[topic unique] LIVRE
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Re: [topic unique] LIVRE
Je viens de (re)lire "le Beaujolais nouveau est arrivé" de René Fallet.
J'ai lu plusieurs fois ses bouquins, avec une préférence pour "Banlieue Sud-Est".
J'ai lu plusieurs fois ses bouquins, avec une préférence pour "Banlieue Sud-Est".
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Re: [topic unique] LIVRE
Deux Cavaliers de l'Orage de Jean Giono
L'un des derniers romans de Giono, débutés pendant la guerre, mais très remanié, le texte est âpre et d'une noirceur qui m'a surpris...
Comme d'habitude chez Giono, le texte s'ouvre admirablement par le décor qu'il plante, les êtres, le lieu, l'époque... Le lieu, comme toujours, ce sont les Alpilles, le hameau où la famille s'installe, où 3 frères vont naître, Marceau, Marat, Jason, 17 ans séparant l'aîné du cadet...
La première guerre mondiale éclate, seul Marceau en reviendra vivant... Le père disparu à son tour, Marceau va prendre sur lui de terminer l'éducation de son cadet.....
Le roman est l'histoire de cette relation fraternelle qui faite de tendresse et de bienveillance, bascule rapidement dans le rapport de force et la volonté de domination qui va s'emparer des deux héros...
C'est mené de main de maître par un écrivain admirable, même si l'on sent très rapidement quels soubassements sont à l'oeuvre dans les rapports humains entre les deux frères et que l'on imagine fort bien qu'il n'y a pas d'issue à cette fatalité... Le brio de Giono est de conduire méticuleusement son histoire, d'avoir le talent de raconter par le détail leur vie, ancrée dans une réalité décrite de façon clinique, tout en donnant un souffle romanesque à leur histoire... Contrairement aux autres romans post guerre lus jusque là, si la noirceur de l'être humain y est toujours présente, dans ce roman, il n'y aucune échappatoire, elle est omniprésente et les détours que prend l'auteur pour essayer de faire croire à d'autres issues que ce que l'on pressent très en avant du texte, pure illusion.... Fatalitas!
La capacité de création de Giono est encore une fois ce que je retiens le plus, chaque texte est différent, le lieu est pourtant à chaque fois quasi identique, mais l'inspiration totalement différente, les ressorts explorés changent d'un roman à un autre tout en évoluant à un niveau d'exigence remarquable... Incontestablement l'un des meilleurs écrivains du 20ème....
L'un des derniers romans de Giono, débutés pendant la guerre, mais très remanié, le texte est âpre et d'une noirceur qui m'a surpris...
Comme d'habitude chez Giono, le texte s'ouvre admirablement par le décor qu'il plante, les êtres, le lieu, l'époque... Le lieu, comme toujours, ce sont les Alpilles, le hameau où la famille s'installe, où 3 frères vont naître, Marceau, Marat, Jason, 17 ans séparant l'aîné du cadet...
La première guerre mondiale éclate, seul Marceau en reviendra vivant... Le père disparu à son tour, Marceau va prendre sur lui de terminer l'éducation de son cadet.....
Le roman est l'histoire de cette relation fraternelle qui faite de tendresse et de bienveillance, bascule rapidement dans le rapport de force et la volonté de domination qui va s'emparer des deux héros...
C'est mené de main de maître par un écrivain admirable, même si l'on sent très rapidement quels soubassements sont à l'oeuvre dans les rapports humains entre les deux frères et que l'on imagine fort bien qu'il n'y a pas d'issue à cette fatalité... Le brio de Giono est de conduire méticuleusement son histoire, d'avoir le talent de raconter par le détail leur vie, ancrée dans une réalité décrite de façon clinique, tout en donnant un souffle romanesque à leur histoire... Contrairement aux autres romans post guerre lus jusque là, si la noirceur de l'être humain y est toujours présente, dans ce roman, il n'y aucune échappatoire, elle est omniprésente et les détours que prend l'auteur pour essayer de faire croire à d'autres issues que ce que l'on pressent très en avant du texte, pure illusion.... Fatalitas!
La capacité de création de Giono est encore une fois ce que je retiens le plus, chaque texte est différent, le lieu est pourtant à chaque fois quasi identique, mais l'inspiration totalement différente, les ressorts explorés changent d'un roman à un autre tout en évoluant à un niveau d'exigence remarquable... Incontestablement l'un des meilleurs écrivains du 20ème....
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Re: [topic unique] LIVRE
"Le feu" d'Henri Barbusse
La vie (et la mort) dans les tranchées pendant la 1ère guerre mondiale.
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Re: [topic unique] LIVRE
Catriona de Robert Louis Stevenson
C'est en quelque sorte de tome 2 du roman commenté il y'a quelques mois sous le nom de Kidnapped, ou encore les aventures de David Balfour...
Il n'est jamais très simple de repartir sur un autre roman en conservant le héros principal quand le roman en question se suffisait à lui même... Mais après avoir consacré le premier tome à l'aventure, à la découverte de la cruauté du monde des adultes, Stevenson a voulu que son jeune héros continue son voyage initiatique non plus trop en parcourant le monde mais à découvrir la femme...
Vaste sujet qui aurait pu se suffire à lui même mais Stevenson souhaitait quand même continuer à plonger son jeune héros dans quelques aventures fort masculines et sans doute encore plus qu'au premier tome, dans une critique acerbe de son époque....
C'est moins enlevé que le tome 1, il faut du temps pour se replonger dans la lecture, mais ce n'est pas déplaisant, Stevenson montre à cette occasion qu'il sait peindre autre chose que les aventures au large en se consacrant à la période victorienne....Si on n'échappe au happy end, on retient aussi la noirceur de certains passages, une vision de la justice des hommes notamment très acerbe....
C'est en quelque sorte de tome 2 du roman commenté il y'a quelques mois sous le nom de Kidnapped, ou encore les aventures de David Balfour...
Il n'est jamais très simple de repartir sur un autre roman en conservant le héros principal quand le roman en question se suffisait à lui même... Mais après avoir consacré le premier tome à l'aventure, à la découverte de la cruauté du monde des adultes, Stevenson a voulu que son jeune héros continue son voyage initiatique non plus trop en parcourant le monde mais à découvrir la femme...
Vaste sujet qui aurait pu se suffire à lui même mais Stevenson souhaitait quand même continuer à plonger son jeune héros dans quelques aventures fort masculines et sans doute encore plus qu'au premier tome, dans une critique acerbe de son époque....
C'est moins enlevé que le tome 1, il faut du temps pour se replonger dans la lecture, mais ce n'est pas déplaisant, Stevenson montre à cette occasion qu'il sait peindre autre chose que les aventures au large en se consacrant à la période victorienne....Si on n'échappe au happy end, on retient aussi la noirceur de certains passages, une vision de la justice des hommes notamment très acerbe....
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Re: [topic unique] LIVRE
"Ciel rouge et colère noire" (Sylvain Dessi).
La vie et la mort de la sidérurgie Lorraine avec des témoignages d'ouvriers.
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Re: [topic unique] LIVRE
Ma vie parmi les Ombres de Richard Millet
Sans FOG, je n'aurais jamais lu Richard Millet... Je n'en connaissais rien si ce n'est la polémique née au début des années 10 où il avait fait scandale, notre grande humaniste nobeliée ayant mené la cabale le conduisant à l'exclure des éditions Gallimard...
Un scandale ne fait pas un écrivain et n'ayant jamais entendu parlé du moindre de ses écrits, je ne m'y intéressais pas jusqu'à donc à un article dithyrambique de FOG où j'apprenais à la fois qu'il était Corrézien et qu'il écrivait admirablement sur le Plateau... Il fallait y aller voir de plus près....
ça m'a fait à peu près le même effet que lorsque j'ai découvert Jouhandeau, dont il a par ailleurs préfacé l'édition que je lis et qui ne m'avait toujours pourtant pas pousser à le découvrir... Comment est-il possible de ne pas entendre parler de ce genre de roman quand on voit la médiocrité de ce qui est publié chaque année?....
Roman? Récit?... C'est le premier vocable qui est utilisé sur la couverture mais évidemment comment ne pas penser qu'il s'agisse de la famille de l'auteur qui est décrite dans cet admirable roman?... Là n'est pas l'intérêt.
L'intérêt réside dans deux choses principales. D'abord le style, c'est du bon, c'est du très bon, du classique sans doute, mais la phrase est belle, longue, parfois un peu pompeuse, parfois calquée sur l'influence de Claude SImon, mais c'est du très beau français académique avec de magnifiques imparfaits du subjonctif....
Ce n'est pas l'essentiel. L'essentiel c'est la puissance de création d'un grand auteur, incontestablement... C'est un roman qui demande du temps, beaucoup de temps, une bonne vingtaine d'heures, ce n'est pas de la création courante... Mais on ne s'ennuie pas... La façon dont l'auteur passe au tamis sa propre (?) existence à travers l'éducation qu'il a reçu de ses grandes tantes et de sa grand mère entre le début des années 50 et 1970, dont il va revenir en détail sur la vie de chacune de ces femmes les resituant dans leur époque, c'est à dire le début du 20ème siècle jusqu'à sa naissance puis aux années de son éducation permet de donner une idée très parlante de ce que fut la vie pendant près de 3/4 de siècle sur ce qu'on appelle la montagne limousine... La façon dont il donne vie, la façon dont il montre les évolutions de la vie, la façon dont il mêle le parler local avec la langue française de cette population m'a renvoyé à ma propre ascendance....
La diversité des personnages qui sont décrits, leur caractère, les différentes situations, les moeurs, c'est vraiment un panorama sans doute pas exhaustif mais admirable d'un petit coin de la province française totalement reculée et qui pourtant possède tant de charme, si ce n'est la rudesse du climat....
Il y'a aussi des choses plus irritantes, Millet est un réac, si je peux comprendre la nostalgie qu'il peut éprouver de la disparition d'un monde, notamment dans ce qui fut l'honneur des instituteurs débutant la 3ème république poussant cette population qui ne parlait guère autre chose que le patois local et s'escrimant pendant 3 générations à lui donner plus que des bases du français une véritable connaissance de la langue et réduisant la pratique du patois à quelque chose de honteux sévèrement réprimé en classe, cette façon d'immobiliser le temps, une société, ce qui ressort périodiquement du texte n'est pas ma tasse de thé...
Mais on aurait tort de s'arrêter à ce parti pris délibéré de l'auteur, le texte vaut tellement mieux que cela... FOG avait raison, c'est un roman remarquable qui vaut tellement mieux que la plupart des romans récompensés par le Goncourt....
Sans FOG, je n'aurais jamais lu Richard Millet... Je n'en connaissais rien si ce n'est la polémique née au début des années 10 où il avait fait scandale, notre grande humaniste nobeliée ayant mené la cabale le conduisant à l'exclure des éditions Gallimard...
Un scandale ne fait pas un écrivain et n'ayant jamais entendu parlé du moindre de ses écrits, je ne m'y intéressais pas jusqu'à donc à un article dithyrambique de FOG où j'apprenais à la fois qu'il était Corrézien et qu'il écrivait admirablement sur le Plateau... Il fallait y aller voir de plus près....
ça m'a fait à peu près le même effet que lorsque j'ai découvert Jouhandeau, dont il a par ailleurs préfacé l'édition que je lis et qui ne m'avait toujours pourtant pas pousser à le découvrir... Comment est-il possible de ne pas entendre parler de ce genre de roman quand on voit la médiocrité de ce qui est publié chaque année?....
Roman? Récit?... C'est le premier vocable qui est utilisé sur la couverture mais évidemment comment ne pas penser qu'il s'agisse de la famille de l'auteur qui est décrite dans cet admirable roman?... Là n'est pas l'intérêt.
L'intérêt réside dans deux choses principales. D'abord le style, c'est du bon, c'est du très bon, du classique sans doute, mais la phrase est belle, longue, parfois un peu pompeuse, parfois calquée sur l'influence de Claude SImon, mais c'est du très beau français académique avec de magnifiques imparfaits du subjonctif....
Ce n'est pas l'essentiel. L'essentiel c'est la puissance de création d'un grand auteur, incontestablement... C'est un roman qui demande du temps, beaucoup de temps, une bonne vingtaine d'heures, ce n'est pas de la création courante... Mais on ne s'ennuie pas... La façon dont l'auteur passe au tamis sa propre (?) existence à travers l'éducation qu'il a reçu de ses grandes tantes et de sa grand mère entre le début des années 50 et 1970, dont il va revenir en détail sur la vie de chacune de ces femmes les resituant dans leur époque, c'est à dire le début du 20ème siècle jusqu'à sa naissance puis aux années de son éducation permet de donner une idée très parlante de ce que fut la vie pendant près de 3/4 de siècle sur ce qu'on appelle la montagne limousine... La façon dont il donne vie, la façon dont il montre les évolutions de la vie, la façon dont il mêle le parler local avec la langue française de cette population m'a renvoyé à ma propre ascendance....
La diversité des personnages qui sont décrits, leur caractère, les différentes situations, les moeurs, c'est vraiment un panorama sans doute pas exhaustif mais admirable d'un petit coin de la province française totalement reculée et qui pourtant possède tant de charme, si ce n'est la rudesse du climat....
Il y'a aussi des choses plus irritantes, Millet est un réac, si je peux comprendre la nostalgie qu'il peut éprouver de la disparition d'un monde, notamment dans ce qui fut l'honneur des instituteurs débutant la 3ème république poussant cette population qui ne parlait guère autre chose que le patois local et s'escrimant pendant 3 générations à lui donner plus que des bases du français une véritable connaissance de la langue et réduisant la pratique du patois à quelque chose de honteux sévèrement réprimé en classe, cette façon d'immobiliser le temps, une société, ce qui ressort périodiquement du texte n'est pas ma tasse de thé...
Mais on aurait tort de s'arrêter à ce parti pris délibéré de l'auteur, le texte vaut tellement mieux que cela... FOG avait raison, c'est un roman remarquable qui vaut tellement mieux que la plupart des romans récompensés par le Goncourt....
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Re: [topic unique] LIVRE
Ouais, mais là il ne s'agit pas de la vraie vie, on parle de littérature, on peut donc se laisser aller à des choses badines, faire comme si l'utopie pouvait exister dans des mots, ça fait du bien parfois tu sais...
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Re: [topic unique] LIVRE
non…rien ne fait du bien…
sauf le pognon de ce con de plongeon, évidemmont…
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…
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Re: [topic unique] LIVRE
Oula, faut vite revenir dans ton bled paumé, ne nous fais pas une mélenchonite non plus....
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Re: [topic unique] LIVRE
je ne l’ai jamais quitté mon royaume inutile…
trop tard mec, c’est foutu…je suis fichu Ace…
comme si j’allais partir sans foutre la merde…
PS j’arrive toujours pas à relire l’homme révolté, et ça me fait chier…alors je vais devoir consacrer ma vie à autre chose…tintin?
trop tard mec, c’est foutu…je suis fichu Ace…
comme si j’allais partir sans foutre la merde…
PS j’arrive toujours pas à relire l’homme révolté, et ça me fait chier…alors je vais devoir consacrer ma vie à autre chose…tintin?
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Re: [topic unique] LIVRE
Les bijoux de la castaphiore.Gavia arctica a écrit : ↑mar. 20 août 2024 22:51 je ne l’ai jamais quitté mon royaume inutile…
trop tard mec, c’est foutu…je suis fichu Ace…
comme si j’allais partir sans foutre la merde…
PS j’arrive toujours pas à relire l’homme révolté, et ça me fait chier…alors je vais devoir consacrer ma vie à autre chose…tintin?
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Re: [topic unique] LIVRE
"Foutriquet" de Michel Onfray.
Jupiter en prend plein les dents...
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Re: [topic unique] LIVRE
Kim de Rudyard Kipling
Pas évident de s'attaquer à un roman considéré comme le chef d'oeuvre de l'auteur, lui même considéré comme l'un des très grands noms de la littérature anglaise et d'en ressortir assez mitigé...
Pourtant, il y'a d'excellents ingrédients, l'idée est de faire un portrait de la société indienne fin 19ème mais point de vue indien, même si Kim est un enfant d'origine irlandaise ayant perdu très tôt ses parents et ayant été élevé dans le contexte '"local" et non colons....
Il y'a une véritable connaissance de la société, des paysages très variés, le souci c'est que le fil de l'histoire et des caractères est quelque peu tenu... C'est le genre de roman dont on a le sentiment que l'auteur part bille en tête sur ce qu'il veut décrire de ce qu'il a vécu d'une société étrangère et qui oublie que c'est à travers son histoire et ses personnages que la société dont il veut parler doit s'imposer au lecteur... Là, lorsqu'on referme le bouquin, on a vite oublié ce que l'on vient de lire....
Dommage, parce que c'est long, une bonne dizaine d'heures même en ayant été très vite sur la fin car jugeant le texte parfois soporifique.. Dommage, parce que je garde en mémoire en revanche quelques de ses nouvelles en tête où c'était tout l'inverse, le charme de la société indienne ressortait totalement du texte qu'il portait....
Reste maintenant à aller voir le classique des classiques, toujours pas lu, le Livre de la Jungle pour continuer à défricher son oeuvre...
Pas évident de s'attaquer à un roman considéré comme le chef d'oeuvre de l'auteur, lui même considéré comme l'un des très grands noms de la littérature anglaise et d'en ressortir assez mitigé...
Pourtant, il y'a d'excellents ingrédients, l'idée est de faire un portrait de la société indienne fin 19ème mais point de vue indien, même si Kim est un enfant d'origine irlandaise ayant perdu très tôt ses parents et ayant été élevé dans le contexte '"local" et non colons....
Il y'a une véritable connaissance de la société, des paysages très variés, le souci c'est que le fil de l'histoire et des caractères est quelque peu tenu... C'est le genre de roman dont on a le sentiment que l'auteur part bille en tête sur ce qu'il veut décrire de ce qu'il a vécu d'une société étrangère et qui oublie que c'est à travers son histoire et ses personnages que la société dont il veut parler doit s'imposer au lecteur... Là, lorsqu'on referme le bouquin, on a vite oublié ce que l'on vient de lire....
Dommage, parce que c'est long, une bonne dizaine d'heures même en ayant été très vite sur la fin car jugeant le texte parfois soporifique.. Dommage, parce que je garde en mémoire en revanche quelques de ses nouvelles en tête où c'était tout l'inverse, le charme de la société indienne ressortait totalement du texte qu'il portait....
Reste maintenant à aller voir le classique des classiques, toujours pas lu, le Livre de la Jungle pour continuer à défricher son oeuvre...