dreamgaiden a écrit : ↑mer. 22 oct. 2025 20:11
Oui effectivement + la rentrée prochaine de JP Dally, ça nous promet encore de beaux matchs à Pierre Ratte.
Avec un somptueux SQBB-Nanterre le 31/10.....le retour de Julien Mahé et Mathis.
Putain le match que je ne voulais absolument pas louper.....et bingo, soirée prévue depuis un bail
Loïc Schwartz, le plus Français des Belges face à son passé
Loïc Schwartz retrouve à Limoges Dario Gjergja, sans doute l’entraîneur qui le connaît le mieux. Photo G.H
Basket-ball (Betclic Élite). Il y aura un regard, un sourire peut-être, entre un coach et son ancien élève. Dix ans après leurs triomphes à Ostende, Loïc Schwartz retrouve Dario Gjergja à Beaublanc. Le passé ressurgit, fait de respect, de travail et de passion commune.
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Vendredi soir, à Beaublanc, Loïc Schwartz ne pourra s’empêcher de jeter un œil vers le banc du CSP. Là où s’assiéra Dario Gjergja, son ancien entraîneur et sélectionneur, désormais maître des lieux à Limoges. Avant le coup d’envoi, il y aura sans doute un sourire, quelques mots échangés, peut-être même une pensée complice. Car si le public limougeaud découvre à peine la rigueur et la passion du technicien croate, Loïc Schwartz, lui, en connaît déjà chaque nuance, chaque exigence, chaque éclat de voix.
SAISON 2020-2021, LA SAISON DE LA CONSÉCRATION
Les deux hommes se connaissent depuis plus de dix ans, depuis ce jour où « Coach Gjergja » l’avait convaincu de quitter Charleroi pour rejoindre Ostende, le géant du basket belge, et découvrir l’Europe. Pour Loïc Schwartz, il n’est pas un simple entraîneur : c’est un mentor, celui qui a façonné sa carrière, lui a appris l’exigence du très haut niveau et offert ses premiers trophées majeurs. « Dans ma carrière, il m’a déjà permis de gagner des titres, confie Schwartz . Mais surtout, je pense qu’avec lui, j’ai compris l’exigence du haut niveau, celle d’une institution championne. »
En 2021, l’histoire atteint son apogée : meilleur joueur de la finale du championnat, MVP de la Coupe de Belgique et joueur belge de l’année, Schwartz signe alors la plus belle saison de sa carrière sous le regard de son guide.
Depuis plus d’une décennie, Dario Gjergja règne sans partage sur le basket du Plat Pays. Sous sa direction, Ostende a conquis quatorze titres consécutifs de champion de Belgique. Un palmarès vertigineux qui fait de lui le plus grand entraîneur de l’histoire du basket belge. Et ce n’est pas un hasard si, de 2018 à 2025, la fédération lui a confié les rênes de la sélection nationale.
UN DERNIER ÉTÉ EN COMMUN
Cet été, Loïc Schwartz et Dario Gjergja ont forcément eu le temps d’échanger, au fil des longues semaines passées ensemble en sélection, entre préparation et EuroBasket. Pour la première fois, le sélectionneur belge lui avait accordé sa confiance pour disputer une grande compétition internationale.
Alignée dans la même poule que la France, la Belgique n’a pas franchi le cap des groupes. Mais Schwartz, lui, a répondu présent. Une dynamique qu’il prolonge aujourd’hui à Saint-Quentin, où il s’impose comme un modèle de constance et de professionnalisme. « Avec lui, j’ai tout connu. Du 12 e homme à une sélection au dernier Euro . »
Très apprécié par Philippe Da Silva, Loïc Schwartz s’affirme comme l’un des hommes forts du SQBB. Fidèle lieutenant, il incarne ce joueur rare qui sait tout faire : tirer de loin, fluidifier le jeu ou se sacrifier pour la cause collective. Face au BCM, il a été l’un des détonateurs de la révolte. Héroïque en défense, il n’a inscrit aucun point, mais son influence a été totale : jamais le SQBB n’a paru aussi équilibré, aussi juste, que lorsqu’il était sur le parquet. « À la fin du match, j’ai tenu à le féliciter, confiait Philippe Da Silva. En première mi-temps, il n’était pas dans le rythme. Mais sa deuxième période a été parfaite : +14 quand il est sur le terrain. C’est un exemple pour tout le groupe. »
À Beaublanc, ce vendredi, il aura sans doute la lourde tâche de contenir Nicolas Lang. Et, fidèle à lui-même, il le fera sans éclat inutile, avec cette abnégation silencieuse et ce calme presque désarmant. Loïc Schwartz, le plus Français des Belges, appartient à cette trempe de joueurs que tous les entraîneurs chérissent. Celui que Dario Gjergja a façonné, aimé, parfois secoué, mais toujours élevé. Et celui que Saint-Quentin, à son tour, a adopté – avec le sentiment profond qu’il est désormais chez lui.
Limoges à l’aise à domicile depuis le début de la saison
NICOLAS SANSON
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Après la claque reçue à Nancy (117-85), Limoges va vouloir rebondir. D’autant que le CSP réussit bien à la maison depuis le début de la saison. Ses deux victoires en championnat l’ont été à domicile. Et à Beaublanc, l’antre du CSP, salle mythique du basket français, le public pousse fort derrière son équipe. Un contexte à gérer pour l’adversaire. À Limoges, le danger peut venir de partout. « Limoges est une équipe très offensive et qui a énormément de talents. C’est l’une des meilleures équipes au pourcentage à 3 points avec le meilleur shooteur à 3 points de la division, Lang qui est en pleine bourre en ce début de saison », a souligné le coach du SQBB, Philippe Da Silva, dont l’équipe progresse. Elle a obtenu sa première victoire en championnat, vendredi dernier à domicile contre Gravelines (86-74).
SPORTS23/10/2025
ÉCHOS
Des blessés à Limoges
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DES BLESSÉS À LIMOGES
En plus de la large défaite à Nancy (117-85), lors de la journée précédente, Limoges a perdu sur blessure (genou) son meneur back-up Vincent Amsellem qui va manquer plusieurs mois de compétition. Limoges cherche donc un remplaçant. À l’infirmerie, Vincent Amsellem rejoint les ailiers Shawn Tanner et Mamadou Guissé.
LANG, LA FINE GÂCHETTE
Nicolas Lang, le capitaine de Limoges, est en feu en ce début de saison de Betclic Élite. Avec 10 tirs primés réussis sur 13 tentés, le sniper limougeaud affiche un insolent 77 % de réussite à 3 points.
