Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Posté : mar. 07 oct. 2025 6:26
Sept mois à Saint-Quentin, et des souvenirs gravés pour Enzo Goudou-Sinha
Sous le maillot du SQBB, Enzo Goudou-Sinha avait conquis le public de Pierre-Ratte par son adresse, son énergie et son sourire. Ce mardi soir, il retrouve une salle qu’il connaît par cœur, mais cette fois dans le camp adverse. Photo G.H.
Basket-ball (Coupe de France). Enzo Goudou-Sinha revient ce mardi soir à Pierre-Ratte avec le SLUC Nancy. S’il n’a passé que sept mois dans l’Aisne, son passage l’a profondément marqué. Entre émotions, souvenirs et reconnaissance mutuelle, l’ancien meneur retrouve une salle où il n’a laissé personne indifférent.
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À la sortie de la Leaders Cup, à Caen, la saison passée, après la cruelle élimination face au Mans, Enzo Goudou-Sinha a le cœur lourd. La déception d’une finale qui tendait les bras au SQBB se mêle à une émotion plus intime : il sait qu’il vient de disputer son dernier match sous le maillot saint-quentinois. Arrivé en tant que pigiste médical de Lucas Boucaud, il avait su prolonger l’aventure, jusqu’à devenir l’un des symboles de la belle première partie de saison saint-quentinoise.
UN CHOIX DE PARTIR ASSUMÉ MAIS PAS COMPRIS DE TOUS
Quelques heures plus tard, il s’envole pour l’Espagne, vers un championnat qui l’a toujours fait rêver.
À Andorre, il découvre sa première expérience à l’étranger : quatre mois d’apprentissage, de découvertes, mais aussi de patience, faute d’un vrai temps de jeu. « Beaucoup de gens n’ont pas compris mon choix de partir , confie Enzo Goudou-Sinha. Mais je ne regrette rien. Ce n’était pas une décision facile, parce que j’étais tellement bien à Saint-Quentin. J’avais la confiance de Julien, une vraie complicité avec mes coéquipiers, et un public incroyable derrière moi. Mais j’étais heureux de pouvoir réaliser mon rêve.
En 34 matches sous le maillot de Saint-Quentin, Enzo Goudou-Sinha tournait à 7,4 points de moyenne en 18 minutes. En Espagne, à Andorre, ses statistiques sont plus modestes : 2,1 points en 6 minutes sur 8 rencontres. « Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter, même si tout ne s’est pas passé comme prévu », confie-t-il sans détour. Son départ avait laissé un vide. En fin de saison, Julien Mahé n’avait d’ailleurs pas caché que cette séparation avait marqué un tournant. Il évoquait alors la qualité humaine du joueur, sa bonne humeur communicative et son rôle essentiel dans la cohésion du groupe. Car au-delà de son adresse extérieure et de son sens du jeu, unanimement salués par les techniciens de Betclic Élite, Enzo Goudou-Sinha est un vrai joueur de vestiaire, apprécié de tous.
4 MOIS AU SQBB QUI RESTERONT GRAVÉS EN LUI
C’est sans doute ce mélange de talent et de personnalité qui a poussé le SLUC Nancy – son club formateur – à le rapatrier cet été, avec un contrat de deux ans à la clé. « Je suis heureux de revenir à Nancy, c’est ma deuxième maison, glisse-t-il. J’ai tout connu ici. Je reviens avec un autre statut, un autre rôle. Les regards seront différents, les attentes aussi. »
Touché à la cheville en fin de préparation, il a manqué la lourde défaite inaugurale sur le parquet de l’Astroballe (115-71). De retour face à Bourg-en-Bresse, il espère désormais que ce déplacement à Saint-Quentin, contre un adversaire qu’il connaît et qu’il redoute, permettra aux Nancéiens de trouver leur rythme. « On a encore beaucoup de travail, reconnaît-il. Nous ne sommes pas prêts, mais c’est aussi le cas pour d’autres équipes. La clé, c’est de jouer ensemble, de croire en nous. Mon rôle, c’est aussi ça : faire en sorte que tout le monde trouve sa place . » Mardi soir, il retrouvera une salle qu’il connaît par cœur : le Palais des sports Pierre-Ratte. « Je suis content de revenir. J’avais coché la date en championnat, le 15 novembre. Finalement, je reviens plus tôt. C’est une équipe qui progresse, qui a montré de belles choses face à l’Asvel. C’est différent, mais ils ont du talent. À nous de faire en sorte qu’ils ne puissent pas le montrer contre nous . » Une chose est sûre : Pierre-Ratte sait accueillir ses anciens combattants. Et nul doute qu’Enzo Goudou-Sinha sera salué comme il se doit par un public qui ne l’a pas oublié.
Sous le maillot du SQBB, Enzo Goudou-Sinha avait conquis le public de Pierre-Ratte par son adresse, son énergie et son sourire. Ce mardi soir, il retrouve une salle qu’il connaît par cœur, mais cette fois dans le camp adverse. Photo G.H.
Basket-ball (Coupe de France). Enzo Goudou-Sinha revient ce mardi soir à Pierre-Ratte avec le SLUC Nancy. S’il n’a passé que sept mois dans l’Aisne, son passage l’a profondément marqué. Entre émotions, souvenirs et reconnaissance mutuelle, l’ancien meneur retrouve une salle où il n’a laissé personne indifférent.
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À la sortie de la Leaders Cup, à Caen, la saison passée, après la cruelle élimination face au Mans, Enzo Goudou-Sinha a le cœur lourd. La déception d’une finale qui tendait les bras au SQBB se mêle à une émotion plus intime : il sait qu’il vient de disputer son dernier match sous le maillot saint-quentinois. Arrivé en tant que pigiste médical de Lucas Boucaud, il avait su prolonger l’aventure, jusqu’à devenir l’un des symboles de la belle première partie de saison saint-quentinoise.
UN CHOIX DE PARTIR ASSUMÉ MAIS PAS COMPRIS DE TOUS
Quelques heures plus tard, il s’envole pour l’Espagne, vers un championnat qui l’a toujours fait rêver.
À Andorre, il découvre sa première expérience à l’étranger : quatre mois d’apprentissage, de découvertes, mais aussi de patience, faute d’un vrai temps de jeu. « Beaucoup de gens n’ont pas compris mon choix de partir , confie Enzo Goudou-Sinha. Mais je ne regrette rien. Ce n’était pas une décision facile, parce que j’étais tellement bien à Saint-Quentin. J’avais la confiance de Julien, une vraie complicité avec mes coéquipiers, et un public incroyable derrière moi. Mais j’étais heureux de pouvoir réaliser mon rêve.
En 34 matches sous le maillot de Saint-Quentin, Enzo Goudou-Sinha tournait à 7,4 points de moyenne en 18 minutes. En Espagne, à Andorre, ses statistiques sont plus modestes : 2,1 points en 6 minutes sur 8 rencontres. « Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter, même si tout ne s’est pas passé comme prévu », confie-t-il sans détour. Son départ avait laissé un vide. En fin de saison, Julien Mahé n’avait d’ailleurs pas caché que cette séparation avait marqué un tournant. Il évoquait alors la qualité humaine du joueur, sa bonne humeur communicative et son rôle essentiel dans la cohésion du groupe. Car au-delà de son adresse extérieure et de son sens du jeu, unanimement salués par les techniciens de Betclic Élite, Enzo Goudou-Sinha est un vrai joueur de vestiaire, apprécié de tous.
4 MOIS AU SQBB QUI RESTERONT GRAVÉS EN LUI
C’est sans doute ce mélange de talent et de personnalité qui a poussé le SLUC Nancy – son club formateur – à le rapatrier cet été, avec un contrat de deux ans à la clé. « Je suis heureux de revenir à Nancy, c’est ma deuxième maison, glisse-t-il. J’ai tout connu ici. Je reviens avec un autre statut, un autre rôle. Les regards seront différents, les attentes aussi. »
Touché à la cheville en fin de préparation, il a manqué la lourde défaite inaugurale sur le parquet de l’Astroballe (115-71). De retour face à Bourg-en-Bresse, il espère désormais que ce déplacement à Saint-Quentin, contre un adversaire qu’il connaît et qu’il redoute, permettra aux Nancéiens de trouver leur rythme. « On a encore beaucoup de travail, reconnaît-il. Nous ne sommes pas prêts, mais c’est aussi le cas pour d’autres équipes. La clé, c’est de jouer ensemble, de croire en nous. Mon rôle, c’est aussi ça : faire en sorte que tout le monde trouve sa place . » Mardi soir, il retrouvera une salle qu’il connaît par cœur : le Palais des sports Pierre-Ratte. « Je suis content de revenir. J’avais coché la date en championnat, le 15 novembre. Finalement, je reviens plus tôt. C’est une équipe qui progresse, qui a montré de belles choses face à l’Asvel. C’est différent, mais ils ont du talent. À nous de faire en sorte qu’ils ne puissent pas le montrer contre nous . » Une chose est sûre : Pierre-Ratte sait accueillir ses anciens combattants. Et nul doute qu’Enzo Goudou-Sinha sera salué comme il se doit par un public qui ne l’a pas oublié.
