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Re: LFB 2023-2024

Posté : ven. 23 juin 2023 23:44
par Minuit13
Parce qu’on sait tous que Siutat est de cette région. Il y a déjà eu des « magouilles » pour maintenir Tarbes en N1 (changement de règlement au dernier moment, points de pénalité pour d’autres etc)

Re: LFB 2023-2024

Posté : sam. 24 juin 2023 11:48
par dadadu59290
girv a écrit : ven. 23 juin 2023 18:25 Je crois qu'ils ont apporté la preuve de 85% des subventions prévues. Ça a dû suffire.
et pour info un sponsor suisses est venu donner des garanties financières

Re: LFB 2023-2024

Posté : sam. 24 juin 2023 14:53
par carrougne
Content pour Tarbes équipe avec Bourges qui rayonné dans le championnat à la fin du siècle dernier même si je pense que les problèmes financiers resurgiront à la fin de la prochaine saison .

Re: LFB 2023-2024

Posté : sam. 24 juin 2023 19:44
par fredFC
dadadu59290 a écrit : sam. 24 juin 2023 11:48
girv a écrit : ven. 23 juin 2023 18:25 Je crois qu'ils ont apporté la preuve de 85% des subventions prévues. Ça a dû suffire.
et pour info un sponsor suisses est venu donner des garanties financières
Du pognon qui vient d’un mystérieux sponsor suisse ?! Le pays qui lave plus blanc …

Re: LFB 2023-2024

Posté : dim. 25 juin 2023 10:59
par Dick Bavetta
dadadu59290 a écrit : sam. 24 juin 2023 11:48
girv a écrit : ven. 23 juin 2023 18:25 Je crois qu'ils ont apporté la preuve de 85% des subventions prévues. Ça a dû suffire.
et pour info un sponsor suisses est venu donner des garanties financières
Tant mieux pour Tarbes mais septique pour le sponsor…

Re: LFB 2023-2024

Posté : lun. 26 juin 2023 8:57
par pdj
Je signale que suite à la fin de l' Eurobasket 2023 j'ai créé une rubrique EDF 2023 qui sera sans doute remplacée en 2024 par JO Paris . Je vous remercie de l'alimenter. J'ai envoyé un 1er post sur l'avenir de Toupanne.

Re: LFB 2023-2024

Posté : mer. 28 juin 2023 15:33
par RC Match-up
Bonjour à toutes et à tous.

Evénement Radio Cactus, ce vendredi 30 juin.

Pour clôturer la belle saison 2022/23 du Charnay Basket Bourgogne Sud synonyme de retour en LFB, la Team après-match (Virginie aka girv, Cécilie aka Wesh, Margot et Bilel) sera l'invitée d'Arnaud ce vendredi à 14h sur Radio Cactus, pour un numéro spécial de Match-up rempli de surprises.
Rencard donc dès 14h sur le streaming pour écouter l'émission: www.radio-en-ligne.fr/radio-cactus-922-fm
Pour celles et ceux qui ne pourront écouter en direct, le podcast sera partagé dans l'après-midi.

Réseaux sociaux de l'émission:
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www.instagram.com/radiocactusmatchup/

Re: LFB 2023-2024

Posté : mer. 28 juin 2023 22:50
par Shenko08
Pour ceux que ça intéresse, un petit bilan de Yerneaux dans le journal local Ardennais sur la saison précédente :
La saison décevante

« Ça a été une saison compliquée. On apprend beaucoup de choses, ça rappelle qu’aujourd’hui on est là, en Ligue féminine, et demain on ne sait pas. On avait misé sur une poste 5 française, Aby Gaye, qui s’est blessée avant d’arriver (aux ligaments croisés du genou en préparation avec l’équipe de France). Ça a créé un déséquilibre, surtout que Zofia Hruscakova, qu’on avait pris pour remplacer Gaye, se blesse à son tour au bout de quinze jours de compétition. Ça nous a rendu hyper dépendant à Brianna Fraser et Nikolina Milic, qui ont fait le sacrifice de jouer poste 5. On s’est retrouvé avec des gens qui ont fait des efforts, mais pour qui c’était difficile de s’adapter à leur nouveau rôle en permanence. Ça s’est surtout vu en défense. On a souvent été dans les meilleures défenses du championnat, et là on doit finir avant-dernier (9e égalité sur 12 en fait), ce n’est pas notre identité. On était trop dans l’individualisme, ça générait de la fatigue au cours du match, et ça s’est souvent traduit par des troisièmes quarts-temps manqués. Je me dis qu’un club lambda, avec tout ce qu’il nous est arrivé, il passe à la trappe. Nous, on s’en est sorti, en finissant malgré tout huitièmes. »

Les blessures à répétition

« Ça a commencé avec Aby Gaye, et ça n’a jamais arrêté. On pourrait résumer cette saison en disant que ça a été celle des blessures. On a passé notre temps à rééquilibrer les choses, plutôt qu’à travailler notre jeu. Emily Engstler et le dos, Kiara Leslie qui arrive pour la remplacer et se blesse au bout de 5 minutes... Il faut aussi parler de celles qui ont joué diminuées pendant longtemps, parfois dans des pourcentages très importants, comme Sara Chevaugeon. Il y a eu Kimberley Adonis aussi qui a terminé la saison blessée... Dans le temps, on n’avait jamais de pépins. Il y a beaucoup de facteurs, on joue de plus en plus de matches, le championnat est plus dense... On a changé aussi, on a pris des joueuses plus confirmées, avec des carrières plus longues derrière elles, mais qui se blessent plus facilement. Dans le recrutement, j’essaye d’avoir les dossiers médicaux les plus à jour possibles, mais ce n’est jamais évident. Je pense aussi que quand les gens sont épanouis, qu’ils se posent moins de questions, qu’ils sont moins parasités par beaucoup de choses, ça joue. »

Le développement du club

« On est un club qui bosse énormément pour développer notre budget. C’est beaucoup de travail en parallèle pour nous permettre de nous maintenir au plus haut niveau, ce n’est pas facile. On a 28 salariés, et on veut continuer à pérenniser cette structure, donc le budget augmente, mais la masse salariale de l’équipe première, quasiment pas. C’est la treizième année consécutive en Ligue féminine. Au début, c’était difficile, et ça rend les gens durs, prêts au combat. C’est cette identité là qu’on a perdue et qu’il faut retrouver, à tous les échelons. Il faut se souvenir d’où on vient. En mai 2009, on monte, personne ne nous attend et tout le monde pense qu’on va redescendre. En mai 2021, il y a deux ans, on joue une demi-finale de Coupe d’Europe et une quatrième finale de Coupe de France, nous, Charleville-Mézières ! Cette année a été compliquée, mais on oublie trop vite tout ça. »

Les axes de recrutement

« Déjà, on a gardé le noyau, quatre joueuses (avec Aby Gaye). Ensuite, je pense qu’il faut repartir avec des gens peut-être moins talentueux, mais plus intense, plus humble, qui veulent montrer ce qu’elles savent faire. On a pris trois jeunes joueuses, Coline Franchelin, Kadiatou Sissoko et Noémie Brochant, et il manquera encore une étrangère parce que j’aimerais commencer à neuf, avec une jeune du centre de formation. Il faut des gens imprégnés de nos valeurs, investis. C’est pour ça que je voulais une touche « frenchy », parce que les joueuses françaises ont cette culture, et ça se ressent dans le collectif. L’identité de jeu doit être celle-là, et les joueuses étrangères viennent se fondre à l’intérieur, comme une Kaleena Mosqueda-Lewis l’a fait par le passé. On veut retrouver ça et rester dedans pour les années à venir. La saison dernière, avec tous les changements et comme il n’y avait plus de joueuses françaises, on ressemblait à une équipe turque à la fin ! On en a perdu notre identité et notre collectif. On est un club de territoire, on doit mouiller le maillot pour les gens qui viennent remplir la salle à chaque match, donner des émotions et un sentiment d’appartenance. Pour ça, il faut avant tout de l’intensité, de l’agressivité. Le talent, c’est le dernier truc. »

Quel objectif la saison prochaine ?

« On va revenir à plus d’humilité, et pour moi, l’objectif, ce sera le top 8. Ça assure de rester au haut niveau, et c’est ça l’ambition du club. C’est de continuer à se développer. Le rôle du FCBA, c’est de dynamiser la ville, le département, de proposer des matches de haut niveau. Il y a un vecteur social, sociétal. On a été pris par la folie des grandeurs, parce qu’on a joué des finales, on était proche d’un titre. Mais combien d’équipes on a vu gagner et s’effondrer ? On ne veut pas ça. C’est frustrant, parce que tout le monde s’investit, mais la réalité, c’est aussi qu’on est le sixième budget de Ligue féminine. On tire notre épingle du jeu. Donc on va viser le top 8, et ensuite, j’aimerais que ce soit l’équipe qui décide. Ce sera aux joueuses de décider si elles veulent viser la septième, sixième, cinquième, quatrième place... Ce sera à elles de se battre pour quelque chose qu’elles auront défini elles-mêmes. »

Donc y a confirmation sur le fait que Charleville n'est pas du tout dans les 4 premiers budgets de la ligue. :)

Re: LFB 2023-2024

Posté : ven. 30 juin 2023 15:11
par RC Match-up
Bonjour à toutes et à tous.

Le podcast du nouveau numéro de Match-up est disponible ci-dessous avec, au programme, le bilan de la saison 2022/23 du Charnay Basket Bourgogne Sud marquant la remontée du club en LFB.
Autour de la table: Cécilie Nicolas (Statisticienne) aka Wesh, Virginie Jordan (Commission animation du CBBS) aka girv, Margot Léty (Ostéopathe des Pinkies) et Bilel Kheder (YouTube).

www.mixcloud.com/Match_up/bilan-cbbs-lf2-2022-23/

Réseaux sociaux de l'émission:
www.facebook.com/radio.cactus.match.up
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Re: LFB 2023-2024

Posté : ven. 30 juin 2023 16:32
par Shenko08
RC Match-up a écrit : ven. 30 juin 2023 15:11 Bonjour à toutes et à tous.

Le podcast du nouveau numéro de Match-up est disponible ci-dessous avec, au programme, le bilan de la saison 2022/23 du Charnay Basket Bourgogne Sud marquant la remontée du club en LFB.
Autour de la table: Cécilie Nicolas (Statisticienne) aka Wesh, Virginie Jordan (Commission animation du CBBS) aka girv, Margot Léty (Ostéopathe des Pinkies) et Bilel Kheder (YouTube).

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Hate de suivre les émissions l'année prochaine. La bonne entente et la bonne humeur font plaisir à entendre :)

Re: LFB 2023-2024

Posté : dim. 02 juil. 2023 16:26
par Greenteam69
https://www.ledauphine.com/societe/2023 ... le-vercors

Obama utilisée par TP pour son projet immobilier : une touche féminine (son ancien job) pour tenter de calmer la contestation au niveau local ?

Re: LFB 2023-2024

Posté : mer. 05 juil. 2023 11:19
par RC Match-up
Shenko08 a écrit : ven. 30 juin 2023 16:32
RC Match-up a écrit : ven. 30 juin 2023 15:11 Bonjour à toutes et à tous.

Le podcast du nouveau numéro de Match-up est disponible ci-dessous avec, au programme, le bilan de la saison 2022/23 du Charnay Basket Bourgogne Sud marquant la remontée du club en LFB.
Autour de la table: Cécilie Nicolas (Statisticienne) aka Wesh, Virginie Jordan (Commission animation du CBBS) aka girv, Margot Léty (Ostéopathe des Pinkies) et Bilel Kheder (YouTube).

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Hate de suivre les émissions l'année prochaine. La bonne entente et la bonne humeur font plaisir à entendre :)
Merci beaucoup pour ce message.
Rendez-vous donc en septembre prochain pour le retour de la Team Après-match sur Radio Cactus ;-)

Re: LFB 2023-2024

Posté : mer. 05 juil. 2023 20:14
par Greenteam69
Shenko08 a écrit : mer. 28 juin 2023 22:50 Pour ceux que ça intéresse, un petit bilan de Yerneaux dans le journal local Ardennais sur la saison précédente :
La saison décevante

« Ça a été une saison compliquée. On apprend beaucoup de choses, ça rappelle qu’aujourd’hui on est là, en Ligue féminine, et demain on ne sait pas. On avait misé sur une poste 5 française, Aby Gaye, qui s’est blessée avant d’arriver (aux ligaments croisés du genou en préparation avec l’équipe de France). Ça a créé un déséquilibre, surtout que Zofia Hruscakova, qu’on avait pris pour remplacer Gaye, se blesse à son tour au bout de quinze jours de compétition. Ça nous a rendu hyper dépendant à Brianna Fraser et Nikolina Milic, qui ont fait le sacrifice de jouer poste 5. On s’est retrouvé avec des gens qui ont fait des efforts, mais pour qui c’était difficile de s’adapter à leur nouveau rôle en permanence. Ça s’est surtout vu en défense. On a souvent été dans les meilleures défenses du championnat, et là on doit finir avant-dernier (9e égalité sur 12 en fait), ce n’est pas notre identité. On était trop dans l’individualisme, ça générait de la fatigue au cours du match, et ça s’est souvent traduit par des troisièmes quarts-temps manqués. Je me dis qu’un club lambda, avec tout ce qu’il nous est arrivé, il passe à la trappe. Nous, on s’en est sorti, en finissant malgré tout huitièmes. »

Les blessures à répétition

« Ça a commencé avec Aby Gaye, et ça n’a jamais arrêté. On pourrait résumer cette saison en disant que ça a été celle des blessures. On a passé notre temps à rééquilibrer les choses, plutôt qu’à travailler notre jeu. Emily Engstler et le dos, Kiara Leslie qui arrive pour la remplacer et se blesse au bout de 5 minutes... Il faut aussi parler de celles qui ont joué diminuées pendant longtemps, parfois dans des pourcentages très importants, comme Sara Chevaugeon. Il y a eu Kimberley Adonis aussi qui a terminé la saison blessée... Dans le temps, on n’avait jamais de pépins. Il y a beaucoup de facteurs, on joue de plus en plus de matches, le championnat est plus dense... On a changé aussi, on a pris des joueuses plus confirmées, avec des carrières plus longues derrière elles, mais qui se blessent plus facilement. Dans le recrutement, j’essaye d’avoir les dossiers médicaux les plus à jour possibles, mais ce n’est jamais évident. Je pense aussi que quand les gens sont épanouis, qu’ils se posent moins de questions, qu’ils sont moins parasités par beaucoup de choses, ça joue. »

Le développement du club

« On est un club qui bosse énormément pour développer notre budget. C’est beaucoup de travail en parallèle pour nous permettre de nous maintenir au plus haut niveau, ce n’est pas facile. On a 28 salariés, et on veut continuer à pérenniser cette structure, donc le budget augmente, mais la masse salariale de l’équipe première, quasiment pas. C’est la treizième année consécutive en Ligue féminine. Au début, c’était difficile, et ça rend les gens durs, prêts au combat. C’est cette identité là qu’on a perdue et qu’il faut retrouver, à tous les échelons. Il faut se souvenir d’où on vient. En mai 2009, on monte, personne ne nous attend et tout le monde pense qu’on va redescendre. En mai 2021, il y a deux ans, on joue une demi-finale de Coupe d’Europe et une quatrième finale de Coupe de France, nous, Charleville-Mézières ! Cette année a été compliquée, mais on oublie trop vite tout ça. »

Les axes de recrutement

« Déjà, on a gardé le noyau, quatre joueuses (avec Aby Gaye). Ensuite, je pense qu’il faut repartir avec des gens peut-être moins talentueux, mais plus intense, plus humble, qui veulent montrer ce qu’elles savent faire. On a pris trois jeunes joueuses, Coline Franchelin, Kadiatou Sissoko et Noémie Brochant, et il manquera encore une étrangère parce que j’aimerais commencer à neuf, avec une jeune du centre de formation. Il faut des gens imprégnés de nos valeurs, investis. C’est pour ça que je voulais une touche « frenchy », parce que les joueuses françaises ont cette culture, et ça se ressent dans le collectif. L’identité de jeu doit être celle-là, et les joueuses étrangères viennent se fondre à l’intérieur, comme une Kaleena Mosqueda-Lewis l’a fait par le passé. On veut retrouver ça et rester dedans pour les années à venir. La saison dernière, avec tous les changements et comme il n’y avait plus de joueuses françaises, on ressemblait à une équipe turque à la fin ! On en a perdu notre identité et notre collectif. On est un club de territoire, on doit mouiller le maillot pour les gens qui viennent remplir la salle à chaque match, donner des émotions et un sentiment d’appartenance. Pour ça, il faut avant tout de l’intensité, de l’agressivité. Le talent, c’est le dernier truc. »

Quel objectif la saison prochaine ?

« On va revenir à plus d’humilité, et pour moi, l’objectif, ce sera le top 8. Ça assure de rester au haut niveau, et c’est ça l’ambition du club. C’est de continuer à se développer. Le rôle du FCBA, c’est de dynamiser la ville, le département, de proposer des matches de haut niveau. Il y a un vecteur social, sociétal. On a été pris par la folie des grandeurs, parce qu’on a joué des finales, on était proche d’un titre. Mais combien d’équipes on a vu gagner et s’effondrer ? On ne veut pas ça. C’est frustrant, parce que tout le monde s’investit, mais la réalité, c’est aussi qu’on est le sixième budget de Ligue féminine. On tire notre épingle du jeu. Donc on va viser le top 8, et ensuite, j’aimerais que ce soit l’équipe qui décide. Ce sera aux joueuses de décider si elles veulent viser la septième, sixième, cinquième, quatrième place... Ce sera à elles de se battre pour quelque chose qu’elles auront défini elles-mêmes. »

Donc y a confirmation sur le fait que Charleville n'est pas du tout dans les 4 premiers budgets de la ligue. :)
6ème budget c'est ce qu'il annonce et la masse salariale ?
Ce n'est pas parce que Yernaux se met en mode Guy Roux que cela signifie quoi que ce soit sur les moyens de ce club.
On a simplement compris que l'ambition sportive était rangée au placard, mais ça on l'avait constaté depuis un moment.

Re: LFB 2023-2024

Posté : mer. 05 juil. 2023 22:34
par Boun08
Greenteam69 a écrit : mer. 05 juil. 2023 20:14
Shenko08 a écrit : mer. 28 juin 2023 22:50 Pour ceux que ça intéresse, un petit bilan de Yerneaux dans le journal local Ardennais sur la saison précédente :
La saison décevante

« Ça a été une saison compliquée. On apprend beaucoup de choses, ça rappelle qu’aujourd’hui on est là, en Ligue féminine, et demain on ne sait pas. On avait misé sur une poste 5 française, Aby Gaye, qui s’est blessée avant d’arriver (aux ligaments croisés du genou en préparation avec l’équipe de France). Ça a créé un déséquilibre, surtout que Zofia Hruscakova, qu’on avait pris pour remplacer Gaye, se blesse à son tour au bout de quinze jours de compétition. Ça nous a rendu hyper dépendant à Brianna Fraser et Nikolina Milic, qui ont fait le sacrifice de jouer poste 5. On s’est retrouvé avec des gens qui ont fait des efforts, mais pour qui c’était difficile de s’adapter à leur nouveau rôle en permanence. Ça s’est surtout vu en défense. On a souvent été dans les meilleures défenses du championnat, et là on doit finir avant-dernier (9e égalité sur 12 en fait), ce n’est pas notre identité. On était trop dans l’individualisme, ça générait de la fatigue au cours du match, et ça s’est souvent traduit par des troisièmes quarts-temps manqués. Je me dis qu’un club lambda, avec tout ce qu’il nous est arrivé, il passe à la trappe. Nous, on s’en est sorti, en finissant malgré tout huitièmes. »

Les blessures à répétition

« Ça a commencé avec Aby Gaye, et ça n’a jamais arrêté. On pourrait résumer cette saison en disant que ça a été celle des blessures. On a passé notre temps à rééquilibrer les choses, plutôt qu’à travailler notre jeu. Emily Engstler et le dos, Kiara Leslie qui arrive pour la remplacer et se blesse au bout de 5 minutes... Il faut aussi parler de celles qui ont joué diminuées pendant longtemps, parfois dans des pourcentages très importants, comme Sara Chevaugeon. Il y a eu Kimberley Adonis aussi qui a terminé la saison blessée... Dans le temps, on n’avait jamais de pépins. Il y a beaucoup de facteurs, on joue de plus en plus de matches, le championnat est plus dense... On a changé aussi, on a pris des joueuses plus confirmées, avec des carrières plus longues derrière elles, mais qui se blessent plus facilement. Dans le recrutement, j’essaye d’avoir les dossiers médicaux les plus à jour possibles, mais ce n’est jamais évident. Je pense aussi que quand les gens sont épanouis, qu’ils se posent moins de questions, qu’ils sont moins parasités par beaucoup de choses, ça joue. »

Le développement du club

« On est un club qui bosse énormément pour développer notre budget. C’est beaucoup de travail en parallèle pour nous permettre de nous maintenir au plus haut niveau, ce n’est pas facile. On a 28 salariés, et on veut continuer à pérenniser cette structure, donc le budget augmente, mais la masse salariale de l’équipe première, quasiment pas. C’est la treizième année consécutive en Ligue féminine. Au début, c’était difficile, et ça rend les gens durs, prêts au combat. C’est cette identité là qu’on a perdue et qu’il faut retrouver, à tous les échelons. Il faut se souvenir d’où on vient. En mai 2009, on monte, personne ne nous attend et tout le monde pense qu’on va redescendre. En mai 2021, il y a deux ans, on joue une demi-finale de Coupe d’Europe et une quatrième finale de Coupe de France, nous, Charleville-Mézières ! Cette année a été compliquée, mais on oublie trop vite tout ça. »

Les axes de recrutement

« Déjà, on a gardé le noyau, quatre joueuses (avec Aby Gaye). Ensuite, je pense qu’il faut repartir avec des gens peut-être moins talentueux, mais plus intense, plus humble, qui veulent montrer ce qu’elles savent faire. On a pris trois jeunes joueuses, Coline Franchelin, Kadiatou Sissoko et Noémie Brochant, et il manquera encore une étrangère parce que j’aimerais commencer à neuf, avec une jeune du centre de formation. Il faut des gens imprégnés de nos valeurs, investis. C’est pour ça que je voulais une touche « frenchy », parce que les joueuses françaises ont cette culture, et ça se ressent dans le collectif. L’identité de jeu doit être celle-là, et les joueuses étrangères viennent se fondre à l’intérieur, comme une Kaleena Mosqueda-Lewis l’a fait par le passé. On veut retrouver ça et rester dedans pour les années à venir. La saison dernière, avec tous les changements et comme il n’y avait plus de joueuses françaises, on ressemblait à une équipe turque à la fin ! On en a perdu notre identité et notre collectif. On est un club de territoire, on doit mouiller le maillot pour les gens qui viennent remplir la salle à chaque match, donner des émotions et un sentiment d’appartenance. Pour ça, il faut avant tout de l’intensité, de l’agressivité. Le talent, c’est le dernier truc. »

Quel objectif la saison prochaine ?

« On va revenir à plus d’humilité, et pour moi, l’objectif, ce sera le top 8. Ça assure de rester au haut niveau, et c’est ça l’ambition du club. C’est de continuer à se développer. Le rôle du FCBA, c’est de dynamiser la ville, le département, de proposer des matches de haut niveau. Il y a un vecteur social, sociétal. On a été pris par la folie des grandeurs, parce qu’on a joué des finales, on était proche d’un titre. Mais combien d’équipes on a vu gagner et s’effondrer ? On ne veut pas ça. C’est frustrant, parce que tout le monde s’investit, mais la réalité, c’est aussi qu’on est le sixième budget de Ligue féminine. On tire notre épingle du jeu. Donc on va viser le top 8, et ensuite, j’aimerais que ce soit l’équipe qui décide. Ce sera aux joueuses de décider si elles veulent viser la septième, sixième, cinquième, quatrième place... Ce sera à elles de se battre pour quelque chose qu’elles auront défini elles-mêmes. »

Donc y a confirmation sur le fait que Charleville n'est pas du tout dans les 4 premiers budgets de la ligue. :)
6ème budget c'est ce qu'il annonce et la masse salariale ?
Ce n'est pas parce que Yernaux se met en mode Guy Roux que cela signifie quoi que ce soit sur les moyens de ce club.
On a simplement compris que l'ambition sportive était rangée au placard, mais ça on l'avait constaté depuis un moment.
Arrêtez de parler d'un club que vous n'aimez pas, ça nous fera des vacances !!!

Re: LFB 2023-2024

Posté : jeu. 06 juil. 2023 12:41
par Greenteam69
Boun08 a écrit : mer. 05 juil. 2023 22:34
Greenteam69 a écrit : mer. 05 juil. 2023 20:14
Shenko08 a écrit : mer. 28 juin 2023 22:50 Pour ceux que ça intéresse, un petit bilan de Yerneaux dans le journal local Ardennais sur la saison précédente :




Donc y a confirmation sur le fait que Charleville n'est pas du tout dans les 4 premiers budgets de la ligue. :)
6ème budget c'est ce qu'il annonce et la masse salariale ?
Ce n'est pas parce que Yernaux se met en mode Guy Roux que cela signifie quoi que ce soit sur les moyens de ce club.
On a simplement compris que l'ambition sportive était rangée au placard, mais ça on l'avait constaté depuis un moment.
Arrêtez de parler d'un club que vous n'aimez pas, ça nous fera des vacances !!!
Je n'ai rien contre aucun club de LFB.
Si la médiocrité qui entoure Charleville depuis qq années satisfait ses supporters c'est l'essentiel !