[ALM EVREUX] 2016-2017: Fin de saison

[poirijer]

Peut être la retraite ?

Ou peut etre que le club ne lui a pas proposé assez

[Alexdu27]

« Ici, on a le beffroi et le basket », explique Guy Lefrand, le maire d’Evreux

Faire en sorte que l’ALM monte en Pro A et qu’elle puisse évoluer dans une nouvelle salle, voilà les deux objectifs que Guy Lefrand, maire d’Evreux et fidèle supporter du club eurois, entend atteindre avant la fin de son mandat.


Guy Lefrand a assisté à la quasi-totalité des rencontres disputées cette saison à Jean-Fourré

D’où vient cette passion pour le basket et pour l’ALM en particulier ?

Guy Lefrand : « Quand j’étais jeune, j’étais plutôt rugby et handball, deux sports que je pratiquais avec l’athlétisme. J’ai découvert le basket lorsque j’étais adjoint au maire à l’époque de Jean-Louis Debré. Je me suis pris de passion assez rapidement grâce notamment à l’ambiance extraordinaire qui règne dans la salle. C’est l’endroit où toute la ville se retrouve. Il y a des gens de toutes origines, des riches, des pauvres, des jeunes, des vieux, des chefs d’entreprise, des salariés et tout le monde communie. Pour moi c’est un symbole. Ici, on a le beffroi et le basket. »

Quel regard portez-vous sur la saison que vient de réaliser l’ALM ?

« C’est une saison bien meilleure que ce qu’on attendait. On pensait que ce serait une saison de transition puisqu’il y avait un nouveau coach (Laurent Pluvy) et une équipe remaniée. Alors, vivre une incroyable demi-finale contre Boulazac et une finale, personne n’en rêvait. Ça a été une saison exceptionnelle. Il faudra peut-être attendre encore plusieurs années avant d’en revivre une comme celle-là. Certains se demandent pourquoi on met autant d’argent dans le basket (750 000 € par an), d’autres pensent que c’est aberrant et qu’on pourrait mettre ces deniers ailleurs. Moi j’estime que, compte tenu du caractère fédérateur du club, c’est normal de le soutenir de cette manière. »

Pour justifier son départ, Laurent Pluvy a expliqué qu’Evreux n’avait pas de projet et manquait d’ambition. Comment avez-vous accueilli ces propos ?

« Je laisse chacun libre de ses propos et je n’ai pas pour habitude de faire des commentaires. Moi je sais qu’aujourd’hui que le projet de nouvelle salle avance bien. L’autre projet, c’est la montée en Pro A. Je pense que cette ville a besoin de se faire plaisir, de rêver. La montée en Pro A d’Evreux, ce serait comme la finale de la Coupe du monde de football en 1998. Ce serait un moment de communion extraordinaire et la ville en a besoin. Elle a besoin d’être fière d’elle-même, de se ressouder. Cette année sera une année de transition (budget identique à celui de l’exercice 2015-2016) mais nous verrons, avec André Rostol (le président de l’ALM) et le nouveau coach (Laurent Sciarra), comment préparer l’accession l’année suivante. La montée en Pro A est un objectif. »

« Les moyens pour évoluer en Pro A »

Pensez-vous réellement qu’Evreux seul (c’est-à-dire sans fusionner avec Rouen notamment) aura les moyens financiers de monter, puis de rester au sein de l’élite ?

« J’ai beaucoup de respect pour la ville de Rouen et pour ses habitants. Mais je crois que le basket n’est pas le sport de cette ville. Rouen a eu le football, a le rugby, le hockey. Le basket est arrivé de manière artificielle là-bas. Je n’imagine pas une seconde une fusion avec Rouen pour le basket. Le basket c’est Evreux. Nous trouverons donc les moyens pour évoluer en Pro A. Ce sera compliqué, mais les retransmissions TV, l’arrivée de nouveaux sponsors et les efforts des collectivités, nous permettrons d’y arriver. C’est un objectif majeur, c’est une occasion de montrer que ce territoire est vivant, jeune, dynamique. Et puis qui connaîtrait Guingamp s’il n’y avait pas eu le foot ? Qui connaîtrait Cholet s’il n’y avait pas eu le basket ? »

N’allez-vous pas être contraint, afin que l’ALM grandisse, de faire évoluer la structure juridique du club (transformation de la SEMS en SASP) ?

« Ce n’est pas le sujet. Nous trouverons la structure juridique la plus adaptée, mais ce n’est pas mon problème. Le rôle d’un responsable politique, c’est de prendre des décisions et d’accompagner. Ce que je veux c’est monter en Pro A et construire une nouvelle salle. Ensuite, nous aurons derrière nous des experts qui nous trouveront le meilleur statut juridique. Le club n’appartient pas à la ville. C’est la représentation de la ville, mais il est associatif. C’est l’ALM basket dans son ensemble qui représente Evreux. Après que ce soit la ville ou une société... Nous trancherons le moment voulu. Pour l’heure, mon seul souci c’est que le club progresse. »

Vous avez annoncé vouloir faire construire cette nouvelle salle de basket avant la fin de votre mandat (2020). Avez-vous avancé sur ce dossier ?

« J’annoncerai dans les mois, peut-être même semaines à venir, des choses très précises. Oui, je veux une nouvelle salle de basket. Sera-t-elle omnisports ou seulement basket ? Cela fait encore partie des choses à définir. Ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’elle sera à Nétreville. Aujourd’hui, l’État, la région, le département et la ville ont acté le travail sur cette nouvelle salle. La moitié du financement a déjà été trouvé de manière officieuse. J’annoncerai, avant la fin de l’année 2016, ce que nous allons réaliser et il y aura une date de fixée pour le début des travaux. »

Ça s’annonce compliqué...

À peine Laurent Sciarra avait-il apposé sa signature au bas du contrat le liant pour deux saisons à l’ALM que son téléphone s’est mis à vibrer. En quelques minutes, le nouveau coach ébroïcien a reçu une multitude de textos et d’e-mails divers et variés. Des SMS de félicitations bien sûr, mais aussi et surtout d’agents soucieux de placer leurs protégés. Des messages auxquels il n’a pas répondu immédiatement puisque c’est le dossier des re-signatures qu’il souhaitait traiter en priorité. Des prolongations et en particulier celles de trois joueurs : Guillaume Costentin, Pape Beye et Bastien Pinault. « Laurent a rencontré Guillaume très rapidement et les choses se sont bien passées, explique Elsa Danflous-Toffin la directrice générale du club. Ensuite, nous avons fait une proposition de prolongation (2 ans, sans revalorisation salariale) au joueur et je pensais qu’il allait accepter. Malheureusement, ça ne lui convient pas. Je suis déçu mais je comprends que les gars, après la saison qu’ils viennent de faire, aient envie de gagner plus d’argent. » Quid alors de Pinault et de Beye ? « Je ne vais pas me prononcer là-dessus, répond le bras droit d’André Rostol. J’étais confiante pour Guillaume et ça ne s’est pas passé comme je l’imaginais. Je n’ai plus de certitude... » Si l’ALM ne possède plus d’assurance sur les prolongations, sur les départs les choses sont beaucoup plus claires. Il apparaît en effet acquis qu’on ne reverra pas Mathis Keita (Gravelines), Babacar Niang, BA Walker, Drake Reed, Joe Burton, Pierre-Etienne Drouault et... Costentin sous le maillot ébroïcien. Sciarra va donc devoir repartir d’une feuille blanche si d’aventure Beye et Pinault devaient, eux aussi, décliner l’offre de l’ALM. « C’est compliqué car les JFL sont chers, souligne Danflous-Toffin. Les prix pratiqués sont exorbitants. Alors que nous nous orientions vers un effectif comprenant deux US et un Bosman, nous allons sans doute revoir notre copie et envisager de prendre deux US et deux Bosman car ils sont plus abordables financièrement que les JFL. »

Paris Normandie

[Stoppé]

« Ici, on a le beffroi et le basket », explique Guy Lefrand, le maire d’Evreux

Faire en sorte que l’ALM monte en Pro A et qu’elle puisse évoluer dans une nouvelle salle, voilà les deux objectifs que Guy Lefrand, maire d’Evreux et fidèle supporter du club eurois, entend atteindre avant la fin de son mandat.


Guy Lefrand a assisté à la quasi-totalité des rencontres disputées cette saison à Jean-Fourré

D’où vient cette passion pour le basket et pour l’ALM en particulier ?

Guy Lefrand : « Quand j’étais jeune, j’étais plutôt rugby et handball, deux sports que je pratiquais avec l’athlétisme. J’ai découvert le basket lorsque j’étais adjoint au maire à l’époque de Jean-Louis Debré. Je me suis pris de passion assez rapidement grâce notamment à l’ambiance extraordinaire qui règne dans la salle. C’est l’endroit où toute la ville se retrouve. Il y a des gens de toutes origines, des riches, des pauvres, des jeunes, des vieux, des chefs d’entreprise, des salariés et tout le monde communie. Pour moi c’est un symbole. Ici, on a le beffroi et le basket. »

Quel regard portez-vous sur la saison que vient de réaliser l’ALM ?

« C’est une saison bien meilleure que ce qu’on attendait. On pensait que ce serait une saison de transition puisqu’il y avait un nouveau coach (Laurent Pluvy) et une équipe remaniée. Alors, vivre une incroyable demi-finale contre Boulazac et une finale, personne n’en rêvait. Ça a été une saison exceptionnelle. Il faudra peut-être attendre encore plusieurs années avant d’en revivre une comme celle-là. Certains se demandent pourquoi on met autant d’argent dans le basket (750 000 € par an), d’autres pensent que c’est aberrant et qu’on pourrait mettre ces deniers ailleurs. Moi j’estime que, compte tenu du caractère fédérateur du club, c’est normal de le soutenir de cette manière. »

Pour justifier son départ, Laurent Pluvy a expliqué qu’Evreux n’avait pas de projet et manquait d’ambition. Comment avez-vous accueilli ces propos ?

« Je laisse chacun libre de ses propos et je n’ai pas pour habitude de faire des commentaires. Moi je sais qu’aujourd’hui que le projet de nouvelle salle avance bien. L’autre projet, c’est la montée en Pro A. Je pense que cette ville a besoin de se faire plaisir, de rêver. La montée en Pro A d’Evreux, ce serait comme la finale de la Coupe du monde de football en 1998. Ce serait un moment de communion extraordinaire et la ville en a besoin. Elle a besoin d’être fière d’elle-même, de se ressouder. Cette année sera une année de transition (budget identique à celui de l’exercice 2015-2016) mais nous verrons, avec André Rostol (le président de l’ALM) et le nouveau coach (Laurent Sciarra), comment préparer l’accession l’année suivante. La montée en Pro A est un objectif. »

« Les moyens pour évoluer en Pro A »

Pensez-vous réellement qu’Evreux seul (c’est-à-dire sans fusionner avec Rouen notamment) aura les moyens financiers de monter, puis de rester au sein de l’élite ?

« J’ai beaucoup de respect pour la ville de Rouen et pour ses habitants. Mais je crois que le basket n’est pas le sport de cette ville. Rouen a eu le football, a le rugby, le hockey. Le basket est arrivé de manière artificielle là-bas. Je n’imagine pas une seconde une fusion avec Rouen pour le basket. Le basket c’est Evreux. Nous trouverons donc les moyens pour évoluer en Pro A. Ce sera compliqué, mais les retransmissions TV, l’arrivée de nouveaux sponsors et les efforts des collectivités, nous permettrons d’y arriver. C’est un objectif majeur, c’est une occasion de montrer que ce territoire est vivant, jeune, dynamique. Et puis qui connaîtrait Guingamp s’il n’y avait pas eu le foot ? Qui connaîtrait Cholet s’il n’y avait pas eu le basket ? »

N’allez-vous pas être contraint, afin que l’ALM grandisse, de faire évoluer la structure juridique du club (transformation de la SEMS en SASP) ?

« Ce n’est pas le sujet. Nous trouverons la structure juridique la plus adaptée, mais ce n’est pas mon problème. Le rôle d’un responsable politique, c’est de prendre des décisions et d’accompagner. Ce que je veux c’est monter en Pro A et construire une nouvelle salle. Ensuite, nous aurons derrière nous des experts qui nous trouveront le meilleur statut juridique. Le club n’appartient pas à la ville. C’est la représentation de la ville, mais il est associatif. C’est l’ALM basket dans son ensemble qui représente Evreux. Après que ce soit la ville ou une société... Nous trancherons le moment voulu. Pour l’heure, mon seul souci c’est que le club progresse. »

Vous avez annoncé vouloir faire construire cette nouvelle salle de basket avant la fin de votre mandat (2020). Avez-vous avancé sur ce dossier ?

« J’annoncerai dans les mois, peut-être même semaines à venir, des choses très précises. Oui, je veux une nouvelle salle de basket. Sera-t-elle omnisports ou seulement basket ? Cela fait encore partie des choses à définir. Ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’elle sera à Nétreville. Aujourd’hui, l’État, la région, le département et la ville ont acté le travail sur cette nouvelle salle. La moitié du financement a déjà été trouvé de manière officieuse. J’annoncerai, avant la fin de l’année 2016, ce que nous allons réaliser et il y aura une date de fixée pour le début des travaux. »

Ça s’annonce compliqué...

À peine Laurent Sciarra avait-il apposé sa signature au bas du contrat le liant pour deux saisons à l’ALM que son téléphone s’est mis à vibrer. En quelques minutes, le nouveau coach ébroïcien a reçu une multitude de textos et d’e-mails divers et variés. Des SMS de félicitations bien sûr, mais aussi et surtout d’agents soucieux de placer leurs protégés. Des messages auxquels il n’a pas répondu immédiatement puisque c’est le dossier des re-signatures qu’il souhaitait traiter en priorité. Des prolongations et en particulier celles de trois joueurs : Guillaume Costentin, Pape Beye et Bastien Pinault. « Laurent a rencontré Guillaume très rapidement et les choses se sont bien passées, explique Elsa Danflous-Toffin la directrice générale du club. Ensuite, nous avons fait une proposition de prolongation (2 ans, sans revalorisation salariale) au joueur et je pensais qu’il allait accepter. Malheureusement, ça ne lui convient pas. Je suis déçu mais je comprends que les gars, après la saison qu’ils viennent de faire, aient envie de gagner plus d’argent. » Quid alors de Pinault et de Beye ? « Je ne vais pas me prononcer là-dessus, répond le bras droit d’André Rostol. J’étais confiante pour Guillaume et ça ne s’est pas passé comme je l’imaginais. Je n’ai plus de certitude... » Si l’ALM ne possède plus d’assurance sur les prolongations, sur les départs les choses sont beaucoup plus claires. Il apparaît en effet acquis qu’on ne reverra pas Mathis Keita (Gravelines), Babacar Niang, BA Walker, Drake Reed, Joe Burton, Pierre-Etienne Drouault et... Costentin sous le maillot ébroïcien. Sciarra va donc devoir repartir d’une feuille blanche si d’aventure Beye et Pinault devaient, eux aussi, décliner l’offre de l’ALM. « C’est compliqué car les JFL sont chers, souligne Danflous-Toffin. Les prix pratiqués sont exorbitants. Alors que nous nous orientions vers un effectif comprenant deux US et un Bosman, nous allons sans doute revoir notre copie et envisager de prendre deux US et deux Bosman car ils sont plus abordables financièrement que les JFL. »

Paris Normandie

Situation idéale pour L Sciarra...
Il va pouvoir construire avec des moyens certes limités mais il va pouvoir recruter des joueurs revanchards ou des jeunes encore méconnus mais avec du potentiel!
Un vrai beau challenge et pour moi c'est une situation qu'il lui convient bien pour s'affirmer comme un vrai coach et faire taire les grincheux!!!
Avec le soutien de ce magnifique public

[Alexdu27]

Interview dans l'Equipe Laurent Sciarra (entraîneur d'Evreux) : «J'essaie de rester calme !»

[Stoppé]

Walker à St Chamond!!!
Vous auriez pu le garder?

[adiou]

Walker à St Chamond!!!
Vous auriez pu le garder?

Tu as vu ca ou ?
De toute facon Walker demandait plus pour rester chez nous

[Stoppé]

Walker à St Chamond!!!
Vous auriez pu le garder?

Tu as vu ca ou ?
De toute facon Walker demandait plus pour rester chez nous[/quote

Topic St Chamond!
Je pense pas que St Chamond soit en mesure de proposer beaucoup plus...

[adiou]

Oh si je pense car Saint Chamond a reussi a le faire signer

De toute facon pour la saison prochaine on fait une saison de transition

Donc pour moi on part sur :

Poste 1 : ? / Thomas Dolomingo
Poste 2 : ? / ?
Poste 3 : ? / ?
Poste 4 : ? / Kevin Lavieille
Poste 5 : ? / ?

Pour essayer de jouer la montee en Pro A la saison suivante d apres le maire en renforcant le groupe de Laurent Sciarra. Sachant que pour le moment rien est officiel pour les arrivees dans les departs on a Mathis Keita qui part a Gravelines et apparemment B.A Walker aurait signer a Saint-Chamond

[Alexdu27]

Choix assez surprenant pour B.A. Je m'attendais à ce qu'il prolonge ou qu'il aille monnayer son talent dans un autre championnat.

[cpavrai]

St Chamond a un peu d'oseille malgré ce qu'il se dit

[adiou]

Suite au depart de walker a saint chamond il faudrait soit partir sur un meneur US ou bosman

[LEON]

Séparation.
http://www.paris-normandie.fr/sport/bas ... 3IHLLiLQdU

[candimax]

on est toujours à 0 joueur, mais rien d'inquietant, beaucoup de club n'ont pas avancé sur ce sujet, le changement de regle avec les 2 bosman change la donne, en effet les jfl sont tres souvent cher et surcoté, les clubs regardent donc de tres pres les joueurs europeens et us naturalisé !!!!

les joueurs et les agents devraient, au fur et a mesure que le mercato avance, revoir leurs pretentions à la baisse, sous peine de ne pas trouver de club

[Alexdu27]

Costentin et l’ALM Evreux se séparent

Alors que tout le monde ou presque pensait que Guillaume Costentin allait prolonger son contrat à l’ALM Evreux, l’affaire a fini par capoter. Explications.


Guillaume Costentin (n°10) a disputé 208 rencontres sous le maillot de l’ALM Evreux

On ne reverra plus Guillaume Costentin (34 ans) sous le maillot de l’ALM. Après cinq saisons de vie commune, l’ailier et le club eurois ont décidé de se séparer faute d’avoir pu s’entendre pour prolonger l’aventure. Evreux avait en effet proposé à son capitaine de re-signer pour deux ans, mais celui-ci a refusé l’offre des dirigeants amicalistes. Voilà pour la version officielle (lire notre édition du 25 juin) car, à en croire Costentin, ce n’est pas exactement ce qui s’est produit. « Elsa Toffin (la directrice générale de l’ALM) a dit que le club m’avait offert deux ans de contrat sans revalorisation salariale, mais c’est un peu plus compliqué que ça, précise-t-il. En fait, on ne m’a pas proposé vingt quatre mois de contrat. On m’a offert un montant X (NDLR : identique à celui de la saison dernière), la première année, payé sur dix mois et le même montant, la seconde, payé cette fois sur douze mois. Ou alors dix, puis une inscription au chômage l’été. »

Complexe ? Un peu. Mais pour résumer, outre le fait de ne pas avoir vraiment deux ans de contrat, Costentin aurait vu son revenu mensuel baisser lors de l’exercice 2017-2018. « Cette proposition m’a un peu surpris car j’avais fait un gros effort financier la saison dernière et Laurent Pluvy m’avait laissé entendre que l’année suivante je pourrais avoir un peu plus. Et puis, on a fait une très belle saison, alors j’attendais un petit geste. Mais bon, Elsa m’a dit que le club n’avait pas les moyens de me proposer mieux. Sur le coup j’ai été déçu. » Pas au point néanmoins de rompre les pourparlers. « Je ne suis pas obnubilé par l’argent. Cela étant comme j’attendais une offre de la part d’un autre club, j’ai demandé à l’ALM de m’accorder 48 h supplémentaires pour réfléchir. Malheureusement... » Malheureusement, les dirigeants ébroïciens ont coupé court à la discussion. « C’est vrai que c’est nous qui avons mis un terme aux négociations, reconnaît finalement Toffin. Nous avons reçu un message de l’agent de Guillaume qui nous a incités à agir de la sorte. »

Pas la peine ici de dévoiler la teneur du SMS en question et ce d’autant plus que ledit agent a été écarté par Costentin. Tout juste regrettera-t-on que les protagonistes de cette affaire aient laissé un intermédiaire parasiter leur relation.

Paris Normandie

[guillaume86]

http://www.pb86.fr/actualite/basket/132 ... -2016-2017

Drake Reed à Poitiers. Que pouvez-vous nous dire sur lui ?