Re: [Topic Unique] Chat EdF des matchs en direct
Posté : sam. 10 sept. 2011 1:24
En écoutant les commentaires de D.Cozette et J.Monclar*, plusieurs "problématiques" me sont revenues en tête...
Tout d'abord, j'ai souris en entendant les 111 décibels du public lituanien et me suis indigné devant si peu de fairplay (encourager son équipe d'accord mais siffler les possessions adverses, voilà qui est indigne du basket et digne du hooliganisme footballistique).
J'ai de nouveau souris en me remémorant le fameux momentum évoqué par Firefat, comme acte fondateur pour faire quelque chose et me suis dit "bon ben c'est bon ou il faut atomiser l'Espagne et gagner presque tous ses matchs pour qu'on passe à autre chose? La France est soit disant capable de jouer tout le monde...en voilà une surprise...!
J'ai souris encore devant les considérations comptables, T.Parker qui score beaucoup et ça ne pose plus problème ; oui N.De Colo y est allé de ses 21 unités mais hormis T.Parker point de certitudes (il n'a jamais autant scoré lors d'une compétition officielle) sur la durée (jusque là).
Enfin, peu de surprises si ce n'est la matérialisation d'une réalité si longtemps occultée, l'équipe de France s'appuie sur des joueurs de (diverses) dimensions au niveau des meilleurs joueurs de cette compétition, il lui reste à gommer une certaine naïveté, à apprendre à calculer et à se convaincre qu'elle est capable de renverser des montagnes, le fameux couloir de la mort si cher aux américains.
Quelques mots sur l'équipe hôte et là, sans minimiser le talent, à les voir jouer match après match, on comprend mieux pourquoi ils ne sont pas imbattables et comment espagnols et français leurs ont (plus ou moins) vite mis la tête dans le seau.
Si le fond de commerce français est le jeu rapide mais commence à étoffer d'autres compartiments, je trouve que les baltes vivent et meurent par une seule et même conception de laquelle ils ne savent pas (pleinement) sortir.
Leur approche: le blitz sur le 1er Pick and Roll: ça commence tout doux et dès le décalage créée, la balle prend de la vitesse pour un shoot dans le timing ou un intérieur laissé seul du fait des aides, la confiance venant, sûrs de leur jeu, ils désossent possession après possession.
Sauf que lorsque les dits décalages sont perturbés, ben les shoots ne sont plus en rythme mais sous pression (y compris celle que les joueurs se mettent), le rythme encore et toujours le rythme comme gage de (grande, voire très grande) réussite ; y a bien eu quelques séquences où les pivots lituaniens ont profité mais que de paniers tous cuits, bien râtés pour des joueurs réputés si "fondamentaux".
D'équipe dominante à évoluer sur un autre tempo, ben ils subissent, font occassionnellement de bonnes grosses cagades et ne doivent un éventuel retour qu'à un coup de mou de l'opposition qui viendra nécessairement.
Evidemment sur un match, une finale, ils sont tout à fait capable de faire jeu égal voir de gagner avec ce qui se fait de mieux (l'Espagne) mais comme tout le monde, lorsque l'adversaire les regarde les yeux dans les yeux, ils ne flambent pas et rament.
V.Collet avait parfaitement ciblé le fondement de leurs forces en faisant couper les lignes de passes et instaurer tout le long du match, un faux rythme, montrant bien que l'équipe n'aime pas ça et déjoue plus ou moins grandement, de même que leur défense pas exemplaire.
Un mot sur S.Jasikévicius que j'ai trouvé peu inspiré ce soir, certes toujours le leadership et le coup d'oeil mais physiquement il a nettement souffert face à T.Parker (pas si surprenant que ça) et devant N.De Colo ; sur le banc pour analyser (me suis demandé si ce n'était pas lui qui coachait).
*C.Kaman est annoncé à 2m13 et non 2m06 ou 07.
Tout d'abord, j'ai souris en entendant les 111 décibels du public lituanien et me suis indigné devant si peu de fairplay (encourager son équipe d'accord mais siffler les possessions adverses, voilà qui est indigne du basket et digne du hooliganisme footballistique).
J'ai de nouveau souris en me remémorant le fameux momentum évoqué par Firefat, comme acte fondateur pour faire quelque chose et me suis dit "bon ben c'est bon ou il faut atomiser l'Espagne et gagner presque tous ses matchs pour qu'on passe à autre chose? La France est soit disant capable de jouer tout le monde...en voilà une surprise...!
J'ai souris encore devant les considérations comptables, T.Parker qui score beaucoup et ça ne pose plus problème ; oui N.De Colo y est allé de ses 21 unités mais hormis T.Parker point de certitudes (il n'a jamais autant scoré lors d'une compétition officielle) sur la durée (jusque là).
Enfin, peu de surprises si ce n'est la matérialisation d'une réalité si longtemps occultée, l'équipe de France s'appuie sur des joueurs de (diverses) dimensions au niveau des meilleurs joueurs de cette compétition, il lui reste à gommer une certaine naïveté, à apprendre à calculer et à se convaincre qu'elle est capable de renverser des montagnes, le fameux couloir de la mort si cher aux américains.
Quelques mots sur l'équipe hôte et là, sans minimiser le talent, à les voir jouer match après match, on comprend mieux pourquoi ils ne sont pas imbattables et comment espagnols et français leurs ont (plus ou moins) vite mis la tête dans le seau.
Si le fond de commerce français est le jeu rapide mais commence à étoffer d'autres compartiments, je trouve que les baltes vivent et meurent par une seule et même conception de laquelle ils ne savent pas (pleinement) sortir.
Leur approche: le blitz sur le 1er Pick and Roll: ça commence tout doux et dès le décalage créée, la balle prend de la vitesse pour un shoot dans le timing ou un intérieur laissé seul du fait des aides, la confiance venant, sûrs de leur jeu, ils désossent possession après possession.
Sauf que lorsque les dits décalages sont perturbés, ben les shoots ne sont plus en rythme mais sous pression (y compris celle que les joueurs se mettent), le rythme encore et toujours le rythme comme gage de (grande, voire très grande) réussite ; y a bien eu quelques séquences où les pivots lituaniens ont profité mais que de paniers tous cuits, bien râtés pour des joueurs réputés si "fondamentaux".
D'équipe dominante à évoluer sur un autre tempo, ben ils subissent, font occassionnellement de bonnes grosses cagades et ne doivent un éventuel retour qu'à un coup de mou de l'opposition qui viendra nécessairement.
Evidemment sur un match, une finale, ils sont tout à fait capable de faire jeu égal voir de gagner avec ce qui se fait de mieux (l'Espagne) mais comme tout le monde, lorsque l'adversaire les regarde les yeux dans les yeux, ils ne flambent pas et rament.
V.Collet avait parfaitement ciblé le fondement de leurs forces en faisant couper les lignes de passes et instaurer tout le long du match, un faux rythme, montrant bien que l'équipe n'aime pas ça et déjoue plus ou moins grandement, de même que leur défense pas exemplaire.
Un mot sur S.Jasikévicius que j'ai trouvé peu inspiré ce soir, certes toujours le leadership et le coup d'oeil mais physiquement il a nettement souffert face à T.Parker (pas si surprenant que ça) et devant N.De Colo ; sur le banc pour analyser (me suis demandé si ce n'était pas lui qui coachait).
*C.Kaman est annoncé à 2m13 et non 2m06 ou 07.