qu'est-ce que tu regardes à la tivi ?

[visiteur]

Priscilla de Sofia Copolla

Suis pas un grand connaisseur du king, de sa légende, mais j'avais été voir Graceland quand je vivais dans le coin, sacrifiant au rituel du touriste de passage à Memphis... J'en étais ressorti avec un drôle de sentiment, un lieu intimiste, quasiment discret, même effacé, l'antithèse de la folie que suscite le mythe aux USA...

J'ai retrouvé ce sentiment un quart de siècle plus tard dans le film de la fille Coppola qui a su se faire un nom... Drôle d'histoire que celle de cette ado vivant sur une base allemande fascinant la légende du rock lorsqu'il y faisait son service là-bas... Tout paraît tellement improbable, à contre-sens, mais pourtant quand on y réfléchit, voir ce gars défrayer la chronique mais restant avec un entourage proche, vraiment très proche, manifestant un goût pour la simplicité et dont la jonction, entre ces deux univers totalement opposés, semble être les médocs, les médocs qui le plongent dans le sommeil, toujours plus, toujours davantage, jusqu'à la fin d'une vie et d'une relation tendre...

C'est un film très sensible, filmé de l'intérieur, de la naissance de l'idylle, totalement improbable, jusqu'à son développement, au mariage et à la rupture, inévitable... Un vrai truc pour midinette dans une revue pour ados auquel on rirait de tant de naïveté si n'était pas une véritable histoire...

Drôle de couple, drôle de star, je ne dirais pas fascinant car peu attiré ni par l'oeuvre ni par le mythe, mais il y'a véritablement quelque chose de totalement atypique, unique dans cette existence...

Le bleu du Caftan de Maryam Touzani

Me suis laissé regarder ce film dont le thème ne m'intéressait guère et je me suis retrouvé face à une oeuvre totalement différente de ce qu'on voulait bien en dire dans le résumé...

De l'idylle entre l'homme mature et le jeune apprenti il est bien évidemment question dans le film, mais ce n'est vraiment pas ce qui est le plus marquant dans ce film...

Bien davantage la mise en lumière la fin de la relation entre un mari et une femme due à la disparition de cette dernière dont on voit la fin advenir est véritablement la trame véritable, l'amour profond unissant ces deux êtres, dont on sent bien que seule la mort pourra les séparer, ce qu'ils ont construit est trop fort, trop évident pour qu'il en soit autrement, les turpitudes de monsieur n'étant que billevesées...

La seconde chose c'est le métier, l'attachement à un art dont on sent combien il devient désuet mais qui donne le sens de l'existence à ces deux êtres, l'un parce qu'il excelle dans son art, l'autre parce qu'elle l'aide à tenir sa boutique, à convaincre ses clientes, à être totalement en prise avec cette activité... De ce métier qui périclite, on sent aussi le goût de la transmission, vaine, et l'émoi qui croît entre les deux hommes vient sans doute aussi de la recherche commune du goût plus que de la facilité à survivre dans une activité simple à trouver et accomplir....

En contrepoint, par petites touches, c'est aussi un portrait de la société marocaine, dont on n'a pas l'habitude de voir ce type d'images, en tout cas je ne suis pas habitué à voir à l'écran ce cinéma....

Vraiment très bon, une expérience à renouveler...

[Bagouvic]

Vu aussi récemment Priscilla. Sofia Coppola a un vrai talent pour filmer les gens qui s'ennuient, la vacuité, avec beaucoup de charme. J'ai eu du mal avec certains de ses films, d'autres m'ont beaucoup plu, celui-ci est plutôt un bon cru. On évite de trop parler d'Elvis, on ne voit de lui que les quelques travers connus de cette icône au fond bien dérangée (dans un style de film bien différent, "Elvis et Nixon" avec l'excellent Michael Shannon vaut le coup d’œil aussi), et elle dresse un joli portrait intimiste d'une femme enfant, d'une velléité d’émancipation un peu candide qui se transforme en prison dorée, puis de cette ado qui n'est plus, devenue femme et mère, dont le départ est une autre forme de libération autant qu'un renoncement et la fin d'une idylle qui avait de toute façon rapidement du plomb dans l'aile (Elvis étant fan de flingues, logique ).

[visiteur]

Je me suis arrêté à Lost in translation, on va dire qu'il y'a un temps certain... Autant j'avais vraiment aimé Virgine suicides revu il y'a peu avec toujours autant de plaisir, autant le suivant, j'ai baillé mon ennui tout le film et j'ai maudit les critiques qui l'avaient encensé...

Bref, elle me semble plus inspirée avec les personnages féminins, c'est ce que j'en retiens....

[Luciej7850]

C'est un portrait intime de la relation entre Priscilla et Elvis Presley, montrant les débuts de leur idylle improbable jusqu'à leur séparation. Le film offre un regard sensible sur leur vie privée, loin du mythe d'Elvis.
En parlant de confort pendant les soirées cinéma, un bon legging thermique peut être idéal pour rester au chaud tout en étant à l'aise sur le canapé. Qu'en pensez-vous ?

[Gavia arctica]

je suis tellement légumisé que je regarde pacers-spurs again…

[... and the winner is ...]

Moi j'ai regardé l'épisode 2 du back to back (j'avais pas vu le premier)
Je ne regarde jamais de NBA .... ben je ne regrette rien.
C'est plus facile le basket quand y'a pas de marcher ...
Le me des Pacers qui a présenté in French le match au public a parlé du show ... ah bon je croyais que c'était un match.
La NBA est en train de faire sa pub pour son projet de NBA en Europe.
Sinon Reggie Miller n'a pas joué il était blessé ou bien ?

[Gavia arctica]

il était souffrant, trop de beurre dans les escargots…

[Gavia arctica]

le magnifique, pour la énième fois…

faut dire que je suis amoureux de jackie bisset depuis toujours…

c’est moins bien que l’homme de rio mais aussi absurde…

et juste ce qu’il faut pour mobiliser mon cerveau ramolli en ce moment…

[... and the winner is ...]

J'ai fini la série Finlandaise ("Conflict")
Je suis passé à une série Norvégienne "Occupied" ...... toujours des "bjeurk" contre de vilains russkofs

[Gavia arctica]

c’est bien de faire le tour de mes ex petits frères…

björk?
bjørk?

[... and the winner is ...]

björk?
bjørk?

je sais pas.
A l'époque où Canal faisait dans l'irrévérence il y avait une troupe, Les Robins des Bois, qui avaient des sketchs qui s'appelaient "Linstant norvégien". Et à un bonjour ils répondaient un truc dont je traduis la sonorité par "bjeurk" .....
Quand on a eu des voisins Finlandais (certes ce ne sont pas des Norvégiens mais vu de loin ...... ) entre nous avec ma femme on les appelait "les bjeurks".

[Gavia arctica]

si tu le prononces bieurk ça veux dire bouleau en suédois/norvégien, mais pas en findusois…le finnois ça ressemble à rien d’autre…

[Gavia arctica]

Amélie Poulain…encore et encore…presque pénible…


bon ben jean-luc godard et woody allen ont mieux décrit paris…


c’est toutefois mignon sans être du bergman ni du polanski…

j’aime bien parce que ça me rappelle ma façon de draguer entre 1975 et 1979…aussi nul que créatif…

[Gavia arctica]

West Side Story

j’ai toujours envie de jouer sur un playground pourri de NYC…et d’y survivre sous une tente…

on rêve tous d’être Tony … et de draguer Natalie Wood…


la chorégraphie est sublime et la musique de Leonard Bernstein est juste parfaite…

on s’y croirait ou comment transformer l’enfer en paradis et vice versa…

[Gavia arctica]

camping paradis…


j’aime bien quand xavier dort dans le même lit qu’amandine… c’est mon côté fleur bleue…