"Pour moi, cette situation est absurde", a déclaré l'ancienne légende du basket lituanien et maintenant entraîneur de la Zalgiris Kaunas.
Dans une interview donnée au site "15min.lt", Sarunas Jasikevicius attaque durement la FIBA qui "a eu toutes les opportunités pendant de nombreuses années pour hisser des compétitions au niveau le plus élevé, mais qui n'a fait que maintenir très bas ce niveau. C'est avec l'Euroleague que les choses ont commencé à s'élever."

"Comment la FIBA peut-elle parler de principes sportifs quand elle vend des "wild cards" de la façon la plus stupide ?" s'interroge encore celui qui n'a jamais eu peur de livrer franchement ses pensées et qui, aujourd'hui, invite d'autres sommités du basket-ball à se faire entendre : "Je souhaite que des grands basketteurs européens, comme Arvydas Sabonis, Dejan Bodiroga ou Andrei Kirilenko expriment des opinions encore plus fortes sur la question", a poursuivi Sarunas Jasikevicius concluant sa charge... au vitriol : "Car jouer dans une compétition organisée par la FIBA serait faire un retour de 20 ans en arrière".

http://www.eurohoops.net/backstage/2292 ... -step-back
Arvydas Sabonis, président de la Fédération lituanienne, qui, concernant la décision de suspendre Lietuvos Rytas Vilnius de la LKL, a déclaré aux médias : "Elle est ce qu'elle est. On n'a pas eu d'autre choix."

De son côté, le général-magager de la Zalgiris Kaunas, Paulius Motiejunas, affirme que les 11 équipes détentrices d'une licence A en Euroleague n'ont pas peur de la FIBA menaçant d'y mettre un terme en juin 2017 du fait de ne pas avoir reconnu l'accord nouveau de 10 ans d'engagement : "Notre puissance est l'unité", a déclaré Motiejunas assurant : "L'Euroleague est prête à "combattre" la FIBA devant les tribunaux. Tous les documents sont prêts."
Belle ambiance en Lituanie où le basket est le sport national !
Par ailleurs, Dragan Todoric, le directeur sportif du Partizan Belgrade, a confirmé que l'équipe serbe veut s'engager en Eurocup la saison prochaine. Le dirigeant du Partizan dit ne pas être effrayé par les menaces de suspension proférées par sa fédération : "Le Partizan a décidé de jouer en Eurocup au cas où nous obtiendrions une wild card et cela même si notre fédération envisage de nous suspendre. La FIBA ne possède pas de moyens légaux pour faire du chantage aux clubs et les menacer de suspension."

http://www.sportando.com/en/europe/serb ... n-us-.html
Quant à Jordi Bertomeu, il déplore "la réaction excessive, voire brutale de la FIBA Europe." Une attitude qu'il interprète comme "un aveu de frustration" : "Essayer de tuer les clubs n'est pas la solution, c'est seulement une marque de frustration."

A l'instar de l'ACB espagnole (voir la fin du post précédent), le directeur général de l'Euroleague affirme faire (sereinement) confiance à la justice : "Personne n'est au-dessus des lois. Même pas la FIBA. Si ses décisions sont fausses, les tribunaux le diront" a-t-il déclaré dans une interview au "Corriere della Sera" tout en se montrant "désolé de voir des fédérations nationales victimes innocentes d'un conflit dans lequel elles n'ont rien à voir."
Le boss de l'EL, qui a réaffirmé son soutien en justice aux trois "rebelles" italiens (Reggio Emilia, Sassari et Trente), relève également, au passage, une des contradictions de l'instance européenne :"Je me demande comment la FIBA, qui a tant vanté la méritocratie, peut maintenant exclure l'Espagne et la Lituanie de compétitions [notamment des JO] pour lesquelles elles ont obtenu les qualifications sur le terrain."
Et à la question "Est-il vraiment sûr que les tribunaux donneront raison à l'Euroleague ?" Jordi Bertomeu répond sans détour : "J'en ai la certitude".

Avant de clamer clairement son optimisme, en guise de conclusion à l'entretien : "D'une manière ou d'une autre, nous gagnerons".

http://www.corriere.it/sport/16_aprile_ ... afcf.shtml