Basket Info

Brive
Retour sur l’incroyable saison des Brivistes, passées très près du titre en NF2

Le départ de la capitaine Katri Pesur sera un grand manque pour le club briviste.

Une page se tourne au CABCB. Après une belle saison, marquée par la montée en N1, le club va devoir se pencher sur le futur.
Quand les Brivistes auront digéré le cruel dénouement de leur finale perdue en prolongation face à Istres, et qu'elles se repasseront le film de leur saison, les trois petits points qui leur ont manqué pour être championnes sembleront sans doute peu de choses à côté de l'énorme parcours qu'elles ont réalisé.
En début de saison, auraient-elles seulement parié atteindre les play-offs, valider leur billet pour la N1 et disputer un Final four ? Sans doute pas au vu des difficultés qu'a connues le club pour bâtir une équipe compétitive.

Brive est monté en puissance

En effet, le CABCB a dû travailler dans l'urgence après avoir essuyé plusieurs désistements de dernière minute. Pour preuve, le transfert d'Inga Busoka n'a été finalisé qu'à la mi-août. Mais quelle bonne pioche pour le club corrézien !
Avec Katri Pesur, elle a formé un binôme remarquable sous le panier, l'un des plus redoutables du championnat. Idem pour les deux Niçoises, Camille Legras et Hasnat Mahouchiza qui ont joué 35 minutes en moyenne par match et qui ont vite trouvé leur place au côté de la polyvalente Cassandre Piedbois.
Au final, le bilan est plus que positif pour le club briviste qui a su relever les défis, les uns après les autres, sous la houlette du couple Marc Brandy et Raphaël Sommet. Pourtant, sur le papier, cette équipe ne paraissait pas plus forte que ses concurrentes.
« Cette saison, tout a fonctionné. On a travaillé dans une ambiance extraordinaire avec dix filles qui s'entendaient à merveille », confie l'entraîneur corrézien.
Cette émulation a permis aux Cabistes de monter en puissance au fil des matches pour terminer 2 e de leur poule derrière l'équipe espoir de Basket Landes avec un total de 13 victoires pour 7 défaites. Et de tenir le choc des play-offs notamment grâce à une superbe victoire à Roquebrune (71-70 a.p.).
Alors, bien sûr, la défaite de dimanche dernier face à Istres, laisse un goût d'inachevé et des regrets aux joueuses qui auraient tant aimé terminer leur histoire par un trophée.
Mais, Brive tient son billet pour la N1 et les dirigeants préparent déjà la suite. Le CABCB rentrera sur le parquet avec trois ou quatre nouvelles joueuses même si quelques points d'interrogations demeurent.
Une certitude, le départ de la capitaine Katri Pesur ; une joueuse difficilement remplaçable tant au niveau sportif qu'humain. « Katri est pro, elle a un très bon esprit. Elle a été magique durant les play-offs. Une joueuse comme ça, on en rencontre peu dans une carrière de coach », précise Marc Brandy.

La capitaine Katri Pesur sur le départ

L'intérieure de 27 ans quitte le CABCB pour des raisons personnelles. Elle part s'installer dans le nord de la France. Très bien intégrée dans le groupe cabiste, c'est avec regret qu'elle le quitte. « Ici, je me sentais bien, c'était comme une famille. Pour moi, on est les championnes. J'ai vécu de très belles choses et la montée est acquise ! ».
Le club corrézien espère cependant conserver le maximum de joueuses, même s'il devra obligatoirement passer par des remaniements.

Lucie Poulvélarie - 06/06/12 - http://www.lamontagne.fr/

ROQUEBRUNE
Deux élus, deux "cocus"

Les play off ont rendu leur verdict. Dans le Nord, Culoz et Sannois montent en NF, dans le Sud, Brive et Istres.
Dans les deux poules la lutte aura été indécise jusqu’au bout. Dans la notre, Brive, Istres et le SMUC terminent à égalité de points et ils sont carrément quatre dans l’autre, Culoz, Sannois-Saint Gratien, Ste Savine et Gravenchon !
Le goal-average aura donc été déterminant et l’on peut déjà poser la question : est-il normal d’octroyer une accession sur une simple différence de points de jeu tellement aléatoire ?
Dans le championnat masculin, une accession se gagne sur le terrain, matches aller-retour et match d’appui éventuel. Reste à convaincre notre bien-aimé président de l’inanité de la formule actuelle par ailleurs ruineuse pour les clubs. Et ça, c’est pas gagné !
Si les montées de Brive et Culoz apparaissent logiques dans la mesure où ces deux clubs avaient terminé premiers de la phase initiale, il y a quand même deux « cocus » dans l’histoire, le SMUC et Gravenchon qui avaient eux aussi terminé premiers et restent donc sur le carreau.
Pénalisées par deux lourdes défaites à Brive en PO et à Istres durant la première phase, les Marseillaises ne pouvaient compter que sur un exploit d’Istres à Brive pour terminer dans les deux premiers. C’était carrément « mission impossible » dans la mesure où les Brivistes étaient invaincues dans leur salle et jouaient leur saison sur ce match.
Mais les Corréziennes reviennent quand même de très loin ! Le forfait de Cholet et les décisions disons « discutables » de la FFBB les avaient privées d’un point qui pouvait être capital.
Et, lors de leur premier match, elles ont véritablement gagné sur un coup de dé un match qu’elles auraient tout aussi bien pu (du ?) perdre. Glorieuse incertitude du sport !
D’une certaine façon, Brive a obtenu son accession à Roquebrune, étant le seul club parmi les participants aux PO à s’imposer au gymnase Valgelata où le SMUC et Istres étaient déjà tombés et où Anglet allait lui aussi connaître la défaite.
On pourra aussi se poser la question : un succès roquebrunois lors de ce match aurait-il fondamentalement changé la physionomie de ces Play-Off ?
Toujours est-il que nous terminons à la 4ème place mais, contrairement à l’an dernier où les clubs du Sud Ouest avaient largement dominé les débats en prenant les trois premières places, le Sud Est a tiré son épingle du jeu avec les 2ème, 3ème et 4ème places.
Voilà donc la saison officielle définitivement terminée.
...
Publié par Lucien - dimanche 27 mai 2012 - http://lucien14.blogspot.fr/

Lucrèce Borgia a écrit :Quant au Final Four, on remarquera que les deux équipes qui terminent 1re et 2ème sont celles qui ont eu des play-offs "allégés" par le forfait de Cholet, et qui étaient donc les plus fraiches lors de celui-ci...

Faux. Seul Istres, Roquebrune et Marseille ont eu des Play-Offs "allégés". Brive a joué ses six match en play-Off.

la zone a écrit :ROQUEBRUNE
Deux élus, deux "cocus"
...Le goal-average aura donc été déterminant et l’on peut déjà poser la question : est-il normal d’octroyer une accession sur une simple différence de points de jeu tellement aléatoire ?...il y a quand même deux « cocus » dans l’histoire, le SMUC et Gravenchon qui avaient eux aussi terminé premiers et restent donc sur le carreau....
Publié par Lucien - dimanche 27 mai 2012 - http://lucien14.blogspot.fr/

Si on ne prend pas en compte la différence de points de jeu, Gravenchon était ex æquo avec Sannois et Versailles !
Donc Lucien, la montée était-elle méritée ?

Je n'ai pas très bien compris la remarque. Pouvez-vous préciser. Merci

Bonjour Lucien,
Vous posez la question : est-il normal d’octroyer une accession sur une simple différence de points de jeu tellement aléatoire ?
Je crois comprendre que pour vous, la réponse est non. Je crois aussi comprendre que pour vous Gravenchon méritait l'accession. (Si je me trompe ma remarque n'a pas lieu d'être)
Il y a donc une contradiction puisque Gravenchon ne devance Sannois et Versailles que par une simple différence de points de jeu tellement aléatoire.
Oui la formule est coûteuse mais (attention aux grincements de dents) lorsqu'on envisage de jouer en NF1 il faut s'attendre à voyager sur la moitié de la France !
Bon courage pour l'année prochaine.

Bonjour,
Pour votre remarque concernant les voyages sur toute la France, ce n'est pas le cas pour toutes les équipes, par exemple Culoz fera moins de kilomètres en N1 qu'en N2...

bahut a écrit :Bonjour Lucien,
Vous posez la question : est-il normal d’octroyer une accession sur une simple différence de points de jeu tellement aléatoire ?
Je crois comprendre que pour vous, la réponse est non. Je crois aussi comprendre que pour vous Gravenchon méritait l'accession. (Si je me trompe ma remarque n'a pas lieu d'être)
Il y a donc une contradiction puisque Gravenchon ne devance Sannois et Versailles que par une simple différence de points de jeu tellement aléatoire.
Oui la formule est coûteuse mais (attention aux grincements de dents) lorsqu'on envisage de jouer en NF1 il faut s'attendre à voyager sur la moitié de la France !
Bon courage pour l'année prochaine.

Le sens de mon message sur mon blog était simplement de souligner que deux équipes qui avaient terminé en tête de leur poule ne montaient pas, en l'occurrence le SMUC et Gravenchon. On dira que c'est la dure loi du sport mais ce doit être dur à avaler pour ces deux clubs.
Dans la mesure où il faut bien départager des équipe ex-aequo, le recours à la différence de points ne me paraît pas injustifiée au terme d'une saison régulière et de 22 matches joués.
Cela me parait plus discutable sur le format réduit des PO et plus encore sur la formule adoptée depuis deux ans où tous les clubs ne partent pas sur un pied d'égalité.
Tant qu'à faire des PO, je comprendrais mieux une formule croisée 1A-2B, 1B-2A avec matches aller retour et "belle" le cas échéant comme cela se pratique d'ailleurs chez les garçons. Là, au moins, il n'y a rien à redire. Formule qui serait de surcroît moins couteuse que l'actuelle. Et je peux vous faire une confidence: nous n'envisageons absolument pas de jouer en NF1. Le problème des déplacements est moindre pour des clubs du centre de la France qui peuvent "rayonner" mais imaginez les trajets pour des clubs excentrés comme peuvent l'être Roquebrune et Anglet qui se trouvent aux deux extrémités du Sud de la France, Est et Ouest!

Lucrèce Borgia a écrit :La solution serait donc que tous les clubs soient délocalisés à Clermont-Ferrand...

C'est une excellente idée

Je crois savoir que Gravenchon n'est pas trop déçu ...

Alors tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes du basket!!!!!!!!!!!!!!
Mais je comprends bien la position des dirigeants de Gravenchon...