fredFC a écrit : ↑sam. 23 janv. 2021 13:06
J'espère . En tous cas tous les ans on se gargarise en haut lieu ( fédé-LFB ) : "on a le meilleur championnat féminin de basket , le + homogène ( sous-entendu grâce à notre décision de passer et maintenir le championnat à 12 équipes" . Cette assertion est fausse et les faits sont là :
- bilan global EL : bof
- bilan global EC : rebof
Si on avait vraiment un si bon championnat ça devrait se traduire dans les résultats quand nos frenchies affrontent les autres clubs européens . Donc arrêtons l'autosatisfaction et que la fédé se bouge un peu pour améliorer ce championnat . Et c'est pas en passant à 10 que ça ira mieux . Rappel : Espagne 16 clubs et Turquie 14 clubs et leur clubs n'ont pas l'air d'en souffrir....
Le bilan des 2 compétitions européennes donne pour moi :
- une logique respectée pour la qualif de l'ESBVA et de Charleville en Eurocup ; idem pour Lyon en EL qui, avec la grave blessure de Thomas à Prague et les retours de Clark et Ciak, était en position de force pour se qualifier et a assumé ce statut.
- une bonne surprise avec la qualif du Hainaut en Eurocup
- au rayon des déceptions : Landerneau qui n'a pas le droit de se faire sortir par un club suisse, Bourges même si les absences (donc une part de chance sur des blessures, un virus ou autre) ont pesé
- enfin, pour BL et La Roche, on ne peut pas parler de déception sur le résultat brut, attendu quand on regarde l'opposition dans leurs poules, un peu plus sans doute sur le contenu
La LFB est un championnat homogène mais les meilleurs clubs sont souvent en difficulté face aux meilleurs clubs d'autres pays européens : c'est pour cela que cette appellation de "meilleur championnat en Europe" est à nuancer.
Pour améliorer la compétitivité des clubs, il faut élever le niveau du championnat : or, on voit déjà des clubs en souffrance pour gagner plusieurs matchs dans la saison en LFB cette année, ce n'est pas en ajoutant 2 clubs de LF2 que tu vas rehausser le niveau, bien au contraire (nivellement par le bas).
C'est la qualité des effectifs et des coachs (donc les moyens de ces clubs) qui explique les résultats des clubs espagnols, turcs ou russes, et pas le fait de jouer à 14 ou 16 : suffit de regarder les classements des championnats espagnol et turc pour constater que derrière les gros (3 en Espagne, 2 en Turquie), il y a un gouffre avec finalement un championnat à 3 vitesses.