[CEP LORIENT] 2020/2021

[olivier37]

Oui on préfère privilégié le repêchage d un club de pro B que d octroyé la place vacante au deuxième. Encore une belle règle de merde

[wouaf]

Cette règle de repêchage n’est pas spécifique à au basket et la N1M...
Par contre, le fait de constituer un dossier d’accession pour pouvoir monter est une belle connerie.

[keru]

Il n'y a jamais eu de récapitulatif des budgets NM1, paru ici ou ailleurs. Ca reste interne à la FFBB et aux clubs.
C'est seulement au gré de tel ou tel article de presse, ou, encore plus rarement, de communication d'un club, qu'on est mis plus ou moins au-courant du budget de certains clubs.
Et les masses salariales, n'en parlons même pas.

Si il y a article de presse c'est qu'il y a communication du club. En parcourant les différents topics on arrive aussi à trouver des infos mais c'est vrai qu'il n'y a pas un véritable récapitulatif.
Les masses salariales c'est plus au moins 50% du budget.

Ne pas oublier que quand on parle du budget c'est très souvent pour l'ensemble du club, pas seulement celui de l'équipe première/fanion de NM1

[landreger]

Cette règle de repêchage n’est pas spécifique à au basket et la N1M...
Par contre, le fait de constituer un dossier d’accession pour pouvoir monter est une belle connerie.

Je m'interroge sur la logique. Comment la FFBB défend cette mesure ? S'agit il d'aider les clubs à anticiper et à se structurer ? S'agit-il d'éviter les dépôts de bilan ?
Au final, l'intérêt sportif n'est-il pas supprimé ?

[wouaf]

Il me semble que c’est pour accompagner les clubs à se structurer en vue de la ProB.
Maintenant, il y a peut-être d’autres moyens pour accompagner les clubs dans la gestion d’une montée que de les obliger à faire acte de candidature pour pouvoir prétendre à une montée acquise sur le terrain.
C’est bien de mettre des contrôles, mais trop en faire, ça devient ridicule.

[quater back]

Je pense que la structuration juridique du club était un réel besoin.
La confirmation de l''engagement de Georges Sempeur est une excellente nouvelle, même si ce n'est pas une surprise quand on le connait.
Ce sont deux fondamentaux importants pour le club, d'autant qu'il fallait encadrer juridiquement l'investissement financier significatif de notre messie mécène, et surtout le piloter de manière professionnelle. Georges Sempeur a connu tout cela dans sa vie professionnelle, en particulier lors de ses LBO menés avec brio, alors qu'il était accompagné de fonds d'investissements de premier plan. Sa grande réussite est la chaîne d'hôtels B&B qu'il a parfaitement développée.
Le conseil de surveillance réunira Georges Sempeur, Jacques Collin (un fidèle dirigeant de longue date des sections du CEP) et Philippe Rouault (ex moniteur professionnel de tennis, puis assureur et aujourd'hui gestionnaire de patrimoine à la Base). Tous les trois sont des hommes d''affaires locaux et expérimentés, ils ont un réseau et ont/ ou ont eu une belle réussite professionnelle. Par exemple Philippe Rouault est très impliqué au MEDEF Bretagne.
Le conseil de surveillance sera l'organe stratégique qui définira la stratégie et les objectifs du club, ainsi que les moyens financiers mis à disposition de la section pro.
La mise en oeuvre opérationnelle de la stratégie et des objectifs sera assurée par un comité de direction avec quatre piliers du club qui sont aux manettes depuis longtemps, et qui aiment le basket et leur club : Christian Pasquier ex DG Marine Harvest, Patrice Le Guellaut Expert-Comptable à Vannes, Fred Casanova Dirigeant Rétif Quimper et Patrice Radal ancien joueur du CEP des années 70-80. On pourra juste regretter le manque de renouvellement de cette équipe, mais les bonnes volontés compétentes et prêtes à s'impliquer ne sont pas nombreuses...
Contrairement aux années passées où l'objectif était la montée à "moyen terme", désormais l'objectif de la montée en Pro B est vraiment spécifique, puisqu'il est daté (saison 2021-2022). Bien entendu, on fera les comptes à la fin du printemps 2022. Du fait de la saison plus que moyenne qui est en train de s'achever, puisque le CEP va terminer dans le ventre mou de sa poule, des ambitions clairement affichées et des budgets qui vont être investis pour y parvenir, on peut logiquement penser que l'intersaison va être pleine de bouleversements. A l'évidence, il y aura de gros changements dans l'effectif et l'encadrement sportif, peut-être même parmi certains salariés qui ont des contrats en cours au-delà de la fin de saison ! On verra...Le budget 2021-2022 est en cours de préparation, les négociations vont démarrer ou ont déjà commencé. L'équipe va se constituer, et le plus dur restera à faire: atteindre les résultats visés, monter et se maintenir à l'échelon supérieur. Il pourrait aussi, tôt ou tard, y avoir un DG opérationnel comme c'est le cas dans certains clubs de LNB. Puisse ce nouvel essor permette au CEP Lorient Breizh Basket d'atteindre ses ambitions et de nous faire rêver, car comme le dit le Président Pasquier: "il y a une véritable culture basket à Lorient" !

[keru]

Paradoxalement le plus dur commence car à chaque palier franchi il y a des difficultés nouvelles qui se présentent
Encore une fois ce sera de trouver l'adéquation entre les moyens mis en œuvre et la performance sur le terrain.
A ambitions nouvelles nécessités nouvelles, obligation de résultat rapport aux moyens nouveaux mis sur la table, donc pression.
Comme l'a écrit Wouaf il ne suffit pas d'additionner les individualités, performantes soient elles.

Il fut un temps (lointain, pas lointain) ou ce sont les joueurs qui portaient le club, pas les structures, pas les compétences (?) des dirigeants.
Un alignement des planètes sera demandée, recommandée sinon ...........

Merci à quater back pour ses explications et le résumé, la structuration des informations.

[quater back]

Paradoxalement le plus dur commence car à chaque palier franchi il y a des difficultés nouvelles qui se présentent
Encore une fois ce sera de trouver l'adéquation entre les moyens mis en œuvre et la performance sur le terrain.
A ambitions nouvelles nécessités nouvelles, obligation de résultat rapport aux moyens nouveaux mis sur la table, donc pression.
Comme l'a écrit Wouaf il ne suffit pas d'additionner les individualités, performantes soient elles.

Il fut un temps (lointain, pas lointain) ou ce sont les joueurs qui portaient le club, pas les structures, pas les compétences (?) des dirigeants.
Un alignement des planètes sera demandée, recommandée sinon ...........

Merci à quater back pour ses explications et le résumé, la structuration des informations.

Avec plaisir !!!

[wouaf]

Je rejoins keru, Merci quater back pour ces informations.
La nouvelle structure juridique me fait penser aux grandes années du CEP avec l'ABCEP.
Espérons que la nouvelle structure durera plus longtemps...

Coté sportif, l'article sur Fran,ce bleu parle de plusieurs joueurs sous contrat. Est-ce que l'un d'entre vous en connait les noms?

[quater back]

La stratégie du Président de St Vallier qui vient de valider son accession à la Pro B ne serait elle pas en train d'inspirer le CEP Lorient Breizh Basket ?
Si on en juge par le premier pas qui a consisté en la création d'une SAS, on peut répondre par l'affirmative.
Vous lirez dans l'interview du Président Péricard, qu'ils ont également changé le coach et choisi l'expérimenté Philippe Namyst que nous connaissons bien puisqu'il coachait Challans avant qu'il ne soit démis de ses fonctions.
Le reste est une belle histoire !
On verra si cette deuxième étape constituera le choix du club.
Cela me semble probable, puisque je pense et ai déjà écrit que nous sommes à la fin d'un cycle sportif, et qu'il faut maintenant une rupture forte avec les dernières années. Cela pourrait commencer par le départ de Philippe Maucourant.
A suivre dans les prochaines semaines...

Interview – Saint-Vallier de retour en Pro B. Pour son président : « La montée n’est pas une surprise »
THOMAS COLLAS INTERVIEW

Après un match fou face à Boulogne-sur-Mer, l’équipe du petit village de moins de 4 000 habitants de Saint-Vallier, situé dans la Drôme, a décroché son ticket pour la Pro B. 7 ans après, les Jaunes et Rouges entraînés par Philippe Namyst retrouvent l’échelon professionnel. Pour en parler, nous avons interrogé Patrice Péricard, son président, bien entendu comblé.

Vous retrouvez le monde professionnel 7 ans après, quel est votre ressenti ?

Il y 14 ans quand on est monté la première fois, c’était de la folie, nous étions la plus petite ville de France à y accéder. Après notre descente, on avait des objectifs pour essayer de réussir à revenir. On a mis les moyens mais nous avons loupé la montée pendant 7 ans. L’année passée, je me suis dis que c’était plus ou moins la dernière tentative. Nous nous sommes donc organisés financièrement. On a créée une SAS (NDLR : Société à Actions Simplifiées) pour la section professionnelle, on a injecté une saison d’avance dans la trésorerie et on a mis le paquet niveau effectif. C’était quitte ou double. Le ressenti est donc bon. Il n’y a pas tellement d’effet de surprise, c’est un retour sur investissement qui nous satisfait forcément.

Parlez nous du dernier match et du scénario totalement fou qui vous offre la montée ?

Tout d’abord, on était sur une série de victoires consécutives et l’on pouvait battre le record qui était de 17 ou 18. On a donc mis un peu la pression. Une sorte de pression médiatique où l’on a dit aux gars que c’était le match de la montée, qu’il fallait gagner et que l’on fera la fête avec les supporters dehors avec feu d’artifice. On avait préparé toute une mise en scène, en respectant les gestes barrières. La première mi-temps a donc mis un froid, où l’on était à -15. On retrouvait une équipe sur un nuage, Boulogne-sur-Mer, ils ont failli gâcher la fête. Le coach a fait un speech exceptionnel pour les faire revenir dans la partie. On a une équipe qui est faite pour jouer 40 minutes. On a recruté des grands joueurs avec l’expérience Pro A/Pro B qu’on a fait venir pour ces matchs-là, des joueurs comme Marco Pellin (Marc-Antoine) qui ont assumé leur statut. C’était vraiment palpitant !

Vous venez d’évoquer le coach, Philippe Namyst, pourquoi êtes-vous allé le chercher ?

On a recruté celui qu’il nous fallait, tout simplement. C’est un coach qui a fait plusieurs montées, qui connaît le très haut niveau. Les coach ont des cycles. Avec le précédent, on lui a donné le budget mais en 2 ans ce fut des échecs. Avec le bureau directeur, nous sommes 4, on cherchait quelqu’un avec qui on pouvait discuter au niveau des systèmes, du plan de jeu car on a tous fait du basket à un certain niveau. Avec le précédent, on avait du mal à le faire. On a donc fait une short list. Avec Paul, on parlait le même langage, on a posé nos conditions et lui nous a expliqué son plan de jeu. On lui a laissé les clés pour faire le recrutement qu’il a réussi intelligemment. Le coach et ses adjoints sont des bêtes de travail. Ils font beaucoup de séances vidéos pour analyser nos adversaires.

Comment le club a dû gérer le Covid ? Comment avez-vous fait pour maintenir le cap financièrement et réussir sportivement ?

Au niveau de la structure, il n’y a pas eu trop de changements. Sur l’aspect financier, Il faut savoir que l’on a perdu 10% de notre budget, soit 150 000 € de recettes sur un budget d’1,5 million d’euros. Ce qui nous a bien aidé, c’est que tous les sponsors nous ont suivi et pour l’année prochaine également. Ils ont réglé dès le début de saison leur participation, donc cela nous a donné de la stabilité que ce soit pour cette année et pour la saison prochaine. On a perdu simplement les recettes de la buvette et de la billetterie. On a mis également pendant une période les joueurs en chômage partiel, donc on a pu économiser un peu. Je suis donc resté dans le budget. Au niveau sportif, ce qui nous a aidé principalement est le fait de jouer à huis-clos, notamment à l’extérieur. Sans les supporters qui mettent la pression, c’est comme si les joueurs disputaient un entraînement. Il faut savoir que sur nos deux défaites, seulement une est à l’extérieur.

[keru]

Je rejoins keru, Merci quater back pour ces informations.
La nouvelle structure juridique me fait penser aux grandes années du CEP avec l'ABCEP.

Coté sportif, l'article sur France bleu parle de plusieurs joueurs sous contrat. Est-ce que l'un d'entre vous en connait les noms?

On avait déjà évoquer le sujet en juin 2020
J'avais du reprendre des dires du président Pasquier dans une interview (topic 2019/20 page 153)

On(il) parlait de 4 ou 5 joueurs avec un contrat de deux ans. Cape, Coulibaly c'est certain. Sy sans doute.
Ph Maucourant avait prolongé pour deux saisons.
Le budget devait avoisiner les 1 million 5 pour 2020/21

[keru]

Ruben Albicy rejoint le Cannet Cote d'Azur Basket (NM2).
Bon vent à lui.

[wouaf]

ITW du capitaine IBOU avant le match face aux Sables, à la fin il dit qu’il espère nous retrouver dans une salle comble.
Doit-on en déduire que notre capitaine sera toujours un pensionnaire de Kervaric...

Dans le Télégramme du jour, un article sur le changement de statut du CEP. Christian PASQUIER souhaite que KERVARIC avec un nouvel éclairage devienne une des plus belle salle de spectacle de ProB.
Messieurs de la municipalité, n’oubliez pas la sonorisation...

[rubber]

un éclairage LED serait top et.....écolo. Il semble que le municipalité soit sensible sur ce dernier point. Temps mieux.
Pour la sono, c'est juste du respect pour les spectateurs. On verra si M. Audard sera plus efficace et sensible sur ce sujet que l'ancienne adjointe aux sports.

[Bran Ruz]

Je pense que si le CEP avait changé de braquet au niveau de ses ambitions et de sa crédibilité dirigeante quelques années plus tôt il aurait bénéficié d'une oreille autrement plus attentive au sujet de certains aménagements.
Après, si le FCL reste en L1, il y aura une forte concurrence sur les investissements. La fameuse dernière tribune du Moustoir pèsera lourd. On a le foot au plus haut niveau d'un côté et de l'autre du basket de troisième division qui se veut professionnel mais reste plus amateur. Un poids lourd et un poids très plume.
Sur la salle, je me demande presque ce qui est le pire, l'éclairage ou le son. Parce que le son, on n'en a pas pendant le jeu et ça repose. Par contre la lumière jaunasse sur le parquet, c'est tout le temps... bref, le CEP est enfin amené à grandir sportivement et structurellement, l'accompagner sur son projet est maintenant logiquement attendu.
Et c'est vrai que passer aux LED, ça consomme moins (au passage ça fait de très nombreuses années que la ville est sensible à sa consommation d'énergie et entre autres sur l'éclairage, avant que ce soit dans l'air du temps, c'est la moindre des choses que ce soit toujours le cas) et ça permet une mise en scène du spectacle sportif. Même si ce ne sera jamais ça qui me fera venir, je comprend bien la tendance, quels que soient les sports, de vouloir enrober les rencontres sportives d'un peu tout et parfois n'importe quoi pour attirer le chaland.