pour les supporters adverses ou même les Choletais qui trouve que le coach en fait trop sur le banc
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Il y a ceux qui l’adorent, et ceux qu’il agace. Ceux qui apprécient sa passion débordante les soirs de match, qui y voient un engagement total pour son équipe. Et ceux qui trouvent, au contraire, que le coach de Cholet Basket gesticule un peu trop, qu’il est tout le temps sur le dos des arbitres, et qui finissent par le trouver antipathique.
Fabrice Lefrançois, 42 ans, est un homme entier dont les attitudes suscitent des avis partagés, il le sait. Mais c’est sa façon d’être sur un terrain, sa manière de vivre les matches, et il n’a pas envie d’en changer, ni de se renier. « Le meilleur exemple, dit-il, c’est ma mère. Elle ne vient pas me voir coacher parce qu’elle ne reconnaît pas son fils. Elle n’aime pas. Mais c’est comme ça, et ce n’est pas pour autant qu’elle ne suit pas, au contraire : elle est même au courant de tout, avant tout le monde. » C’est dit en souriant et sur un ton très calme.
« Dans la vie de tous les jours, je ne suis pas comme ça, mais sur le terrain, je dois montrer l’exemple. Moi, mon job, c’est que les gars valorisent le dépassement de soi et aillent chercher plus loin. On parle de ça, de détermination : chaque jour est un nouveau jour, un nouveau challenge. Il n’y a pas de matches amicaux. Aborder un match de manière « amicale », ça induit un niveau de décontraction que tu ne retrouveras pas en compétition : je veux mettre directement les joueurs en situation de match officiel, dans l’état d’esprit, dans l’approche, l’attitude. »
Gérald Ayayi attendait cette reprise au taquet. Son coach, il le connaît. « Il est toujours à fond en match. Ça va avec la mentalité qu’on a : c’est-à-dire qu’on doit rentrer 3 ou 4 minutes, ne pas réfléchir et tout donner. Et quand tu sais que le coach assure tes arrières, quoi qu’il arrive, c’est plus facile. Fabrice nous a prévenus : on ne doit pas parler aux arbitres, lui s’en occupe. Il nous défend de ce côté-là et, nous, on a juste à tout donner. »