[SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
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Bostonn.02
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Basket-ball (Betclic Élite) : ils ont marqué Saint-Quentin, ils sont revenus et ils ont gagné
Applaudissements, cadre souvenir, standing ovation : la salle n’avait rien oublié de Julien Mahé et Mathis Dossou-Yovo. Mais une fois la balle en jeu, les rôles ont changé. Les anciens héros du SQBB sont revenus… et ils ont dominé.
Mathis Dossou-Yovo honoré avant le match, avec un cadre souvenir remis par Laurent Prache et Marlène Paulmier.
Par Anthony Ottou
Saint-Quentin attendait ce moment. Le club, la ville, les supporters. Une seule question flottait avant le coup d’envoi : comment Julien Mahé allait vivre ces retrouvailles ? À 17 minutes du début du match, il a refait son entrée, comme toujours : sortie du vestiaire, regard baissé, pas mesuré, comme pour retenir l’émotion encore un instant.
178 jours après son dernier match sur le banc saint-quentinois, celui de La Rochelle, Mahé a rejoué le même chemin. « Ce sera toujours particulier… qu’est-ce que tu veux que je te dise… ce sera toujours particulier », souffle-t-il, la voix serrée.
Un plan parfaitement exécuté
Sur le parquet, son match s’est déroulé comme prévu. Célébrer les bonnes actions, recadrer ceux qui dévissent, ajuster en temps réel : Mahé a fait du Mahé.
Passé l’avant match, ils ont poussé derrière leur équipe et j’espère qu’ils le feront encore longtemps. Comme ils l’ont toujours fait quand j’étais là.
Surtout, il a verrouillé Nick Johnson, coupé de ses relais pour l’empêcher de peser. Plan validé, victoire maîtrisée : son acclimatation à Nanterre n’a rien d’un hasard. « On restait sur deux défaites, rappelle le coach francilien. On devait réagir. On l’a fait en équipe, chacun a apporté ce qu’il sait faire. On a dominé au rebond, on a peu perdu de ballons. C’est une belle victoire collective. »
Le passé a salué Mathis, lui a répondu au présent
Pour Mathis Dossou-Yovo aussi, c’était un retour. Il avait déjà affronté le SQBB avec Paris, mais jamais ici, dans la salle où il a grandi et explosé. Ovations, cadre souvenir remis par Laurent Prache et Marlène Paulmier, émotion assumée. « J’attendais ce match. Beaucoup d’émotions. J’ai vraiment apprécié l’accueil du public, je le remercierai à jamais. »
Applaudissements, cadre souvenir, standing ovation : la salle n’avait rien oublié de Julien Mahé et Mathis Dossou-Yovo. Mais une fois la balle en jeu, les rôles ont changé. Les anciens héros du SQBB sont revenus… et ils ont dominé.
Mathis Dossou-Yovo honoré avant le match, avec un cadre souvenir remis par Laurent Prache et Marlène Paulmier.
Par Anthony Ottou
Saint-Quentin attendait ce moment. Le club, la ville, les supporters. Une seule question flottait avant le coup d’envoi : comment Julien Mahé allait vivre ces retrouvailles ? À 17 minutes du début du match, il a refait son entrée, comme toujours : sortie du vestiaire, regard baissé, pas mesuré, comme pour retenir l’émotion encore un instant.
178 jours après son dernier match sur le banc saint-quentinois, celui de La Rochelle, Mahé a rejoué le même chemin. « Ce sera toujours particulier… qu’est-ce que tu veux que je te dise… ce sera toujours particulier », souffle-t-il, la voix serrée.
Un plan parfaitement exécuté
Sur le parquet, son match s’est déroulé comme prévu. Célébrer les bonnes actions, recadrer ceux qui dévissent, ajuster en temps réel : Mahé a fait du Mahé.
Passé l’avant match, ils ont poussé derrière leur équipe et j’espère qu’ils le feront encore longtemps. Comme ils l’ont toujours fait quand j’étais là.
Surtout, il a verrouillé Nick Johnson, coupé de ses relais pour l’empêcher de peser. Plan validé, victoire maîtrisée : son acclimatation à Nanterre n’a rien d’un hasard. « On restait sur deux défaites, rappelle le coach francilien. On devait réagir. On l’a fait en équipe, chacun a apporté ce qu’il sait faire. On a dominé au rebond, on a peu perdu de ballons. C’est une belle victoire collective. »
Le passé a salué Mathis, lui a répondu au présent
Pour Mathis Dossou-Yovo aussi, c’était un retour. Il avait déjà affronté le SQBB avec Paris, mais jamais ici, dans la salle où il a grandi et explosé. Ovations, cadre souvenir remis par Laurent Prache et Marlène Paulmier, émotion assumée. « J’attendais ce match. Beaucoup d’émotions. J’ai vraiment apprécié l’accueil du public, je le remercierai à jamais. »
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Bostonn.02
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Basket-ball (Betclic Élite) : Pierre-Ratte a tremblé, mais pas pour les bonnes raisons
Saint-Quentin voulait vibrer. Il a déraillé. Battu lourdement par Nanterre (65-89), le SQBB a laissé apparaître un manque de liant, de certitudes et de réponses. Le public s’interroge, les joueurs doutent, et une question domine : dans quelle direction va ce collectif ?
À l’image de Clifton Moore, le SQBB a souffert dans l’impact.
Par Anthony Ottou
On appelle ça un cauchemar. Pas celui qui réveille en sursaut, mais celui qui s’installe lentement, sans qu’on puisse l’arrêter. Et ce vendredi 31 octobre, soir d’Halloween, il a choisi son décor : Pierre-Ratte.
La salle était prête pour les frissons, mais pas ceux-là. Prête pour l’émotion, mais pas dans cette forme-là. Et le SQBB, lui, a pris la soirée de plein fouet : 65 points inscrits, 89 concédés, 26 d’écart.
« On n’a pas répondu présent, martèle Philippe Da Silva. C’était un match important pour nous, pour le club, et les joueurs n’ont pas respecté cela. » Des chiffres qui ne racontent pas seulement une défaite, mais un match qui file, une soirée qui échappe.
Et comme si cela ne suffisait pas, le scénario s’est offert sa touche de cruauté : sur le banc d’en face, l’ancien architecte des rêves, Julien Mahé. Celui qui, ici, avait dessiné une montée, rassemblé une ville, écrit quelques-unes des plus belles pages du club.
Trois minutes de bonheur, pas une de plus…
Pourtant, la salle y a cru. Trois minutes, pas plus. Un départ parfait. Et au milieu, Nick Johnson en mode règlement de comptes : 8 points en un éclair, le regard fermé, la mission claire. Pas de nostalgie, pas de sourire. Juste un message : on ne traite pas un joueur comme lui à la légère. Deux saisons à Nanterre, une sortie sans égards. Ce soir-là, il avait choisi de répondre sur le parquet.
On n’a pas répondu présent. C’était un match important pour nous, pour le club, tout le monde attendait ça et les joueurs n’ont pas respecté cela.
Philippe Da Silva, entraîneur du SQBB
Mais le basket, parfois, a le sens du retournement brutal. Trois phrases murmurées par Mahé, deux rotations, une défense resserrée sur Nick Johnson – forcé de lâcher le ballon – une attaque ajustée pour découper la zone de Da Silva, puis efficace face aux ajustements. Et tout s’est éteint. Lentement. Comme dans un film d’horreur où le courant saute juste avant que le monstre n’apparaisse.
« On se connaît par cœur. Certains Saint-Quentinois savent comment je fonctionne, et chez nous, quatre joueurs ont joué pour Philippe Da Silva », résume Mahé, presque clinique. Avant d’enchaîner : « On savait qu’il y aurait de l’alternance. On a commencé jeune, il a fallu s’ajuster, être patient en attaque, couper Nick Johnson du reste de l’équipe. On fait un bon match, tout le monde a répondu présent. C’est une victoire collective, et je tiens à féliciter l’ensemble de mes joueurs. »
Derrière cette dernière phrase, il y a une réalité qu’on ne peut plus éviter : pendant que Nanterre suivait son fil, déroulait son basket, Saint-Quentin, lui, n’a pas perdu le sien : il ne l’a jamais posé. Dès que ça se durcit, dès que le jeu est contesté, l’équipe souffre. Bien sûr, la vérité du mois d’octobre n’est jamais celle du mois de mai, mais elle est implacable aujourd’hui, et elle dit une chose simple : le SQBB est loin. Loin au classement. Loin dans le jeu. Loin de son identité. Loin de ce qu’il prétendait être. Cette équipe devait vendre chèrement sa peau, défendre chaque ballon comme un morceau de vie, incarner le combat, la générosité, le sacrifice. Elle devait jouer avec le cœur. Et pour l’instant, ce cœur bat – mais pas au bon rythme.
Un constat froid : Saint-Quentin est loin du compte
Le groupe ne répond pas aux attentes. Ni celles du staff. Ni celles du public. Ni des siennes. Trop d’actions désordonnées. Trop d’initiatives isolées. Trop peu de confiance. Et quand on parle du groupe, ce n’est pas pour viser un nom ou un poste : c’est tout le monde. Du premier au dernier. De l’entraîneur au douzième homme. Chacun porte sa part. Même si, comme toujours, le réflexe naturel est de se protéger, de se dissocier de la défaite, le constat est limpide : tant que le « je » l’emportera sur le « nous », rien ne changera. « On n’a aucun liant, aucun jeu, assume Da Silva. On ne joue pas ensemble. Plus depuis un moment. C’est ma responsabilité de faire en sorte que ça change. »
On n’a aucun liant, aucun jeu. On ne joue pas ensemble. Plus depuis un moment. C’est ma responsabilité de faire en sorte que ça change.
Philippe Da Silva, entraîneur du SQBB
Alors que faire ? Tout changer ? Impossible, quand on porte l’un des plus petits budgets de Betclic Élite. Tout remettre en question ? Après six journées, ce serait peut-être un peu prématuré. Il reste donc une seule option : se regarder en face, accepter les manques et enclencher une remise en question collective. Pas théorique. Pas déclarative. Réelle.
« Nous sommes en train de mettre le club en danger » : réactions en vidéo après la défaite du SQBB face à Nanterre
Parce qu’au bout du compte, le basket ne ment jamais : une équipe qui décide vraiment de se relever finit toujours par y arriver. Mais encore faut-il décider.
Une page qui ne voulait pas vraiment se tourner, maintenant, c’est fait
Julien Mahé en fond de scène, Philippe Da Silva en pleine lumière : à Pierre-Ratte, l’histoire n’a pas encore changé d’acte.
Derrière cette défaite, il n’y a pas seulement un score. Il y a une vérité qu’on préférerait ne pas dire tout haut : la page n’était pas tournée. Comme un ex qui réapparaît, non pas pour revenir, mais pour rappeler qu’il a déjà avancé. Oui, le SQBB souffre. Oui, le jeu se cherche. Oui, le doute mord, et la peur s’installe dans les têtes. Et ce vendredi soir, l’ombre de Julien Mahé n’a jamais été aussi présente.
Il faut peut-être accepter l’évidence : aujourd’hui, Julien Mahé ne reviendra pas et Saint-Quentin est à sa place. Pas là où il rêvait d’être, pas là où son public aimerait le voir, mais là où son basket le met. Et ce n’est pas une disgrâce : d’autres ont connu les mêmes cernes, les mêmes certitudes qui tombent, les mêmes soirs où tout vacille.
Ils s’en sont relevés. Parce qu’une saison n’est jamais un verdict en octobre. Saint-Quentin doit trouver sa nouvelle identité. Avec d’autres visages, d’autres équilibres, mais le même socle : la cohésion et le don de soi. Ce club n’a jamais grandi dans la facilité. Son histoire n’a jamais commencé dans la lumière, mais dans la réaction. Et maintenant, la question n’est plus de savoir comment il est tombé, mais si tout le monde est prêt à le relever.
Saint-Quentin voulait vibrer. Il a déraillé. Battu lourdement par Nanterre (65-89), le SQBB a laissé apparaître un manque de liant, de certitudes et de réponses. Le public s’interroge, les joueurs doutent, et une question domine : dans quelle direction va ce collectif ?
À l’image de Clifton Moore, le SQBB a souffert dans l’impact.
Par Anthony Ottou
On appelle ça un cauchemar. Pas celui qui réveille en sursaut, mais celui qui s’installe lentement, sans qu’on puisse l’arrêter. Et ce vendredi 31 octobre, soir d’Halloween, il a choisi son décor : Pierre-Ratte.
La salle était prête pour les frissons, mais pas ceux-là. Prête pour l’émotion, mais pas dans cette forme-là. Et le SQBB, lui, a pris la soirée de plein fouet : 65 points inscrits, 89 concédés, 26 d’écart.
« On n’a pas répondu présent, martèle Philippe Da Silva. C’était un match important pour nous, pour le club, et les joueurs n’ont pas respecté cela. » Des chiffres qui ne racontent pas seulement une défaite, mais un match qui file, une soirée qui échappe.
Et comme si cela ne suffisait pas, le scénario s’est offert sa touche de cruauté : sur le banc d’en face, l’ancien architecte des rêves, Julien Mahé. Celui qui, ici, avait dessiné une montée, rassemblé une ville, écrit quelques-unes des plus belles pages du club.
Trois minutes de bonheur, pas une de plus…
Pourtant, la salle y a cru. Trois minutes, pas plus. Un départ parfait. Et au milieu, Nick Johnson en mode règlement de comptes : 8 points en un éclair, le regard fermé, la mission claire. Pas de nostalgie, pas de sourire. Juste un message : on ne traite pas un joueur comme lui à la légère. Deux saisons à Nanterre, une sortie sans égards. Ce soir-là, il avait choisi de répondre sur le parquet.
On n’a pas répondu présent. C’était un match important pour nous, pour le club, tout le monde attendait ça et les joueurs n’ont pas respecté cela.
Philippe Da Silva, entraîneur du SQBB
Mais le basket, parfois, a le sens du retournement brutal. Trois phrases murmurées par Mahé, deux rotations, une défense resserrée sur Nick Johnson – forcé de lâcher le ballon – une attaque ajustée pour découper la zone de Da Silva, puis efficace face aux ajustements. Et tout s’est éteint. Lentement. Comme dans un film d’horreur où le courant saute juste avant que le monstre n’apparaisse.
« On se connaît par cœur. Certains Saint-Quentinois savent comment je fonctionne, et chez nous, quatre joueurs ont joué pour Philippe Da Silva », résume Mahé, presque clinique. Avant d’enchaîner : « On savait qu’il y aurait de l’alternance. On a commencé jeune, il a fallu s’ajuster, être patient en attaque, couper Nick Johnson du reste de l’équipe. On fait un bon match, tout le monde a répondu présent. C’est une victoire collective, et je tiens à féliciter l’ensemble de mes joueurs. »
Derrière cette dernière phrase, il y a une réalité qu’on ne peut plus éviter : pendant que Nanterre suivait son fil, déroulait son basket, Saint-Quentin, lui, n’a pas perdu le sien : il ne l’a jamais posé. Dès que ça se durcit, dès que le jeu est contesté, l’équipe souffre. Bien sûr, la vérité du mois d’octobre n’est jamais celle du mois de mai, mais elle est implacable aujourd’hui, et elle dit une chose simple : le SQBB est loin. Loin au classement. Loin dans le jeu. Loin de son identité. Loin de ce qu’il prétendait être. Cette équipe devait vendre chèrement sa peau, défendre chaque ballon comme un morceau de vie, incarner le combat, la générosité, le sacrifice. Elle devait jouer avec le cœur. Et pour l’instant, ce cœur bat – mais pas au bon rythme.
Un constat froid : Saint-Quentin est loin du compte
Le groupe ne répond pas aux attentes. Ni celles du staff. Ni celles du public. Ni des siennes. Trop d’actions désordonnées. Trop d’initiatives isolées. Trop peu de confiance. Et quand on parle du groupe, ce n’est pas pour viser un nom ou un poste : c’est tout le monde. Du premier au dernier. De l’entraîneur au douzième homme. Chacun porte sa part. Même si, comme toujours, le réflexe naturel est de se protéger, de se dissocier de la défaite, le constat est limpide : tant que le « je » l’emportera sur le « nous », rien ne changera. « On n’a aucun liant, aucun jeu, assume Da Silva. On ne joue pas ensemble. Plus depuis un moment. C’est ma responsabilité de faire en sorte que ça change. »
On n’a aucun liant, aucun jeu. On ne joue pas ensemble. Plus depuis un moment. C’est ma responsabilité de faire en sorte que ça change.
Philippe Da Silva, entraîneur du SQBB
Alors que faire ? Tout changer ? Impossible, quand on porte l’un des plus petits budgets de Betclic Élite. Tout remettre en question ? Après six journées, ce serait peut-être un peu prématuré. Il reste donc une seule option : se regarder en face, accepter les manques et enclencher une remise en question collective. Pas théorique. Pas déclarative. Réelle.
« Nous sommes en train de mettre le club en danger » : réactions en vidéo après la défaite du SQBB face à Nanterre
Parce qu’au bout du compte, le basket ne ment jamais : une équipe qui décide vraiment de se relever finit toujours par y arriver. Mais encore faut-il décider.
Une page qui ne voulait pas vraiment se tourner, maintenant, c’est fait
Julien Mahé en fond de scène, Philippe Da Silva en pleine lumière : à Pierre-Ratte, l’histoire n’a pas encore changé d’acte.
Derrière cette défaite, il n’y a pas seulement un score. Il y a une vérité qu’on préférerait ne pas dire tout haut : la page n’était pas tournée. Comme un ex qui réapparaît, non pas pour revenir, mais pour rappeler qu’il a déjà avancé. Oui, le SQBB souffre. Oui, le jeu se cherche. Oui, le doute mord, et la peur s’installe dans les têtes. Et ce vendredi soir, l’ombre de Julien Mahé n’a jamais été aussi présente.
Il faut peut-être accepter l’évidence : aujourd’hui, Julien Mahé ne reviendra pas et Saint-Quentin est à sa place. Pas là où il rêvait d’être, pas là où son public aimerait le voir, mais là où son basket le met. Et ce n’est pas une disgrâce : d’autres ont connu les mêmes cernes, les mêmes certitudes qui tombent, les mêmes soirs où tout vacille.
Ils s’en sont relevés. Parce qu’une saison n’est jamais un verdict en octobre. Saint-Quentin doit trouver sa nouvelle identité. Avec d’autres visages, d’autres équilibres, mais le même socle : la cohésion et le don de soi. Ce club n’a jamais grandi dans la facilité. Son histoire n’a jamais commencé dans la lumière, mais dans la réaction. Et maintenant, la question n’est plus de savoir comment il est tombé, mais si tout le monde est prêt à le relever.
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dreamgaiden
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Pour se remettre d'équerre, s'ils veulent faire du changement à moindre coût l'ordonnance est simple mais malheureusement ce n'est pas le chemin qui a été choisi.
Conférence de presse, pour ceux qui l'ont vu, PDS se plaint de n'avoir qu'un meneur et il dit que Boucaud manque (retour prévu en décembre).
- déjà Boucaud moi je ne compte plus dessus : retour en décembre, le temps qu'il retrouve le rythme -) janvier.
Et encore, à condition qu'un nouveau pépin n'arrive pas avec l'hernie qu'il a re-chopper.
A ce train là, Boucaud sera opérationnel pour les match retour et pas avant.
- laisser partir Dallo, recruter un meneur, car là, dès que Johnson est ciblé et qu'il est coupé de ses partenaires c'est terminé.
Mais ils auraient pu conserver O'Reilly et lui filer la mène en rotation, il n'avait pas l'air maladroit sur le poste 1 sur les courtes séquences où il a joué meneur, d'ailleurs il a occupé ce poste dans ses anciens clubs.
A moins que le profil recherché pour le remplacer soit, tout comme lui, un 1-2 mais + côté où là je comprendrais mieux.
Après j'espère aussi que Dally va pouvoir stabiliser notre secteur intérieur.
Et pour conclure, il y a un sacré ramdam depuis le match de Nanterre, faut dire que -24 à domicile, on en a pas l'habitude !
J'espère que ça va générer une crise de conscience et que chaque joueur va donner son maximum.
Comme le précise cette phrase dans le 1er article de l' AN :
À Monaco, personne n’attendra Saint-Quentin. Le résultat comptera, bien sûr, mais il y a plus important encore : l’attitude. Cette équipe a déjà prouvé qu’elle pouvait jouer fort, jouer juste, jouer ensemble. Elle en a les moyens. Reste à savoir si elle en a encore la volonté.
Qu'ils retrouvent le basket qu'ils ont montré contre L'ASVEL, Chalon, Nancy ou le BCM...et déjà, à mon avis, on remontera la pente.
Conférence de presse, pour ceux qui l'ont vu, PDS se plaint de n'avoir qu'un meneur et il dit que Boucaud manque (retour prévu en décembre).
- déjà Boucaud moi je ne compte plus dessus : retour en décembre, le temps qu'il retrouve le rythme -) janvier.
Et encore, à condition qu'un nouveau pépin n'arrive pas avec l'hernie qu'il a re-chopper.
A ce train là, Boucaud sera opérationnel pour les match retour et pas avant.
- laisser partir Dallo, recruter un meneur, car là, dès que Johnson est ciblé et qu'il est coupé de ses partenaires c'est terminé.
Mais ils auraient pu conserver O'Reilly et lui filer la mène en rotation, il n'avait pas l'air maladroit sur le poste 1 sur les courtes séquences où il a joué meneur, d'ailleurs il a occupé ce poste dans ses anciens clubs.
A moins que le profil recherché pour le remplacer soit, tout comme lui, un 1-2 mais + côté où là je comprendrais mieux.
Après j'espère aussi que Dally va pouvoir stabiliser notre secteur intérieur.
Et pour conclure, il y a un sacré ramdam depuis le match de Nanterre, faut dire que -24 à domicile, on en a pas l'habitude !
J'espère que ça va générer une crise de conscience et que chaque joueur va donner son maximum.
Comme le précise cette phrase dans le 1er article de l' AN :
À Monaco, personne n’attendra Saint-Quentin. Le résultat comptera, bien sûr, mais il y a plus important encore : l’attitude. Cette équipe a déjà prouvé qu’elle pouvait jouer fort, jouer juste, jouer ensemble. Elle en a les moyens. Reste à savoir si elle en a encore la volonté.
Qu'ils retrouvent le basket qu'ils ont montré contre L'ASVEL, Chalon, Nancy ou le BCM...et déjà, à mon avis, on remontera la pente.
Modifié en dernier par dreamgaiden le lun. 03 nov. 2025 1:49, modifié 1 fois.
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Bostonn.02
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
@Dream :
Pour moi dans l'idéal, c'est aux darons de l'équipe (style Giovan et Nick et bien sûr le coach) d'aller parler à tous les joueurs et tout le staff. On a joué une dizaine de matchs donc on peut faire un premier bilan.
Tu demandes aux mecs ce qui leur va, ce qui ne leur va pas, ce qui leur déplait, bref ça se parle et ça se met sur la même longueur d'onde, comme si tu signais un pacte et que tu t'engager à la respecter pour toute la saison, avec des sujets non négociables etc
Y'a pas longtemps on pouvait lire que les mecs s'entendaient bien, ça rigolait à l'entrainement etc mais Giovan a dit en conf de presse que les mecs se voyaient pas en dehors du taff (ce qu'ils vont corriger cette semaine apparemment).
Il faut que les mecs se parlent, et se comprennent, et on repart au combat ! Et ça coûtera moins cher que de faire des changements
Pour moi dans l'idéal, c'est aux darons de l'équipe (style Giovan et Nick et bien sûr le coach) d'aller parler à tous les joueurs et tout le staff. On a joué une dizaine de matchs donc on peut faire un premier bilan.
Tu demandes aux mecs ce qui leur va, ce qui ne leur va pas, ce qui leur déplait, bref ça se parle et ça se met sur la même longueur d'onde, comme si tu signais un pacte et que tu t'engager à la respecter pour toute la saison, avec des sujets non négociables etc
Y'a pas longtemps on pouvait lire que les mecs s'entendaient bien, ça rigolait à l'entrainement etc mais Giovan a dit en conf de presse que les mecs se voyaient pas en dehors du taff (ce qu'ils vont corriger cette semaine apparemment).
Il faut que les mecs se parlent, et se comprennent, et on repart au combat ! Et ça coûtera moins cher que de faire des changements
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Snono24
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Merci Boston pour les articles.
Je suis d 'accord avec toi dream concernant boucaud ça sent la saison vraiment en demi teinte voir saison blanche ça.
On attend pas une victoire à Monaco mais un sursaut , de la volonté de l'orgueil avant Nancy car le match contre Nancy sera un tournant de la saison.
Par contre je pense que c est consommé pour o reilly c est une histoire de jours ou de quelques semaine le temps de lui trouver un point de chute afin de limiter les frais je pense.
Je suis d 'accord avec toi dream concernant boucaud ça sent la saison vraiment en demi teinte voir saison blanche ça.
On attend pas une victoire à Monaco mais un sursaut , de la volonté de l'orgueil avant Nancy car le match contre Nancy sera un tournant de la saison.
Par contre je pense que c est consommé pour o reilly c est une histoire de jours ou de quelques semaine le temps de lui trouver un point de chute afin de limiter les frais je pense.
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dreamgaiden
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Oui tu as raison, mais par contre même si j'apprécie PDS, je trouve qu'il l'a mal utilisé, O 'Reilly il avait quand même des qualités de shooteur et c'est bien le contexte (son temps de jeu et son utilisation) qui l'ont flingué et l'ont mis dans une crise de confiance.Snono24 a écrit : ↑dim. 02 nov. 2025 23:31 Merci Boston pour les articles.
Je suis d 'accord avec toi dream concernant boucaud ça sent la saison vraiment en demi teinte voir saison blanche ça.
On attend pas une victoire à Monaco mais un sursaut , de la volonté de l'orgueil avant Nancy car le match contre Nancy sera un tournant de la saison.
Par contre je pense que c est consommé pour o reilly c est une histoire de jours ou de quelques semaine le temps de lui trouver un point de chute afin de limiter les frais je pense.
Je me souviens bien des mots de PDS quand il l'a recruté :
"Il peut faire basculer un match à lui tout seul".
Tu parles, encore faudrait il qu'il joue !
Maintenant si le profil qui arrive nous sort de la panade, je reconnaitrais que je me suis trompé mais j'ai de gros gros doutes.
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dreamgaiden
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Oui logiquement, une mise au point collective....j'espère que c'est ce qu'ils font !Bostonn.02 a écrit : ↑dim. 02 nov. 2025 22:44 @Dream :
Pour moi dans l'idéal, c'est aux darons de l'équipe (style Giovan et Nick et bien sûr le coach) d'aller parler à tous les joueurs et tout le staff. On a joué une dizaine de matchs donc on peut faire un premier bilan.
Tu demandes aux mecs ce qui leur va, ce qui ne leur va pas, ce qui leur déplait, bref ça se parle et ça se met sur la même longueur d'onde, comme si tu signais un pacte et que tu t'engager à la respecter pour toute la saison, avec des sujets non négociables etc
Y'a pas longtemps on pouvait lire que les mecs s'entendaient bien, ça rigolait à l'entrainement etc mais Giovan a dit en conf de presse que les mecs se voyaient pas en dehors du taff (ce qu'ils vont corriger cette semaine apparemment).
Il faut que les mecs se parlent, et se comprennent, et on repart au combat ! Et ça coûtera moins cher que de faire des changements
Mais honnêtement, je n'y crois pas.
Là la presse s'en mêle, les médias, il y a un tel bordel que la pression est sur les dirigeants, et ils sont obligé de passer à l'acte (une modification d'effectif).
Mais je ne suis pas certain que ce soit la bonne solution.
Tu te rends compte ?....Au bout de 6 journées.
Jamais vu un tel aveu d'échec.
Fallait laver le linge sale en famille, enregistrer la rentrée de Dally, garder le même groupe et retrousser ses manches.
Et pour moi tu refaisais le point vers la journée 12, si tu n'étais pas à 4 victoires là tu activais le ou les changements.
Pour moi on a été trop vite en se mettant dans l'urgence dès maintenant, en tout cas c'est mon avis.
Quand tu agis dans la précipitation c'est jamais bon.
Encore on serait journée 18-20 je dis pas.
Mais là nous sommes en tout début de championnat avec déjà une cellule de crise et un éventuel changement.
On en reparle d'ici 3 semaines, je crois qu'on va bien rigoler.
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gerco
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- Localisation : moy de l'aisne
Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Pierre-Ratte a tremblé, mais pas pour les bonnes raisons
À l’image de Clifton Moore, le SQBB a souffert dans l’impact. GH
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On appelle ça un cauchemar. Pas celui qui réveille en sursaut, mais celui qui s’installe lentement, sans qu’on puisse l’arrêter. Et ce vendredi 31 octobre, soir d’Halloween, il a choisi son décor : Pierre-Ratte.
La salle était prête pour les frissons, mais pas ceux-là. Prête pour l’émotion, mais pas dans cette forme-là. Et le SQBB, lui, a pris la soirée de plein fouet : 65 points inscrits, 89 concédés, 26 d’écart.
« On n’a pas répondu présent, martèle Philippe Da Silva. C’était un match important pour nous, pour le club, et les joueurs n’ont pas respecté cela. » Des chiffres qui ne racontent pas seulement une défaite, mais un match qui file, une soirée qui échappe.
Et comme si cela ne suffisait pas, le scénario s’est offert sa touche de cruauté : sur le banc d’en face, l’ancien architecte des rêves, Julien Mahé. Celui qui, ici, avait dessiné une montée, rassemblé une ville, écrit quelques-unes des plus belles pages du club.
TROIS MINUTES DE BONHEUR, PAS UNE DE PLUS…
Pourtant, la salle y a cru. Trois minutes, pas plus. Un départ parfait. Et au milieu, Nick Johnson en mode règlement : 8 points en un éclair, le regard fermé, la mission claire. Pas de nostalgie, pas de sourire. Juste un message : on ne traite pas un joueur comme lui à la légère. Deux saisons à Nanterre, une sortie sans égards. Ce soir-là, il avait choisi de répondre sur le parquet.
Mais le basket, parfois, a le sens du retournement brutal. Trois phrases murmurées par Mahé, deux rotations, une défense resserrée sur Nick Johnson – forcé de lâcher le ballon – une attaque ajustée pour découper la zone de Da Silva, puis efficace face aux ajustements. Et tout s’est éteint. Lentement. Comme dans un film d’horreur où le courant saute juste avant que le monstre n’apparaisse.
« On se connaît par cœur. Certains Saint-Quentinois savent comment je fonctionne, et chez nous, quatre joueurs ont joué pour Philippe Da Silva », résume Mahé, presque clinique. Avant d’enchaîner : « On savait qu’il y aurait de l’alternance. On a commencé jeune, il a fallu s’ajuster, être patient en attaque, couper Nick Johnson du reste de l’équipe. On fait un bon match, tout le monde a répondu présent. C’est une victoire collective, et je tiens à féliciter l’ensemble de mes joueurs. »
Derrière cette dernière phrase, il y a une réalité qu’on ne peut plus éviter : pendant que Nanterre suivait son fil, déroulait son basket, Saint-Quentin, lui, n’a pas perdu le sien : il ne l’a jamais posé. Dès que ça se durcit, dès que le jeu est contesté, l’équipe souffre. Bien sûr, la vérité du mois d’octobre n’est jamais celle du mois de mai, mais elle est implacable aujourd’hui, et elle dit une chose simple : le SQBB est loin. Loin au classement. Loin dans le jeu. Loin de son identité. Loin de ce qu’il prétendait être. Cette équipe devait vendre chèrement sa peau, défendre chaque ballon comme un morceau de vie, incarner le combat, la générosité, le sacrifice. Elle devait jouer avec le cœur. Et pour l’instant, ce cœur bat – mais pas au bon rythme.
UN CONSTAT FROID : SAINT-QUENTIN EST LOIN DU COMPTE
Le groupe ne répond pas aux attentes. Ni celles du staff. Ni celles du public. Ni des siennes. Trop d’actions désordonnées. Trop d’initiatives isolées. Trop peu de confiance. Et quand on parle du groupe, ce n’est pas pour viser un nom ou un poste : c’est tout le monde. Du premier au dernier. De l’entraîneur au douzième homme. Chacun porte sa part. Même si, comme toujours, le réflexe naturel est de se protéger, de se dissocier de la défaite, le constat est limpide : tant que le « je » l’emportera sur le « nous », rien ne changera. « On n’a aucun liant, aucun jeu, assume Da Silva. On ne joue pas ensemble. Plus depuis un moment. C’est ma responsabilité de faire en sorte que ça change. »
Alors que faire ? Tout changer ? Impossible, quand on porte l’un des plus petits budgets de Betclic Élite. Tout remettre en question ? Après six journées, ce serait peut-être un peu prématuré. Il reste donc une seule option : se regarder en face, accepter les manques et enclencher une remise en question collective. Pas théorique. Pas déclarative. Réelle.
Parce qu’au bout du compte, le basket ne ment jamais : une équipe qui décide vraiment de se relever finit toujours par y arriver. Mais encore faut-il décider.
À l’image de Clifton Moore, le SQBB a souffert dans l’impact. GH
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Basket-ball (Betclic Élite). Saint-Quentin voulait vibrer. Il a déraillé. Battu lourdement par Nanterre (65-89), le SQBB lanterne rouge a laissé apparaître un manque de liant, de certitudes et de réponses. Le public s’interroge, les joueurs doutent, et une question domine : dans quelle direction va ce collectif ?
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On appelle ça un cauchemar. Pas celui qui réveille en sursaut, mais celui qui s’installe lentement, sans qu’on puisse l’arrêter. Et ce vendredi 31 octobre, soir d’Halloween, il a choisi son décor : Pierre-Ratte.
La salle était prête pour les frissons, mais pas ceux-là. Prête pour l’émotion, mais pas dans cette forme-là. Et le SQBB, lui, a pris la soirée de plein fouet : 65 points inscrits, 89 concédés, 26 d’écart.
« On n’a pas répondu présent, martèle Philippe Da Silva. C’était un match important pour nous, pour le club, et les joueurs n’ont pas respecté cela. » Des chiffres qui ne racontent pas seulement une défaite, mais un match qui file, une soirée qui échappe.
Et comme si cela ne suffisait pas, le scénario s’est offert sa touche de cruauté : sur le banc d’en face, l’ancien architecte des rêves, Julien Mahé. Celui qui, ici, avait dessiné une montée, rassemblé une ville, écrit quelques-unes des plus belles pages du club.
TROIS MINUTES DE BONHEUR, PAS UNE DE PLUS…
Pourtant, la salle y a cru. Trois minutes, pas plus. Un départ parfait. Et au milieu, Nick Johnson en mode règlement : 8 points en un éclair, le regard fermé, la mission claire. Pas de nostalgie, pas de sourire. Juste un message : on ne traite pas un joueur comme lui à la légère. Deux saisons à Nanterre, une sortie sans égards. Ce soir-là, il avait choisi de répondre sur le parquet.
Mais le basket, parfois, a le sens du retournement brutal. Trois phrases murmurées par Mahé, deux rotations, une défense resserrée sur Nick Johnson – forcé de lâcher le ballon – une attaque ajustée pour découper la zone de Da Silva, puis efficace face aux ajustements. Et tout s’est éteint. Lentement. Comme dans un film d’horreur où le courant saute juste avant que le monstre n’apparaisse.
« On se connaît par cœur. Certains Saint-Quentinois savent comment je fonctionne, et chez nous, quatre joueurs ont joué pour Philippe Da Silva », résume Mahé, presque clinique. Avant d’enchaîner : « On savait qu’il y aurait de l’alternance. On a commencé jeune, il a fallu s’ajuster, être patient en attaque, couper Nick Johnson du reste de l’équipe. On fait un bon match, tout le monde a répondu présent. C’est une victoire collective, et je tiens à féliciter l’ensemble de mes joueurs. »
Derrière cette dernière phrase, il y a une réalité qu’on ne peut plus éviter : pendant que Nanterre suivait son fil, déroulait son basket, Saint-Quentin, lui, n’a pas perdu le sien : il ne l’a jamais posé. Dès que ça se durcit, dès que le jeu est contesté, l’équipe souffre. Bien sûr, la vérité du mois d’octobre n’est jamais celle du mois de mai, mais elle est implacable aujourd’hui, et elle dit une chose simple : le SQBB est loin. Loin au classement. Loin dans le jeu. Loin de son identité. Loin de ce qu’il prétendait être. Cette équipe devait vendre chèrement sa peau, défendre chaque ballon comme un morceau de vie, incarner le combat, la générosité, le sacrifice. Elle devait jouer avec le cœur. Et pour l’instant, ce cœur bat – mais pas au bon rythme.
UN CONSTAT FROID : SAINT-QUENTIN EST LOIN DU COMPTE
Le groupe ne répond pas aux attentes. Ni celles du staff. Ni celles du public. Ni des siennes. Trop d’actions désordonnées. Trop d’initiatives isolées. Trop peu de confiance. Et quand on parle du groupe, ce n’est pas pour viser un nom ou un poste : c’est tout le monde. Du premier au dernier. De l’entraîneur au douzième homme. Chacun porte sa part. Même si, comme toujours, le réflexe naturel est de se protéger, de se dissocier de la défaite, le constat est limpide : tant que le « je » l’emportera sur le « nous », rien ne changera. « On n’a aucun liant, aucun jeu, assume Da Silva. On ne joue pas ensemble. Plus depuis un moment. C’est ma responsabilité de faire en sorte que ça change. »
Alors que faire ? Tout changer ? Impossible, quand on porte l’un des plus petits budgets de Betclic Élite. Tout remettre en question ? Après six journées, ce serait peut-être un peu prématuré. Il reste donc une seule option : se regarder en face, accepter les manques et enclencher une remise en question collective. Pas théorique. Pas déclarative. Réelle.
Parce qu’au bout du compte, le basket ne ment jamais : une équipe qui décide vraiment de se relever finit toujours par y arriver. Mais encore faut-il décider.
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Une page qui ne voulait pas vraiment se tourner, maintenant, c’est fait
ANTHONY OTTOU
next
Derrière cette défaite, il n’y a pas seulement un score. Il y a une vérité qu’on préférerait ne pas dire tout haut : la page n’était pas tournée. Comme un ex qui réapparaît, non pas pour revenir, mais pour rappeler qu’il a déjà avancé. Oui, le SQBB souffre. Oui, le jeu se cherche. Oui, le doute mord, et la peur s’installe dans les têtes. Et ce vendredi soir, l’ombre de Julien Mahé n’a jamais été aussi présente.
Il faut peut-être accepter l’évidence : aujourd’hui, Julien Mahé ne reviendra pas et Saint-Quentin est à sa place. Pas là où il rêvait d’être, pas là où son public aimerait le voir, mais là où son basket le met. Et ce n’est pas une disgrâce : d’autres ont connu les mêmes cernes, les mêmes certitudes qui tombent, les mêmes soirs où tout vacille.
Une saison n’est jamais un verdict en octobre. Saint-Quentin doit trouver sa nouvelle identité. Avec d’autres visages, d’autres équilibres, mais le même socle. Ce club n’a jamais grandi dans la facilité. Son histoire n’a jamais commencé dans la lumière, mais dans la réaction. Et maintenant, la question n’est plus de savoir comment il est tombé, mais si tout le monde est prêt à le relever.
ANTHONY OTTOU
next
Derrière cette défaite, il n’y a pas seulement un score. Il y a une vérité qu’on préférerait ne pas dire tout haut : la page n’était pas tournée. Comme un ex qui réapparaît, non pas pour revenir, mais pour rappeler qu’il a déjà avancé. Oui, le SQBB souffre. Oui, le jeu se cherche. Oui, le doute mord, et la peur s’installe dans les têtes. Et ce vendredi soir, l’ombre de Julien Mahé n’a jamais été aussi présente.
Il faut peut-être accepter l’évidence : aujourd’hui, Julien Mahé ne reviendra pas et Saint-Quentin est à sa place. Pas là où il rêvait d’être, pas là où son public aimerait le voir, mais là où son basket le met. Et ce n’est pas une disgrâce : d’autres ont connu les mêmes cernes, les mêmes certitudes qui tombent, les mêmes soirs où tout vacille.
Une saison n’est jamais un verdict en octobre. Saint-Quentin doit trouver sa nouvelle identité. Avec d’autres visages, d’autres équilibres, mais le même socle. Ce club n’a jamais grandi dans la facilité. Son histoire n’a jamais commencé dans la lumière, mais dans la réaction. Et maintenant, la question n’est plus de savoir comment il est tombé, mais si tout le monde est prêt à le relever.
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Un retour gagnant, une soirée parfaite
ANTHONY OTTOU
MATHIS DOSSOU-YOVO HONORÉ AVANT LE MATCH, AVEC UN CADRE SOUVENIR REMIS PAR LAURENT PRACHE ET MARLÈNE PAULMIER.
G.H.
prevnextSAINT-QUENTIN ATTENDAIT CE MOMENT. LE CLUB, LA VILLE, LES SUPPORTERS. UNE SEULE QUESTION FLOTTAIT AVANT LE COUP D’ENVOI : COMMENT JULIEN MAHÉ ALLAIT VIVRE CES RETROUVAILLES ? À 17 MINUTES DU DÉBUT DU MATCH, IL A REFAIT SON ENTRÉE, COMME TOUJOURS : SORTIE DU VESTIAIRE, REGARD BAISSÉ, PAS MESURÉ, COMME POUR RETENIR L’ÉMOTION ENCORE UN INSTANT. 178 JOURS APRÈS SON DERNIER MATCH SUR LE BANC SAINT-QUENTINOIS, FACE À LA ROCHELLE, MAHÉ A REJOUÉ LE MÊME CHEMIN. «
CE SERA TOUJOURS PARTICULIER… QU’EST-CE QUE TU VEUX QUE JE TE DISE… CE SERA TOUJOURS PARTICULIER
», SOUFFLE-T-IL, LA VOIX SERRÉE.
UN PLAN PARFAITEMENT EXÉCUTÉ
SUR LE PARQUET, SON MATCH S’EST DÉROULÉ COMME PRÉVU. CÉLÉBRER LES BONNES ACTIONS, RECADRER CEUX QUI DÉVISSENT, AJUSTER EN TEMPS RÉEL : MAHÉ A FAIT DU MAHÉ. SURTOUT, IL A VERROUILLÉ NICK JOHNSON, COUPÉ DE SES RELAIS POUR L’EMPÊCHER DE PESER. PLAN VALIDÉ, VICTOIRE MAÎTRISÉE : SON ACCLIMATATION À NANTERRE N’A RIEN D’UN HASARD. «
ON RESTAIT SUR DEUX DÉFAITES
, RAPPELLE LE COACH FRANCILIEN.
ON DEVAIT RÉAGIR. ON L’A FAIT EN ÉQUIPE, CHACUN A APPORTÉ CE QU’IL SAIT FAIRE. ON A DOMINÉ AU REBOND, ON A PEU PERDU DE BALLONS. C’EST UNE BELLE VICTOIRE COLLECTIVE.
»
LE PASSÉ A SALUÉ MATHIS, LUI A RÉPONDU AU PRÉSENT
POUR MATHIS DOSSOU-YOVO AUSSI, C’ÉTAIT UN RETOUR. IL AVAIT DÉJÀ AFFRONTÉ LE SQBB AVEC PARIS, MAIS JAMAIS ICI, DANS LA SALLE OÙ IL A GRANDI ET EXPLOSÉ. OVATIONS, CADRE SOUVENIR REMIS PAR LAURENT PRACHE ET MARLÈNE PAULMIER, ÉMOTION ASSUMÉE. «
J’ATTENDAIS CE MATCH. BEAUCOUP D’ÉMOTIONS. J’AI VRAIMENT APPRÉCIÉ L’ACCUEIL DU PUBLIC, JE LE REMERCIERAI À JAMAIS.
» SUR LE TERRAIN, IL A LAISSÉ LE JEU VENIR À LUI : 17 POINTS, 10 REBONDS, SANS FORCER MAIS UN IMPACT D’ALL STAR ET DE JOUEUR INTERNATIONAL. UN RETOUR PROPRE, À SON IMAGE.
ANTHONY OTTOU
MATHIS DOSSOU-YOVO HONORÉ AVANT LE MATCH, AVEC UN CADRE SOUVENIR REMIS PAR LAURENT PRACHE ET MARLÈNE PAULMIER.
G.H.
prevnextSAINT-QUENTIN ATTENDAIT CE MOMENT. LE CLUB, LA VILLE, LES SUPPORTERS. UNE SEULE QUESTION FLOTTAIT AVANT LE COUP D’ENVOI : COMMENT JULIEN MAHÉ ALLAIT VIVRE CES RETROUVAILLES ? À 17 MINUTES DU DÉBUT DU MATCH, IL A REFAIT SON ENTRÉE, COMME TOUJOURS : SORTIE DU VESTIAIRE, REGARD BAISSÉ, PAS MESURÉ, COMME POUR RETENIR L’ÉMOTION ENCORE UN INSTANT. 178 JOURS APRÈS SON DERNIER MATCH SUR LE BANC SAINT-QUENTINOIS, FACE À LA ROCHELLE, MAHÉ A REJOUÉ LE MÊME CHEMIN. «
CE SERA TOUJOURS PARTICULIER… QU’EST-CE QUE TU VEUX QUE JE TE DISE… CE SERA TOUJOURS PARTICULIER
», SOUFFLE-T-IL, LA VOIX SERRÉE.
UN PLAN PARFAITEMENT EXÉCUTÉ
SUR LE PARQUET, SON MATCH S’EST DÉROULÉ COMME PRÉVU. CÉLÉBRER LES BONNES ACTIONS, RECADRER CEUX QUI DÉVISSENT, AJUSTER EN TEMPS RÉEL : MAHÉ A FAIT DU MAHÉ. SURTOUT, IL A VERROUILLÉ NICK JOHNSON, COUPÉ DE SES RELAIS POUR L’EMPÊCHER DE PESER. PLAN VALIDÉ, VICTOIRE MAÎTRISÉE : SON ACCLIMATATION À NANTERRE N’A RIEN D’UN HASARD. «
ON RESTAIT SUR DEUX DÉFAITES
, RAPPELLE LE COACH FRANCILIEN.
ON DEVAIT RÉAGIR. ON L’A FAIT EN ÉQUIPE, CHACUN A APPORTÉ CE QU’IL SAIT FAIRE. ON A DOMINÉ AU REBOND, ON A PEU PERDU DE BALLONS. C’EST UNE BELLE VICTOIRE COLLECTIVE.
»
LE PASSÉ A SALUÉ MATHIS, LUI A RÉPONDU AU PRÉSENT
POUR MATHIS DOSSOU-YOVO AUSSI, C’ÉTAIT UN RETOUR. IL AVAIT DÉJÀ AFFRONTÉ LE SQBB AVEC PARIS, MAIS JAMAIS ICI, DANS LA SALLE OÙ IL A GRANDI ET EXPLOSÉ. OVATIONS, CADRE SOUVENIR REMIS PAR LAURENT PRACHE ET MARLÈNE PAULMIER, ÉMOTION ASSUMÉE. «
J’ATTENDAIS CE MATCH. BEAUCOUP D’ÉMOTIONS. J’AI VRAIMENT APPRÉCIÉ L’ACCUEIL DU PUBLIC, JE LE REMERCIERAI À JAMAIS.
» SUR LE TERRAIN, IL A LAISSÉ LE JEU VENIR À LUI : 17 POINTS, 10 REBONDS, SANS FORCER MAIS UN IMPACT D’ALL STAR ET DE JOUEUR INTERNATIONAL. UN RETOUR PROPRE, À SON IMAGE.
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Quand le collectif se fissure, tout vacille, le SQBB doit trouver les solutions
ANTHONY OTTOU
prevnext
Depuis le début de la saison, le SQBB cherche sans trouver. Rien ne s’est effondré d’un coup, parce que rien n’a réellement décollé. On pensait le déclic après Nancy en Coupe de France, où le BCM lors de la seule victoire en championnat. Mais ce sont finalement pour l’instant que des séquences trop courtes pour bâtir une identité. Le jeu reste mécanique, la confiance parcellaire, le collectif inachevé. Comme si chaque pièce existait, mais qu’aucun engrenage ne prenait.
La question n’est plus de savoir ce qui s’est cassé, mais ce qui n’a jamais pris. Comment créer du lien quand il n’a jamais vraiment existé ? Comment devenir une équipe quand on n’a pas encore réussi à en avoir les réflexes, les regards, la respiration commune ? Le défi n’est pas de se remettre en marche, mais enfin de démarrer.
Le constat est brutal : aujourd’hui, le SQBB n’a rien d’un collectif. Pas de rythme, pas de liant, pas de mouvement. Les chiffres l’attestent : plus faible total de tirs tentés, moins de possessions jouées, moins de passes décisives… et pire équipe du championnat au rebond. Tout ce qui fait vivre une équipe s’est éteint.
LE LIEN À TROUVER
On peut encore sauver la façade, mais les mots trahissent déjà ce que le jeu confirme : un décalage, un flottement entre le coach et ses joueurs. Avance-t-on ensemble, ou chacun pour soi ? S’il existe un fossé, il ne peut pas durer. Il doit être comblé – et vite. Car dans ce genre de bataille, il n’y a pas de héros isolé : soit le groupe se retrouve, soit il s’enfonce.
« On doit se parler, se regarder en face. La responsabilité, c’est nous, parce qu’on est sur le terrain », souffle Giovan Oniangue, touché. Et Da Silva, d’abord sévère envers ses joueurs, a fini par s’inclure dans le même échec : « Il faut une prise de conscience. La réalité, c’est que tout le monde – moi compris – est en train de mettre le club en danger. »
DES AJUSTEMENTS DEVENUS NÉCESSAIRES
Avec l’un des plus petits budgets du championnat, le SQBB n’a pas le droit à l’erreur. Il ne peut pas tout changer, mais il doit changer quelque chose. Trop de joueurs sont en dessous du niveau attendu.
Liam O’Reilly en est l’exemple le plus frappant. Recruté pour apporter du danger sur le poste 2, l’arrière américain peine à exister : 14 minutes à Limoges, 3 face à Nanterre, 4,7 points en moyenne. Trop peu pour un étranger censé être l’un des relais offensifs majeurs. Il n’est pas le coupable – loin de là – mais il incarne un mal plus profond : il doute, il cherche, il n’impacte pas. Et le SQBB n’a plus le luxe d’attendre
Les heures qui ont suivi Nanterre n’ont sans doute pas été simples. Elles exigent des réponses. À Monaco, personne n’attendra Saint-Quentin. Le résultat comptera, bien sûr, mais il y a plus important encore : l’attitude. Cette équipe a déjà prouvé qu’elle pouvait jouer fort, jouer juste, jouer ensemble. Elle en a les moyens. Reste à savoir si elle en a encore la volonté.
ANTHONY OTTOU
prevnext
Depuis le début de la saison, le SQBB cherche sans trouver. Rien ne s’est effondré d’un coup, parce que rien n’a réellement décollé. On pensait le déclic après Nancy en Coupe de France, où le BCM lors de la seule victoire en championnat. Mais ce sont finalement pour l’instant que des séquences trop courtes pour bâtir une identité. Le jeu reste mécanique, la confiance parcellaire, le collectif inachevé. Comme si chaque pièce existait, mais qu’aucun engrenage ne prenait.
La question n’est plus de savoir ce qui s’est cassé, mais ce qui n’a jamais pris. Comment créer du lien quand il n’a jamais vraiment existé ? Comment devenir une équipe quand on n’a pas encore réussi à en avoir les réflexes, les regards, la respiration commune ? Le défi n’est pas de se remettre en marche, mais enfin de démarrer.
Le constat est brutal : aujourd’hui, le SQBB n’a rien d’un collectif. Pas de rythme, pas de liant, pas de mouvement. Les chiffres l’attestent : plus faible total de tirs tentés, moins de possessions jouées, moins de passes décisives… et pire équipe du championnat au rebond. Tout ce qui fait vivre une équipe s’est éteint.
LE LIEN À TROUVER
On peut encore sauver la façade, mais les mots trahissent déjà ce que le jeu confirme : un décalage, un flottement entre le coach et ses joueurs. Avance-t-on ensemble, ou chacun pour soi ? S’il existe un fossé, il ne peut pas durer. Il doit être comblé – et vite. Car dans ce genre de bataille, il n’y a pas de héros isolé : soit le groupe se retrouve, soit il s’enfonce.
« On doit se parler, se regarder en face. La responsabilité, c’est nous, parce qu’on est sur le terrain », souffle Giovan Oniangue, touché. Et Da Silva, d’abord sévère envers ses joueurs, a fini par s’inclure dans le même échec : « Il faut une prise de conscience. La réalité, c’est que tout le monde – moi compris – est en train de mettre le club en danger. »
DES AJUSTEMENTS DEVENUS NÉCESSAIRES
Avec l’un des plus petits budgets du championnat, le SQBB n’a pas le droit à l’erreur. Il ne peut pas tout changer, mais il doit changer quelque chose. Trop de joueurs sont en dessous du niveau attendu.
Liam O’Reilly en est l’exemple le plus frappant. Recruté pour apporter du danger sur le poste 2, l’arrière américain peine à exister : 14 minutes à Limoges, 3 face à Nanterre, 4,7 points en moyenne. Trop peu pour un étranger censé être l’un des relais offensifs majeurs. Il n’est pas le coupable – loin de là – mais il incarne un mal plus profond : il doute, il cherche, il n’impacte pas. Et le SQBB n’a plus le luxe d’attendre
Les heures qui ont suivi Nanterre n’ont sans doute pas été simples. Elles exigent des réponses. À Monaco, personne n’attendra Saint-Quentin. Le résultat comptera, bien sûr, mais il y a plus important encore : l’attitude. Cette équipe a déjà prouvé qu’elle pouvait jouer fort, jouer juste, jouer ensemble. Elle en a les moyens. Reste à savoir si elle en a encore la volonté.
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Spalding02
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
PDS se plaint du rendement de O'Reilly.... c'est quoi, il ne coupe pas les citrons assez vite !?
Mais il est sérieux ???
Contre Nanterre il joue 5 min, 1/3 derrière l'arc, 1 passe, 1 interception et on ne l'a plus revu.
Loïc Schwartz 20 min pour le même rendement.
Il coupe O'Reilly, il prend un autre arrière shooteur et ??
Si aucun système pour le mettre dans de bonnes conditions, ce sera bis repetita.
Franchement, l'erreur de casting à la base c'est lui, ensuite son recrutement notamment à l'intérieur.
Il est clair que l'on doit changer quelque chose, mais pas sûr que ce soit des joueurs !!!
Mais il est sérieux ???
Contre Nanterre il joue 5 min, 1/3 derrière l'arc, 1 passe, 1 interception et on ne l'a plus revu.
Loïc Schwartz 20 min pour le même rendement.
Il coupe O'Reilly, il prend un autre arrière shooteur et ??
Si aucun système pour le mettre dans de bonnes conditions, ce sera bis repetita.
Franchement, l'erreur de casting à la base c'est lui, ensuite son recrutement notamment à l'intérieur.
Il est clair que l'on doit changer quelque chose, mais pas sûr que ce soit des joueurs !!!
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
DS ramène en plus un Pote à lui comme assistant et il se coupe d’une personne plus que compétente avec Éric Lecomte !!
Il a vraiment tout faux
Il a vraiment tout faux
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
C'est ça qui m'interroge....et contre Limoges c'est 12 minutes.Spalding02 a écrit : ↑lun. 03 nov. 2025 12:30 PDS se plaint du rendement de O'Reilly.... c'est quoi, il ne coupe pas les citrons assez vite !?
Mais il est sérieux ???
Contre Nanterre il joue 5 min, 1/3 derrière l'arc, 1 passe, 1 interception et on ne l'a plus revu.
Loïc Schwartz 20 min pour le même rendement.
Il coupe O'Reilly, il prend un autre arrière shooteur et ??
Si aucun système pour le mettre dans de bonnes conditions, ce sera bis repetita.
Franchement, l'erreur de casting à la base c'est lui, ensuite son recrutement notamment à l'intérieur.
Il est clair que l'on doit changer quelque chose, mais pas sûr que ce soit des joueurs !!!
En fait le mec s'est fait couper après 4 matchs de championnat où il a eu du temps de jeu, et encore il a toujours été en dessous de 20 minutes.
Du grand n'importe quoi.
Je te le dis et je suis d'accord avec toi sur ce point là : du grand n'importe quoi et ça ne résoudra rien SAUF si on trouve un mec qui tourne à 15 points et qui est capable de prendre la mène en même temps que de jouer sur le poste 2.
Bon courage !
(Ou alors ils ont décidé de le couper car ils ont déjà choisi son successeur par une opportunité agent, et là je comprendrais mieux).
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Re: [SQBB] 25/26 -24 à la maison contre Nanterre
Après s'il le laisse aussi peu de temps sur le terrain, c'est peut être aussi car ce qu'il voit de lui sur le terrain ne le satisfait pas...mais certes, pas facile pour le joueur d'être en confiance en si peu de temps...