[SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac

[JACQUART]

Le championnat ne fait que commencer, les matches de préparation ont été compliqués mais les progrès se font sentir il faut y croire.
Il ne faudra pas se rater contre Gravelines c'est clair , d'ailleurs les joueurs auront bien besoin des supporters ce jour là.
Si il y a un match à remporter c'est bien celui çi.

[gerco]

Basket-ball (Betclic Élite) : Liam O’Reilly, le voyageur aux racines de feu

Neuf pays, des centaines de matches, des milliers de kilomètres. Liam O’Reilly a tout connu, ou presque. Le Texan s’est construit loin des projecteurs, porté par un amour indéfectible pour les siens. Aujourd’hui, à Saint-Quentin, il veut transformer cette flamme intérieure en réussite collective.

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Par Anthony Ottou
Publié: 10 Octobre 2025 à 19h00
1 min
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De club en club, de pays en pays, il a souvent été jugé, parfois oublié. Mais partout, Liam O’Reilly a poursuivi la même quête : trouver ce terrain où son jeu et sa vérité parleraient enfin la même langue.

À l’image de son équipe, Liam O’Reilly monte en régime. Face à Nancy, il a inscrit 12 points, symbole d’un joueur en pleine adaptation.
À l’image de son équipe, Liam O’Reilly monte en régime. Face à Nancy, il a inscrit 12 points, symbole d’un joueur en pleine adaptation. - G.H
Voyageur du monde, globe-trotteur du basket, il a sillonné l’Europe comme d’autres parcourent une carte à la recherche d’un foyer. En neuf saisons professionnelles, il a connu huit pays : la Slovaquie, Chypre, la Suède, la Lituanie, l’Allemagne, la Pologne, la Hongrie et Israël. La France est le neuvième chapitre de ce périple – peut-être le plus intime, celui de la maturité.


Depuis toujours, il doit convaincre, prouver, faire taire les doutes. Et comme un écho à ce parcours, après la victoire face à Nancy, Philippe Da Silva a tenu à souligner un geste en apparence banal, mais ô combien symbolique : une passe décisive pour Loïc Schwartz.

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Là où d’autres auraient cherché à se rassurer en tirant, O’Reilly a choisi la passe, le collectif, la justesse. Un signe fort d’un joueur souvent critiqué, mais encore habité par la même foi : celle de prouver qu’il mérite sa place.

J’ai toujours eu cette petite revanche intérieure, cette envie de prouver, ce moteur qui me pousse à avancer. C’est ce qui me garde motivé et me permet d’aller là où je veux aller.
« J’ai commencé en Slovaquie, puis à Chypre, avant de découvrir des niveaux plus relevés, indique O’Reilly. Au lycée, je n’ai pas reçu beaucoup d’offres de recrutement. J’ai fini par aller dans un junior collège, une petite structure, plus traditionnelle, avant de rejoindre une université plus importante. J’ai commencé petit, j’ai attendu mon moment, puis j’ai gravi les échelons. Mais oui, j’ai toujours eu cette petite revanche intérieure, cette envie de prouver, ce moteur qui me pousse à avancer. C’est ce qui me garde motivé et me permet d’aller là où je veux aller. Je suis quelqu’un de très déterminé. »

C’est d’ailleurs grâce à son passage universitaire qu’il a, sans le savoir, tracé son chemin jusqu’à Saint-Quentin.

En Caroline du Nord, à Gardner-Webb University, il partageait le vestiaire d’un certain Nate Johnson. Aujourd’hui son meilleur ami, l’arrière passé par le SQBB deux ans avant lui a, comme il le dit en souriant, « très bien vendu le club ».

« Nate est mon meilleur ami, donc avant de signer ici, je l’ai interrogé. Il m’a donné beaucoup d’informations utiles, des choses que j’avais besoin de savoir. Il m’a dit que l’organisation était vraiment bonne, qu’il avait adoré l’atmosphère et le cadre. Je ne suis pas déçu : l’ambiance est incroyable, toute la ville est derrière nous. J’aime notre staff, mes coéquipiers… je sais qu’on va réussir. »

La famille, sa boussole et sa force tranquille

Derrière son envie de réussir brûle une flamme intérieure : celle de faire briller le nom O’Reilly le plus haut possible. Texan de naissance, Liam reste profondément attaché à ses racines. Et dès qu’il évoque sa famille, le ton change, sa voix se fait plus douce, presque apaisée. « La famille, c’est quelque chose de très important pour moi. J’ai même un tatouage pour ça : papa, maman, famille… tout. J’essaie aussi de garder Dieu au centre de ma vie, c’est ce qu’il y a de plus important. »

Puis vient le sujet de son petit frère.« C’est mon meilleur ami. Une vraie bénédiction. »

Mon petit frère, c’est mon meilleur ami. Une vraie bénédiction. Il m’a appris la patience, la gratitude, et à ne jamais baisser la tête.
Derrière ces mots simples se cache la tendresse d’un grand frère attentif. Son frère, porteur d’un handicap, occupe une place essentielle dans son équilibre. C’est auprès de lui que Liam puise cette force tranquille, cette patience, cette détermination qui l’animent. À chaque match, à chaque voyage, il emporte avec lui un peu de cette lumière familiale – celle qui l’empêche de baisser la tête et le pousse à aller toujours plus loin.

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Et parfois, cette envie de bien faire déborde. Mardi soir, frustré de sortir à un moment clé, O’Reilly a eu quelques mots sur le banc. Rien de grave, juste le reflet d’un compétiteur qui bouillonne. Il en est conscient, lucide.

« C’est clairement une expérience différente, avoue-t-il. Un rôle différent que je dois apprendre à accepter. Ici, on a dix gars capables de jouer, donc il faut s’adapter et être efficace dans les vingt minutes que j’ai. Peu importe : moi, je veux jouer au basket. Mais je sais aussi que je dois continuer à apprendre à mieux contrôler mes émotions. J’ai besoin de garder cette flamme en moi, de parler avec mes adversaires… C’est ça qui rend les choses amusantes »

Dans ses mots, il y a tout, il y a tout Liam O’Reilly : la passion, la foi, la franchise. Un joueur qui doute parfois, mais qui n’abandonne jamais. Un homme en mouvement, fidèle à lui-même – et à ceux qu’il aime.

[gerco]

L’Élan Chalon, un mur d’impact que le SQBB veut faire trembler
S’il y a bien une équipe qui surfe sur la dynamique du moment, c’est bien l’Élan Chalon. Les hommes d’Elric Delord affichent un bilan solide : six rencontres officielles, pour cinq victoires et une seule défaite.
Le seul accroc ? Nanterre, qui a réussi là où Fribourg, Murcie, Porto, Berlin – en Coupe d’Europe – et même Monaco, dimanche dernier, ont échoué : répondre à l’engagement et à la densité physique d’un collectif chalonnais taillé pour étouffer ses adversaires. « C’est une équipe qui met beaucoup d’impact, ANTHONY OTTOU
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confie Philippe Da Silva. Notamment aux rebonds. On l’a vu sur la vidéo contre Nanterre : ils ont dominé la première mi-temps dans ce secteur, mais ont manqué d’adresse, ce qui a permis à Nanterre de virer en tête à la pause. Dès que Nanterre a su reprendre le dessus aux rebonds, ils ont contrôlé le match. »
Un constat qui trouve un écho à Saint-Quentin, où le rebond reste le point de vigilance de ce début de saison. « Face à Monaco, ils ont fait très mal dans ce domaine, poursuit le coach saint-quentinois. Ils ont gagné en partie grâce à ça. C’est déjà une équipe qui joue vite, et avec cette appétence pour le rebond, elle s’offre beaucoup plus de possessions. À nous de tout faire pour répondre à cet impact. »
L’IMPACT CHALONNAIS,
UNE ÉPREUVE PHYSIQUE
Lors du tournoi de Luxeuil-les-Bains, le SQBB avait déjà goûté, en partie, à la force chalonnaise. Après un premier acte maîtrisé (22-10), les Axonais avaient peu à peu plié sous la pression.
Les extérieurs, à l’image de Yohan Choupas et Clarence Nadolny, imposent un pressing constant sur les montées de balle, étouffant la relance adverse. Chaque main à main est contesté, souvent par Zac Cuthbertson, l’un des meilleurs ailiers défensifs de Betclic Élite, mais aussi un attaquant formidable et un rebondeur hors pair. Sans oublier Lionel Gaudoux, ancien de la maison saint-quentinoise et sans aucun doute l’un des tous meilleurs pivots du championnat. « On le sait, on va devoir supporter leur pression défensive, reconnaît Da Silva. Choupas, Nadolny, Cuthbertson… ils défendent fort. Mais pas seulement : tout leur système est pensé pour provoquer des pertes de balle et lancer le jeu rapide, surtout dans leur Colisée. »
L’AMBITION
SAINT-QUENTINOISE
Mais si Chalon a des armes, Saint-Quentin aussi. Après une semaine encourageante et rassurante avec la victoire contre Nancy – le SQBB ne se rend pas en terre inconnue au Colisée. Le staff sait où frapper et avec quelles intentions.
« On y va pour montrer les mêmes attitudes que lors de nos derniers matches, affirme Da Silva. Tous nos matches, on les joue pour gagner. On sait que si nous reproduisons l’intensité de Boulazac, nous irons dans le mur et on ne gagnera aucun match de Betclic. Par contre, si on joue notre jeu, avec nos forces, notre envie de se battre alors, tout est possible. »
La première victoire de la saison a redonné de l’air, mais surtout de la confiance. À Chalon, les Axonais veulent enchaîner, bousculer le favori et prouver que leur cœur et leur discipline peuvent rivaliser avec la puissance. Un test grandeur nature pour un SQBB en quête d’équilibre, mais jamais à court d’audace.

[gerco]

Les 3 clés du match
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1DOMINER LE REBOND
C’est le nerf de la guerre face à une équipe chalonnaise construite pour imposer son impact physique, les Axonais vont devoir s’employer . Le SQBB est l’équipe qui prend le moins de rebonds dans un match. Tout l’inverse de l’Elan Chalon qui est la meilleure équipe de Betclic Elite dans l’exervice.. Saint-Quentin va devoir se surpasser et trouver la parade.
2CONTENIR LE TALENT DE HILL ET LA PUISSANCE DE GAUDOUX
Le premier, scoreur naturel, capable de s’enflammer à tout moment. Le second, intérieur explosif et constant dans l’intensité. Le duo forme l’un des moteurs offensifs de l’Élan. Saint-Quentin devra trouver le juste équilibre entre agressivité et maîtrise pour ne pas leur laisser de rythme.
3GARDER LE MÊME
ÉTAT D’ESPRIT
Face à Nancy et l’Asvel, le SQBB a retrouvé ses valeurs : solidarité, intensité, et plaisir de jouer ensemble. À Chalon, c’est ce socle mental qui devra servir de boussole. Peu importe le contexte, c’est dans la constance de l’attitude que se construit la performance.

[gerco]

QUESTIONS À...
« Je veux prouver que je peux continuer à grandir »
ANTHONY OTTOU

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Le SQBB, prochain adversaire, est un club que vous connaissez bien. Beaucoup de choses ont changé depuis la préparation ?
Je pense que ça va être un match physique, un vrai combat dans le sens. Ils sont intenses. C’est à nous de pouvoir être prêts à répondre. C’est un match important pour nous, on doit prendre le maximum de matchs à domicile. D’autant plus qu’on a perdu, le premier face à Nanterre. Ils sortent d’un gros match aussi contre Nancy. Mais en tout cas, on s’est préparés. On a fait deux bons matchs ces deux derniers (Monaco et Berlin). Donc, on va essayer de rester sur le même ton.
Cette saison, votre équipe dégage une vraie puissance physique. La bataille du rebond, c’est la clé du match ?
Clairement, on est là-dedans, et on ne s’en cache pas. On essaie d’imposer une intensité physique constante, de répéter les efforts, en attaque comme en défense. C’est notre identité : on vit et on meurt avec ça. Mais les équipes commencent à nous connaître, elles se préparent à cette dimension physique. À nous de rester fidèles à notre jeu, tout en nous adaptant à ce que l’adversaire veut imposer. C’est notre état d’esprit.
Certains évoquent même une possible convocation en équipe de France lors de la prochaine fenêtre internationale. Comment vivez-vous cette reconnaissance grandissante ?
C’est aussi ce que je voulais, à ce moment de ma carrière. Je ne m’attarde pas trop sur le passé, j’essaie toujours de faire mieux, de montrer que je peux élever mon niveau à chaque étape. C’est ce qui m’a toujours guidé : prouver que je peux m’adapter au niveau d’exigence d’une compétition. Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir la confiance du club et du staff, avec un vrai rôle cette saison. À moi de montrer l’exemple en tant que capitaine, d’aider l’équipe à gagner un maximum de matchs. On reste concentrés sur notre mission, et moi sur cette mentalité de progression constante, celle que j’ai depuis toujours.

[Snono24]

Ils font chier dazn avec leur multiplexe on peut même pas suivre le match du sqbb pfffff

[Bostonn.02]

On s’en sortirait encore mieux si on shootait moins à 3 points !

[gerco]

Johnson en feu 17 points à la mi temps
On les tiens +2 39/41

[Lazuli]

Les arbitres sont en feu également. Match fini

[Bostonn.02]

-4 il reste 4min

Les mecs ne lâchent pas, c’est déjà ça

[gerco]

Vraiment dommage je zi Pas compris pourquoi Johnson a pris sa 2 eme intentionnelle

[jey71]

Vraiment dommage je zi Pas compris pourquoi Johnson a pris sa 2 eme intentionnelle

[oliv_from_nice]

Il a apparemment chambré le public ( provoqué ?) après son shoot réussi à 3 points

[nono02]

Il a juste mis ses mains sur ses oreilles

[gerco]

Basket-ball (Betclic Élite) : le SQBB s’incline de peu au Colisée face à Chalon-sur-Saône

Malgré une prestation solide et un Nick Johnson en feu, le SQBB s’incline de justesse au Colisée face à Chalon-sur-Saône (82-80).
Nick Johnson et le SQBB ont tout donné en vain ce soir.
Nick Johnson et le SQBB ont tout donné en vain ce soir.
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Par A.O.
Publié: 11 Octobre 2025 à 21h19
1 min
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De deux petits points… Le SQBB s’est incliné de justesse au Colisée, dans un match où les Axonais ont pourtant regardé leurs adversaires droit dans les yeux.

Après un troisième quart-temps difficile et un dernier acte marqué par l’exclusion sévère de Nick Johnson – pourtant auteur de 23 points – les joueurs de Da Silva n’ont pas réussi à renverser la tendance.

Avec un bilan de 0 victoire pour 3 défaites, la prochaine rencontre prend des allures de tournant : le derby de la semaine prochaine devient un rendez-vous immanquable pour enfin lancer la saison.

Mais malgré les coups durs, ce groupe continue d’avancer…