C’est encore trop cher pour espérer voir le SQBB évoluer dans une nouvelle salle
Une étude sur la création d’un équipement sportif de plus grande envergure que le Palais des sports est en cours. La ville et les supporters s’accordent sur la nécessité d’une nouvelle salle. Reste les questions du format et du coût.
S’il incarne l’histoire du club, le Palais des sports ne répond plus au cahier des charges des équipements sportifs d’aujourd’hui.
S’il incarne l’histoire du club, le Palais des sports ne répond plus au cahier des charges des équipements sportifs d’aujourd’hui. - Photo Gaël Hérissé
Par Julien Gris
Journaliste à l'Aisne nouvelle
Publié: 4 Octobre 2025 à 07h55
2 min
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La question d’une nouvelle salle est-elle légitime ?
La réponse fait l’unanimité chez nos interlocuteurs. Le fait de réfléchir à un nouvel équipement est justifié et le Palais des sports sous sa forme actuelle ne suffit plus. « Nous n’avons pas le capacitaire dont nous aurions besoin », affirme Frédérique Macarez. Le maire de Saint-Quentin le constate de ses propres yeux, elle qui ne loupe aucune sortie à domicile des Bleu et Blancs. « Nous aspirons à plus de places avec des améliorations à apporter sur les commodités comme les espaces de réception ou les espaces collectifs qui impliquent de sortir pour rentrer ensuite sans compter les normes de sécurité plus importantes. »
Entre nostalgie et pragmatisme
L’avis est donc partagé par ces représentants des supporters. S’il parle immédiatement de son attachement au Palais des sports « où je vais depuis près de 35 ans avec toutes les soirées vécues », Pascal Gossart, président des White Devils, sait que « la réalité économique fait que pour grandir, il faut un nouvel outil ».
Le coût de fonctionnement annuel se situerait entre 300 000 et 700 000 euros et les exemples nous montrent que les salles ne sont jamais à l’équilibre.
Frédérique Macarez, maire de Saint-Quentin.
Propos plus catégorique chez les Blue Phœnix. « On a besoin d’une nouvelle salle à Saint-Quentin, la nôtre a fait son temps », tranche Maxime Sueur, vice-président. S’il convient que « l’on perdrait l’âme de Pierre Ratte, on gagnerait plus de places, des meilleures buvettes, ça attirerait plus de monde je pense ».
2
Sous quelle forme et pour quel coût ?
Mandaté par la ville, un bureau d’études est chargé d’étudier la question. Frédérique Macarez rappelle les deux options sérieuses : ajouter une extension au Palais des sports ou créer une nouvelle salle. L’élue ne se satisfait pas des chiffres présentés la semaine dernière.
Le Palais des sports n’est pas encore condamné par le bureau d’études. Il planche notamment sur une extension du bâtiment existant.
Le Palais des sports n’est pas encore condamné par le bureau d’études. Il planche notamment sur une extension du bâtiment existant. - Photo Gaël Hérissé
« Qu’il s’agisse d’une construction ou d’une extension, nous en serions à plus de 40 millions d’euros quant au coût de fonctionnement annuel, il se situerait entre 300 000 euros et 700 000 euros et les exemples nous montrent que les salles ne sont jamais à l’équilibre ; nous avons demandé au bureau d’études de retravailler. »
3
À quel emplacement ?
Le maire de Saint-Quentin attend les conclusions définitives et refuse d’afficher une préférence. « Nous essayons d’amener des activités de loisirs en centre-ville, ça me plaît un peu moins quand on va en extérieur même s’il y a plus de commodités et moins de contraintes », résume Frédérique Macarez.
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En cas de délocalisation, le parc des autoroutes est privilégié
En cas de construction d’un nouveau bâtiment, Pascal Gossart l’imagine « plutôt en dehors pour le stationnement et en faire la locomotive d’une nouvelle zone. On nous parlait vers le gymnase Bertrand Gamess (NDLR : quartier Europe) ou du côté de Décathlon près de l’autoroute ». Maxime Sueur viserait le même emplacement « du côté du parc des autoroutes avec la zone commerciale ». Il souligne la nécessité de ne pas travailler à l’emplacement du Palais des sports, sous peine d’être privé de salle le temps du chantier.
Si la France du basket salue l’ambiance bouillante du Palais des sports, les supporters de SQBB, ici les Blue Phoenix, sont conscients qu’un déménagement s’impose.
Si la France du basket salue l’ambiance bouillante du Palais des sports, les supporters de SQBB, ici les Blue Phoenix, sont conscients qu’un déménagement s’impose. - Photo Gaël Hérissé
Pour autant, le vice-président des Blue Phœnix croît peu en la faisabilité du projet : « On a l’impression que la Ville n’a pas tellement envie ou pas confiance en notre club de basket ». De son côté, Frédérique Macarez rappelle que « SQBB est un élément très important pour la ville » et rappelle le soutien apporté chaque année, « quasiment un million d’euros ».
[SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Porté par l’envie de se racheter, le SQBB rêve d’un coup d’éclat
Le SQBB veut allumer le feu intérieur pour embraser Pierre-Ratte. GH
Basket-ball (Betclic Elite). Bousculé à Boulazac pour son entrée en Betclic Élite, Saint-Quentin retrouve sa salle ce dimanche à 19 heures face à l’ASVEL. Entre doutes à lever et feu intérieur à rallumer, le SQBB veut s’appuyer sur la ferveur de Pierre-Ratte pour gravir la montagne villeurbannaise.
next
Ce mercredi, entre consignes appuyées et éclats de voix, chaque tir est accompagné du même cri lancé par le staff : « l’écran de retard ». Comme un rappel obsédant, presque un exorcisme, pour effacer la soirée douloureuse vécue en Périgord. Ici, à l’entraînement, chaque détail compte, chaque répétition sonne comme une mise en garde et une promesse de réaction.
« Ressasser Boulazac ne sert à rien, souffle Da Silva. On a manqué d’engagement, on le sait, on l’a montré à la vidéo. L’essentiel, c’est de se recentrer sur nous, d’être ensemble face à l’adversité. Dimanche, rien ne sera simple. Mais tout commence par une prise de conscience individuelle, sur les fondamentaux de ce sport : le don de soi et la combativité. De toute façon, nous n’avons pas le choix : si l’on veut exister dans cette rencontre, nos standards dans ces domaines devront être au rendez-vous, avant même de parler d’attaque ou de défense. »
L’ASVEL TERMINE
À SAINT-QUENTIN
SA SEMAINE DE 4 MATCHES
Car recevoir Villeurbanne n’a rien d’un match ordinaire. C’est croiser la route d’une équipe d’Euroligue, rompue aux voyages à travers le continent. Un défi immense, mais aussi une chance inespérée : celle de transformer Pierre-Ratte en volcan incandescent et d’écrire, une fois encore, une page d’orgueil.
Certes, l’ASVEL arrive avec les traces d’un calendrier infernal. Quatre matches en une semaine, des déplacements à répétition, des corps sollicités sans relâche… On pourrait y voir une faille. Mais Philippe Da Silva refuse d’entretenir l’illusion. « Je ne me préoccupe pas de leur calendrier, tranche le coach. On a assez de travail sur nous-mêmes. »
Le technicien ne veut pas d’excuses ni de faux espoirs. Pour lui, l’Euroligue a forgé un groupe habitué à l’exigence extrême. « Bien sûr que ce n’est pas simple, poursuit-il. Mais ils ont des joueurs aguerris, un groupe complet et un entraîneur qui sait parfaitement gérer les minutes. »
La conclusion est sans appel : « Si on espère qu’ils soient fatigués pour rivaliser, alors on se trompe. Je veux que l’on se concentre sur nous, sur notre état d’esprit. »
GARDER LES BONNES CHOSES ENTREVUES DEPUIS LE DÉBUT DE LA SAISON
Si les 23 rebonds d’écart à Boulazac et le 21/24 ont agacé, 19 tirs ouverts ont été créés, preuve que les systèmes fonctionnent, mais que la réussite a fui. Puis il y a eu cette étincelle : un 17-4 en quatre minutes dans le 3 ème acte, qui a fait fondre l’écart de 15 points pour ramener les Saint-Quentinois à une possession (57-55). Comme un rappel qu’à intensité maximale, cette équipe peut rivaliser. « Douter après une défaite ne sert à rien, lâche-t-il. Je le dis depuis le départ : je ne vais pas renier mes principes. Si je veux être cohérent avec ce que je veux construire, je ne peux pas tout remettre en cause après un revers. »
Le coach préfère s’accrocher au fil rouge de sa méthode : la répétition et la fidélité au projet. « Il faut répéter, répéter encore, pour que chacun trouve sa place. Je crois en ce processus, je crois en cette équipe. « Quand nous avons augmenté notre intensité, en quatre minutes, nous avons plus que rivalisé, souligne-t-il. Et si nous perdons en respectant nos consignes, je serai toujours là pour défendre mes joueurs. »
L’entraîneur ne minimise pas la difficulté, mais il préfère y voir une promesse d’avenir.« Je suis persuadé que nous aurons des résultats avec ça, conclut-il. Tout repose sur une chose : l’envie. L’envie d’y arriver, de se battre, et surtout de croire ensemble. »
Face à l’ASVEL, le SQBB ne veut plus regarder en arrière. Les doutes, il veut les transformer en émotions. Ces émotions, en certitudes. Plus qu’un simple rendez-vous, cette affiche doit marquer un tournant : celui où Saint-Quentin, porté
Le SQBB veut allumer le feu intérieur pour embraser Pierre-Ratte. GH
Basket-ball (Betclic Elite). Bousculé à Boulazac pour son entrée en Betclic Élite, Saint-Quentin retrouve sa salle ce dimanche à 19 heures face à l’ASVEL. Entre doutes à lever et feu intérieur à rallumer, le SQBB veut s’appuyer sur la ferveur de Pierre-Ratte pour gravir la montagne villeurbannaise.
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Ce mercredi, entre consignes appuyées et éclats de voix, chaque tir est accompagné du même cri lancé par le staff : « l’écran de retard ». Comme un rappel obsédant, presque un exorcisme, pour effacer la soirée douloureuse vécue en Périgord. Ici, à l’entraînement, chaque détail compte, chaque répétition sonne comme une mise en garde et une promesse de réaction.
« Ressasser Boulazac ne sert à rien, souffle Da Silva. On a manqué d’engagement, on le sait, on l’a montré à la vidéo. L’essentiel, c’est de se recentrer sur nous, d’être ensemble face à l’adversité. Dimanche, rien ne sera simple. Mais tout commence par une prise de conscience individuelle, sur les fondamentaux de ce sport : le don de soi et la combativité. De toute façon, nous n’avons pas le choix : si l’on veut exister dans cette rencontre, nos standards dans ces domaines devront être au rendez-vous, avant même de parler d’attaque ou de défense. »
L’ASVEL TERMINE
À SAINT-QUENTIN
SA SEMAINE DE 4 MATCHES
Car recevoir Villeurbanne n’a rien d’un match ordinaire. C’est croiser la route d’une équipe d’Euroligue, rompue aux voyages à travers le continent. Un défi immense, mais aussi une chance inespérée : celle de transformer Pierre-Ratte en volcan incandescent et d’écrire, une fois encore, une page d’orgueil.
Certes, l’ASVEL arrive avec les traces d’un calendrier infernal. Quatre matches en une semaine, des déplacements à répétition, des corps sollicités sans relâche… On pourrait y voir une faille. Mais Philippe Da Silva refuse d’entretenir l’illusion. « Je ne me préoccupe pas de leur calendrier, tranche le coach. On a assez de travail sur nous-mêmes. »
Le technicien ne veut pas d’excuses ni de faux espoirs. Pour lui, l’Euroligue a forgé un groupe habitué à l’exigence extrême. « Bien sûr que ce n’est pas simple, poursuit-il. Mais ils ont des joueurs aguerris, un groupe complet et un entraîneur qui sait parfaitement gérer les minutes. »
La conclusion est sans appel : « Si on espère qu’ils soient fatigués pour rivaliser, alors on se trompe. Je veux que l’on se concentre sur nous, sur notre état d’esprit. »
GARDER LES BONNES CHOSES ENTREVUES DEPUIS LE DÉBUT DE LA SAISON
Si les 23 rebonds d’écart à Boulazac et le 21/24 ont agacé, 19 tirs ouverts ont été créés, preuve que les systèmes fonctionnent, mais que la réussite a fui. Puis il y a eu cette étincelle : un 17-4 en quatre minutes dans le 3 ème acte, qui a fait fondre l’écart de 15 points pour ramener les Saint-Quentinois à une possession (57-55). Comme un rappel qu’à intensité maximale, cette équipe peut rivaliser. « Douter après une défaite ne sert à rien, lâche-t-il. Je le dis depuis le départ : je ne vais pas renier mes principes. Si je veux être cohérent avec ce que je veux construire, je ne peux pas tout remettre en cause après un revers. »
Le coach préfère s’accrocher au fil rouge de sa méthode : la répétition et la fidélité au projet. « Il faut répéter, répéter encore, pour que chacun trouve sa place. Je crois en ce processus, je crois en cette équipe. « Quand nous avons augmenté notre intensité, en quatre minutes, nous avons plus que rivalisé, souligne-t-il. Et si nous perdons en respectant nos consignes, je serai toujours là pour défendre mes joueurs. »
L’entraîneur ne minimise pas la difficulté, mais il préfère y voir une promesse d’avenir.« Je suis persuadé que nous aurons des résultats avec ça, conclut-il. Tout repose sur une chose : l’envie. L’envie d’y arriver, de se battre, et surtout de croire ensemble. »
Face à l’ASVEL, le SQBB ne veut plus regarder en arrière. Les doutes, il veut les transformer en émotions. Ces émotions, en certitudes. Plus qu’un simple rendez-vous, cette affiche doit marquer un tournant : celui où Saint-Quentin, porté
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Basket-ball (Betclic Élite) : à l’assaut l’ASVEL, le SQBB veut avancer pas à pas, mais d’un seul élan
Bousculé à Boulazac pour son entrée en Betclic Élite, Saint-Quentin retrouve sa salle ce dimanche en recevant l’ASVEL. Entre doutes à lever et feu intérieur à rallumer, le SQBB veut s’appuyer sur la ferveur de Pierre-Ratte pour gravir, pas à pas mais ensemble, la montagne villeurbannaise.
Le SQBB veut allumer le feu intérieur pour embraser Pierre-Ratte.
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Par Anthony Ottou
Publié: 5 Octobre 2025 à 08h00
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Ce mercredi, entre consignes appuyées et éclats de voix, chaque tir est accompagné du même cri lancé par le staff : « l’écran de retard ». Comme un rappel obsédant, presque un exorcisme, pour effacer la soirée douloureuse vécue en Périgord. Ici, à l’entraînement, chaque détail compte, chaque répétition sonne comme une mise en garde et une promesse de réaction.
Tout commence par une prise de conscience individuelle, sur les fondamentaux de ce sport : le don de soi et la combativité.
Philippe Da Silva
« Ressasser Boulazac ne sert à rien, souffle Da Silva. On a manqué d’engagement, on le sait, on l’a montré à la vidéo. L’essentiel, c’est de se recentrer sur nous, d’être ensemble face à l’adversité. Dimanche, rien ne sera simple. Mais tout commence par une prise de conscience individuelle, sur les fondamentaux de ce sport : le don de soi et la combativité. De toute façon, nous n’avons pas le choix : si l’on veut exister dans cette rencontre, nos standards dans ces domaines devront être au rendez-vous, avant même de parler d’attaque ou de défense. »
L’Asvel termine à Saint-Quentin sa semaine de 4 matches
Car recevoir Villeurbanne n’a rien d’un match ordinaire. C’est croiser la route d’une équipe d’Euroligue, rompue aux voyages à travers le continent. Un défi immense, mais aussi une chance inespérée : celle de transformer Pierre-Ratte en volcan incandescent et d’écrire, une fois encore, une page d’orgueil.
Certes, l’ASVEL arrive avec les traces d’un calendrier infernal. Quatre matches en une semaine, des déplacements à répétition, des corps sollicités sans relâche… On pourrait y voir une faille. Mais Philippe Da Silva refuse d’entretenir l’illusion. « Je ne me préoccupe pas de leur calendrier, tranche le coach. On a assez de travail sur nous-mêmes. »
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La conclusion est sans appel : « Si on espère qu’ils soient fatigués pour rivaliser, alors on se trompe. Je veux que l’on se concentre sur nous, sur notre état d’esprit. »
L'Aisne nouvelle
Trouvez-vous que le sport est suffisamment présent dans l'enseignement en France ?
Oui, totalement
Oui, plutôt
Non, pas vraiment
Non pas du tout
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Garder les bonnes choses entrevues depuis le début de la saison
Si les 23 rebonds d’écart à Boulazac et le 21/24 ont agacé, 19 tirs ouverts ont été créés, preuve que les systèmes fonctionnent, mais que la réussite a fui. Puis il y a eu cette étincelle : un 17-4 en quatre minutes dans le 3ème acte, qui a fait fondre l’écart de 15 points pour ramener les Saint-Quentinois à une possession (57-55). Comme un rappel qu’à intensité maximale, cette équipe peut rivaliser. « Douter après une défaite ne sert à rien, lâche-t-il. Je le dis depuis le départ : je ne vais pas renier mes principes. Si je veux être cohérent avec ce que je veux construire, je ne peux pas tout remettre en cause après un revers. »
Je crois en ce processus, je crois en cette équipe. Parfois je m’agace, mais je les encourage aussi, énormément. Je suis persuadé que nous aurons des résultats.
Le coach préfère s’accrocher au fil rouge de sa méthode : la répétition et la fidélité au projet. « Il faut répéter, répéter encore, pour que chacun trouve sa place. Je crois en ce processus, je crois en cette équipe. « Quand nous avons augmenté notre intensité, en quatre minutes, nous avons plus que rivalisé, souligne-t-il. Et si nous perdons en respectant nos consignes, je serai toujours là pour défendre mes joueurs. »
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Face à l’ASVEL, le SQBB ne veut plus regarder en arrière. Les doutes, il veut les transformer en émotions. Ces émotions, en certitudes. Plus qu’un simple rendez-vous, cette affiche doit marquer un tournant : celui où Saint-Quentin, porté par son public ose franchir un cap et ouvrir enfin le chapitre d’une nouvelle ère.
Bousculé à Boulazac pour son entrée en Betclic Élite, Saint-Quentin retrouve sa salle ce dimanche en recevant l’ASVEL. Entre doutes à lever et feu intérieur à rallumer, le SQBB veut s’appuyer sur la ferveur de Pierre-Ratte pour gravir, pas à pas mais ensemble, la montagne villeurbannaise.
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Le SQBB veut allumer le feu intérieur pour embraser Pierre-Ratte. - GH
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Par Anthony Ottou
Publié: 5 Octobre 2025 à 08h00
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Ce mercredi, entre consignes appuyées et éclats de voix, chaque tir est accompagné du même cri lancé par le staff : « l’écran de retard ». Comme un rappel obsédant, presque un exorcisme, pour effacer la soirée douloureuse vécue en Périgord. Ici, à l’entraînement, chaque détail compte, chaque répétition sonne comme une mise en garde et une promesse de réaction.
Tout commence par une prise de conscience individuelle, sur les fondamentaux de ce sport : le don de soi et la combativité.
Philippe Da Silva
« Ressasser Boulazac ne sert à rien, souffle Da Silva. On a manqué d’engagement, on le sait, on l’a montré à la vidéo. L’essentiel, c’est de se recentrer sur nous, d’être ensemble face à l’adversité. Dimanche, rien ne sera simple. Mais tout commence par une prise de conscience individuelle, sur les fondamentaux de ce sport : le don de soi et la combativité. De toute façon, nous n’avons pas le choix : si l’on veut exister dans cette rencontre, nos standards dans ces domaines devront être au rendez-vous, avant même de parler d’attaque ou de défense. »
L’Asvel termine à Saint-Quentin sa semaine de 4 matches
Car recevoir Villeurbanne n’a rien d’un match ordinaire. C’est croiser la route d’une équipe d’Euroligue, rompue aux voyages à travers le continent. Un défi immense, mais aussi une chance inespérée : celle de transformer Pierre-Ratte en volcan incandescent et d’écrire, une fois encore, une page d’orgueil.
Certes, l’ASVEL arrive avec les traces d’un calendrier infernal. Quatre matches en une semaine, des déplacements à répétition, des corps sollicités sans relâche… On pourrait y voir une faille. Mais Philippe Da Silva refuse d’entretenir l’illusion. « Je ne me préoccupe pas de leur calendrier, tranche le coach. On a assez de travail sur nous-mêmes. »
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La conclusion est sans appel : « Si on espère qu’ils soient fatigués pour rivaliser, alors on se trompe. Je veux que l’on se concentre sur nous, sur notre état d’esprit. »
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Si les 23 rebonds d’écart à Boulazac et le 21/24 ont agacé, 19 tirs ouverts ont été créés, preuve que les systèmes fonctionnent, mais que la réussite a fui. Puis il y a eu cette étincelle : un 17-4 en quatre minutes dans le 3ème acte, qui a fait fondre l’écart de 15 points pour ramener les Saint-Quentinois à une possession (57-55). Comme un rappel qu’à intensité maximale, cette équipe peut rivaliser. « Douter après une défaite ne sert à rien, lâche-t-il. Je le dis depuis le départ : je ne vais pas renier mes principes. Si je veux être cohérent avec ce que je veux construire, je ne peux pas tout remettre en cause après un revers. »
Je crois en ce processus, je crois en cette équipe. Parfois je m’agace, mais je les encourage aussi, énormément. Je suis persuadé que nous aurons des résultats.
Le coach préfère s’accrocher au fil rouge de sa méthode : la répétition et la fidélité au projet. « Il faut répéter, répéter encore, pour que chacun trouve sa place. Je crois en ce processus, je crois en cette équipe. « Quand nous avons augmenté notre intensité, en quatre minutes, nous avons plus que rivalisé, souligne-t-il. Et si nous perdons en respectant nos consignes, je serai toujours là pour défendre mes joueurs. »
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L’entraîneur ne minimise pas la difficulté, mais il préfère y voir une promesse d’avenir.« Je suis persuadé que nous aurons des résultats avec ça, conclut-il. Tout repose sur une chose : l’envie. L’envie d’y arriver, de se battre, et surtout de croire ensemble. »
Face à l’ASVEL, le SQBB ne veut plus regarder en arrière. Les doutes, il veut les transformer en émotions. Ces émotions, en certitudes. Plus qu’un simple rendez-vous, cette affiche doit marquer un tournant : celui où Saint-Quentin, porté par son public ose franchir un cap et ouvrir enfin le chapitre d’une nouvelle ère.
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dreamgaiden
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Bon le BCM, Le Portel, Nancy ont perdu hier et restent (certainement comme nous) à 0 victoires.
Pas trop de pression donc en ce qui concerne le résultat, le SQBB ne joue pas sa vie sur ce match là.
Par contre, j'espère bien entendu, comme tout le monde, voir des joueurs + combattifs qu' à Boulazac, et surtout bien se comporter au rebond, si c'est le cas le match de Boulazac dans ce domaine pourra être classé en tant qu'accident.
(Sur tout les matchs de prépa, malgré des résultats en dent de scie le SQBB a toujours gobé + de rebonds que son adversaire).
Pour les retardataires, dépechez-vous, il reste....7 places à vendre
Pas trop de pression donc en ce qui concerne le résultat, le SQBB ne joue pas sa vie sur ce match là.
Par contre, j'espère bien entendu, comme tout le monde, voir des joueurs + combattifs qu' à Boulazac, et surtout bien se comporter au rebond, si c'est le cas le match de Boulazac dans ce domaine pourra être classé en tant qu'accident.
(Sur tout les matchs de prépa, malgré des résultats en dent de scie le SQBB a toujours gobé + de rebonds que son adversaire).
Pour les retardataires, dépechez-vous, il reste....7 places à vendre
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JACQUART
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Allez les Phenix
On croit en vous, faites nous vibrer.
On croit en vous, faites nous vibrer.
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Bostonn.02
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Perso je suis quand même rassuré malgré pleins d’erreurs !
Les mecs étaient soudés et le coach a montré aussi des bonnes choses.
Pourquoi Lucas était absent ?
Et bordel que c’est bon de retrouver cette salle avec les Blue Phœnix
Les mecs étaient soudés et le coach a montré aussi des bonnes choses.
Pourquoi Lucas était absent ?
Et bordel que c’est bon de retrouver cette salle avec les Blue Phœnix
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Snono24
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Oui en effet il faut avouer que ça jouait mieux ,un johnson et ekiyor qui prenaient leur responsabilités.
Dommage que Ajinca nous tue le match.
Pas facile encore le week-end prochain en allant jouer à Châlons
Dommage que Ajinca nous tue le match.
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dreamgaiden
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Beau match, je crois qu'ils ont rassuré beaucoup de monde.
Il y a peu j'écrivais on a un avantage énorme c'est notre salle, et effectivement tu vois que c'est un atout non négligeable et ça a été souligné X fois par les commentateurs DAZN.
A st Quentin, si tu enlèves les 3 clubs d'Eurioligue (beaucoup d'absents à l' ASVEL), on peut jouer les yeux dans les yeux avec n'importe qui.
Sur le match de ce soir beaucoup d'absents à l'ASVEL c'est vrai, mais nous on en a un qui nous peut être coûté très cher c'est Lucas Boucaud car c'est un meneur qui peut nous amener beaucoup de vitesse, c'est peut être ce qui nous a manqué ce soir, avec 3 matchs dans la semaine pour eux la fin aurait peut être été différente si Lucas avait joué mais bon....
Je n'attends rien du match à Chalon, si on finit à 5 ça sera déjà bien ça fait 3 confrontations de suite contre eux qu'on est massacré par l'arbitrage, remarquez on a passé l'adage qui dit jamais 2 sans 3 donc.....
Pour moi notre championnat démarre journée 4, mais on voit que le travail collectif commence enfin à porter ses fruits.
Le seul qui doit trouver sa place dans ce groupe c'est O'Reilly, sur certaines phases tu le sens un peu perdu.
Tu me diras ce soir on a joué un basket qui ne lui convient certainement pas, je le vois + sur du run and gun, et l' ASVEL nous a empêché de développer ce style de jeu ce soir, on s'est je trouve, un peu fait avoir tactiquement mais ce qui est positif c'est qu'on a quand même su s'adapter, c'est passé tout près.
Il y a peu j'écrivais on a un avantage énorme c'est notre salle, et effectivement tu vois que c'est un atout non négligeable et ça a été souligné X fois par les commentateurs DAZN.
A st Quentin, si tu enlèves les 3 clubs d'Eurioligue (beaucoup d'absents à l' ASVEL), on peut jouer les yeux dans les yeux avec n'importe qui.
Sur le match de ce soir beaucoup d'absents à l'ASVEL c'est vrai, mais nous on en a un qui nous peut être coûté très cher c'est Lucas Boucaud car c'est un meneur qui peut nous amener beaucoup de vitesse, c'est peut être ce qui nous a manqué ce soir, avec 3 matchs dans la semaine pour eux la fin aurait peut être été différente si Lucas avait joué mais bon....
Je n'attends rien du match à Chalon, si on finit à 5 ça sera déjà bien
ça fait 3 confrontations de suite contre eux qu'on est massacré par l'arbitrage, remarquez on a passé l'adage qui dit jamais 2 sans 3 donc.....Pour moi notre championnat démarre journée 4, mais on voit que le travail collectif commence enfin à porter ses fruits.
Le seul qui doit trouver sa place dans ce groupe c'est O'Reilly, sur certaines phases tu le sens un peu perdu.
Tu me diras ce soir on a joué un basket qui ne lui convient certainement pas, je le vois + sur du run and gun, et l' ASVEL nous a empêché de développer ce style de jeu ce soir, on s'est je trouve, un peu fait avoir tactiquement mais ce qui est positif c'est qu'on a quand même su s'adapter, c'est passé tout près.
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Maccain76
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Oui exactement j'y ai cru et c'est déjà énorme vu nos précédents matchs
Mais quand je vois sur fb une analyse qui défonce toute l'équipe alors qu'on a perdu de 5 points contre l'ASVEL c'est désespérant
Mais quand je vois sur fb une analyse qui défonce toute l'équipe alors qu'on a perdu de 5 points contre l'ASVEL c'est désespérant
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gerco
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Rageant mais rassurant, le SQBB passe tout près du bonheur
Entre sérénité et intelligence de jeu, Boris Dallo a pesé des deux côtés du terrain, symbole d’un SQBB en pleine progression. GH
Basket-Ball (Betclic Elite). À deux doigts de l’exploit face à l’ASVEL, le SQBB a livré une prestation pleine de cœur et de promesses. Porté par une défense retrouvée et une salle en fusion, Saint-Quentin a longtemps tenu tête au géant villeurbannais avant de céder dans les dernières minutes.
next
À huit minutes de la fin, Giovan Oniangue dégaine une flèche à trois points. Pierre-Ratte explose, chavire, s’enflamme. Le SQBB mène 62-53 (32 e ). Oui, depuis plus de trente minutes, les Saint-Quentinois tiennent tête à l’ogre villeurbannais. Mieux : ils rivalisent, ils se rendent coup pour coup dans un vrai match de basket, dense, intense, vivant. Parfois, les Axonais plient. Mais jamais ils ne rompent. Et à cet instant, l’ASVEL semble dans les cordes.
Mais ces scénarios, les Rhodaniens les connaissent par cœur. C’est souvent le lot des équipes d’Euroligue, habituées à jouer tous les 3 jours, à souffrir puis à surgir dans le money-time.
Ce dimanche, à Saint-Quentin, les Lyonnais disputaient leur quatrième match en sept jours. Fatigués, oui. Mais au moment où tout vacille, le talent, l’expérience et l’abnégation reprennent le dessus. Quand le bateau tangue, Pierric Poupet pose le temps mort qu’il faut.
« Je ne veux pas manquer d’humilité et dire que c’est parce que j’ai dessiné un système sur la plaquette, confiait le coach villeurbannais. Les joueurs ont fait la différence, par leur talent et leur expérience. Des gars comme Edwin Jackson ou David Lighty ont montré la voie, Melvin Ajinça et Glynn Watson ont su faire parler le talent. »
L’ASVEL a fini par inverser la tendance. Mais il serait injuste de réduire la soirée à ce seul résultat. Car le SQBB a offert un visage totalement transformé. Huit jours après Boulazac, il y avait dans les regards de la fierté, dans les gestes de la cohésion, et dans les attitudes cette flamme qu’on avait du mal à voir s’allumer. « Dans l’état d’esprit, c’était mieux, reconnaît Philippe Da Silva. Mais je ne peux pas être heureux quand je perds. Il nous manque cette victoire, celle qui viendrait concrétiser tout ce qu’on met en place chaque semaine. »
CHOIX TACTIQUE DE DA SILVA QUI PORTE SES FRUITS
Pour la réception de l’ASVEL, Philippe Da Silva a choisi d’oser. D’entrée, le technicien saint-quentinois a brouillé les pistes, multipliant les ajustements défensifs : zone, homme-à-homme, prises ciblées sur les créateurs villeurbannais. Objectif : casser le rythme, forcer l’ASVEL à réfléchir plutôt qu’à dérouler. Sur le bord du parquet, Da Silva orchestre, recadre, replace. Ses joueurs communiquent, glissent, se battent sur chaque aide. Pierre-Ratte gronde, griffe, s’accroche à chaque stop défensif. Malgré un début de match difficile en termes d’adresse, le SQBB tient le choc et passe même en tête à la pause. « On a montré de belles choses, de très belles choses défensivement. Il fallait tenter de les faire déjouer, de ne pas les laisser mettre leur jeu en place. C’est ce que j’ai dit à la fin de la rencontre. On peut être fier du visage montré »
Tout au long de la rencontre, la zone saint-quentinoise fait son effet. Car attaquer ce type de défense n’a rien d’évident « Je tiens d’abord à donner le mérite au staff de Saint-Quentin, reconnaît Pierric Poupet. Ce n’est jamais simple d’attaquer une zone. À chaque sortie de temps mort ou retour de mi-temps, ils changeaient de défense. Nous, on n’a pas encore le vécu collectif ni le temps de s’y adapter à cause de l’enchaînement des rencontres. C’est une équipe qui sera très difficile à battre dans peu de temps, j’en suis certain. Ce soir, je pense que cela s’est joué sur les détails. »
LES DÉTAILS QUI FONT BASCULER UNE SOIRÉE
Les détails. Ce mot revient souvent après une défaite de ce genre. Et pourtant, c’est bien là que tout s’est joué. Quand le SQBB mène de cinq points dans le dernier acte (69-65, 36 e ) mais rate le lancer de la faute technique… Quand, à +1 (74-73, 38 e ), la raison commanderait de temporiser mais que, porté par la fougue de Pierre-Ratte, Liam O’Reilly fonce au cercle et échoue de peu… Ou encore ces trois rebonds concédés en fin de rencontre, qui offrent à l’ASVEL la possibilité de conclure. Juste ces micro-séquences où l’expérience, encore, a penché du côté villeurbannais. « Ce soir, il nous a sans doute manqué le vécu de ces situations, reconnaît Boris Dallo. Mais je suis persuadé que beaucoup d’entre nous vont grandir après ça. Ce genre de match, on le gagnera dans le futur. »
Entre sérénité et intelligence de jeu, Boris Dallo a pesé des deux côtés du terrain, symbole d’un SQBB en pleine progression. GH
Basket-Ball (Betclic Elite). À deux doigts de l’exploit face à l’ASVEL, le SQBB a livré une prestation pleine de cœur et de promesses. Porté par une défense retrouvée et une salle en fusion, Saint-Quentin a longtemps tenu tête au géant villeurbannais avant de céder dans les dernières minutes.
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À huit minutes de la fin, Giovan Oniangue dégaine une flèche à trois points. Pierre-Ratte explose, chavire, s’enflamme. Le SQBB mène 62-53 (32 e ). Oui, depuis plus de trente minutes, les Saint-Quentinois tiennent tête à l’ogre villeurbannais. Mieux : ils rivalisent, ils se rendent coup pour coup dans un vrai match de basket, dense, intense, vivant. Parfois, les Axonais plient. Mais jamais ils ne rompent. Et à cet instant, l’ASVEL semble dans les cordes.
Mais ces scénarios, les Rhodaniens les connaissent par cœur. C’est souvent le lot des équipes d’Euroligue, habituées à jouer tous les 3 jours, à souffrir puis à surgir dans le money-time.
Ce dimanche, à Saint-Quentin, les Lyonnais disputaient leur quatrième match en sept jours. Fatigués, oui. Mais au moment où tout vacille, le talent, l’expérience et l’abnégation reprennent le dessus. Quand le bateau tangue, Pierric Poupet pose le temps mort qu’il faut.
« Je ne veux pas manquer d’humilité et dire que c’est parce que j’ai dessiné un système sur la plaquette, confiait le coach villeurbannais. Les joueurs ont fait la différence, par leur talent et leur expérience. Des gars comme Edwin Jackson ou David Lighty ont montré la voie, Melvin Ajinça et Glynn Watson ont su faire parler le talent. »
L’ASVEL a fini par inverser la tendance. Mais il serait injuste de réduire la soirée à ce seul résultat. Car le SQBB a offert un visage totalement transformé. Huit jours après Boulazac, il y avait dans les regards de la fierté, dans les gestes de la cohésion, et dans les attitudes cette flamme qu’on avait du mal à voir s’allumer. « Dans l’état d’esprit, c’était mieux, reconnaît Philippe Da Silva. Mais je ne peux pas être heureux quand je perds. Il nous manque cette victoire, celle qui viendrait concrétiser tout ce qu’on met en place chaque semaine. »
CHOIX TACTIQUE DE DA SILVA QUI PORTE SES FRUITS
Pour la réception de l’ASVEL, Philippe Da Silva a choisi d’oser. D’entrée, le technicien saint-quentinois a brouillé les pistes, multipliant les ajustements défensifs : zone, homme-à-homme, prises ciblées sur les créateurs villeurbannais. Objectif : casser le rythme, forcer l’ASVEL à réfléchir plutôt qu’à dérouler. Sur le bord du parquet, Da Silva orchestre, recadre, replace. Ses joueurs communiquent, glissent, se battent sur chaque aide. Pierre-Ratte gronde, griffe, s’accroche à chaque stop défensif. Malgré un début de match difficile en termes d’adresse, le SQBB tient le choc et passe même en tête à la pause. « On a montré de belles choses, de très belles choses défensivement. Il fallait tenter de les faire déjouer, de ne pas les laisser mettre leur jeu en place. C’est ce que j’ai dit à la fin de la rencontre. On peut être fier du visage montré »
Tout au long de la rencontre, la zone saint-quentinoise fait son effet. Car attaquer ce type de défense n’a rien d’évident « Je tiens d’abord à donner le mérite au staff de Saint-Quentin, reconnaît Pierric Poupet. Ce n’est jamais simple d’attaquer une zone. À chaque sortie de temps mort ou retour de mi-temps, ils changeaient de défense. Nous, on n’a pas encore le vécu collectif ni le temps de s’y adapter à cause de l’enchaînement des rencontres. C’est une équipe qui sera très difficile à battre dans peu de temps, j’en suis certain. Ce soir, je pense que cela s’est joué sur les détails. »
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Les détails. Ce mot revient souvent après une défaite de ce genre. Et pourtant, c’est bien là que tout s’est joué. Quand le SQBB mène de cinq points dans le dernier acte (69-65, 36 e ) mais rate le lancer de la faute technique… Quand, à +1 (74-73, 38 e ), la raison commanderait de temporiser mais que, porté par la fougue de Pierre-Ratte, Liam O’Reilly fonce au cercle et échoue de peu… Ou encore ces trois rebonds concédés en fin de rencontre, qui offrent à l’ASVEL la possibilité de conclure. Juste ces micro-séquences où l’expérience, encore, a penché du côté villeurbannais. « Ce soir, il nous a sans doute manqué le vécu de ces situations, reconnaît Boris Dallo. Mais je suis persuadé que beaucoup d’entre nous vont grandir après ça. Ce genre de match, on le gagnera dans le futur. »
mon NOUVEAU forum sur le SQBB :
http://sqbbnonofficiel.clicforum.com/index.php
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gerco
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Basket-ball (Betclic Élite) : Absent face à l’Asvel, Lucas Boucaud à l’arrêt
A.OTTOU
prev
Le coup est dur pour le SQBB. Absent dimanche soir face à l’ASVEL, Lucas Boucaud souffre d’une hernie discale détectée en fin de semaine. Les examens médicaux passés ont confirmé la blessure, située de l’autre côté que celle opérée en août 2024. Si la rechute directe est écartée, la prudence reste de mise tant le club ne veut prendre aucun risque avec un joueur qui sortait justement d’une longue période de galère.
Ces dernières semaines, le meneur saint-quentinois avait retrouvé son rythme et son influence dans le collectif, enchaînant les prestations solides et incarnant sur le terrain la combativité prônée par Philippe Da Silva. Mais la douleur persistante au dos a contraint le staff médical à stopper net sa reprise. Par précaution, le coach et son staff ont décidé de le ménager pour une durée encore indéterminée, le temps d’entamer un protocole de soins spécifiques et d’évaluer l’évolution de la blessure dans les prochains jours.
Sur le plan sportif, cette absence n’est pas anodine. Meneur de jeu naturel et relais du coach sur le parquet, Boucaud apportait une vraie stabilité dans la conduite du jeu et dans la défense du premier rideau. Philippe Da Silva devra donc ajuster ses rotations à la mène. Si Nick Johnson reste le titulaire du poste, la polyvalence de Boris Dallo – capable d’organiser le jeu et d’imposer son physique sur les extérieurs – représente une solution crédible et rassurante. Arrivé récemment pour suppléer l’absence de JP Dally, l’ancien joueur de Asvel et Cholet pourrait rapidement voir son rôle s’élargir dans la rotation axonaise.
A.OTTOU
prev
Le coup est dur pour le SQBB. Absent dimanche soir face à l’ASVEL, Lucas Boucaud souffre d’une hernie discale détectée en fin de semaine. Les examens médicaux passés ont confirmé la blessure, située de l’autre côté que celle opérée en août 2024. Si la rechute directe est écartée, la prudence reste de mise tant le club ne veut prendre aucun risque avec un joueur qui sortait justement d’une longue période de galère.
Ces dernières semaines, le meneur saint-quentinois avait retrouvé son rythme et son influence dans le collectif, enchaînant les prestations solides et incarnant sur le terrain la combativité prônée par Philippe Da Silva. Mais la douleur persistante au dos a contraint le staff médical à stopper net sa reprise. Par précaution, le coach et son staff ont décidé de le ménager pour une durée encore indéterminée, le temps d’entamer un protocole de soins spécifiques et d’évaluer l’évolution de la blessure dans les prochains jours.
Sur le plan sportif, cette absence n’est pas anodine. Meneur de jeu naturel et relais du coach sur le parquet, Boucaud apportait une vraie stabilité dans la conduite du jeu et dans la défense du premier rideau. Philippe Da Silva devra donc ajuster ses rotations à la mène. Si Nick Johnson reste le titulaire du poste, la polyvalence de Boris Dallo – capable d’organiser le jeu et d’imposer son physique sur les extérieurs – représente une solution crédible et rassurante. Arrivé récemment pour suppléer l’absence de JP Dally, l’ancien joueur de Asvel et Cholet pourrait rapidement voir son rôle s’élargir dans la rotation axonaise.
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gerco
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
En tout cas respect à Poupet car il a demandé aux arbitres de revoir le score car il nous entendait gueuler ai si que les blue phoenix
Et oui ajinca démarre sur le côté droit et dunk l arbitre refuse le panier pour en pied en touche mais la table de marque valide le panier
Cela aura bien durer pendant 5 minutes
Et oui ajinca démarre sur le côté droit et dunk l arbitre refuse le panier pour en pied en touche mais la table de marque valide le panier
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Spalding02
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Houla !!! Attention tu vas te faire massacrer par certains !!
C'est à Chalon et non Châlons
SQBB un jour, SQBB toujours !
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dreamgaiden
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
oui j'ai vu et je lui ai même répondu.
(coucou papillon mon ami de Bebasket, pour quelqu'un qui ne veut pas qu'on fasse le lien entre son Facebook et ce forum c'est un peu raté non ?)
Mais c'est vraiment un seul, la dizaine de haters habituelle ne s'est pas manifestée, preuve que notre match contre l' ASVEL force le respect.
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dreamgaiden
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Re: [SQBB] 25/26 1er match et défaite à Boulazac
Par contre on ne parle pas trop des problèmes de santé de Boucaud et pour moi ça ne sent vraiment pas bon.
Va falloir attendre les résultats des exams mais j'ai bien peur que la saison de notre deuxième meneur soit compromise.
Je pense qu'on va conserver Dallo qui fait un match correct hier, même si défensivement on y perd.
Pour Dally son retour contre le BCM n'est pas gagné, et ce match là il ne faudra pas le rater.
Enfin, les choses se présentent mieux, nous avions besoin de temps, inutile de paniquer après 2 journées de championnat.
Je vous renvoie sur la déclaration d'après-match du coach de l' ASVEL :
"C'est une équipe qui sera très difficile à battre dans peu de temps".
Va falloir attendre les résultats des exams mais j'ai bien peur que la saison de notre deuxième meneur soit compromise.
Je pense qu'on va conserver Dallo qui fait un match correct hier, même si défensivement on y perd.
Pour Dally son retour contre le BCM n'est pas gagné, et ce match là il ne faudra pas le rater.
Enfin, les choses se présentent mieux, nous avions besoin de temps, inutile de paniquer après 2 journées de championnat.
Je vous renvoie sur la déclaration d'après-match du coach de l' ASVEL :
"C'est une équipe qui sera très difficile à battre dans peu de temps".