J'ai pas regardé en entier, j'ai mis le replay puis en milieu de 3eme quart temps, je me suis auto-spoilé en allant voir sur le net le score final qui ne m'a pas surpris. Pendant 25 min de jeu, j'avais l'impression de voir des mouches prises dans une toile d'araignée attendant leur fin inexorable.... and the winner is ... a écrit : ↑ven. 13 sept. 2019 16:15 Déjà il faut tirer son chapeau à l'équipe argentine qui a fait exactement ce qu'il fallait.
Ceux qui ont joué au basket on en tous connu : mauvais départ, l'adversaire prend le large et tient la route, on se crispe on ne met plus les tirs, rien ne réussit les ballons tournent autour et ressortent etc etc ......
Je sais pas s'il y a une solution à ça, mais ça arrive à plein d'équipe.
Après ils ont empêché Fournier et de Colo de jouer avec une défense incroyablement prégnante, et du coup ont coupé Gobert de la balle. Bien vu et bravo. Et si Ntikilina a sorti son épingle du jeu c'est aussi parce qu'ils ont un peu fait l'impasse sur lui. Ils ont fait des choix en défense en sachant que Ntikilina à lui seul ne pouvait renverser la vaepur
C'est vrai qu'il faut féliciter l'Argentine, qui a fait son match, solide, très en place tactiquement en défense. Et offensivement, c'est simple mais comme on a pas vraiment su les gêner dans leurs qualités (ça m'a rappelé le match contre l'Australie de ce point de vue) c'est efficace. Étonnant d'ailleurs de voir comment on a su protéger le cercle face aux qualités de drive des américains et comment dans le même temps on s'est fait transpercer par les argentins comme les australiens d'ailleurs sur des phases basiques de jeu en mouvement et de passes vers le cercle, sur le rbd off aussi où on oublie souvent les box out... Défaut de lecture de jeu peut être mais à ce niveau ça se paye cher, et ce qui me surprend tout de même c'est qu'en compétition internationale on joue plus souvent des équipes type Argentine ou européenne que les US, on sait en principe à quoi s'attendre.
Quand même très déçu par le grand néant proposé par les français aujourd’hui. Je ne pensais pas qu'après s'être fait endormir par les australiens ils se feraient une nouvelle fois endormir et concasser par une équipe qui certes défend bien, agressivement et intelligemment, mais au fond guère plus que ce qu'on voit à chaque compétition de ce type quand on arrive sur les derniers gros matchs. Et une équipe argentine qui a aussi ses limites, des limites sur lesquelles on aura à aucun moment su appuyer.
On se fait marcher dessus par Scola et ses 40 piges, un joueur que j'adore, qui reste fabuleusement talentueux et intelligent, mais ça me laisse un peu dubitatif. D'ailleurs tant qu'à être dubitatif, c'est sur le niveau général de ce mondial que je le suis. On a une finale entre une Espagne toujours solide mais nettement moins armées qu'il y a quelques années (avec un Ricky Rubio meilleur scoreur