L’ALM Evreux veut se relancer face à Poitiers
Déçus d’avoir craqué dans le dernier quart-temps, samedi 6 avril 2019, à Blois (défaite 91-83), les Ebroïciens se sont, néanmoins, remis en ordre de marche cette semaine, avant de recevoir Poitiers (9e), vendredi 12 avril 2019.
Théo Leon et les Ebroïciens sont « prêts à aller au combat », ce soir, face aux Poitevins
Actuellement 13e du championnat, les joueurs de Fabrice Lefrançois ont dominé Blois (7e) durant une bonne partie de la rencontre, samedi soir (ils étaient à + 16 à la mi-temps), avant de se faire rattraper à la fin du troisième quart-temps, puis passer devant, pour, finalement, s’incliner 91-83. Ce soir, à domicile, ils se préparent à affronter une équipe dans une forme olympique : sur les 8 derniers matches, Poitiers en a remporté 7.
Balayer la déception
« Le résultat du match de samedi a été dur à digérer, admet le capitaine de l’ALM Evreux, Théo Leon.
On a mis trois jours avant de réussir à sortir la tête de l’eau... Mais depuis mercredi, c’est bon, c’est passé et on est vraiment prêt pour ce soir. »
Le coach, Fabrice Lefrançois, partageait cette frustration du début de semaine :
« Cela a été dur mentalement. Il y avait des regrets, et à juste titre : parfois il vaut mieux se prendre 40 points, au moins là on sait que l’on n’a pas été à la hauteur plutôt que de montrer que l’on est largement capable de prendre le match... Sans y parvenir. »
Les trois pertes de balles des Normands, à la fin du troisième quart-temps, qui permettent aux Blésois de se relancer, sont toujours dans un coin de la tête même si, à l’instar de son meneur, l’entraîneur assure que depuis quelques jours,
« nous sommes repartis sur quelque chose de positif. On a retravaillé les choix défensifs et des séquences d’attaque pour retrouver du liant et remettre les gars en confiance. » D’ailleurs,
« nous devons nous appuyer sur ce que nous avons fait de bien à Blois : 28, 29 minutes d’une belle qualité de jeu. Etre à +14 à 11 minutes de la fin, chez une équipe qui tourne à plein régime en ce moment, c’est tout de même une bonne performance. »
Rester motivés
« Mathématiquement, nous ne sommes ni maintenus, ni assurés de ne pas jouer les play-offs. Il n’y a rien de fait donc la concentration et la motivation restent intactes. Après il y a les pessimistes qui visent le maintien et les optimistes, comme moi, qui pensent aux play-offs », souligne Théo Leon.
A cette période de l’année, les joueurs pensent, forcément, à leur avenir, or ils doivent bien terminer la saison s’ils veulent se faire remarquer.
« C’est une autre source de motivation, qui est réelle. Mais en tant que capitaine de l’équipe, je veille à ce que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. »
Point infirmerie
Victime d’une grosse entorse à la cheville début mars, l’ailier Romain Poinas ne sera, toujours pas, de retour sur le parquet ce soir. De son côté, Kevin Dinal a repris l’entraînement à 100 % depuis lundi. Le pivot de 25 ans a joué avec un panaris à la main, il y a deux semaines, face à Quimper. Il s’est fait opérer en urgence en début de semaine dernière, mais a quand même joué 14 minutes à Blois (5 points).
Presque personne n’arrête Poitiers
« Si on établissait le classement uniquement sur la phase retour, l’équipe de Poitiers serait première, avec 7 victoires sur les 8 matches », indique Fabrice Lefrançois. Par ailleurs,
« c’est peut-être celle qui joue le plus dur, dans ce championnat. Ça se bat beaucoup, parfois, même, ça peut être un peu violent. Quoi qu’il en soit, les Poitevins sont très vaillants. Il s’agit d’une équipe typique de Pro B, qui est bien revenue dans la course ces dernières semaines et qui est, actuellement, en pleine confiance. Donc il va falloir être prêt à combattre, c’est certain. »
« Nous sommes prêts, assure Théo Leon.
On s’attend à un match avec beaucoup de contacts mais on aime ça. On a l’habitude de mettre beaucoup d’intensité sur le terrain, surtout lorsque nous jouons chez nous. Et il faudra absolument le faire face à Poitiers, sinon nous allons passer une sale soirée ! On devra, en outre, être présent dans tous les compartiments de jeu : au niveau tactique, dans le combat physique et sur le plan basket. »
Au match aller, le 17 novembre, les hommes de Ruddy Nelhomme l’avaient emporté 104-84. Le meneur, Arnault Thinon avaient, notamment, fait mal à la défense euroise en inscrivant 27 points.
La dernière défaite de Poitiers, son seul faux pas, donc, de la phase retour, date d’il y a deux semaines. Le 29 mars, à Saint-Chamond, les Viennois se sont inclinés de 8 points (74-66). Sinon, Chartres, Denain, Vichy/Clermont, Rouen, Caen, Paris et Aix/Maurienne sont passés sous le rouleau compresseur pictavien.
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