Au moins, Collet n'a pas attendu 4 ou 5 finales avant d'en gagner une (et même plus d'une). Si je dis "pire", c'est parce que contrairement à la chute de Beugnot, progressive, la chute de Gomez a été d'une brutalité inouïe. Le mec a eu son pic en 91 avec le CSP, a continué à faire le job à Pau... et là il part à Salonique et explose en plein vol pour ne jamais revenir. Et c'est pas faute d'avoir essayé en club (Limoges, Antibes, Le Havre, Orléans) ou sur des plaçous offerts par la fédé (EDF U20, EDF A... il a même réussi à ne pas être champion d'Afrique avec l'Angola, faut le faire).visiteur a écrit :Je penche pour la première option, ne serait-ce qu'en raison de finales de play off perdues...Firebat a écrit :.
Est-ce que le père Collet ne serait pas en voix de Gregorbeugnotisation ? Ou pire, de Michelgomezisation ?
Je n'emploierais pas en revanche "pire", Gomez a été vraiment un super coach en France, ça n'aura duré qu'une dizaine d'années, mais il m'avait vraiment frappé par le jeu qu'il faisait développer à ses équipes.
Les deux autres ça aura été plus long, mais aussi moins brillant à mon sens, même si le père Greg avait amené son équipe au Final 4, ce qui reste une très belle perf. Dans le contexte français ils auront très bien su tirer leur épingle du jeu pendant près d'une génération...
J'avoue que je ne m'explique pas la brutalité de cet effondrement. Comment en quelques mois passés à Salonique, un entraîneur côté en Europe peut disparaître complètement du paysage sans être capable de revenir ? C'est pas le premier ni le seul à ne pas avoir pu suivre l'évolution du jeu (hello Boja), mais en moins d'un an comme ça ? Mystère total pour moi.