La prochaine célébrité qui clamse
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
Maintenant 58 ans c'est pas âgé, c'est une sorte de seconde jeunesse. Proche de la retraite, avec l'avancé de la médecine, on peut vivre proche de 100 ans maintenant et c'est pas des conneries. En plus tu parles à une personne qui a un papa âgé de 81 ans donc oui pour moi ce n'est pas vieux 58 ans. Elle aurait pu profiter de la vie encore bien 20 ou 30 ans.
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
Si l'espérance de vie augmente, bien qu'elle semble stagner maintenant, c'est l'espérance de vie en bonne santé qui n'augmente pas beaucoup.chalon71 a écrit :Maintenant 58 ans c'est pas âgé, c'est une sorte de seconde jeunesse. Proche de la retraite, avec l'avancé de la médecine, on peut vivre proche de 100 ans maintenant et c'est pas des conneries. En plus tu parles à une personne qui a un papa âgé de 81 ans donc oui pour moi ce n'est pas vieux 58 ans. Elle aurait pu profiter de la vie encore bien 20 ou 30 ans.
Si les progrès de la médecine ne permettent que de maintenir des légumes coûteux, je n'en vois pas l'intérêt. Maintenant, oui,certains progrès sont prometteurs.
Mon beau père en a 92 et il est encore complètement autonome, sans avoir eu recours à la médecine. Il y en a aussi. On est pas tous égaux dans ce domaine.
L'appétit vient en mangeant,la soif disparaît en buvant (François Rabelais)
La gourmandise commence quand on n'a plus faim (Alphonse Daudet)
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
Yvan Mainini ancien président de la FFBB et de la FIBA.
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
Je ne sais pas si c'est une vue de l'esprit, mais je trouve qu'il y'a beaucoup de disparitions de la génération d'après guerre actuellement entre 65 et 75 ans
En fait je m'auto quote, mais en ayant jeté un oeil sur les tables de mortalité, il y'a près d'un homme sur 2 qui n'arrive pas à 80 balais, et 20% à 70 ans... Comme quoi j'avais plutôt en tête qu'on était tranquille jusqu'à 80 aujourd'hui (exceptions faites évidemment des décès prématurés qui ont concerné toutes les générations récentes), il va falloir en profiter davantage rapidement...
En fait je m'auto quote, mais en ayant jeté un oeil sur les tables de mortalité, il y'a près d'un homme sur 2 qui n'arrive pas à 80 balais, et 20% à 70 ans... Comme quoi j'avais plutôt en tête qu'on était tranquille jusqu'à 80 aujourd'hui (exceptions faites évidemment des décès prématurés qui ont concerné toutes les générations récentes), il va falloir en profiter davantage rapidement...
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
Il faut en profiter tous les jours...
Et faire chier les cånnards...
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…
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
YES !!!!Gavia arctica a écrit :Il faut en profiter tous les jours...
Et faire chier les cånnards...
L'appétit vient en mangeant,la soif disparaît en buvant (François Rabelais)
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
Vous êtes courageux, j'ai abandonné depuis longtemps, c'est un sujet beaucoup trop vaste pour ma petite personne...
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
Oh oui mais même...
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
Tom Wolfe, 88 ans, pas le plus grand styliste de la littérature américaine, mais l'un des plus grands observateurs de la société de ce pays, capable de sortir de sa condition de journaliste pour s'élever à celle de très grand romancier. Style tranchant, personnages symboliques des travers de la société, romans fleuve sachant captiver son lecteur, ironie sans concession, à chaque fois de très bons souvenirs de lecture en sa compagnie.
Ses plus grands succès furent l'étoffe des héros et surtout le bûcher des vanités retraçant les déboires d'un yuppie de Wall Street s'égarant dans les rues de Harlem à l'heure des débuts de la financiarisation de l'économie mondiale dans les années 80. Adoré également a Man in Full, retraçant les déboires d'un magnat de l'immobilier à Atlanta accablé de dettes à l'heure des premières désillusions de ladite financiarisation (années 90). Et une tendresse particulière pour I am Charlotte Simmons, montrant avec une crudité mordante les tristes fantasmes d'une jeunesse dorée dans l'une des plus célèbres universités américaines où la transmission du savoir et de la culture ont été totalement abandonnés au profit de la recherche de la valorisation de la carrière la plus bancable possible au service d'une culture de l'éclate d'un ridicule confondant...
Ses plus grands succès furent l'étoffe des héros et surtout le bûcher des vanités retraçant les déboires d'un yuppie de Wall Street s'égarant dans les rues de Harlem à l'heure des débuts de la financiarisation de l'économie mondiale dans les années 80. Adoré également a Man in Full, retraçant les déboires d'un magnat de l'immobilier à Atlanta accablé de dettes à l'heure des premières désillusions de ladite financiarisation (années 90). Et une tendresse particulière pour I am Charlotte Simmons, montrant avec une crudité mordante les tristes fantasmes d'une jeunesse dorée dans l'une des plus célèbres universités américaines où la transmission du savoir et de la culture ont été totalement abandonnés au profit de la recherche de la valorisation de la carrière la plus bancable possible au service d'une culture de l'éclate d'un ridicule confondant...
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
Philip Roth, 85 ans
Le mois de mai 2018 semble assez meurtrier pour l'écrivain octogénaire américain. La position de Philip Roth est beaucoup plus enviable que celle de Tom Wolfe au regard de la notoriété, particulièrement en France où il suffisait de voir le nombre de sujets consacrés au défunt ce matin sur les radios nationales pour être assez halluciné... Roth est un peu au roman US ce qu'est Woody Allen au cinéma, à la différence qu'il était aussi lu quand même aux Etats Unis et ailleurs dans le monde... Favori chaque année pour devenir prix Nobel de littérature, finalement il ne l'aura pas obtenu et on imagine qu'il se sera consolé en se faisant la remarque de Faulkner quand lui l'obtint, à savoir qu'il suffisait de regarder la liste pour se rendre compte que bien peu d'écrivains marquants y figurent...
Que dire de Roth? Pas envie de faire une comparaison si ce n'est de l'aura médiatique avec Wolfe, mais je ne suis pas certain au final que son oeuvre aura une postérité supérieure à celle du premier en dépit de la hype qui l'aura entouré... Roth est un écrivain plus complet que Wolfe. Son style est plus travaillé, sa capacité de création supérieure, son sens de la nuance plus développé et son ironie plus subtile. Mais au bout du compte, ces bouquins ne m'auront guère enthousiasmé. C'est de la belle ouvrage, c'est un très bon écrivain, mais qu'en restera-t-il dans un siècle?
C'est par "Portnoy et son complexe" que j'ai découvert Roth et cela reste le livre que j'aurais préféré. Car là son ironie la plus féroce s'exerce contre lui même et son milieu. Une satire exceptionnelle des fantasmes de l'adolescent masculin américain des années 50/60... C'est simple, direct, hilarant. Sans prétention, il égrenne toutes les angoisses du milieu dont il vient. Mon meilleur souvenir, et bien évidemment pas forcément le livre que l'on conseille de lire, pensez, il s'est vendu comme un best seller...
"Patrimoine" est tout aussi intime, mais beaucoup plus noir, il retrace le récit de la dernière année d'existence de son père. La déchéance, l'agonie, ce qui reste du vécu avec un père, il y'a vraiment de très belles choses dans ce bouquin, très justes, bien observées, parfois cruelles, même s'il y'a au final peu de choses à retenir de cet exercice cathartique si ce n'est de mettre des mots sur des évènements pénibles que tout un chacun est amené à croiser dans l'existence.
"Pastorale Américaine" est considéré comme l'un de ses plus grands romans, récompensé qu'il fut par le Pullitzer et faisant office de véritable roman et non d'auto fiction qui a souvent été à la base de la création de l'écrivain. Un roman ample, parlant de l'Amérique des années d'après guerre, une histoire bien fichue, efficace, montrant l'envers du décor d'un personnage idyllique: un homme intelligent, sportif très doué, ayant choisi de reprendre l'entreprise familiale, vivant loin des centres villes et ayant choisi la tranquilité campagnarde, bref un modèle fantasmé de réussite, s'avère totalement détruit intérieurement par la dérive de sa fille issue d'un premier mariage s'étant rendue coupable d'un attentat meurtrier en pleine guerre du Vietnam.
Paradoxalement, j'attendais mieux de cette oeuvre. Il n'y a rien à dire sur la narration, sur la justesse des propos, sur la subtilité des descriptions des personnages, sur l'absence de manichéisme qui voudrait que l'on cherche à tout prix à trouver des explications à un comportement meurtrier, mais au bout du compte, je n'ai pas trouvé cet ouvrage aussi percutant que j'aurais aimé qu'il le soit...Il dit beaucoup de choses très justes sur les Etats-Unis, mais je trouve qu'avec sans doute moins de nuance, plus de percussion et d'acide sulfurique, le monde de Wolfe retiendra davantage l'attention du lecteur dans un demi siècle...
Là où je serai, il y'a peu de chance que cette affirmation gratuite se trouve démentie et que je puisse m'en rendre compte...
Le mois de mai 2018 semble assez meurtrier pour l'écrivain octogénaire américain. La position de Philip Roth est beaucoup plus enviable que celle de Tom Wolfe au regard de la notoriété, particulièrement en France où il suffisait de voir le nombre de sujets consacrés au défunt ce matin sur les radios nationales pour être assez halluciné... Roth est un peu au roman US ce qu'est Woody Allen au cinéma, à la différence qu'il était aussi lu quand même aux Etats Unis et ailleurs dans le monde... Favori chaque année pour devenir prix Nobel de littérature, finalement il ne l'aura pas obtenu et on imagine qu'il se sera consolé en se faisant la remarque de Faulkner quand lui l'obtint, à savoir qu'il suffisait de regarder la liste pour se rendre compte que bien peu d'écrivains marquants y figurent...
Que dire de Roth? Pas envie de faire une comparaison si ce n'est de l'aura médiatique avec Wolfe, mais je ne suis pas certain au final que son oeuvre aura une postérité supérieure à celle du premier en dépit de la hype qui l'aura entouré... Roth est un écrivain plus complet que Wolfe. Son style est plus travaillé, sa capacité de création supérieure, son sens de la nuance plus développé et son ironie plus subtile. Mais au bout du compte, ces bouquins ne m'auront guère enthousiasmé. C'est de la belle ouvrage, c'est un très bon écrivain, mais qu'en restera-t-il dans un siècle?
C'est par "Portnoy et son complexe" que j'ai découvert Roth et cela reste le livre que j'aurais préféré. Car là son ironie la plus féroce s'exerce contre lui même et son milieu. Une satire exceptionnelle des fantasmes de l'adolescent masculin américain des années 50/60... C'est simple, direct, hilarant. Sans prétention, il égrenne toutes les angoisses du milieu dont il vient. Mon meilleur souvenir, et bien évidemment pas forcément le livre que l'on conseille de lire, pensez, il s'est vendu comme un best seller...
"Patrimoine" est tout aussi intime, mais beaucoup plus noir, il retrace le récit de la dernière année d'existence de son père. La déchéance, l'agonie, ce qui reste du vécu avec un père, il y'a vraiment de très belles choses dans ce bouquin, très justes, bien observées, parfois cruelles, même s'il y'a au final peu de choses à retenir de cet exercice cathartique si ce n'est de mettre des mots sur des évènements pénibles que tout un chacun est amené à croiser dans l'existence.
"Pastorale Américaine" est considéré comme l'un de ses plus grands romans, récompensé qu'il fut par le Pullitzer et faisant office de véritable roman et non d'auto fiction qui a souvent été à la base de la création de l'écrivain. Un roman ample, parlant de l'Amérique des années d'après guerre, une histoire bien fichue, efficace, montrant l'envers du décor d'un personnage idyllique: un homme intelligent, sportif très doué, ayant choisi de reprendre l'entreprise familiale, vivant loin des centres villes et ayant choisi la tranquilité campagnarde, bref un modèle fantasmé de réussite, s'avère totalement détruit intérieurement par la dérive de sa fille issue d'un premier mariage s'étant rendue coupable d'un attentat meurtrier en pleine guerre du Vietnam.
Paradoxalement, j'attendais mieux de cette oeuvre. Il n'y a rien à dire sur la narration, sur la justesse des propos, sur la subtilité des descriptions des personnages, sur l'absence de manichéisme qui voudrait que l'on cherche à tout prix à trouver des explications à un comportement meurtrier, mais au bout du compte, je n'ai pas trouvé cet ouvrage aussi percutant que j'aurais aimé qu'il le soit...Il dit beaucoup de choses très justes sur les Etats-Unis, mais je trouve qu'avec sans doute moins de nuance, plus de percussion et d'acide sulfurique, le monde de Wolfe retiendra davantage l'attention du lecteur dans un demi siècle...
Là où je serai, il y'a peu de chance que cette affirmation gratuite se trouve démentie et que je puisse m'en rendre compte...
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- Enregistré le : mer. 25 juil. 2012 9:44
Re: La prochaine célébrité qui clamse
Pierre Bellemare, à 88 ans.
Homme de télé et de radio.
Il savait tout faire.
Homme de télé et de radio.
Il savait tout faire.
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Re: La prochaine célébrité qui clamse
Il était un des co-fondateurs du PSG en 1970.keru a écrit :Pierre Bellemare, à 88 ans.
Homme de télé et de radio.
Il savait tout faire.
Paix à son âme.
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- Localisation : Saint-Quentin
Re: La prochaine célébrité qui clamse
Roger Piantoni, 86 ans.
1er Sem.As 9
1er Bocolini 8-9 ProB 3e 9-10
1er Mdial 10
1er PO ProA 9-10 3e 11-12
1er PO ProB 10-11 2e 15-16 3e 13-14 14-15
1er ProA 12-13 2e 11-12 3e 8-9 9-10 13-14
1er ProB 13-14 14-15 2e 8-9 3e 10-11 16-17
3e Euro M9 F11
3e Cup France 11
3e PO N1 12-13
1er Bocolini 8-9 ProB 3e 9-10
1er Mdial 10
1er PO ProA 9-10 3e 11-12
1er PO ProB 10-11 2e 15-16 3e 13-14 14-15
1er ProA 12-13 2e 11-12 3e 8-9 9-10 13-14
1er ProB 13-14 14-15 2e 8-9 3e 10-11 16-17
3e Euro M9 F11
3e Cup France 11
3e PO N1 12-13