Firebat a écrit :Oui, mais l'ASVEL a-t-elle les moyens de se payer Aito, Blatt ou Kazlauskas ? Y a très peu de coachs espagnols hors d'Espagne, de Russes hors de Russie, de Grecs hors de Grèce, d'Italiens hors d'Italie, etc... Et pas mal de coachs avec une vraie réputation en Europe se sont cassés les dents une fois hors de leurs pays (je pense à types comme Ioannidis, Gershon, Sherf, Pianigiani, Vujosevic, à la limite Giannakis même si sa réputation n'était pas si élevée que ça... Kazlauskas aussi n'a pas forcément eu beaucoup de réussite à ses débuts hors de Lituanie si mes souvenirs sont bons, de même que Repesa en partant de Ljubljana...).
Et puis y a des cas un peu particuliers genre Itoudis qui récupère une équipe au budget illimité en tant qu'assistant au CSKA après le départ de Messina.
D'ailleurs, est-ce que Aito se débrouille si bien que ça ? Apporte-t-il une vraie plus-value qu'un autre coach ne pourrait apporter ? Berlin, c'est un gros budget, et pour l'instant il me paraît simplement être dans les clous de ce qu'on peut attendre d'une équipe avec un tel budget, ni plus ni moins. Mais il est vrai que dans l'état actuel des choses, faire correspondre le niveau de jeu avec le budget et les joueurs serait déjà un sacré bond en avant pour l'ASVEL actuelle.
TP fera l'effort nécessaire. Investir dans des bons joueurs n'a aucun sens si ceux-ci ne sont pas bien coachés, comme si tu filais les meilleurs produits à un commis en t'étonnant que le résultat ne soit pas du niveau de ce qu'un grand chef peut sortir.
Et je précise, on n'a pas que du produit frais en boutique
Aito c'est pas transcendant mais comme tu dis Il fait le job.
Il nous faut un coach en adéquation avec le budget et les investissements réalisés. Mais pour attirer ce type de coachs, l'EL est indispensable, et ensuite TP sortira le chéquier.