Vie éco-politico-sociale [suite]

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Gavia arctica
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par Gavia arctica »

chalon71 a écrit :
Gavia arctica a écrit : Chalon, t’es à côté de tes pompes...si le monde était simple...on serait des chimpanzés, pas des humains...


PS un exemple: à quel niveau crois-tu que le franc serait aujourd’hui avec notre beau déficit et notre belle dette, s’il n’y avait pas l’euro costaud grace aux allemands...et notre niveau de vie aurait probablement morflé encore plus...
Je ne suis pas tant à côté des mes pompes que ça, quand tu vois des pays comme la Russie ou les USA qui peuvent emprunter à leurs propres banques fédérales et nous on est obligé d'emprunter à l'Europe et rembourser via le peuple des dettes avec taux d'intérêt à l'UE... Je ne sais pas qui peut dire que l'Europe c'est sympa, sauf peut être les gens à qui ça profite niveau finance.

Le Franc maintenant serait avec un beau déficit en effet, mais la connerie n'a pas été de passer à l'Euro ?

Mais bon on le sait bien, on est cons et on ne comprend rien à l'économie, mais il y a bien une chose qu'on comprend, les porte feuilles sont de plus en plus vides, les prix montent de façon incroyable ( je parle des produits de premiéres nécessités ) et on ne peut pas finir les fins de mois... Pas besoin d'avoir fait math' sup pour comprendre ça. Et ça date depuis le passage à l'Euro. Avant les prix augmentaient mais depuis 2002 c'est de façon record et c'est de pire en pire chaque année. Pendant ce temps là, le CAC 40 se partage 57 milliards de dividendes pendant qu'en bas des gens ne mangent pas à leurs faims... Comment voulez-vous qu'il n'y ait pas une fracture... Surtout quand on sait que l'Europe favorise tout ça. La preuve la Merkel soutient l'idée du pére Macron et la suppression de l'ISF... Bref désolé Gavia mais moi je ne suis plus dupe. Je ne suis pas un extrémiste pour autant, mais je comprend parfaitement que certains tombent dedans.
je vais pas me fatiguer à te donner des leçons d’économie mais selon moi tu délires...les taux d’intérêt que la France paie sur sa dette sont proches de zéro d’ailleurs et nous n’étions pas obligés de nous endetter...bizarre quand même que certains pays aient réussi à s’en sortir mieux que nous sans dette ni déficit...ça dépend donc plus du travail des uns et des autres et de l’organisation ou la structure du pays concerné...il se trouve qu’en France rien n’a changé depuis presque 40 ans...et qu’il y a un paquet de gens qui croient que l’état leur doit tout...surtout parce qu’ils sont dans une impasse qui ne leur laisse pas le choix...trop difficile de sortir du carcan sclérosé, autant devenir gilet jaune...

Cherche plutôt le problème dans ta cave ou ton grenier, pas besoin de chercher plus loin...


Déménage en Suède...tu verras la vie en rose au bout d’une semaine...:mrgreen:

Et eux aussi n’aiment pas trop l’Europe, mais pas pour les mêmes raisons que toi...
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par Gavia arctica »

chalon71 a écrit :Bon aprés ne faites pas gaffe à mes dires, je suis trop con pour comprendre comment le monde marche. La preuve j'ai voté Royal puis Hollande puis Macron. Je suis à côté de mes pompes en effet. Pas tapé Gavia hein. :mrgreen: :mrgreen:
Profite j’ai la grippe...:mrgreen:

Et demain je vais voir Nanterre mettre la pâtée à Chalon...:mrgreen: (sauf si je ne vais pas mieux)
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par Gavia arctica »

tiens un article dans le Point, au hasard, qui parle de Marine et de l'Europe...
c'est un peu long mais c'est bon...:mrgreen:

Europe : ce que cache le discours de Marine Le Pen
Officiellement, le RN prétend défendre une autre Europe... Juste un lifting verbal. Sur le fond, Marine Le Pen conduit au Frexit. Analyse. Par Emmanuel Berretta



Les discours de Marine Le Pen fluctuent en fonction des ralliements. À l'époque de Florian Philippot, la leader avait pris un virage social sous l'influence de cet ancien chevénementiste. Puis, lors de la dernière présidentielle, sa brève alliance avec Nicolas Dupont-Aignan entre les deux tours l'avait conduite à reprendre à son compte cette idée farfelue d'une « double monnaie ». Et voilà que le ralliement de Thierry Mariani lui fait entonner le refrain bonapartiste de « l'Europe des nations » (pourvu que la France domine). En somme, le dernier qui l'a ralliée a raison. Mais, sur le fond, rien n'a fondamentalement changé. Nous avons analysé son discours de lancement de campagne des européennes : tous les éléments d'un Frexit y sont.

« L'Union européenne n'est pas l'Europe, mais son contraire », lance-t-elle, accusant celle-ci de plaquer sur le continent une « vision carcérale, totalitaire ». Le ton polémique propre à une campagne électorale est compréhensible, mais lorsqu'on utilise des mots aussi forts, il faut au moins les étayer un peu. Or, qu'est-ce que l'Union européenne ? Une alliance politique d'États souverains qui se sont donné des instruments, des institutions, pour gérer en commun certains secteurs, en reconnaissant certaines valeurs (dignité humaine, démocratie, État de droit, égalité entre les hommes et les femmes, etc.). Le fait qu'ils adhèrent à l'Union est un acte souverain. Rien n'obligeait, par exemple, les pays de l'Est à adhérer à l'Union en 2003.
La Commission a une fonction, et non un pouvoir

Une fois à l'intérieur, on peut toujours décider d'en sortir. Le Royaume-Uni a voté en ce sens en juin 2016. Or, depuis, son gouvernement n'a pas été en mesure d'organiser sa sortie en bon ordre. Si, demain, Theresa May obtenait une majorité à la Chambre des communes pour s'arracher à l'Union européenne de la manière la plus radicale, sans accord, elle le pourrait parce qu'un État, dans la communauté internationale, ne perd jamais sa souveraineté ultime. Il en accepte les limitations de manière volontaire (et généralement parce qu'il y trouve son compte). Pour le dire en un mot, la vision « carcérale » de l'Union européenne dénoncée par Marine Le Pen est un mythe.

Ensuite, Marine Le Pen nous explique que « ce sont les nations qui sauveront l'Europe » du « pouvoir anonyme et gris des commissaires de Bruxelles ». C'est totalement méconnaître le fonctionnement des institutions que de penser que les commissaires ont un « pouvoir ». Pour prendre une image familière, l'Union européenne fonctionne comme un parlement à deux chambres. La chambre haute est figurée par le Conseil européen des chefs d'État de gouvernement. La chambre basse est représentée par le Parlement européen avec ses 751 députés élus, dans 28 pays, par un scrutin proportionnel à un tour. Entre les deux, la Commission – qui n'est ni tout à fait un gouvernement ni tout à fait un secrétariat général – a une fonction de proposition (au nom de l'intérêt général européen) et de coordination. En vérité, ses propositions lui sont fortement suggérées par les États membres. Elle propose quand elle est à peu près certaine de remplir un besoin exprimé par les États membres. Elle n'a pas le pouvoir ultime de décider. Aussi, quand Marine Le Pen souligne que les États membres doivent reprendre l'initiative des textes européens, c'est, en vérité, déjà le cas soit indirectement soit directement... Dernier exemple récent : la France et l'Allemagne ont proposé, au conseil Ecofin, un papier commun sur la fiscalité du numérique, écartant du coup la proposition de la Commission. Et alors ? Les autres n'ont pas adhéré... Ils réfléchissent. Où est le scandale ? Où est la confiscation de la souveraineté ?

Bazar absolu

Dans certains domaines pourtant, la Commission a l'apparence d'un pouvoir. Par exemple, la Commission exerce le mandat commercial unique, au nom des 28. C'est elle qui officiellement négocie et signe les traités au nom de l'UE. Mais là encore, elle reçoit un mandat commercial après de longues discussions avec les ambassadeurs des États membres, les industriels dans certains secteurs-clés, en prenant en compte leurs besoins et leurs objections. L'Allemagne sera soucieuse de son industrie automobile, la France de son agriculture et de ses cosmétiques, le Royaume-Uni de ses alcools, etc. La Commission coordonne les desiderata des uns et des autres pour parvenir à un mandat commercial dont les « lignes rouges » ont été tracées par tous les gouvernements de manière préalable.

La Commission fait également respecter les traités et peut saisir la Cour de justice, juge ultime. Mais comment l'Union pourrait-elle fonctionner s'il n'y avait pas une instance qui veille à ce que les engagements des États membres soient tenus ? Sinon, ce serait le bazar absolu et aucune fiabilité juridique ne serait acquise. Les États pourraient signer n'importe quoi et ne jamais tenir parole, dans une désinvolture complète et nuisible aux autres... Toute association de quartier a un règlement intérieur et un bureau qui veille à ce que les adhérents se soumettent aux règles de fonctionnement qu'ils ont librement accepté en adhérant. Il serait enfantin de penser qu'un groupe de personnes, et a fortiori un groupe d'États, puisse fonctionner sans règles communes qu'une instance veille à faire appliquer...

L'Europe des nations, nous baignons dedans !

Quant à « l'Europe des nations » rêvée, nous baignons en plein dedans justement ! L'instance européenne qui a le plus de pouvoir est bien le Conseil européen des chefs d'État et de gouvernement. Or, il fonctionne à l'unanimité sur bien des sujets. Et même quand les traités lui octroient la possibilité de statuer à la majorité qualifiée, il s'en remet à une décision par consensus, de manière à ce qu'aucun chef d'État ou de gouvernement ne perde la face devant les autres. C'est d'ailleurs pour cela qu'il est paralysé dans des domaines où l'intérêt général des Européens n'est pas discutable. C'est « l'Europe des nations » qui permet à 5 millions d'Irlandais de bloquer toute réforme de la fiscalité des géants du numérique. « L'Europe des nations », c'est l'alignement de tous sur l'intérêt du plus égoïste, aussi petit soit-il. Or, sur certains sujets – comme la fiscalité numérique, la stabilité de la monnaie commune, la gestion des flux migratoires, l'environnement puisque la pollution se rit des frontières –, la solution ne peut être qu'européenne. Pas étonnant que « l'Europe des nations » fonctionne mal si tel État, pour préserver un petit avantage, ne joue pas le jeu collectif...

Nous ne parlons pas ici de « l'Europe des peuples » qui est incarnée par le Parlement européen élu au suffrage universel direct. Or, Marine Le Pen mélange les deux notions. Elles ne se confondent pas. Le Parlement européen est l'instance qui trouve des solutions (parce que les députés passent des compromis), le Conseil européen est l'instance qui les bloque (parce que les chefs défendent leur pouvoir et pas nécessairement l'intérêt de leur peuple). C'est la réalité de l'Europe d'aujourd'hui. Et c'est la raison pour laquelle les pro-européens poussent à la réformer.

Patriotisme contre patriotisme

Ensuite, Marine Le Pen promet que, si elle est élue, la France reprendra la souveraineté des frontières, la souveraineté législative, budgétaire et, « pour finir, monétaire ». Cela a un nom : le Frexit. Mais comme elle sait que cette perspective effraie la population (et il n'y a qu'à voir dans quelles affres pataugent les Britanniques), elle n'emploie plus ce mot. Or, c'est la conséquence logique des souverainetés qu'elle compte reprendre.

Si vous considérez que les lois nationales sont supérieures aux directives européennes, c'est tout simplement la fin du marché unique. Pourquoi pas ? Mais alors, il faut jouer cash. La fin du marché unique permettra à la France de légiférer dans tous les secteurs de l'activité économique de manière à privilégier les entreprises nationales. Pourquoi pas ? Mais pensez-vous que nos voisins européens resteront les bras ballants ? La réplique sera immédiate. Ils élèveront, eux aussi, des barrières réglementaires et législatives de manière à évincer les entreprises françaises. Tant pis pour les patrons français, petits ou grands, qui exportent en Europe. Le Rassemblement national les laisse tomber. Le marché unique est l'œuvre majeure de la construction européenne. Vouloir y mettre fin, c'est mettre fin à l'Union européenne. Mais, dans ce cas, il faut le dire. Le « patriotisme économique » français se heurtera au patriotisme économique de nos voisins. Il y aura peut-être des gagnants (certaines entreprises nationales retrouveront des rentes sur le dos des Français), mais il y aura aussi des perdants...

La Turquie, le garde-frontière de l'Europe

Marine Le Pen accuse également « l'Union européenne » (c'est-à-dire l'ensemble des États membres, dont la France) d'une « volonté de submersion migratoire ». Fantasme ! C'est exactement le contraire : il n'y a plus un seul État en Europe qui souhaite ouvrir ses portes largement à la « submersion migratoire ». Elle pourrait désigner Angela Merkel qui a ouvert largement ses portes aux réfugiés syriens, mais elle ne le fait pas. Angela Merkel n'est pas l'Union européenne », c'est une dirigeante d'un État membre de l'Europe. Et ses voisins l'ont d'ailleurs assez critiquée...

Lorsque l'Union européenne conclut avec la Turquie un accord afin qu'Ankara prenne en charge les réfugiés syriens, on est très loin d'une Europe qui ouvre ses portes à la « submersion migratoire ». Au contraire, l'Europe paie (640 millions d'euros par an) pour justement éviter que la Grèce et ses îles ne croulent sous les arrivages... L'Union européenne a fait de même avec la Libye, la Tunisie, les pays du Sahel. Elle passe des accords pour renvoyer plus rapidement les migrants indésirables. Et c'est loin d'être simple... Donc, là encore, c'est un faux procès instruit par Marine Le Pen pour flatter une certaine opinion publique.

De l'origine du droit d'asile

Il faut dire ici un mot du droit d'asile. Ce n'est pas une directive européenne. Il s'agit d'un droit issu d'un traité international, la Convention de Genève, à laquelle adhèrent plus de 140 pays. Il faut revenir aux origines de ce droit international. À l'ère moderne, les États éprouvent, pour la première fois, le besoin de légiférer sur cette notion de réfugié lorsque deux drames surviennent au début du XXe siècle qui déplacent des millions de personnes... Avec la révolution d'Octobre à Moscou et la guerre civile qui s'ensuit, les Russes blancs fuient les massacres des bolcheviques. En 1915, les Arméniens tentent d'échapper aux génocides perpétrés par les Turcs. Que fallait-il faire ? Laisser les Russes blancs, fidèles au tsar, se faire exterminer par les partisans de Lénine ? Fermer les yeux sur l'éradication systématique des Arméniens ? Je doute que Marine Le Pen soit de cet avis.

Le sujet de l'asile vient chevaucher celui du rétablissement des frontières. « C'est aux États et à eux seuls de protéger leurs frontières », clame-t-elle. Pourquoi pas ? Mais, dans ce cas, il faut aussi dire que l'espace Schengen est aboli. Donc, on rétablit des postes-frontières partout. Les centaines de milliers de travailleurs frontaliers entre la Suisse, le Luxembourg, la Belgique, la France feront la queue à la douane à l'aller comme au retour. Tant pis pour eux. Mais Marine Le Pen n'abandonne pas tout à fait l'idée de gardes-frontières européens (Frontex). Ceux-ci seraient dépêchés aux frontières des États membres débordés par un afflux migratoire massif (comme lors des crises que nous avons connues). C'est une idée intéressante, car c'est exactement celle que combat son ami Matteo Salvini ou Viktor Orbán. La Commission a, en effet, proposé de porter à 10 000 le nombre de gardes-frontières européens pour aider la Grèce ou l'Italie en cas de crise, mais ni l'un ni l'autre n'en veut...

L'Europe cherche des alliés face à la Chine

Il y a une partie du discours de Marine Le Pen qui reprend pied avec la réalité quand elle s'interroge à voix haute : « Quelle est la place de l'économie dans la société, la place de l'homme dans l'économie, et la place de l'économie dans la nation ? » Elle esquisse alors l'idée que le commerce doit être « un juste échange fondé sur la concurrence loyale. » C'est précisément ce à quoi s'emploie l'Union européenne sur la scène internationale en tentant de lancer une réforme de l'OMC de manière à contraindre la Chine à accepter des règles de jeu équitables. L'UE, forte de 500 millions de consommateurs, est le seul acteur véritablement en position de se faire entendre au niveau mondial. Pour cela, elle cherche des alliés puissants – les Américains et les Japonais –, lesquels, tous réunis, pourront, petit à petit, par le dialogue, amener la Chine à revoir sa politique d'aide d'État aux entreprises et à accepter des règles qui ne lui ont pas été imposées au moment de son adhésion à l'OMC.

Les Occidentaux ont effectivement commis une erreur d'appréciation : ils ont cru que la Chine, sortant de son glacis communiste, allait devenir une économie sociale de marché. Ce n'est pas ce qui est advenu, et l'État chinois communiste continue de piloter les grandes entreprises. Pour corriger le tir et faire reculer la Chine, les Européens misent sur la force du multilatéralisme. Donald Trump se croit assez fort pour jouer la carte du bilatéralisme. Deux conceptions des rapports de force se jouent actuellement à la table des puissances mondiales. Qui peut raisonnablement penser que la France seule peut peser dans cette gigantesque partie ? Qui peut penser que l'Union européenne peut se présenter à la table des puissants sans fonctionner avec un minimum de discipline et de solidarité ?
Modifié en dernier par Gavia arctica le ven. 18 janv. 2019 14:45, modifié 2 fois.
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par Obi-Wan »

... and the winner is ... a écrit :
Obi-Wan a écrit :Le chapitre 3 en dit long sur les décisions Européennes d'interdire ou pas certains produits (le glyphosate en l'occurrence). Tu te dis qu'une Europe comme ça, tu n'en veux pas. ...
ah mais il n'y a pas qu'en Europe .... en France aussi.
Hier soir dans "Envoyé spécial" .... des députés EM ont déposé un amendement visant à interdire l'utilisation du glyphosate en France. Cet amendement a été rejeté 2 fois notamment suite à des interventions de ministres (agriculture) et indirectement du président auprès des députés.
Le comble c'est qu'au final certains députés qui avaient déposé l'amendement et d'autres qui en étaient signataires ne l'ont pas voté #-o #-o
ou ont voté contre : https://www.programme-television.org/ne ... ge-4627098


https://www.facebook.com/EliseLucetOffi ... 252649236/
Sauf que ça n'a pas d'importance, si l'UE dit c'est pas interdit les états membres ne peuvent pas l'interdire. Sinon on ne peut pas harmoniser l'Europe :mrgreen:

Pour le glyphosate, nos chers amis allemand après s'être abstenus ont voté contre l'interdiction. On apprenait plus tard que le géant allemand de l'industrie pharmaceutique Bayer rachetait Monsanto. #-o :mrgreen:
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par Gavia arctica »

si l’UE dit que c’est pas interdit c’est que la France y aura participé d’une façon ou d’une autre...
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par ... and the winner is ... »

Obi-Wan a écrit :Sauf que ça n'a pas d'importance, si l'UE dit c'est pas interdit les états membres ne peuvent pas l'interdire. Sinon on ne peut pas harmoniser l'Europe :mrgreen:
je crois pas du tout. On peut tout à fait interdire le glyphosate en France alors qu'il est autorisé par l'UE.
Ce serait pas la 1ère fois qu'on aurait une législation plus contraignante en France que dans l'Europe. D'ailleurs on ne cesse d'entendre tel ou tel secteur d'activité de s'en plaindre.
La soumission est autant que le fanatisme à l'origine des pires abominations du XX°s. La démocratie est plus menacée par l'obéissance servile que la désobéissance civile.
Qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience.
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par Obi-Wan »

... and the winner is ... a écrit :
Obi-Wan a écrit :Sauf que ça n'a pas d'importance, si l'UE dit c'est pas interdit les états membres ne peuvent pas l'interdire. Sinon on ne peut pas harmoniser l'Europe :mrgreen:
je crois pas du tout. On peut tout à fait interdire le glyphosate en France alors qu'il est autorisé par l'UE.
Ce serait pas la 1ère fois qu'on aurait une législation plus contraignante en France que dans l'Europe. D'ailleurs on ne cesse d'entendre tel ou tel secteur d'activité de s'en plaindre.
Autant pour moi. ...
Ça n'enlève rien au fait que des décisions soient prises à Bruxelles pour le bien des multinationales et au détriment du peuple.
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par Gavia arctica »

avec l’assentlment de la France...
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par Obi-Wan »

Gavia arctica a écrit :avec l’assentlment de la France...
Bien évidemment.... et peut être de l'Allemagne aussi un petit peu :mrgreen:
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Message par Gavia arctica »

oui mais sans le dire trop fort alors...:mrgreen:
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par chalon71 »

Gavia arctica a écrit :
je vais pas me fatiguer à te donner des leçons d’économie mais selon moi tu délires...

Roooh c'est bon, Monsieur ne veut même pas partager son savoir économique à un plouc comme moi. C'est pas comme ça que je vais arrêter de délirer. :mrgreen:
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Message par Gavia arctica »

j’ai partagé un peu quand même...mais j’ai le cerveau grippé en ce moment...:mrgreen:
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par Gavia arctica »

et le Macron est en mode concert de johnny...
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par chalon71 »

Gavia arctica a écrit :j’ai partagé un peu quand même...mais j’ai le cerveau grippé en ce moment...:mrgreen:
Je peux envoyer ici Arthur Lee pour te dégrippé le cerveau. Tu n'auras pas fini de lire une phrase de lui que tu seras déjà tombé dans les pommes. C'est radical comme remède. :mrgreen:
Gavia arctica a écrit :et le Macron est en mode concert de johnny...
Dans une école primaire ? :mrgreen:
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Re: Vie éco-politico-sociale [suite]

Message par Gavia arctica »

avec des primates à ses bottes...:mrgreen:
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