[topic unique] LIVRE
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Re: [topic unique] LIVRE
T'as du mal avec l'actualité toi, ça fait longtemps qu'il est mort Goscinny...
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Re: [topic unique] LIVRE
Ça se ressent en effet...
On vend un nom...ça suffit visiblement au plus grand nombre...
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…
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Re: [topic unique] LIVRE
Vous savez si le magazine "Union" existe encore ?
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Re: [topic unique] LIVRE
C'est une lecture très spirituelle et sportive...Gavia arctica a écrit :C'est pas de la lecture si je ne m'abuse...
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Re: [topic unique] LIVRE
Si on associe le libertinage et l'échangisme à une religion, alors oui s'en est une !!!Gavia arctica a écrit :c'est une revue religieuse associative?
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Re: [topic unique] LIVRE
Je suis sur le point de terminer un livre sur les centres de vacances dans le nord de la France à la fin du 19eme s. J'aime bien la plume de Zola, la précision avec laquelle il écrit.
Je me demande de quoi on se plaint aujourd'hui
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L'appétit vient en mangeant,la soif disparaît en buvant (François Rabelais)
La gourmandise commence quand on n'a plus faim (Alphonse Daudet)
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Re: [topic unique] LIVRE
Un peu trop naturaliste à mon goût mais j'aimais bien aussi quand j'étais ado... Mais j'ai jamais relu depuis, à part une nouvelle y'a une bonne dizaine d'années que j'avais bien aimée
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Re: [topic unique] LIVRE
The Evolution man par Roy Lewis
C’est un petit livre réjouissant dans la veine Orwellienne de la ferme des animaux d’un humour féroce même si beaucoup moins caustique que la fable du grand Georges et dont le propos est d’envisager l’évolution de l’être humain…
On se retrouve donc à l’époque où l’être humain vient juste de tomber de l’arbre et aimerait bien trouver des lieux plus confortables pour vivre le problème étant une nature pour le moins réfractaire à l’accomplissement de son objectif…
Le propre de l’homme étant son intelligence qui se manifeste ici par les qualités d’observation et d’absence de peur du père de la petite tribu qu’il va nous être donné de suivre tout au long de ce roman, petit à petit ladite tribu va réussir à trouver quelques accommodements à son quotidien grâce à la maîtrise de ce qui sera la grande histoire de ce petit livre : l’appropriation de la maîtrise du feu…
Tout en étant un exercice bien évidemment destiné à mettre en parallèle la destinée de l’être humain contemporain avec celui des temps anciens, tout en étant une fable très amusante, certains théoriciens de l’évolution de l’espèce ont reconnu la très grande érudition de ce petit livre vis à vis de son sujet…
Les traits de caractère des différents membres de la famille sont bien évidemment destinés à symboliser toutes les représentations du monde que l’on peut trouver dans une société. Les petites aventures anachroniques sont souvent fortement réjouissantes et la chute du livre d’une lucidité cruelle pour l’espèce humaine symbolisant parfaitement les chaos dans laquelle celle-ci, malgré sa progression fulgurante depuis son apparition sur la planète, continuera périodiquement de s’y fourvoyer…
C’est un petit livre réjouissant dans la veine Orwellienne de la ferme des animaux d’un humour féroce même si beaucoup moins caustique que la fable du grand Georges et dont le propos est d’envisager l’évolution de l’être humain…
On se retrouve donc à l’époque où l’être humain vient juste de tomber de l’arbre et aimerait bien trouver des lieux plus confortables pour vivre le problème étant une nature pour le moins réfractaire à l’accomplissement de son objectif…
Le propre de l’homme étant son intelligence qui se manifeste ici par les qualités d’observation et d’absence de peur du père de la petite tribu qu’il va nous être donné de suivre tout au long de ce roman, petit à petit ladite tribu va réussir à trouver quelques accommodements à son quotidien grâce à la maîtrise de ce qui sera la grande histoire de ce petit livre : l’appropriation de la maîtrise du feu…
Tout en étant un exercice bien évidemment destiné à mettre en parallèle la destinée de l’être humain contemporain avec celui des temps anciens, tout en étant une fable très amusante, certains théoriciens de l’évolution de l’espèce ont reconnu la très grande érudition de ce petit livre vis à vis de son sujet…
Les traits de caractère des différents membres de la famille sont bien évidemment destinés à symboliser toutes les représentations du monde que l’on peut trouver dans une société. Les petites aventures anachroniques sont souvent fortement réjouissantes et la chute du livre d’une lucidité cruelle pour l’espèce humaine symbolisant parfaitement les chaos dans laquelle celle-ci, malgré sa progression fulgurante depuis son apparition sur la planète, continuera périodiquement de s’y fourvoyer…
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Re: [topic unique] LIVRE
La classe de neige d’Emmanuel Carrère
Plusieurs raisons m’ont conduit à lire ce roman. La première c’est que justement c’est la première fois que je lisais un roman de cet écrivain, peu prolixe en la matière, lui dont l’œuvre est plutôt axée vers les récits.
La seconde, c’est que ce roman a été écrit pendant qu’Emmanuel Carrère rédigeait l’adversaire dont le sujet était l’analyse de la personnalité de Jean-Claude Romand, meurtrier peu commun dont il a suivi le procès, rencontré et échangé avec l’individu, pour accoucher de cet ouvrage qui a également abouti sur un film.
Qu’avait donc pu inspirer Jean-Claude Romand à l’écrivain pour aboutir à la création de ce roman récompensé par le Fémina en 1995 ? Mis à part l’unité de lieux, à savoir la montagne, on peut penser cette histoire d’une classe de neige d’enfants pas encore ado très éloignée de l’affaire Romand…
Sauf que… Le but n’est pas de raconter le bouquin mais d’inciter à le lire… Lire un petit livre anodin racontant la banalité que des milliers d’enfants ont pu expérimenter… Les détails de la vie d’une collectivité arrachée à son environnement habituel… Les liens plus ou moins amicaux se faisant dans le groupe mais non dénués de perversité… Mais surtout un doute qui semble planer dès les premiers instants du roman et qui ne fera que se développer au fil des pages… Le doute sur la banalité du mal, du visage qu’il revêt, de la façon dont il suscite le dégoût dans nos sociétés, sur comment il peut se révéler brusquement et l’innocence de ceux qui le côtoient au quotidien puisqu’il revêt le visage d’un être non dénué d’attaches sociales et familiales et qu’il se fond dans la communauté des humains qui n’en ont nullement conscience, si ce n’est peut être confusément surtout ceux pour qui l'aimer doit être une évidence, et dont la vie future sera sinon détruite, du moins fort compliquée du fait de sa révélation…
Plusieurs raisons m’ont conduit à lire ce roman. La première c’est que justement c’est la première fois que je lisais un roman de cet écrivain, peu prolixe en la matière, lui dont l’œuvre est plutôt axée vers les récits.
La seconde, c’est que ce roman a été écrit pendant qu’Emmanuel Carrère rédigeait l’adversaire dont le sujet était l’analyse de la personnalité de Jean-Claude Romand, meurtrier peu commun dont il a suivi le procès, rencontré et échangé avec l’individu, pour accoucher de cet ouvrage qui a également abouti sur un film.
Qu’avait donc pu inspirer Jean-Claude Romand à l’écrivain pour aboutir à la création de ce roman récompensé par le Fémina en 1995 ? Mis à part l’unité de lieux, à savoir la montagne, on peut penser cette histoire d’une classe de neige d’enfants pas encore ado très éloignée de l’affaire Romand…
Sauf que… Le but n’est pas de raconter le bouquin mais d’inciter à le lire… Lire un petit livre anodin racontant la banalité que des milliers d’enfants ont pu expérimenter… Les détails de la vie d’une collectivité arrachée à son environnement habituel… Les liens plus ou moins amicaux se faisant dans le groupe mais non dénués de perversité… Mais surtout un doute qui semble planer dès les premiers instants du roman et qui ne fera que se développer au fil des pages… Le doute sur la banalité du mal, du visage qu’il revêt, de la façon dont il suscite le dégoût dans nos sociétés, sur comment il peut se révéler brusquement et l’innocence de ceux qui le côtoient au quotidien puisqu’il revêt le visage d’un être non dénué d’attaches sociales et familiales et qu’il se fond dans la communauté des humains qui n’en ont nullement conscience, si ce n’est peut être confusément surtout ceux pour qui l'aimer doit être une évidence, et dont la vie future sera sinon détruite, du moins fort compliquée du fait de sa révélation…
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Re: [topic unique] LIVRE
La conversation de Bolzano de Sandor Marai
Il y’a des livres qui vous font prendre conscience une fois refermé de l’étendue de son inculture… C’est le cas de celui-ci. Tombé complètement par hasard sur le titre et son auteur il y a quelque temps lors d’un article littéraire qui en parlait. Comme souvent, on se dit, tient jamais entendu parlé, allons voir ce dont il en retourne. Mais contrairement à ce qui arrive fréquemment, où l’on se dit, mouais, bof, illustre inconnu dont on comprend mieux qu’il le soit, j’avoue être tombé sur une perle.
Pourtant, il n’y a rien de franchement très original dans ce roman. Le sujet est d’une grande veine classique puisqu’il parle d’un sujet largement exploré par le genre, celui de la séduction, du désir, de la frustration.
Le sujet du livre est une pure invention de l’auteur mais s’inspire d’un épisode de la vie d’un des plus grands séducteurs dont l’histoire a eu vent, Giacomo Casanova. Le prétexte est de s’inspirer de l’évasion de l’impénitent séducteur qui vient de s’échapper des geôles vénitiennes avec un compagnon d’infortune pour trouver refuge dans quelque duché italien dans ce qu’est encore l’Italie non unifiée…
Son arrivée fera grand bruit dans la contrée, le séducteur trouvant rapidement auprès du beau sexe matière à retrouver son confort d’antan, mais là n’est pas le thème du livre… L’imagination du romancier conduit lé héros à se retrouver dans la ville où se trouve une belle qui lui a échappé, qui depuis lors a épousé un homme d’un âge certain, puissant, homme qui bien des années auparavant lui avait laissé la vie sauve dans un duel où la belle était l’objet de la querelle et qui en échange de sa vie sauve avait obtenu la parole du séducteur de ne jamais revenir en ce lieu…
Bien évidemment, ce retour impromptu, dicté par la contrainte de l’évasion, viendra aux oreilles tant de l’époux généreux que de la belle…. De là va se mettre en place une machination qui fait tout le sel de l’histoire…
De facture très classique, ce roman est d’une intelligence rare. L’intelligence que l’on retrouve dans les liaisons dangereuses de Laclos tant dans les rapports de séduction, de ce qu’ils disent de l’état d’une société, de la finesse des caractères décrits et de ce qui est en jeu dans les rapports de séduction qui va bien au-delà de recherche du plaisir et laissent parfois en mémoire un goût d’inachevé pas loin de rappeler l’odeur des cendres et le goût amer de la finitude…
Un très grand livre, porte d’entrée idéale qui donne envie de continuer à explorer l’œuvre de ce qui semble être un très bon écrivain…
Il y’a des livres qui vous font prendre conscience une fois refermé de l’étendue de son inculture… C’est le cas de celui-ci. Tombé complètement par hasard sur le titre et son auteur il y a quelque temps lors d’un article littéraire qui en parlait. Comme souvent, on se dit, tient jamais entendu parlé, allons voir ce dont il en retourne. Mais contrairement à ce qui arrive fréquemment, où l’on se dit, mouais, bof, illustre inconnu dont on comprend mieux qu’il le soit, j’avoue être tombé sur une perle.
Pourtant, il n’y a rien de franchement très original dans ce roman. Le sujet est d’une grande veine classique puisqu’il parle d’un sujet largement exploré par le genre, celui de la séduction, du désir, de la frustration.
Le sujet du livre est une pure invention de l’auteur mais s’inspire d’un épisode de la vie d’un des plus grands séducteurs dont l’histoire a eu vent, Giacomo Casanova. Le prétexte est de s’inspirer de l’évasion de l’impénitent séducteur qui vient de s’échapper des geôles vénitiennes avec un compagnon d’infortune pour trouver refuge dans quelque duché italien dans ce qu’est encore l’Italie non unifiée…
Son arrivée fera grand bruit dans la contrée, le séducteur trouvant rapidement auprès du beau sexe matière à retrouver son confort d’antan, mais là n’est pas le thème du livre… L’imagination du romancier conduit lé héros à se retrouver dans la ville où se trouve une belle qui lui a échappé, qui depuis lors a épousé un homme d’un âge certain, puissant, homme qui bien des années auparavant lui avait laissé la vie sauve dans un duel où la belle était l’objet de la querelle et qui en échange de sa vie sauve avait obtenu la parole du séducteur de ne jamais revenir en ce lieu…
Bien évidemment, ce retour impromptu, dicté par la contrainte de l’évasion, viendra aux oreilles tant de l’époux généreux que de la belle…. De là va se mettre en place une machination qui fait tout le sel de l’histoire…
De facture très classique, ce roman est d’une intelligence rare. L’intelligence que l’on retrouve dans les liaisons dangereuses de Laclos tant dans les rapports de séduction, de ce qu’ils disent de l’état d’une société, de la finesse des caractères décrits et de ce qui est en jeu dans les rapports de séduction qui va bien au-delà de recherche du plaisir et laissent parfois en mémoire un goût d’inachevé pas loin de rappeler l’odeur des cendres et le goût amer de la finitude…
Un très grand livre, porte d’entrée idéale qui donne envie de continuer à explorer l’œuvre de ce qui semble être un très bon écrivain…
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Re: [topic unique] LIVRE
les 4 et 5 de la série millenium écrits par le "successeur" de stieg larsson (david lagercrantz=david couronne de laurier)...
même en suédois c'est moins bien, bien que ce soit assez captivant et facile à lire...le 5 est encore moins bon que le 4...
bref, ils auraient dû s'arrêter avec la mort de l'auteur...là c'est juste du business...
même en suédois c'est moins bien, bien que ce soit assez captivant et facile à lire...le 5 est encore moins bon que le 4...
bref, ils auraient dû s'arrêter avec la mort de l'auteur...là c'est juste du business...
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