Complètement d'accord avec ton analyse (ça fait 2 fois de suite que je suis entièrement d'accord avec toi ).... and the winner is ... a écrit :c'est clair que comme dans tout ce genre d'entreprise ou d'administrations il y a peu d'agilité, beaucoup de scléroses et de méthodes de travail à réformer, adapter .... C'est sûr que les syndicats qui sont en fait ni plus ni moins que la représentation de la société française ne brillent pas par leur envie d'évolution.Gavia arctica a écrit :j'ai cru comprendre que le système de la sncf est si complexe et rigide qu'il empêche toute adaptation rapide ("agile", le mot à la mode) au monde moderne...donc même si les primes encore absurdes n'existent guère plus, ce n'est pas à ça que veut s'attaquer l'état, même si c'est ce que certains (syndicats débiles, médias pour cons-amateurs, politiques divers et avariés) voudraient que le populo abrutissimo croit...
Mais de quoi parle t'on exactement ? de supprimer le statut paraît-il hyper avantageux des cheminots ou d'essayer de rendre plus compétitive une entreprise qui a un bilan financier dans le rouge ???
Parce que franchement on nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Le statut cheminot c'est une goutte d'eau dans le problème de la Sncf.
C'est quoi le statut en question ? une sécurité de l'emploi qui fait que les glandeurs (mais c'est quelques cas) ne peuvent pas être virés, un âge de départ à la retraite qui aujourd'hui est très proche du privé (d'après les études 6 mois), des gens qui ne payent pas le train..... je dirai que l'avantage le plus important est le mode de calcul de la retraite.
Gageons que si on supprime tout ça, demain la SNCF sera toujours dans le rouge, que la régularité des trains ne sera pas meilleure et que les incidents (comme ceux récents de la gare Montparnasse) ne seront pas éradiqués.
Le vrai problème c'est les décisions qui ont été prises par les divers gouvernements (droite et gauche) de développer le réseau GV (de façon inutile et non rentable) au détriment du développement et de l'entretien du réseau classique. La construction d'un km de voie rapide, comme chacun s'en doute) ça coûte une blinde (entre 15 et 20 millions d'euros). Tout ça ce sont des décisions politiques qu'on impose à une entreprise, à qui ensuite on reproche son déficit.
Pour info la ligne GV Paris-Bordeaux très déficitaire en exploitation (car non justifiée économiquement) a coûté 7,8 milliard d'euros pour 340km (là on est à 22 millions d'euros de km)
Maintenant, que fait on, on ne peut pas revenir sur les lignes à GV? C'est fait....