[NCAA] Saison 2016-2017
Posté : sam. 12 nov. 2016 2:53
Nouvelle saison NCAA. Après avoir récompensé un magnifique champion au terme d’une des plus belles finales de ces dix dernières années, il sera difficile de faire mieux cette saison, surtout qu’une équipe émarge en très grand favori avec son basket de daube….
Petit tour d’horizon donc des favoris de la saison avec les 16 équipes attendues en deuxième semaine du tournoi final et de quelques outsiders complétant le premier AP25 de l’année.
1> Duke
Je n’ai plus souvenir d’avoir vu Duke avec ce ranking depuis 10 ans.. Le programme surranné d’has been K trouve une seconde jeunesse depuis que John Callipari a montré la voie du recrutement en one & done…Surfant sur sa renommée surfaite, peut être aussi sur le fait d’être devenu le coach invaincu de l’équipe nationale, Duke attire toujours les meilleurs joueurs de high school… Déjà formés, n’ayant plus grand chose à attendre avant la NBA, faire une saison tranquille où ils n’apprendront rien et seront exposés médiatiquement fait de Durham l’endroit idéal pour ces futurs millionnaires…
Has been K a fait fort cette saison. Il s’agit quand même pour lui de montrer qu’à 70 balais on est toujours le phare du coaching mondial et ne pas se rater… Trouver une équipe plus complète est difficile…
Prenons déjà les petits nouveaux attendus à ne faire qu’un an de présence… On trouve déjà listés dans la mock draft 2017 Harry Giles (n°5), Jayson Tatum (n°8), Marques Bolden (n°11). On retrouve également deux autres joueurs déjà présents la saison dernière, en particulier Grayson Allen (n°13) qui aurait dû rejoindre la grande ligue la saison dernière mais qui visiblement a eu un problème de blessure qui lui a fait choisir d’effectuer une saison junior, et Luke Kennard (n°38), encore un peu short la saison dernière et juste attendu pour un second tour.
Comme il s’agit de ne vraiment pas se louper, has been K a également un autre freschmen attendu pour passer 2 saisons avec lui, avec Franck Jackson (n°21 mock draft 2018).
Dans les éléments non draftables mais vraiment pas manchots non plus, on retrouvera Amile Jefferson après sa saison blanche, Matt Jones, joueur très précieux qu’on aimerait bien voir en Pro A la saison prochaine ou encore Chase Jeter, disparu bizarrement des écrans radar de la NBA….
Difficile de ne pas voir en Duke un futur champion…
Deux éléments à retenir en considération toutefois… Dans le recrutement effectué ci dessus, has been K semble avoir beaucoup axé sur l’intérieur… Or depuis Luol Deng, has been K ne sait plus ce que c’est qu’un joueur intérieur… Il a bien recruté il y’a deux saisons Okafor, un des plus gros potentiels intérieurs de ces dernières années, mais à la fin de la saison, Okafor ne savait plus jouer au basket… Remember sa finale devant Kaminski où il fut pathétique… C’est donc un sujet d’interrogation non négligeable…
Second sujet d’interrogation l’attitude du comité… Celui-ci a mis Kentucky et Callipari dans son viseur depuis plusieurs saisons du fait de ce recrutement contraire à l’esprit et l’éthique de la NCAA. Lors de l’année du titre en 2015, il avait réservé à Duke une région bien tranquille… Or, il ne faut pas croire que le comité ait une tendresse particulière vis à vis de Duke. Il y eut des saisons où il réserva à has been K de sacrés tours de cochon dès le deuxième tour…
Il n’est pas sûr du tout que devant une telle armada, le comité ne choisisse pas des équipes très fortes défensivement pour en faire baver le général en chef… Et là… Vu la qualité de ses options offensives (comme dirait un commentateur français qui se lâcha un peu quand Wisconsin creusa l’écart dans la finale 2015 et qu’il semblait que Duke allait perdre, « c’est vrai que c’est stéréotypé comme jeu… »), on a quelques craintes…. Enfin, ne soyons pas hypocrites, on nourrit plutôt de gros espoirs qu’un échec d’has been K sonne enfin l’heure de sa retraite, lui qui n’a plus rien montré depuis 15 ans….
2> Kentucky
John Callipari est dans l’œil du cyclône… Mais il ne change rien à sa stratégie. Ou plutôt il adapte ses choix. Lui a encore des choses à montrer, même si son basket n’est pas trop ma tasse de thé, il reste un vrai coach sachant faire défendre ses équipes. Sa problématique réside plus dans la construction du jeu même si l’équipe de la saison passée avait montré des choses plus intéressantes que sa devancière. Mais Indiana et son jeu d’attaque chatoyant avait une nouvelle fois pris le dessus sur le gros travail physique de Kentucky.
Les choix de Callipari en matière de freschmen à gros potentiel se sont portés sur De’ Aaron Fox (n°7), Bam Adebayo (n°18), Malik Monk (n°20). Deux autres joueurs sont attendus pour celle de 2018, Weynien Gabriel (n°10) et Sacha Killeya Jones (n°22).
Dans les joueurs non draftables a priori mais ayant apporté une bonne contribution la saison précédente, on retrouvera Isaiah Briscoe et Derek Willis.
Une équipe solide dont il faudra voir comment elle progresse au cours de la saison, les équipes de Callipari atteignent leur apogée en février/mars du fait du très gros travail physique qu’il leur fait accomplir. Toutes ne le digèrent pas facilement… Autre inconvénient, le fait d’évoluer dans la SEC, conférence qui n’est pas très concurrentielle…
3> Kansas
L’un des grands perdant de la saison passée, après avoir eu le tort de rencontrer le futur champion en finale de région après un superbe match…
On rentre dans une fac qui a un recrutement plus classique, qui laisse le temps à ses joueurs de progresser dans un cursus sur 4 ans même si de temps en temps elle se laisse l’opportunité de recruter de très gros potentiels mais en nombre beaucoup plus limités que les deux fac précédentes.
C’est ainsi que Bill Self s’est attaché cette saison les services de Josh Jackson, actuellement attendu numéro 1 de la prochaine draft… Dans les joueurs draftables en 2017, on retrouve également Lagerald Vick cantonné à un rôle subalterne la saison passé (n°18)
Mais la grosse différence avec les précédentes équipes, c’est que l’on va retrouver également des joueurs majeurs de la saison précédente toujours présent. A l’image de l’épatant Devonte Graham, juste attendu pour conclure la draft 2018 (n°60) mais qui franchement ferait un super joueur en Europe. Idem pour Franck Mason, trop court pour la grande ligue, mais vraiment très intéressant au poste 1. On attendra également de voir comment vont se comporter des joueurs comme Mikailuk, Carlton Bragg Jr et Malik Newman.
4> Villanova
Le champion en titre a vu partir de sacrés pointures au premier titre desquels Ryan Archidiacono mais également Daniel Ochefu arrivés au bout de leur cursus.
Mais le champion conserve de précieux atouts comme Josh Hart et Chris Jenkins.
Jay Wright n’a pas changé sa philosophie, on ne va pas retrouver des recrutements ronflants. On notera que Mikal Bridges, simplement sophomore est annoncé au second tour de la draft 2018 de même qu’un petit nouveau répondant au nom de Omari Spellman.
Une équipe qui vaut par elle même plus que par ses individualités, le signe des grands…
5> Oregon
L’équipe a passé un cap la saison passée en atteignant l’Elite 8 et en décrochant un des seed 1 du tournoi final. La qualité de son jeu le mérite. Il lui manque toutefois quelque chose pour aller plus loin, ce quelque chose qui manquait également au Wisconsin d’avant Kaminski et Dekker. Une ou deux grosses individualités qui permettent de pousser un peu plus loin la qualité du collectif.
La force attendue d’Oregon est d’avoir conservé 3 de ses 4 joueurs majeurs de la saison dernière : Tyler Dorsey qui entame sa saison de sophomore et les plus expérimentés Dillon Brooks et Chriss Boucher tous les deux attendus en second tour de la prochaine draft.
Il faudra suivra la saison de Jordan Bell lui aussi attendu en second tour de la prochaine draft.
6> North Carolina
Le petit prince est parti… Il aurait tant aimé après ses 5 dernières minutes de rêve de la finale 2016 donner à son équipe la possibilité de jouer la prolongation… Mais l’autre petit lutin de la finale en décida autrement en distribuant son plus bel et ultime caviar universitaire…
UNC n’est pas totalement en fin de cycle, mais elle n’aura pas l’éclat de l’an passé du fait de l’absence de sa perle. Mais l’équipe aura belle allure avec ses autres principaux fers de lance de l’an passé de quoi ennuyer pas mal d’équipes : Brice Jonhson, Justin Jackson, Isaiah Hicks, Joël Berry, Kennedy Micks. Aucun de ses joueurs ne va tourner la tête à la draft, on retrouve juste Justin Jackson et Isaiah Hicks en début de deuxième tour. Pas non plus de freschmen de l’année, UNC poursuit sa politique, sa tradition, dans le sens noble du terme, loin de la politique de son voisin bouffon…..
7> Xavier
Un programme qui ne fait pas de bruit à l’ombre de Villanova à qui il essaye de tenir la dragée haute dans une Big East déclassée… Classée seed 2 du tournoi final, la fac est tombée au second tour face à l’épatante Wisconsin à l’issue d’un match de très bonne tenue.
Elle conserve la plupart de ses meilleurs éléments à l’exception de James Farr en fin de cycle universitaire. A suivre en particulier Edmond Summer annoncé numéro 16 de la prochaine draft.
8> Virginia
Un peu à l’image d’Oregon, Virginia a passé un cap mérité la saison dernière en atteignant l’Elite 8. Mais un peu à l’image d’Oregon, on sent qu’en dépit d’un très gros travail coaching, ce programme semble un peu au taquet à ce niveau. Pas tellement la faute à un recrutement sans grande qualité individuelle, mais que le jeu proposé aussi consistant soit-il a quelque chose de scolaire, presque prévisible… Le genre de jeu qu’un Tom Izzo prend un malin plaisir à détruire quasiment chaque saison…
A vrai dire un peu surpris de retrouver l’équipe classée aussi haut en pré saison après les départs de Brangdon et Gil en fin de cycle universitaire. Il reste certes London Perrantes, mais derrière on ne retrouve guère que des seconds couteaux…. Vont-ils se révéler ?
Il faudra suivre Austin Nichols transféré de Memphis et attendu en tout début de second tour dans la draft de cette année.
9> Wisconsin
La cruelle défaite de 2015 face au bouffon en chef de Caroline du Nord aura mis Bo Ryan dans un tel état de dépit (comme on le comprend….), qu’il prit sa retraite au début de la précédente saison… Pourtant lui avait encore beaucoup de choses à montrer au bord d’un terrain de basket, pas comme l’autre…
Néanmoins, un peu à l’image de Uconn, le programme ne s’est pas délité du fait de son départ et après un début de saison très mitigé, la fac s’est superbement reprise et a continué à jouer un excellent basket dans l’esprit de son ex mentor, sortie simplement au finish au sweet 16.
De cette équipe, on a surtout retenu la prestation du petit nouveau Ethan Happ, superbe intérieur blanc qui aurait presque fait oublier les 4 saisons de Franck Kaminski… Le garçon a encore du chemin à faire avant de rejoindre le niveau du grand Franck attendu pour l’instant en milieu de second tour de la draft 2018…
Mais Wisconsin c’est aussi deux rescapé de la finale 2015 qui vont effectuer leur dernière saison universitaire, Nigel Hayes et Brandon Koenig. Si le premier est attendu en milieu de second tour, je serai recruteur en Pro A, je prendrais contact avec Brandon Koenig qui peut faire un très bon meneur côté européen…. A suivre également Vitto Brown attendu lui aussi en milieu de second tour.
10> Arizona
Une saison en demi teinte l’an passé avec seulement un seed 6 et une élimination fort peu glorieuse dès le premier tour, certes face à une équipe réputée (Wichita State) mais elle non plus pas au meilleur de sa forme, Arizona va essayer de retrouver un peu plus d’allant….
Sean Miller aime bien faire venir de grosses individualités pour 1 ou 2 saisons mais également conserver ses joueurs durant l’intégralité du cursus.
De l’équipe de l’an passé, seul Alonzo Trier (attendu dès sa deuxième saison en début de second tour de la draft de l’année) en joueur majeur reste après les départs de Ryan Anderson, Gabe York et Kaleb Tarczewski en fin de cursus.
L’équipe s’annonce donc très jeune avec seulement deux seniors dont un transféré et un joueur d’appoint de l’an passé, Allem Kadeem.
Dans le recrutement des joueurs à gros potentiel, Arizona s’est montré assez actif avec l’arrivée de Rawle Alkins attendu numéro 15 de la draft 2017, Lauri Markkanen actuel n°27de la draft 2018 et Ray Smith attendu en début de second tour de cette même draft… En attendant l’an prochain l’arrivée du numéro 1 annoncé de la draft 2018 en la personne de De Andre Ayton solide 7 footer…
11> Indiana
Après une saison somme toute bien sympa récompensée par une victoire de prestige au second tour face à Kentucky et un seed 5 bien mérité, le départ de son meneur emblématique après son cycle universitaire, Kevin Ferrel ne semble pas avoir contrarié la marche en avant de l’équipe de Tom Crean.
Dans le roster, toujours présents deux futurs second tours de draft 2017 avec OG Anunoby qui entame juste sa seconde année universitaire et Thomas Bryant dans le même cas mais déjà très affuté dans les stats de la saison passée.
Egalement toujours présents de l’équipe de la saison passée et dont on attend un rôle encore plus important, James Blackman Jr et Robert Jonhson
12> Michigan State
La saison passée n’aura pas fait exception… Souvent brillante quand on ne l’attend pas avec des équipes limites que Tom Izzo avec son excellence tactique pousse jusqu’au Final 4, nantie d’un seed 2 et favorite pour gagner sa région, MSU est totalement passée au travers et a été sorti par un sans grade dès le premier tour sans la moindre discussion…
Les joueurs majeurs de l’an passé avaient terminé leur cycle… On retrouvera toutefois Eron Harris qui avait un role important l’an passé, Gavin Shilling dessous et Matt Mac Quaid en sophomore.
Chose assez étonnante, Izzo est allé cherche Miles Bridges en freschman, joueur attendu dès sa première saison au premier tour de draft en numéro 27.
13> Louisville
Le sémillant Rick Pitino va essayer de faire le même coup que Jim Boeheim avec Syracuse l’an passé : une année de rédemption après une année marquée par l’absence en tournoi final dû à des problèmes extra sportifs….
Il semblerait que Pitino ait pas mal fait le ménage dans l’équipe. Ne reste comme joueur ayant eu un rôle important l’an passé que Quentin Snider, Mathiag Mangok et Donovan Mitchell (attendu en fin de second tour de la draft 2018)
On suivra l’éclosion d’Adel Deng au rôle marginal la saison passée, qui sophomore cette saison est attendu en fin de premier tour de draft (n°28). Celle de Ray Spalding également sophomore attendu lui en fin de premier tour de la draft 2018. Egalement l’arrivée du freschman VJ King attendu lui au tout début de la draft 2018.
14> Gonzaga
Une saison en demi teinte plutôt bien terminée avec une participation inattendue au sweet 16 après avoir failli rater le tournoi final…
De l’équipe de l’an passé, seul l’épatant Josh Perkins est resté parmi les joueurs majeurs. Il faudra suivre deux freschmen attendus à la draft 2018, Rui Hachimura d’origine japonaise en fin de premier tour et Zach Collins en tout début de second tour. A suivre également l’arrivée de Kilian Tillie…
15> Purdue
Ce fut un peu le retour de ce beau programme de Big Ten sur le devant de la scène l’an passé avec un beau seed 5 au tournoi final, mais comme souvent non converti par une élimination prématurée dès le premier tour par Arkansas…
Mais Purdue est une équipe jeune et talentueuse qui pourra compter sur une année supplémentaire d’expérience pour des joueurs comme Vince Edwards, qui entame sa saison junior, tout comme Isaac Haas ou Caleb Swanigan comme sophomore.
16> UCLA
Une saison passée très décevante malgré des victoires de prestige mais une absence logique du tournoi final alors que la PAC 10 y était très (trop ?) représentée…
UCLA a toujours ses joueurs d’expérience comme le fils du coach, Bryce Alford, Isaac Hamilton, Aaron Hamilton et Thomas Welsh (attendu en fin de second tour de la draft 2018).
Mais UCLA a également frappé un gros coup en enrôlant l’un des one and done les plus recherchés du marché en la personne de Lonzo Ball attendu numéro 4 de la prochaine draft. Elle s’est également attaché les service de Ike Anibbogu attendu en milieu,de second tour de la draft 2018.
Si l'on fait le bilan par conférence des favoris attendus, on retrouve toujours la domination de l’ACC avec 4 équipes mais à égalité avec la Big Ten même si les équipes de Big Ten sont plus loin dans le classement. On retrouve également 3 équipes de la Pac 10, deux de la Big East et assez bizarrement seule Kansas représente la Big 12… la SEC et la West Coast conference ferment le banc.
Dans les 9 équipes qui suivent appelés à jouer les outsiders, on retrouve des noms très connus : surtout beaucoup d’équipes de Big 12 tel West Virginia, Iowa State et Texas dont il faudra se méfier, Sharka Smart ayant frappé quelques beaux coups à l’inter-saison. Attention également à Uconn qui me semblait avoir une équipe bien balancée la saison dernière. On retrouve les classiques Syracuse et Maryland. Des programmes moins connus comme l’éternel rival de Gonzaga St Mary’s, ou Creighton issue de la Big East et Rhode Island de l’Atlantic 10.
Bien entendu, c’est sans compter avec maintes autres équipes inattendues qui ne manqueront pas d’apparaître…
Petit tour d’horizon donc des favoris de la saison avec les 16 équipes attendues en deuxième semaine du tournoi final et de quelques outsiders complétant le premier AP25 de l’année.
1> Duke
Je n’ai plus souvenir d’avoir vu Duke avec ce ranking depuis 10 ans.. Le programme surranné d’has been K trouve une seconde jeunesse depuis que John Callipari a montré la voie du recrutement en one & done…Surfant sur sa renommée surfaite, peut être aussi sur le fait d’être devenu le coach invaincu de l’équipe nationale, Duke attire toujours les meilleurs joueurs de high school… Déjà formés, n’ayant plus grand chose à attendre avant la NBA, faire une saison tranquille où ils n’apprendront rien et seront exposés médiatiquement fait de Durham l’endroit idéal pour ces futurs millionnaires…
Has been K a fait fort cette saison. Il s’agit quand même pour lui de montrer qu’à 70 balais on est toujours le phare du coaching mondial et ne pas se rater… Trouver une équipe plus complète est difficile…
Prenons déjà les petits nouveaux attendus à ne faire qu’un an de présence… On trouve déjà listés dans la mock draft 2017 Harry Giles (n°5), Jayson Tatum (n°8), Marques Bolden (n°11). On retrouve également deux autres joueurs déjà présents la saison dernière, en particulier Grayson Allen (n°13) qui aurait dû rejoindre la grande ligue la saison dernière mais qui visiblement a eu un problème de blessure qui lui a fait choisir d’effectuer une saison junior, et Luke Kennard (n°38), encore un peu short la saison dernière et juste attendu pour un second tour.
Comme il s’agit de ne vraiment pas se louper, has been K a également un autre freschmen attendu pour passer 2 saisons avec lui, avec Franck Jackson (n°21 mock draft 2018).
Dans les éléments non draftables mais vraiment pas manchots non plus, on retrouvera Amile Jefferson après sa saison blanche, Matt Jones, joueur très précieux qu’on aimerait bien voir en Pro A la saison prochaine ou encore Chase Jeter, disparu bizarrement des écrans radar de la NBA….
Difficile de ne pas voir en Duke un futur champion…
Deux éléments à retenir en considération toutefois… Dans le recrutement effectué ci dessus, has been K semble avoir beaucoup axé sur l’intérieur… Or depuis Luol Deng, has been K ne sait plus ce que c’est qu’un joueur intérieur… Il a bien recruté il y’a deux saisons Okafor, un des plus gros potentiels intérieurs de ces dernières années, mais à la fin de la saison, Okafor ne savait plus jouer au basket… Remember sa finale devant Kaminski où il fut pathétique… C’est donc un sujet d’interrogation non négligeable…
Second sujet d’interrogation l’attitude du comité… Celui-ci a mis Kentucky et Callipari dans son viseur depuis plusieurs saisons du fait de ce recrutement contraire à l’esprit et l’éthique de la NCAA. Lors de l’année du titre en 2015, il avait réservé à Duke une région bien tranquille… Or, il ne faut pas croire que le comité ait une tendresse particulière vis à vis de Duke. Il y eut des saisons où il réserva à has been K de sacrés tours de cochon dès le deuxième tour…
Il n’est pas sûr du tout que devant une telle armada, le comité ne choisisse pas des équipes très fortes défensivement pour en faire baver le général en chef… Et là… Vu la qualité de ses options offensives (comme dirait un commentateur français qui se lâcha un peu quand Wisconsin creusa l’écart dans la finale 2015 et qu’il semblait que Duke allait perdre, « c’est vrai que c’est stéréotypé comme jeu… »), on a quelques craintes…. Enfin, ne soyons pas hypocrites, on nourrit plutôt de gros espoirs qu’un échec d’has been K sonne enfin l’heure de sa retraite, lui qui n’a plus rien montré depuis 15 ans….
2> Kentucky
John Callipari est dans l’œil du cyclône… Mais il ne change rien à sa stratégie. Ou plutôt il adapte ses choix. Lui a encore des choses à montrer, même si son basket n’est pas trop ma tasse de thé, il reste un vrai coach sachant faire défendre ses équipes. Sa problématique réside plus dans la construction du jeu même si l’équipe de la saison passée avait montré des choses plus intéressantes que sa devancière. Mais Indiana et son jeu d’attaque chatoyant avait une nouvelle fois pris le dessus sur le gros travail physique de Kentucky.
Les choix de Callipari en matière de freschmen à gros potentiel se sont portés sur De’ Aaron Fox (n°7), Bam Adebayo (n°18), Malik Monk (n°20). Deux autres joueurs sont attendus pour celle de 2018, Weynien Gabriel (n°10) et Sacha Killeya Jones (n°22).
Dans les joueurs non draftables a priori mais ayant apporté une bonne contribution la saison précédente, on retrouvera Isaiah Briscoe et Derek Willis.
Une équipe solide dont il faudra voir comment elle progresse au cours de la saison, les équipes de Callipari atteignent leur apogée en février/mars du fait du très gros travail physique qu’il leur fait accomplir. Toutes ne le digèrent pas facilement… Autre inconvénient, le fait d’évoluer dans la SEC, conférence qui n’est pas très concurrentielle…
3> Kansas
L’un des grands perdant de la saison passée, après avoir eu le tort de rencontrer le futur champion en finale de région après un superbe match…
On rentre dans une fac qui a un recrutement plus classique, qui laisse le temps à ses joueurs de progresser dans un cursus sur 4 ans même si de temps en temps elle se laisse l’opportunité de recruter de très gros potentiels mais en nombre beaucoup plus limités que les deux fac précédentes.
C’est ainsi que Bill Self s’est attaché cette saison les services de Josh Jackson, actuellement attendu numéro 1 de la prochaine draft… Dans les joueurs draftables en 2017, on retrouve également Lagerald Vick cantonné à un rôle subalterne la saison passé (n°18)
Mais la grosse différence avec les précédentes équipes, c’est que l’on va retrouver également des joueurs majeurs de la saison précédente toujours présent. A l’image de l’épatant Devonte Graham, juste attendu pour conclure la draft 2018 (n°60) mais qui franchement ferait un super joueur en Europe. Idem pour Franck Mason, trop court pour la grande ligue, mais vraiment très intéressant au poste 1. On attendra également de voir comment vont se comporter des joueurs comme Mikailuk, Carlton Bragg Jr et Malik Newman.
4> Villanova
Le champion en titre a vu partir de sacrés pointures au premier titre desquels Ryan Archidiacono mais également Daniel Ochefu arrivés au bout de leur cursus.
Mais le champion conserve de précieux atouts comme Josh Hart et Chris Jenkins.
Jay Wright n’a pas changé sa philosophie, on ne va pas retrouver des recrutements ronflants. On notera que Mikal Bridges, simplement sophomore est annoncé au second tour de la draft 2018 de même qu’un petit nouveau répondant au nom de Omari Spellman.
Une équipe qui vaut par elle même plus que par ses individualités, le signe des grands…
5> Oregon
L’équipe a passé un cap la saison passée en atteignant l’Elite 8 et en décrochant un des seed 1 du tournoi final. La qualité de son jeu le mérite. Il lui manque toutefois quelque chose pour aller plus loin, ce quelque chose qui manquait également au Wisconsin d’avant Kaminski et Dekker. Une ou deux grosses individualités qui permettent de pousser un peu plus loin la qualité du collectif.
La force attendue d’Oregon est d’avoir conservé 3 de ses 4 joueurs majeurs de la saison dernière : Tyler Dorsey qui entame sa saison de sophomore et les plus expérimentés Dillon Brooks et Chriss Boucher tous les deux attendus en second tour de la prochaine draft.
Il faudra suivra la saison de Jordan Bell lui aussi attendu en second tour de la prochaine draft.
6> North Carolina
Le petit prince est parti… Il aurait tant aimé après ses 5 dernières minutes de rêve de la finale 2016 donner à son équipe la possibilité de jouer la prolongation… Mais l’autre petit lutin de la finale en décida autrement en distribuant son plus bel et ultime caviar universitaire…
UNC n’est pas totalement en fin de cycle, mais elle n’aura pas l’éclat de l’an passé du fait de l’absence de sa perle. Mais l’équipe aura belle allure avec ses autres principaux fers de lance de l’an passé de quoi ennuyer pas mal d’équipes : Brice Jonhson, Justin Jackson, Isaiah Hicks, Joël Berry, Kennedy Micks. Aucun de ses joueurs ne va tourner la tête à la draft, on retrouve juste Justin Jackson et Isaiah Hicks en début de deuxième tour. Pas non plus de freschmen de l’année, UNC poursuit sa politique, sa tradition, dans le sens noble du terme, loin de la politique de son voisin bouffon…..
7> Xavier
Un programme qui ne fait pas de bruit à l’ombre de Villanova à qui il essaye de tenir la dragée haute dans une Big East déclassée… Classée seed 2 du tournoi final, la fac est tombée au second tour face à l’épatante Wisconsin à l’issue d’un match de très bonne tenue.
Elle conserve la plupart de ses meilleurs éléments à l’exception de James Farr en fin de cycle universitaire. A suivre en particulier Edmond Summer annoncé numéro 16 de la prochaine draft.
8> Virginia
Un peu à l’image d’Oregon, Virginia a passé un cap mérité la saison dernière en atteignant l’Elite 8. Mais un peu à l’image d’Oregon, on sent qu’en dépit d’un très gros travail coaching, ce programme semble un peu au taquet à ce niveau. Pas tellement la faute à un recrutement sans grande qualité individuelle, mais que le jeu proposé aussi consistant soit-il a quelque chose de scolaire, presque prévisible… Le genre de jeu qu’un Tom Izzo prend un malin plaisir à détruire quasiment chaque saison…
A vrai dire un peu surpris de retrouver l’équipe classée aussi haut en pré saison après les départs de Brangdon et Gil en fin de cycle universitaire. Il reste certes London Perrantes, mais derrière on ne retrouve guère que des seconds couteaux…. Vont-ils se révéler ?
Il faudra suivre Austin Nichols transféré de Memphis et attendu en tout début de second tour dans la draft de cette année.
9> Wisconsin
La cruelle défaite de 2015 face au bouffon en chef de Caroline du Nord aura mis Bo Ryan dans un tel état de dépit (comme on le comprend….), qu’il prit sa retraite au début de la précédente saison… Pourtant lui avait encore beaucoup de choses à montrer au bord d’un terrain de basket, pas comme l’autre…
Néanmoins, un peu à l’image de Uconn, le programme ne s’est pas délité du fait de son départ et après un début de saison très mitigé, la fac s’est superbement reprise et a continué à jouer un excellent basket dans l’esprit de son ex mentor, sortie simplement au finish au sweet 16.
De cette équipe, on a surtout retenu la prestation du petit nouveau Ethan Happ, superbe intérieur blanc qui aurait presque fait oublier les 4 saisons de Franck Kaminski… Le garçon a encore du chemin à faire avant de rejoindre le niveau du grand Franck attendu pour l’instant en milieu de second tour de la draft 2018…
Mais Wisconsin c’est aussi deux rescapé de la finale 2015 qui vont effectuer leur dernière saison universitaire, Nigel Hayes et Brandon Koenig. Si le premier est attendu en milieu de second tour, je serai recruteur en Pro A, je prendrais contact avec Brandon Koenig qui peut faire un très bon meneur côté européen…. A suivre également Vitto Brown attendu lui aussi en milieu de second tour.
10> Arizona
Une saison en demi teinte l’an passé avec seulement un seed 6 et une élimination fort peu glorieuse dès le premier tour, certes face à une équipe réputée (Wichita State) mais elle non plus pas au meilleur de sa forme, Arizona va essayer de retrouver un peu plus d’allant….
Sean Miller aime bien faire venir de grosses individualités pour 1 ou 2 saisons mais également conserver ses joueurs durant l’intégralité du cursus.
De l’équipe de l’an passé, seul Alonzo Trier (attendu dès sa deuxième saison en début de second tour de la draft de l’année) en joueur majeur reste après les départs de Ryan Anderson, Gabe York et Kaleb Tarczewski en fin de cursus.
L’équipe s’annonce donc très jeune avec seulement deux seniors dont un transféré et un joueur d’appoint de l’an passé, Allem Kadeem.
Dans le recrutement des joueurs à gros potentiel, Arizona s’est montré assez actif avec l’arrivée de Rawle Alkins attendu numéro 15 de la draft 2017, Lauri Markkanen actuel n°27de la draft 2018 et Ray Smith attendu en début de second tour de cette même draft… En attendant l’an prochain l’arrivée du numéro 1 annoncé de la draft 2018 en la personne de De Andre Ayton solide 7 footer…
11> Indiana
Après une saison somme toute bien sympa récompensée par une victoire de prestige au second tour face à Kentucky et un seed 5 bien mérité, le départ de son meneur emblématique après son cycle universitaire, Kevin Ferrel ne semble pas avoir contrarié la marche en avant de l’équipe de Tom Crean.
Dans le roster, toujours présents deux futurs second tours de draft 2017 avec OG Anunoby qui entame juste sa seconde année universitaire et Thomas Bryant dans le même cas mais déjà très affuté dans les stats de la saison passée.
Egalement toujours présents de l’équipe de la saison passée et dont on attend un rôle encore plus important, James Blackman Jr et Robert Jonhson
12> Michigan State
La saison passée n’aura pas fait exception… Souvent brillante quand on ne l’attend pas avec des équipes limites que Tom Izzo avec son excellence tactique pousse jusqu’au Final 4, nantie d’un seed 2 et favorite pour gagner sa région, MSU est totalement passée au travers et a été sorti par un sans grade dès le premier tour sans la moindre discussion…
Les joueurs majeurs de l’an passé avaient terminé leur cycle… On retrouvera toutefois Eron Harris qui avait un role important l’an passé, Gavin Shilling dessous et Matt Mac Quaid en sophomore.
Chose assez étonnante, Izzo est allé cherche Miles Bridges en freschman, joueur attendu dès sa première saison au premier tour de draft en numéro 27.
13> Louisville
Le sémillant Rick Pitino va essayer de faire le même coup que Jim Boeheim avec Syracuse l’an passé : une année de rédemption après une année marquée par l’absence en tournoi final dû à des problèmes extra sportifs….
Il semblerait que Pitino ait pas mal fait le ménage dans l’équipe. Ne reste comme joueur ayant eu un rôle important l’an passé que Quentin Snider, Mathiag Mangok et Donovan Mitchell (attendu en fin de second tour de la draft 2018)
On suivra l’éclosion d’Adel Deng au rôle marginal la saison passée, qui sophomore cette saison est attendu en fin de premier tour de draft (n°28). Celle de Ray Spalding également sophomore attendu lui en fin de premier tour de la draft 2018. Egalement l’arrivée du freschman VJ King attendu lui au tout début de la draft 2018.
14> Gonzaga
Une saison en demi teinte plutôt bien terminée avec une participation inattendue au sweet 16 après avoir failli rater le tournoi final…
De l’équipe de l’an passé, seul l’épatant Josh Perkins est resté parmi les joueurs majeurs. Il faudra suivre deux freschmen attendus à la draft 2018, Rui Hachimura d’origine japonaise en fin de premier tour et Zach Collins en tout début de second tour. A suivre également l’arrivée de Kilian Tillie…
15> Purdue
Ce fut un peu le retour de ce beau programme de Big Ten sur le devant de la scène l’an passé avec un beau seed 5 au tournoi final, mais comme souvent non converti par une élimination prématurée dès le premier tour par Arkansas…
Mais Purdue est une équipe jeune et talentueuse qui pourra compter sur une année supplémentaire d’expérience pour des joueurs comme Vince Edwards, qui entame sa saison junior, tout comme Isaac Haas ou Caleb Swanigan comme sophomore.
16> UCLA
Une saison passée très décevante malgré des victoires de prestige mais une absence logique du tournoi final alors que la PAC 10 y était très (trop ?) représentée…
UCLA a toujours ses joueurs d’expérience comme le fils du coach, Bryce Alford, Isaac Hamilton, Aaron Hamilton et Thomas Welsh (attendu en fin de second tour de la draft 2018).
Mais UCLA a également frappé un gros coup en enrôlant l’un des one and done les plus recherchés du marché en la personne de Lonzo Ball attendu numéro 4 de la prochaine draft. Elle s’est également attaché les service de Ike Anibbogu attendu en milieu,de second tour de la draft 2018.
Si l'on fait le bilan par conférence des favoris attendus, on retrouve toujours la domination de l’ACC avec 4 équipes mais à égalité avec la Big Ten même si les équipes de Big Ten sont plus loin dans le classement. On retrouve également 3 équipes de la Pac 10, deux de la Big East et assez bizarrement seule Kansas représente la Big 12… la SEC et la West Coast conference ferment le banc.
Dans les 9 équipes qui suivent appelés à jouer les outsiders, on retrouve des noms très connus : surtout beaucoup d’équipes de Big 12 tel West Virginia, Iowa State et Texas dont il faudra se méfier, Sharka Smart ayant frappé quelques beaux coups à l’inter-saison. Attention également à Uconn qui me semblait avoir une équipe bien balancée la saison dernière. On retrouve les classiques Syracuse et Maryland. Des programmes moins connus comme l’éternel rival de Gonzaga St Mary’s, ou Creighton issue de la Big East et Rhode Island de l’Atlantic 10.
Bien entendu, c’est sans compter avec maintes autres équipes inattendues qui ne manqueront pas d’apparaître…