[NCAA] Saison 2013-2014

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Indiana-Notre Dame

Match qu'on qualifiera de pépère entre une équipe dont l'objectif sera d'aller au tournoi final comme chaque saison et une autre qui aura plus de mal à y aller étant visiblement en saison de transition.
Notre Dame a globalement mené tout le match alors qu'Indiana a raté quelques ballons qui lui auraient sans doute permis de plus faire douter son adversaire. Sheehey a été très présent dans dans cette rencontre et Vaunley commence à se montrer mais il reste encore trop emprunté. C'est d'ailleur surtout au niveau intérieur qu'Indiana s'est faite dominer, Sherman, 5 blanc assez technique, faisant pas mal de misères...

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UNC (18)- Kentucky (11)

Match vraiment intéressant à suivre, très intense, entre deux équipes au roster complet et de très belles individualités.

UNC a eu pas mal de difficultés à se mettre au niveau intensité de Kentucky en début de rencontre et a même connu un début de rupture (-7 sur un petit score), avant de prendre progressivement la mesure de son adversaire.
Il est très heureux que pendant ce laps de temps elle ait pu s'appuyer sur un joueur de sa rotation (Tokoto) pendant que ses joueurs majeurs avaient beaucoup de mal avec la défense made in Calipari.

Seulement voila, l'intensité en basket c'est bien, quand on bénéficie de la qualité du roster de Kentucky c'est génial, mais ça n'est pas tout, même si ça fait beaucoup. Là où j'ai trouvé que Kentucky avait pêché c'est surtout dans le manque d'alternance offensif: quasi systématiquement ce qui a été proposé, c'est la percussion par prise d'intervalles des extérieurs, ou recherche en poste bas de ses intérieurs (c'est vrai que l'équipe est plutôt bien pourvue... ).

Est-ce que ce manque d'alternance dans le jeu est encore à mettre sur le compte d'une équipe qui n'a qu'un gros mois de compétition? Possible, on n'est encore qu'a mi-décembre, c'est très tôt pour jauger du fait que la mayonnaise est en train de prendre ou pas...

En revanche, côté UNC, je suis très surpris par le profil de cette équipe. Par sa dimension athétique tout d'abord, pas souvenir d'avoir vu une un roster aussi costaud dans cette fac depuis le titre 2005 de ce point de vue. Ensuite, dans le jeu. Certes la transition est toujours l'arme principale, mais contrairement à d'autres saisons, lorsqu'elle est contrainte par la défense adverse au 1/2 terrain, ce n'est pas un shoot ave maria qui conclue l'attaque quatre fois sur cinq. Là c'est vraiment construit, abouti, complet. Enfin, cette équipe joue toujours sans Hairston qui était l'un des fers de lance de l'an passé....

Autant dire qu'en dépit de résultats irréguliers, je trouve que cette équipe a véritablement un potentiel et qu'il me semble qu'elle a de grosses chances de se retrouver effectivement là où le ranking de début de saison la plaçait, à savoir en deuxième semaine du tournoi final....

Côté individualités, Randdle a été extrèmement bien ciblé par la défense de UNC, de même que Paige côté Kentucky... mais uniquement en première mi-temps... J'ai trouvé qu'il manquait vraiment quelque chose à l'aile dans le jeu de Kentucky, alors soit du fait que le jeu de fixation/décalage ait été négligé, soit qu'il manque vraiment un joueur fiable dans le roster... A l'intérieur, si c'est Meeks que j'avais surtout repéré lors de la première rencontre de UNC, cette fois c'est Jonhnson qui s'est bien mis en évidence.

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Duke (8)-UCLA

Là encore match très sympa à suivre, beaucoup plus serré que le score ne l'indique, UCLA prenant un éclat final lors du garbage time. Du beau jeu entre deux représentants du basket de Bobby Knight.

En fait, ça a été pour moi l'un des enseignements de la soirée.UCLA a fait le choix de faire venir Steve Alford au coaching après les années Howland marquées par 3 Final 4 consécutifs puis de la disette depuis plusieurs années.

Plusieurs moments dans la rencontre: un gros début de Duke où Parker montre qu'il est dans un très grand soir par 2 shoots derrière l'arc (18-8) puis passage en zone 2-3 de UCLA qui va avoir pour conséquence de beaucoup gêner la progression de Duke et de permettre à l'opposé l'organisation d'un jeu toute simple fait de décalage permettant de bon tirs à 3 pts.

Après la mi-temps survenu sur un score de parité, Duke va reprendre la main grâce à une meilleure défense ne permettant plus à UCLA d'organiser son jeu pépère... Il fallu néanmoins attendre presque la 30ème pour que Duke fasse le break d'une dizaine de points, écart qui ne fut pas véritablement menacé sauf à 3-4 minutes du terme où UCLA a eu quelques balles pour revenir sur la barre des 5 pts mais n'a pas su les convertir.

Sur le jeu, un peu la même impression que la dernière fois, Duke joue finalement toujours très extérieur, Parker en dépit de sa taille y semble beaucoup plus à l'aise offensivement alors que défensivement il me semble avoir pas mal d'aptitudes pour capter des rebonds et nettoyer le cercle. Avec en plus une ligne d'arrières comme Hood, Cook, Sulaimon, pas étonnant de voir Duke s'appuyer sur la transition et le jeu extérieur, même si Jefferson semble être un vrai bon intérieur mais qui va beaucoup chercher ses points sur rebonds offensifs...

Côté UCLA, le jeu s'appuie beaucoup sur Anderson et Wear et également le shhot extérieur avec notamment les frangins Alford dont on voit d'où viennent leur qualité de tirs... Elle a eu du mal à s'adapter quand Duke a monté sa défense et semble, en tout cas sur ce match, ne l'avoir fait que trop tard même si quelques ballons un peu mieux négocié auraient peut être changé la vision de cette rencontre.

[BFidf]

je dois aller voir saint John - geortown en février

ça peut être intéressant ? ça équivaut à quoi ?

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C'est un match de la conférence Big East.
Comme exposé plus haut, la Big East avant son explosion à l'inter-saison était la plus grosse conférence de NCAA jusqu'en 2010 environ. Elle a aussi fourni deux des 3 derniers champions (UConn 2011, Louisville 2013).

Ces deux facs n'étaient pas des fers de lance de cette conférence. Elles ont choisi de rester dans celle-ci à la différence des Syracuse, Louisville ou UConn qui sont parties.

Georgetown a un passé prestigieux, mais depuis que John Thompson est parti et que son... fils a pris la relève, c'est moins brillant... Georgetown est hyper connue pour former des pivots (c'est la fac de Patrick Ewing.. entre autres!), j'avoue que cette réputation est beaucoup moins vraie aujourd'hui, mais c'est sa réputation, et Joakim Noah gardait une dent contre le programme de ne pas lui avoir donner sa chance et d'avoir été contraint à rejoindre Florida. Il s'est d'ailleurs sacrément vengé puisqu'au tournoi final 2006 Florida sortait Georgetown au niveau du sweet 16 si ma mémoire est bonne au cours d'un très gros match...

L'an passé Georgetown m'a plutôt séduite. Je trouvais son jeu un peu moins stéréotypé que lors des dernières saisons, mais c'est vrai qu'ils avaient deux très gros joueurs (ça aide aussi...): Starks et Porter. Porter a été drafté en numéro 3 en 2013, tu auras l'occasion de voir Starks dans cette rencontre.
S'ils ont fait une belle saison, au point d'obtenir l'un des seed 2 du tournoi final, celui-ci s'est fort mal passé, puisque ça a été un des upset retentissant de l'an passé; l'équipe s'est faite sortir par une obscure fac de Floride (décidement... ) seed 15....

St John's je connais moins.... C'est une fac coachée par un gars qui commentait comme consultant sur ESPN et j'ai en mémoire un bon basket académique. L'an passé elle a végété dans la Big East et n'a pas été conviée au tournoi final.

Ce que j'apprécie dans le basket universitaire c'est la qualité collective déployée par certains programmes, les coachs de certaines facs sont vraiment les meilleurs au monde. En terme de niveau, c'est grosso modo de la Pro B/N1, évidemment super hétérogène puisque tu as à la fois des futurs stars NBA qui y jouent (pas dans les deux programmes en question) comme des gars qui arrêteront le basket à l'issue de la fac (90% des gars en question....)

Et au delà du basket, il faut y aller pour l'ambiance des salles... ça c'est vraiment unique!

J'ai pas encore visionné Kansas-Georgetown, mais je pense en parler dans la semaine...

[BFidf]

et apparemment un français

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Marc Antoine Bourgault?..
Pas beaucoup vu St John's ces dernières années et aucun souvenir de ce joueur..

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Kansas (18)-Georgetown

Match sans soucis majeur pour les Jayhawks qui ont massacré dans les grandes largeurs une équipe de Georgetown qui ne semblait pas avoir beaucoup d'arguments à leur opposer...
C'est surtout à l'intérieur que Kansas a dominé outrageusement les débats, et mis à part les 10 premières minutes, Georgetown a vite été placée à une dizaine de points. Il y'a eu un petit laps de temps où on aurait pu croire que Georgetown revienne dans la partie en milieu de seconde mi-temps (-8) mais dès que Kansas a remis de l'intensité en défense, ce fut terminé, et même on fut très près de la pilule indigeste (-25 à 2 minutes de la fin).
Côté individualités, c'est surtout les intérieurs de Kansas qui ont été à la fête en particulier, assez inhabituel, Tarik Blake, alors que Enbeed sortait encore un gros match. Wiggins a été très discret, n'ayant sans doute pas éprouvé le besoin de forcer...
Côté Georgetown vraiment pas grand chose à retenir si ce n'est des intérieurs laminés et Starks qui a fait ses stats dans le garbage time...

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MSU (5)-Ohio State (3)

Un grand classique de la Big 10, un match à l'étouffée, de grosses défenses, et au final une rencontre ayant donné lieu à un scénario improbable..

Si Ohio State était une des 4 dernières équipes encore invaincues, elle n'avait pas véritablement eu de très grosses rencontres à disputer jusque là, au contraire de MSU où Izzo aime à faire croiser ses équipes aux meilleurs programmes quitte à avoir des bilans moins flatteurs..

Défensivement MSU a beaucoup mieux abordé son match en essayant de couper la relation Craft/Ross et Ohio State eut beaucoup de mal à faire avancer son scoring. Elle a tenu la plus grande partie de la première mi-temps grâce également à une bonne défense, mais en fin de période, MSU sut réaliser un premier breack.

Breack qu'elle conserva et sut même accroître en milieu de seconde mi-temps grâce à un très bon passage de Harris et Payne et également Appling toujours dans un rôle de finisseur. Et puis... plus rien! A 55-38 et 7 minutes à jouer, MSU eut comme le sentiment que le match était terminé. Si OSU recolla très rapidement à -10, le soucis pour MSU c'est que même revenu à un écart potentiellement dangeureuux, elle ne sut remettre l'intensité défensive qui était la sienneet c'est au contraire celle d'OSU qui prenait le dessus, lui permettant d'obtenir paniers faciles et comme par hasard de revoir Craft beaucoup plus saignant offensivement dans ces derniers instants... Au point d'obtenir le droit de disputer une prolongation alors qu'elle fut à deux doigts de plier la rencontre sur l'ultime possession.

Là, assez bizarrement, alors qu'elle avait repris la domination des opérations, MSU sut ne pas céder et reprendre la conduite des débats. Ce fut grâce à 2 paniers consécutifs derrière l'arc dont l'un par Payne qu'elle reprit 4 pts d'avance et conclut sur cet écart la rencontre.

A noter la présence d'Aron Williams dessous côté OSU qui fut d'une belle utilité dans la remontée au score. Assez bizarrement pas trop remarqué les 2 meilleurs scoreurs du match de chaque côté, Appling côté MSU et Thompson côté OSU...

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UCLA-Arizona (1)

Match plus chatoyant à suivre à l'oeil que le précédent, ce qui ne veut pas pour autant dire qu'il fut d'un meilleur niveau. Mais question intensité défensive, ce fut un cran en dessous, permettant quelques mouvements sympas en attaque. Mais moindre intensité defénsive ne veut pas dire mauvaise défense, simplement peut être plus tactique que physique.

Le scénario du match fut un peu comme le mouvement du yoyo où Arizona eut le plus souvent le rôle de l'équipe menant au score, parfois même de plus de 10 points, mais jamais UCLA ne céda. Même en toute fin de match où menée de 13 pts elle passa un 13-0 lui permettant de revenir au score puis de passer devant.

Fut-ce que le jeu d'Arizona trop friable pour s'imposer sans coup férir? Il y'eut bien en effet un secteur du jeu où Arizona fut assez clairement dominée pendant la rencontre, c'est dans le secteur intérieur. Même si Tarczewski tira son épingle du jeu dans cette rencontre, chaque fois que UCLA orienta son attaque dessous, elle posa clairement de très grosses difficultés à Arizona soit par Parker comme par Adams. Or assez bizarrement cette orientation de jeu si elle fut utilisée ne le fut que trop parcimonieusement comme si cette équipe était programmée pour briller avant tout derrière l'arc...

L'ironie veut que ce soit beaucoup plus Arizona qui brilla derrière l'arc que UCLA pourtant chez elle... 1 seule réussite à 3 pts par exemple à la mi-temps contre 5 à son visiteur... Bien évidemment cet état de fait doit beaucoup à la très bonne défense d'Arizona qui avait bien ciblé les pistoléros californiens en leur laissant peu de possibilités de shoot.

Individuellement, le succès d'Arizona doit beaucoup à la précision d'un Nick Jonhson très saignant alors qu'Aron Gordon a semblé avoir plus de mal devant les grands gabaris d'UCLA. Très bonne influence dans le jeu de Mc Cornell également.

Une victoire qui permet bien évidemment à Arizona de conserver son leadership sur la Pac 12 et sur toute la ligue universitaire avec un bilan maculé de 16-0... Il faudra revoir cette équipe face à California ou Colorado qui ont également bien débuté les matchs intra conférences...

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Syracuse (2)-UNC

Si l'on vient bien ne pas tenir compte des 10 premières minutes de la rencontre dans laquelle UNC fit la course en tête, cette rencontre fut un véritable cavalier seul de Syracuse qui n'a eu aucune difficulté à défaire dans les grandes largeurs son opposant du jour.

A cela une raison assez simple: jamais l'organisation offensive ne put mettre à mal la défense de Syracuse. Si j'avais à plusieurs reprises montré mon étonnement devant la qualité des matchs de UNC jusque là, sur cette rencontre, elle présenta un visage bien trop connu ces dernières saisons, celle d'une équipe incapable de trouver des solutions dans une attaque sur 1/2 terrain...

Alors ça fit des gros splonks derrière des tirs à 3 pts comme unique solution à tous les problèmes, celà fit beaucoup de balles perdues et celà fit surtout une grosse interrogation: est-ce véritablement la qualité de la défense de Syracuse qui fit à ce point déjouer son adversaire? Parce que si UNC a rendu de très belles copies, elle n'en est pas non plus à sa première défaite, surtout face à des adversaires moins redoutables que Syracuse...

De l'autre côté Syracuse ne fut pas génial, Cooney surtout fut dans un très mauvais jour (on n'ose imaginer l'écart s'il avait réussi 3 paniers à 3 pts supplémentaires ce qui ne l'aurait porté qu'à sa moyenne de réussite...) Ellis, toujours en finisseur, mais surtout Grant et Fair dessous furent les fers de lance offensif d'un Syracuse très facile...

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Kansas (18)-Kansas State (25)

Match à sens unique dans lequel Kansas a creusé un écart vite rédhibitoire, dès les 10 premières minutes en fait et où Kansas State n'aura vraiment montrer grand chose.. Pour jauger cette équipe de Kansas, il vaudra mieux la suivre loin de chez elle pour voir ce qu'elle a dans le ventre véritablement...

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Indiana-Wisconsin (3)

Imaginons qu'on passe d'un soir à 10 minutes d'un misérable match de Povr A, je sais pas, genre totalement au hasard CSP-Asvel par exemple, à ce match anodin de Big 10 le lendemain soir... C'est quand même un sacré sentiment de honte qui vous envahit...

On a beau suivre la Big 10 depuis 5 saisons, savoir que les équipes y pratiquent un basket à la fois différent, riche, classique, tactique, intelligent, intense, à chaque fois que j'en ressors (en tout cas souvent) c'est qu'est ce que c'est beau le basket quand c'est joué comme ça...

Ce match n'a pas fait exception à la règle entre deux facs évoluant dans une totale opposition de style. Indiana recherchant systématiquement la transition et la percussion quand elle ne fonctionne pas, Wisconsin beaucoup plus en recherche d'un mouvements de ballon permettant des décalages pas seulement pour flinguer derrière l'arc mais également pour isoler des joueurs à 50 cms du cercle...

Si Wisconsin a eu longtemps la main sur cette rencontre, la défense de zone d'Indiana lui a permis de revenir dans la rencontre et ses individualités nouvelles, notamment Ferell et Vonley que j'avais trouvé très empruntées en début de saison, semblent avoir pris une nouvelle dimension. Wisconsin reste dans ses standards, celle d'une fac jouant merveilleusement bien au fac, mais n'ayant toujours pas d'individualités véritablement brillantes (ce qui ne veut pas dire qu'ellen'a pas de très beaux joueurs de basket) pour rejoindre le Final 4...

Plus que 3 équipes invaincues...

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Iowa State (8)-Kansas (15)

Deux équipes en opposition de phase... La première invaincue jusqu'au week end dernier et peu habituée à occuper les premières places de l'AP 25 même si le programme est vraiment interessant et l'un des plus consistants de la Big 12. La seconde au début de saison très poussif, peu habituée à se retrouver classée dans les profondeurs de l'AP 25 et dont elle a montré lors de cette rencontre que la sauce était peut être vraiment en train de prendre.

Ce qu'il y' a d'étonnant, c'est que Kansas a souvent eu le plus grand mal à s'imposer à Iowa State, même lorsque la fac disposait d'une équipe plus mature et mieux classée. Or là, malgré quelques rapprochés de temps à autre, je n'ai jamais véritablement senti Iowa State en mesure de gagner ce match. Kansas a clairement dominé la partie. Tharpe et Embid auront été les fers de lance de Kansas dans cette rencontre. Un jeu à la Self, très collectif, délié, pas forcément super inspiré mais collectif et complet, s'appuyant sur tous les aspects du jeu. Une équipe vraiment complète, très talentueuse, mais vraiment très jeune...

De l'autre côté, pas du tout ressenti la qualité de jeu ni l'intensité à laquelle Iowa Sate m'avait habitué depuis quelques saisons. Comme si la défense de Kansas l'avait empêché de s'exprimer... Equipe à revoir dans un autre contexte pour se faire une meilleure idée.

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Syracuse (2)-Pittsburgh (22)

Match de haut de tableau en ACC où Syracuse a eu le plus grand mal à s'imposer face à une équipe de Pittsburgh qui m'a semblé tout aussi accrocheuse que sa devancière de la saison dernière....
Match en fait en deux temps. Un premier temps où Pittsburgh n'a guère eu d'autres choix sur la zone de Syracuse que d'aller chercher ses points dessous. Incapacité à mettre des shoots dans le petit périmètre ni encore moins derrière l'arc. Comme la défense de l'autre côté était également très bonne, ça a donné une première mi-temps assez étouffante, basée sur les qualités intrinsèques défensives des deux équipes, avec vraiment peu de choses pour s'enthousiasmer si ce n'est justement l'aspect très rigoureux du jeu...

A ce petit jeu, Syracuse qui m'a semblé disposer d'un peu plus de qualités individuelles que Pittsburgh finit par creuser un petit écart grâce à quelques ballons récupérés lui ayant permis de placer quelques banderilles sur transition... A +10 dans un match qui se joue sur 50 pts, Syracuse tenait le bon bout....

Ce fut ce moment là où la physionomie du match changea. Avec 15 minutes à jouer, Patterson réussissait enfin à trouver la mire de loin, et pas seulement une fois, mais 3 fois consécutivement.. Alors forcément ça a changé la donne. Pas seulement l'écart qui fut notablement réduit, mais bien évidemment dans la façon d'appréhender la rencontre, puisque Syracuse dut élargir sa zone et... donner plus d'espaces aux intérieurs de Pittsburgh qui furent vraiment très efficaces....

Dans le sens du match, j'ai plutôt eu le sentiment que Pittsburgh avait le match en main... Mais, au delà de la stratégie et du sens tactique, il faut aussi des hommes, et si Syracuse l'emporta finalement, elle le doit à une très grosse fin de match d'Ellis qui sut mettre les paniers décisifs...

Syracuse demeure invaincue, mais sur ce match a montré qu'elle était jouable, très jouable. Surtout en fait dans le secteur intérieur où malgré un Grant toujours très précieux, on a vu qu'elle pouvait être bousculée. Que lorsqu'un Cooney ne bénéficie que de peu de décalages, son jeu offensif repose surtout sur la percussion via Ellis ou le jeu intérieur d'un Grant ou d'un Fair mais qui lui aussi est plus dans un registre de percussion que d'un jeu classique dos au panier...

Ce qui démontre aussi la valeur de Pittsburgh qui risque de faire pas mal de dégâts dans le contexte d'une ACC traditionnellement faiblarde dans le secteur intérieur et sur le jeu de 1/2 terrain. A suivre donc...