LFB - Arras

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Pour Arras, c’est balle de match et maintien assuré en cas de succès sur Reims

Après leur victoire à Villeneuve-d’Ascq, les Arrageoises n’ont plus qu’un dernier coup de collier à donner, sous forme de victoire contre Reims, pour assurer une troisième saison en Ligue.
Il y a des victoires qui donnent le sourire. Celle obtenue à Villeneuve-d’Ascq en fait partie. Pour Bruno Blier, « c’est le meilleur match de la saison et notre première victoire contre Villeneuve-d’Ascq» , tout en précisant que les Nordistes restaient sur neuf succès consécutifs.
Maintenant, cette victoire, même si elle revêt une importante capitale, n’est toujours pas suffisante pour assurer le maintien. Si Arras venait à perdre ses trois derniers matches et que dans le même temps Calais faisait carton plein, Arras se trouverait en position de reléguable. « Il faut donc battre Reims pour ne devoir rien à personne. Cela reste important à mes yeux. » Au match aller, les équipières d’Anaïs Déas s’étaient inclinées. « On n’avait pas bien joué. Fischer avait mis sous l’éteignoir Mosch, et cela avait perturbé le rendement de l’équipe. Maintenant, il faudra aussi surveiller Parau, et le duo d’intérieures Klimesova - Sy.»

Les deux anciennes Arrageoises sont attendues sur le parquet de la halle des sports Tételin par une équipe qui veut finir en trombe. « J’avais pronostiqué un quatre sur neuf et nous en sommes déjà à un quatre sur six. Lors de l’entraînement de jeudi, on a fixé deux victoires sur les trois derniers matches. » Raisonnable quand on sait qu’Arras affronte Reims, se déplace à Calais avant de finir la saison contre Saint-Amand. Surtout qu’avec ce pronostic, Arras terminerait certainement à la onzième place, devançant Aix au final. « On est sur une bonne dynamique et j’aurais aimé en profiter avant. Je pense surtout que l’équipe a mûri au fur et à mesure de la saison. » Les Arrageoises devraient se présenter au complet. La seule petite incertitude concerne Sheana Mosch. La marqueuse arrageoise a passé la nuit de mercredi à jeudi à l’hôpital, mais devait retrouver ses partenaires à l’entraînement hier soir. « Rien de grave, un peu de fièvre, une fringale et une déshydratation. Elle devrait être sur le parquet ce soir. » •
C. H.- La Voix du Nord -

Arras pays d’Artois (12e) - Reims (9e), ce soir, à 20 heures, à la halle des sports Tételin.

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Malgré sa défaite contre Reims, Arras peut sabrer le champagne

Avec la défaite de Calais à Saint-Amand (72-68 ), Arras pays d’Artois jouera une troisième saison de suite en Ligue féminine. C’est l’info de la soirée. La défaite concédée contre Reims (70-80) est anecdotique. Les Demoiselles peuvent sabrer le champagne !

Hier soir, halle des sports, le suspens a plus tourné autour de l’ordinateur des statisticiens, à l’issue du match, que sur le parquet. Après une défaite logique contre un Reims plus fort collectivement, les Demoiselles et leurs supporteurs étaient suspendus au résultat de Calais à Saint-Amand. Quand Jean-Louis Monneret a annoncé la défaite du voisin et rival calaisien dans la course au maintien, le public a pu laisser éclater sa joie. « Nous jouerons une troisième saison en Ligue , déclare le président arrageois. C’est un soulagement et un grand bonheur. Surtout après notre mauvaise passe de janvier-février avec cette série de défaites. Avec Bruno, nous avons continué à oeuvrer tous les deux. C’était la solution pour s’en sortir. » De son côté, l’entraîneur arrageois avait vite oublié la défaite contre Reims, « où nous avons trop mal défendu. Le collectif et le jeu champenois nous étaient supérieurs ce soir » , pour savourer le bonheur du maintien. « Le malheur des uns ce soir fait le bonheur des autres ! Cette saison, à tout point de vue, a été nettement plus difficile que notre première année. Notre place assurée en Ligue, nous allons pouvoir jouer le challenge round sans pression, prendre que du plaisir et penser déjà à la saison prochaine ! » •
JULIEN LECHEVESTRIER - La Voix du Nord -

ARRAS - REIMS : 70-80 (16-25, 22-23, 16-18, 16-14) Environ 1 000 spectateurs.
ARRAS.- 25/61 aux tirs ; 10/21 à trois points (Ivancevic 3/3) ; 10/11 aux LF ; 25 rebonds (Mosch, Miedzik 7) ; 18 ballons perdus (Thomas 4) ; 17 passes décisives (Miedzik 6).
Bertin, Thomas 16, Lysyuk, Mosch 20, Ivancevic 13, Gruszczynski 2, Arnaud, Miedzik 14, Amant, Déas 5.
- REIMS.- 31/56 aux tirs ; 2/11 à trois points ; 16/17 aux LF ; 34 rebonds (Klimesova 9) ; 14 ballons perdus ; 13 passes décisives (Parau 8 ).
Klimesova 11, Sy 19, Parau 12, Ayissi 2, Sinico 4, Fisher 23, Kindoki-Fleury 9.
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Malgré la défaite, Arras reste en Ligue

Samedi, loin de leurs solides prestations victorieuses contre Mondeville et Villeneuve-d’Ascq, les Arrageoises ont concédé une défaite logique contre des Rémoises affûtées et concentrées.
Les partenaires de Sheana Mosch ne se sont jamais remises d’un 17-4 concédé à la fin du premier quart-temps. « Nous rendons une mauvaise copie. Nous n’avons jamais bien défendu et avons fait preuve d’une trop grande maladresse » , estime Bruno Blier, l’entraîneur. À l’image d’une Marielle Amant, peut-être mal remise de sa récente blessure à la cheville, qui a raté, samedi soir, tout ce qu’elle tentait (0/8 ).
Ses équipières ont toujours couru derrière le score face à des Rémoises qui ont su gérer (entre sept et quinze points) leur confortable matelas d’avance. « Leur jeu collectif nous était supérieur. Nous n’avons jamais été en position de gagner. » À l’issue du match, malgré cette défaite à domicile, le staff arrageois avait le sourire. En apprenant la défaite de Calais à Saint-Amand, Arras était assuré de son maintien. « Nous arrivons au bout de cette saison difficile. Nous jouerons une troisième année en Ligue féminine. C’est un soulagement et un grand bonheur » , estime Bruno Blier.
La rencontre à Calais, mercredi, sera donc sans enjeu pour les deux équipes. Mais les Demoiselles et leur entraîneur voudront certainement prendre leur revanche du match aller, perdu 84-92 après une fin très houleuse, qui leur reste encore en travers de la gorge. « Bien sûr, il existe des petites rancoeurs, mais il faut passer dessus. L’important est de bien finir cette saison pour atteindre les dix victoires. Après, place au Challenge Round où nous jouerons sans pression pour nous faire plaisir avant tout. »
Julien LECHEVESTRIER - www.lavoixdessports.com
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À Calais, Arras aimerait bien prendre sa revanche du match aller

Avec le maintien en poche, Arras pays d’Artois se déplace sans pression à Calais. Mais les Demoiselles aimeraient bien revenir de ce derby avec une victoire en poche. Et prendre ainsi une petite revanche par rapport au match aller.
Tous les supporteurs arrageois (qui déplaceront un bus) se souviennent de la tension et des échauffourées du match aller. Après la victoire de son équipe, Cyril Sicsic, l’entraîneur calaisien, avait un peu pété les plombs. Mais depuis ce 5 janvier, sa formation n’a plus remporté le moindre match. Dans le même temps, après une mauvaise passe, Arras a su redresser la barre. Samedi, la défaite du voisin a même permis à nos Demoiselles de se maintenir en Ligue malgré leur contre-performance, à domicile, contre Reims. « J’aimerai bien finir la saison avec dix victoires. Il nous en faut donc encore deux et on pourrait peut-être devancer Aix au classement , explique Bruno Blier. Et puis, ce serait bien de prendre notre revanche par rapport au match aller. Mais attention, avant de quitter la Ligue, les Calaisiennes voudront certainement offrir un dernier succès à leurs supporteurs. »
Lors de cette fameuse rencontre de janvier perdue 84 à 92, on se souvient de l’engagement physique des Cibert et consorts que n’avaient pas pu suivre les Arrageoises. « Il faut s’attendre à la même chose ce soir. Calais est une équipe truqueuse qui joue dur. » Après la mauvaise prestation contre Reims, les Demoiselles devront remontrer la même qualité de jeu que face à Mondeville et Villeneuve-d’Ascq. « Il ne faut pas se relâcher. Il y a le challenge round à préparer. » Mercredi 16, avant ces play-offs entre les équipes de la 5e à la 12e place, Arras pays d’Artois conclura la saison régulière, halle des sports, face à Saint-Amand. « S’il y a un match que je préfère remporter cela reste quand même celui de Calais, ce soir ! » Les rancoeurs du match aller seraient-elles toujours présentes ? •
J.L. - La Voix du Nord -
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Une victoire de prestige pour Calais face à Arras

Avant la 22e journée, fin mars, le scénario laissait supposer que le match entre Calais et Arras, à la Calypso, constituerait en quelque sorte une finale pour désigner l’équipe qui accompagnerait Mourenx en Nationale 1.
C’était sans compter sur deux exploits consécutifs des Arrageoises face à Mondeville et l’ESBVA. Deux victoires permettant finalement aux joueuses de Bruno Blier de se mettre à l’abri d’un retour calaisien et d’assurer ainsi leur maintien avant le rendez-vous fixé dans la salle maritime. Dès lors, hier soir, dans une rencontre sans enjeu, le COB n’avait pour seul objectif que de remporter une victoire pour l’honneur alors qu’Arras avait l’occasion de gagner un peu plus en confiance avant les play-offs.

Dans ce contexte, le premier quart-temps n’était guère reluisant. On assistait à une succession de ratés aux shoots, d’un côté comme de l’autre. Les Arrageoises n’avaient pour seul mérite que de se montrer moins médiocres (10-13). Dans le deuxième quart-temps, les débats pour ce qu’il s’agit de l’adresse ne s’élevaient guère. On notait, d’ailleurs, au terme de la première période 37 % de réussite pour Calais et 32 % pour Arras. C’est dire si l’on assistait à un duel de bas tableau. Calais, toutefois, mieux inspiré dans ses choix, virait en tête (33-28 ).
Avec deux équipes, et c’est tout à leur honneur, soucieuses d’obtenir un succès de prestige, le match gagnait en intensité après la pause. À un 11-0 arrageois (42-47, 26e), Calais répondait par un 6-0 (50-49, 28e). Si bien qu’avant l’ultime quart-temps, tout était encore à faire (56-55). Quatrième quart-temps où les deux rivales nordistes se répondaient du tac au tac (58-61, 34e). Jusqu’à ce qu’Arras ne cède face à des Calaisiennes remontées par leur public et donc bien décidées à laisser tout de même un bon souvenir à l’image de Neaves impériale au rebond (72-63, 38e). Les Maritimes parvenaient à leurs fins (80-69). Une victoire sans conséquence pour des Arrageoises ayant d’autres chats à fouetter et qui, c’est normal, va aviver les regrets du COB. •

Y.-M. C.- La Voix du Nord -

CALAIS - ARRAS : 80-69 (10-13, 23-15, 23-27, 24-14).
• CALAIS : Csazar 14, Hardy 8, Bouthors, Candelier, Dia 6, Cibert 15, Le Leuch 2, Brazdeikyte 18, Neaves 17.
• ARRAS : Bertin, Thomas 12, Mosch 20, Ivancevic, Gruszcynski 14, Arnaud 2, Amant 7, Deas 8. *************************************************************
Des Demoiselles trop relâchées laissent filer le derby du 62

Cette saison, Arras n’aura remporté aucune manche du derby du Pas-de-Calais. Le maintien assuré, les Demoiselles ont joué trop relâchée face à l’agressivité des Calaisiennes. Une réaction est attendue, mercredi, face à Saint-Amand avant le début du challenge round. Un premier tour des play-offs qui se jouera, sauf retournement de situation de Challes, contre Villeneuve-d’Ascq ou Mondeville.
« Notre première mi-temps, ce soir, est sans doute la plus mauvaise de la saison. Le niveau technique était très faible. » Avec seulement 28 points et 32 % de réussite aux tirs, les statistiques confirment les propos de l’entraîneur arrageois.

Dans le complexe de La Calypso, les Demoiselles, dans l’engagement et la motivation, n’ont pas été à la hauteur de leurs supporteurs qui avaient déplacé un bus entier pour ce derby. « À part Syvlie et Mélanie, il n’y a pas grand monde à sortir du lot , admet Bruno Blier.
Après notre victoire contre Villeneuve-d’Ascq, nous avons poussé un ouf de soulagement. Nous nous sommes relâchés mentalement. Ce soir, Calais avait plus d’envie. » Les Arrageoises auront donc perdu deux fois, en 2008, contre les Calaisiennes. « Leur profil truqueur et agressif, comme celui de Reims, ne nous convient pas. Mais ces défaites sont anecdotiques. » Mieux vaut avoir concédé les deux manches du derby et conserver sa place en Ligue que l’inverse. L’an prochain, Arras sera bien la seule équipe du Pas-de-Calais à évoluer en Ligue féminine.

Julie Bertin out pour la fin de saison

Mercredi, les Demoiselles ont perdu, pour les derniers matches de la saison, Julie Bertin suite à une blessure au ménisque. Toujours côté infirmerie, Natasa Ivancevic, touchée au doigt, n’a pas joué de la rencontre. Son retour est espéré pour la venue de Saint-Amand, mercredi.
« Nous sommes sûrs de terminer 12e mais ce serait bien de finir la saison régulière sur une bonne note avant de passer au challenge round » , déclare Bruno Blier. Ce sera forcément contre le cinquième du classement. Certainement Villeneuve-d’Ascq ou Mondeville qui luttent également pour la dernière place qualificative des demi-finales du championnat de France. •
JULIEN LECHEVESTRIER - www.lavoixdessports.com

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Arras
Retour.

- Alors que le départ de Sylvie Gruszczynski est devenu officiel (la capitaine atrébate a fait valoir sa clause libératoire pour signer à Montpellier, le club vice-champion de France), les spectateurs de la halle des sports vont retrouver une tête connue. Stéphanie Beuzelin quitte en effet Aix-en-provence pour revenir à Arras. Jointe hier au téléphone pour confirmer les bruits émanant de Provence, la joueuse a confirmé ce retour, dont elle se dit « très contente. J’avais des contacts avec d’autres clubs mais Arras était le plus intéressant. » Pour avoir porté le maillot arrageois entre 2005 et 2007, Stéphanie Beuzelin sait où elle met les pieds. Elle est attendue à Arras dès la semaine prochaine, même si sa présence à la présentation officielle de l’équipe, le 2 juin, n’est pas encore certaine.
La Voix du Nord - www.lavoixdessports.com

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Natalie Doma : une Canadienne à Arras

La Canadienne Natalie Doma sera l’une des nouvelles têtes arrageoises, la saison prochain.
Si Jean-Louis Monneret garde encore quelques noms sous le coude en prévision de la présentation officielle de l’équipe prévue dans huit jours et si, par ailleurs, les négociations continuent pour d’autres joueuses, le président d’Arras pays d’Artois a pu annoncer hier l’arrivée d’une Canadienne nommée Natalie Doma, deuxième recrue du club après Stéphanie Beuzelin.
Attendue à Arras début septembre, Doma, une intérieure de 22 ans et 1,91 m, évoluait au poste de pivot pour l’université américaine d’Idaho State. Elle y a largement fait sa place, devenant la meilleure marqueuse et la meilleure rebondeuse de l’histoire de cette université en trois ans de présence. Lors du dernier exercice, elle a cumulé une moyenne de 25,1 points et 12,2 rebonds. Rien que ça... Dans la foulée, cette demoiselle originaire de Colombie britannique (province anglophone comme son nom l’indique) a rejoint le Seattle Storm, en WNBA, pour une pige d’un mois lors de la campagne de pré-saison.

Une première pour Idaho State qui n’avait jamais eu une seule joueuse retenue par l’une des franchises pros nord-américaines.
Son parcours universitaire a valu à Natalie Doma d’attirer l’attention des sélectionneurs canadiens. L’été dernier, elle était ainsi à Moscou, avec l’équipe du Canada, pour le championnat du monde des moins de 21 ans. En huit matches, elle a signé une moyenne de 11 points (à 42% de réussite à deux points) et 8 rebonds. •
V. L. G.- La Voix du Nord - www.lavoixdessports.com

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Sarah Michel resigne (à l’USVO-USAPH), mais jouera à Arras

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Sarah Michel a longtemps tergiversé et va finalement resigner à VO… pour être prêtée très certainement à Arras, selon nos renseignements. « Dans un club du nord de la France , a bien voulu confirmer la joueuse. Je jouerai dans un club où j’aurai plus de temps de jeu. Ici, vu le nouveau projet, où il faudra des résultats tout de suite et avec de nombreuses internationales à mon poste, je pense que ça aurait été difficile. »
Alors qu’elle a eu des contacts avec Montpellier, c’est Arras qui devrait avoir ses faveurs. Une année pour s’aguerrir avant de revenir en position de force à l’USVO-USAPH.•
P. G. - La Voix du Nord - 27/05/2008 - www.lavoixdessports.com

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Sarah Michel prêtée à Arras pays d’Artois

La Valenciennoise Sarah Michel, en quête de temps de jeu, va poser ses valises en Artois sous la forme d’un prêt conclu avec la nouvelle entité VO - Saint-Amand.
Ce sera très probablement une première dans le basket féminin français : un club ayant une joueuse sous contrat va prêter cette joueuse à une équipe évoluant dans le même championnat. Pratique courante dans le foot pro, le prêt est une procédure nouvelle en Ligue féminine, d’où les précautions dont se sont entourés les dirigeants nordistes et artésiens concernés.

« Le bon choix »

Ainsi, Arras pays d’Artois va obtenir le prêt pour un an de Sarah Michel. L’internationale juniors était très sollicitée grâce à sa superbe fin de saison, mais avait aussi des prétentions revues à la hausse. Incertaine pendant quelques semaines, la situation s’est décantée. La jeune ailière va resigner avec VO mais, parce qu’elle demande un temps de jeu qui ne peut lui être garanti, elle va être prêtée à Arras. Dans un club du nord de la France, « Je jouerai dans un club où j’aurai plus de temps de jeu. Ici, vu le nouveau projet, où il faudra des résultats tout de suite et avec de nombreuses internationales à mon poste, je pense que ça aurait été difficile » , a-t-elle confié à nos collègues valenciennois.

Pour son futur coach en tout cas, Sarah Michel présente « un profil très intéressant, exactement ce qu’on voulait pour compléter l’équipe. C’est quand même une des rares filles à avoir intégré l’équipe de France sans être passée par l’INSEP , souligne encore Bruno Blier. C’est une arrière qui est grande, qui sait défendre dur, qui sait marquer, comme elle l’a montré à Valenciennes en fin de saison. Fabrice Courcier (le coach de VO - Saint-Amand, NDLR) voulait la garder et elle voulait du temps de jeu. Son arrivée en prêt à Arras est positive pour les deux clubs et pour elle aussi. On bénéficie aussi de notre bonne image par rapport aux jeunes. Je souhaite à Sarah Michel d’exploser la saison prochaine et je pense qu’elle a fait le bon choix. »
La néo-Arrageoise arrivera notamment pour confirmer ses huit matches disputés en 2007-2008, avec des chiffres éloquents (quatorze minutes, dix points). « C’est LA révélation française de fin de saison , estime Jean-Louis Monneret, le président arrageois. Elle sera dès demain (aujourd’hui, NDLR) à Arras, avant de rejoindre Marielle Amant en équipe de France des moins de 20 ans. C’est un des plus beaux coups qu’on pouvait réaliser. » •

VINCENT LE GALLOIS - La Voix du Nord - 28/05/2008

Digest.
- Sarah Michel est née le 10 janvier 1989 à Ris-Orangis. C’est dans cette même commune de l’Essonne qu’elle débute en 2000-2001. Elle rejoint ensuite Courcouronnes, pour trois saisons. En 2004, elle intègre le centre de formation de VO, avec lequel elle remporte la Coupe de France cadettes en 2007 et est élue MVP de la finale.

Recrue.
- En septembre prochain, Arras comptera également dans ses rangs Princesse Goubo, une cadette qui arrive de Villeneuve-d’Ascq.

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Arras pays d’Artois va lever le voile

La présentation officielle de la future équipe arrageoise est programmée demain lundi, à la halle des sports.

Avec sept éléments connus (Amant, Barennes, Bertin, Beuzelin, Doma, Goubo, Michel), Arras pays d’Artois n’a plus qu’à lever le voile sur trois étrangères pour que l’effectif soit au complet. On devrait tout savoir demain lundi, puisque le club attend tout le monde (supporters, partenaires, médias), à partir de 19 h 45.
L’entrée sera gratuite pour une présentation officielle au premier étage de la halle des sports, qui sera animée par Michaël Mathon, notre confrère de Planète FM, tout juste sorti de l’émission « 100 % Sport » réalisé en partenariat avec La Voix du Nord, entre 18 h et 19 h. •
La Voix du Nord - www.lavoixdessports.com

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Arras présente sa revue 2008-2009 mais n’a toujours pas de meneuse

On n’en sait pas beaucoup plus après la présentation officielle de la nouvelle équipe d’Arras pays d’Artois. Hier soir, une seule joueuse supplémentaire a été annoncée.

Il fallait qu’il trouve un biais, une porte d’entrée à son discours et comme Jean-Louis Monneret ne peut pas toujours faire appel aux ours polaires, il a attaqué sa présentation d’hier soir en évoquant Jean de La Fontaine et Francis Decourrière. Pour le président d’Arras pays d’Artois, il s’agit de deux visionnaires : le premier, parce qu’il narra dans «le Meunier, son fils et l’âne» toutes les façons de rencontrer «des donneurs de leçons, des diseurs de bonne aventure, des redresseurs de torts», comme le président et son entraîneur, Bruno Blier, ont pu en croiser quand l’équipe ne tournait pas rond ; le second parce qu’il a fortement encouragé la fusion entre VO et Saint-Amand au nom d’une certaine logique assumée. «Chaque ville doit choisir un sport majeur, selon les particularismes locaux», énonça ainsi Jean-Louis Monneret qui va continuer à se faire des amis au rugby, au foot, au water-polo, au tennis, etc.

Mais comme le sujet de la soirée réunissant partenaires et supporters au premier étage de la halle des sports était quand même de lever le voile sur la future équipe, il fallut bien passer au volet sportif. Quoique les choses ne soient pas encore définitives. Il manque encore deux joueuses étrangères, dont une meneuse, pour compléter le tableau. Bruno Blier espère pouvoir annoncer des noms « en fin de semaine ». « On avait quasiment une meneuse à annoncer mais la signature n’est pas arrivée dans les temps et on préfère ne pas prendre de risques et ne pas donner d’idées à d’autres clubs », précisa son président, qui put quand même sortir Jenna O’Hea de son chapeau.

Cette Australienne est, pour l’instant, la deuxième étrangère de l’effectif. Elle est attendue à Arras le 8 septembre, en même temps que la Canadienne Natalie Doma , dont Bruno Blier « espère qu’elle sera l’une des révélations de la saison prochaine.» Avec son budget parmi les plus petits de Ligue et qui devrait tourner autour du million d’euros, Arras continue à tenter des coups sur des joueuses inconnues (telle Sheana Mosch) et à privilégier la jeunesse.
À 30 ans, Stéphanie Beuzelin va fausser la moyenne d’âge d’un groupe qui comptera Princesse Goubo (17 ans), Julie Barennes et Julie Bertin (22 et 24 ans et, par ailleurs, toutes les deux en phase de rééducation), Jenna O’Hea (bientôt 21 ans), Natalie Doma (22 ans), Marielle Amant et Sarah Michel (actuellement en stage avec l’équipe de France des moins de 20 ans). « Pour cette troisième année en Ligue, il va falloir faire preuve d’imagination, de dépassement de soi , a prévenu Jean-Louis Monneret. Mais le basket à Arras mérite vraiment qu’on se batte pour lui. » •
VINCENT LE GALLOIS - La Voix du Nord - www.lavoixdessports.com

RECRUE
Avec une ailière australienne Jenna O’Hea va faire grimper le contingent de joueuses australiennes tentées par l’aventure française. La recrue arrageoise (1,85 m) est moins expérimentée que Snell ou Harrower mais dispose d’un passeport irlandais (elle est donc considérée comme joueuse communautaire) et a quelques lignes intéressantes sur son CV.
La plus notable concerne le championnat du monde des moins de 21 ans, où elle a remporté la médaille d’argent, l’an dernier, à Moscou. Durant la compétition disputée au poste d’ailière, Jenna O’Hea a joué huit matches, compilé 16,5 points, 5 rebonds et 3 passes décisives en moyenne. En finale, elle a marqué 23 points en 37 minutes face aux Américaines, après avoir passé 21 points aux Françaises (dont Arnaud, Gruszczynski et sa future équipière Julie Barennes) en demi-finale.

En WNBL, le championnat australien, les statistiques de cette demoiselle qui aura 21 ans samedi se veulent également flatteuses. Elle a fini quatrième meilleure marqueuse en 2006-2007 et signa une moyenne de 11,8 points lors de la saison achevée en février avec le Bendigo Spirit.
La Voix du Nord - www.lavoixdessports.com

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Leilani Mitchell signe chez les Demoiselles

Le recrutement d'Arras pays d'Artois avance. Jean-Louis Monneret, le président, a signé une meneuse américaine de bientôt 23 ans: Leilani Mitchell. Ses débuts en WNBA (le championnat américain) promettent pour la prochaine saison des Demoiselles, en septembre.
www.arras.maville.com

[arrasbasketcdf]

L'équipe "espoirs" monte en NF3!!!

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Arras pays d'Artois complète son groupe avec une Russe d'1,98 m

Natalia Vieru, qu'Arras voulait déjà attiré la saison dernière,...

Natalia Vieru est la dixième et dernière joueuse qui constituera l'équipe arrageoise en Ligue féminine. Signes particuliers : Russe, jeune et très très grande.
« Les Russes ont une grande qui m'a marronnée tout le match. La prochaine fois que je la vois, je lui mets une claque !» Remontée, Marielle Amant ! Pourtant, l'Arrageoise, qui est actuellement en Italie avec les Espoirs tricolores, a de fortes chances de recroiser cette Russe qui lui a fait des misères en match de préparation. Si ce n'est pas à l'Euro des moins de 20 ans qui s'est ouvert hier soir, ce sera à... Arras, puisque la Martiniquaise va voir arriver la Russe en question, Natalia Vieru, sur le parquet de la halle des sports.

La géante russe (1,98 m !) est en effet la dernière recrue d'Arras pays d'Artois, comme a pu l'annoncer hier Jean-Louis Monneret. « En Russie, c'est une joueuse de demain, souligne le président atrébate, actuellement sur le Tour de France. On voulait déjà l'engager l'an dernier et Bruno Blier s'était renseigné auprès de François Gomez (alors coach de l'INSEP, NDLR) et de Pierre Vincent (coach de Bourges, NDLR) à son sujet. » Depuis cette première prise de contacts qui n'avait pas débouché sur un accord, Natalia Vieru a rejoint la seconde équipe du Spartak Moscou, étant même utilisée à dose homéopathique en Euroligue par le club russe, sacré champion continental en mai dernier.

Avant même d'avoir fêté ses 19 ans, ce qui sera fait dans une dizaine de jours, la future Demoiselle d'Arras a été alignée lors de cinq matches de la plus prestigieuse des compétitions européennes, pour 1,5 point et 4 minutes de moyenne. « On a continué à miser sur des jeunes, précise Jean-Louis Monneret. Oui, notre équipe sera un peu une couveuse, où Stéphanie Beuzelin (30 ans depuis décembre, NDLR) sera la grande soeur. C'est un choix qui peut être critiquable mais on a préféré des talents chez les jeunes, plutôt que de l'expérience avec des filles moins talentueuses. De toute façon, on n'a pas les moyens d'avoir à la fois l'expérience et le talent. Je pense quand même qu'on a une belle équipe. Maintenant, c'est à Bruno de faire jouer ensemble toutes ces filles. » L'entraîneur arrageois, parti en Italie pour suivre au plus près le championnat d'Europe des moins de 20 ans, va pouvoir se faire une idée plus précise des qualités de Natalia Vieru, tout en suivant les prestations de Sarah Michel et de Marielle Amant sous le maillot bleu. Bruno Blier doit « la voir demain (aujourd'hui, NDLR). Je devrais suivre deux matches de la Russie et voir notamment comment Vieru défend, car on sait que les Russes, c'est du talent en attaque et pas toujours de la volonté en défense. » •

VINCENT LE GALLOIS - www.arras.maville.com - samedi 12 juillet 2008

Née le 25 juillet 1989 à Chisinau (actuelle capitale de la Moldavie), Natalia Vieru est la septième recrue d'Arras pays d'Artois, après Stéphanie Beuzelin, Natalie Doma, Sarah Michel, Jenna O'Hea, Princesse Goubo et Sarah Michel.

Tenue.- Lors de la présentation officielle de l'équipe, à la rentrée, devrait être dévoilé un nouveau maillot bicolore : bleu ciel et rose.

Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord
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Arras : une rentrée en trompe-l’oeil

C’est un peu le même constat tous les ans. Quand sonne l’heure de la reprise, il n’y a justement pas grand monde pour reprendre. Arras ne fait pas exception à la règle. Pas facile pour Bruno Blier, conforté à son poste par le président Jean-Louis Monneret, de bâtir un quelconque projet de jeu avec quatre filles. Et encore, si elles étaient toutes valides, le coach arrageois pourrait axer son travail sur le physique, mais Arras est encore loin du compte.
Sans parler des étrangères, le club artésien doit encore ménager Julie Barennes, blessée au genou lors d’un match amical il y a un an mais qui n’a pas encore retrouvé la plénitude de ses moyens. Idem pour Julie Bertin, qui a aussi laissé ses ligaments croisés en route, la saison dernière.
Pour compléter le tableau, ajoutons-y Sarah Michel, qui traîne « une déchirure de l’aponévrose plantaire depuis un an, explique Bruno Blier. Avec les matchs du championnat d’Europe cet été (elle était sélectionnée en équipe de France des moins de 20 ans), ça n’a rien arrangé. » L’ex-Valenciennoise doit faire un premier bilan aujourd’hui pour envisager une date de retour sur le parquet. Dans ces conditions, Stéphanie Beuzelin, qui retrouve Arras après une saison à Aix, Princesse Goubo, en provenance de la N2 villeneuvoise, et Marielle Amant doivent se sentir un peu seules. Bruno Blier a quand même prévu d’intégrer des jeunes du centre de formation à ses séances d’entraînement. En attendant que le vent tourne et apporte des bonnes nouvelles, autrement dit des joueuses.
Vincent LE GALLOIS
www.lavoixdessports.com - La Voix des Sports - 01/09/2008

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La Lituanienne Sipaviciute débarque à Arras

À un peu plus de trois semaines du premier match de championnat, Arras Pays d’Artois a modifié son effectif.
On attendait dans les prochains jours la Russe Natalia Vieru. Mais cette dernière ne viendra pas à Arras. Elle sera remplacée par l’intérieure Lituanienne Vaida Sipaviciute (23 ans - 1,93 m) en provenance de Syracuse, un club de NCAA. Elle a joué aussi quelques matches avec les Los Angeles Sparks.
www.lavoixdessports.com - La Voix du Nord - 03/09/2008

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Arras pays d’Artois : Doma et Sipaviciute à bon port

Deux des quatre recrues étrangères arrageoises ont découvert la halle des sports hier.
Alors que Jenna O’Hea était attendue dans la nuit, Natalie Doma et Vaïda Sipaviciute ont été accueillies hier par le staff arrageois, qui s’est d’abord occupé de la Canadienne avant de prendre en charge la Lituanienne. Les deux nouvelles intérieures d’Arras pays d’Artois ont commencé à faire connaissance avec leurs équipières hier soir, à l’occasion de la séance d’entraînement programmée à la halle des sports.
Avec ces arrivées, Bruno Blier va pouvoir réellement commencer à travailler avec son groupe, même si on sait déjà que Sarah Michel, blessée au pied, ne devrait pas être rétablie pour l’open de la Ligue. •
La Voix du Nord - 09/09/2008 - www.lavoixdessports.com

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Un groupe qui s’étoffe mais encore du pain sur la planche arrageoise

L’Australienne Jenna O’Hea a rejoint Arras et pris part à ses premiers entraînements hier. Voilà donc Bruno Blier désormais nanti d’un groupe un peu plus conséquent pour préparer une nouvelle saison en Ligue.

« S’entraîner à huit, quel bonheur ! » Bruno Blier ne cache pas son plaisir de compter sur un groupe qui ressemble enfin à quelque chose. Dans le sillage de Natalie Doma et Vaïda Sipaviciute, Jenna O’Hea a foulé à son tour le parquet de la halle des sports. L’occasion de voir que l’Australienne avait préparé sa venue à Arras, avec un stock de phrases toutes faites tout à fait utiles pour saluer ses nouvelles équipières ou aller chercher son pain à la boulangerie. Pour le reste, il faudra encore patienter un peu. Le travail, le vrai, ne fait que commencer.

« Il est encore un peu tôt pour juger les étrangères, mais on sent déjà que Natalie Doma, c’est une vraie basketteuse, note Bruno Blier. Je sens aussi que les Françaises montent en puissance physiquement. je suis notamment surpris par Julie Barennes, par sa volonté. Elle s’est payé des séances de malade pour revenir. Ce n’est pourtant pas l’image qu’on peut avoir d’elle. » Toujours la première pour faire le pitre, l’ancienne Niçoise sait qu’elle doit encore batailler pour oublier sa rupture des ligaments croisés et enfin jouer avec le maillot arrageois. En tout cas, « moi, je ne la compte plus dans les joueuses blessées », précise son coach.

Ce n’est pas le cas pour Julie Bertin, qui devrait voir le bout du tunnel dans deux mois, ni pour Sarah Michel. Le cas de la jeune recrue artésienne est probablement le plus inquiétant. « C’est compliqué, avance prudemment Bruno Blier. On a l’impression que ça n’avance pas vite, même si on sait que l’aponévrose plantaire, c’est toujours relativement long. En plus, son absence déséquilibre un peu l’équipe. J’espère la récupérer pour l’open, même si les résultats de ses derniers examens n’incitent pas trop à l’optimisme. En tout cas, comme c’est une joueuse sur laquelle on compte, je ne veux pas prendre de risques et la faire reprendre trop tôt. En même temps, je suis impatient qu’elle revienne et elle aussi piaffe d’impatience ! »
Pour le club en tout cas, la situation n’est pas simple et on pense, éventuellement, à l’embauche d’un joker médical. Cela ne pourrait être possible que si la Fédération reconnaissait que Sarah Michel a bien été blessée avec l’équipe de France cet été et qu’elle est bien une joueuse majeure d’Arras pays d’Artois. Deux conditions qui ne sont pas évidentes à remplir car, si la déchirure s’est aggravée à l’Euro Espoirs, Sarah Michel traîne ses soucis d’aponévrose depuis un an. Quant à son temps de jeu avec Arras, il est forcément nul, après avoir été de toute façon inférieur aux quinze minutes réglementaires avec son précédent club. •

Programme.-
En plus de ses entraînements quotidiens, Arras se déplacera vendredi soir à Liévin pour son premier match amical, contre les cadets France du club artésien.
Jeune.-
Arras a mis à l’essai pour trois semaines une Russe de 18 ans, qui pourrait être appelée à intégrer le centre de formation et à évoluer en N3 avec la réserve atrébate.
PAR VINCENT LE GALLOIS - La Voix du Nord - 10/09/2008 - www.lavoixdessports.com

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Arras pays d’Artois pose ses premiers jalons

Battues à Liévin pour leur premier match de préparation, les Arrageoises se tournent maintenant vers Villeneuve-d’Ascq.
« Une meneuse de 17 ans, pas de poste 2 valide, en plus contre une équipe athlétique... » Bruno Blier n’a pas besoin de terminer sa phrase. On a bien compris que le contexte du premier match amical d’Arras pays d’Artois n’avait rien de réjouissant. Pour autant, vous ne ferez pas succomber le coach arrageois à une quelconque crise de sinistrose. « On a vu les qualités et les défauts d’une équipe de cet âge-là , poursuit Bruno Blier. C’est notamment le cas de Princesse Goubo qui a montré ses atouts et ses faiblesses du moment, avec dix ballons perdus d’un côté et une grosse pression mise sur un meneur masculin de l’autre. » Vendredi soir, il ne fallut en effet pas compter sur quarante minutes de galanterie de la part des cadets France de Liévin. On était d’abord là pour bosser et, si Arras signa un meilleur départ en menant 7-0 puis 13-9 au terme du premier quart-temps, les Liévinois corrigèrent le tir ensuite, avec dix-sept longueurs d’avance à la mi-temps et vingt-trois au final (72-49).

Pour Bruno Blier, cette sortie inaugurale, dans une configuration inédite (Arras a ainsi joué quinze minutes avec une meneuse nommée... Stéphanie Beuzelin), a eu plusieurs intérêts : « Pointer du doigt nos manques et découvrir les caractères. » L’entraîneur gratifie son groupe d’une partie « correcte » mais ressort son Australienne du lot : « Jenna (O’Hea, NDLR) a été très bonne. C’est donc forcément intéressant pour nous. » Satisfaction aussi de revoir Julie Barennes sur un terrain. Mine de rien, voilà un an que la fille du Lot-et-Garonne s’est blessée au genou. Contre Liévin, « elle n’a pas démarré mais, une fois en jeu, on a commencé à la retrouver sans appréhension, à revoir la Julie Barennes qu’on connaît avec sa malice, avec ses petites passes. C’est rassurant. » Maintenant, rien n’est gagné : « Le vrai test, ce sera mardi, à Villeneuve-d’Ascq », annonce Bruno Blier. •
V. L. G. La Voix du Nord - 14/09/2008 - www.lavoixdessports.com