trophée coupe de france

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basket_06
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laveyron - calais

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#-o je voulais juste connaitre les points du match !
la zone
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ON N'IRA PAS A BERCY !!! 24/04/2008
• LE PRESIDENT DU NCAB NOUS PARLE du Trophée Coupe de France et des échéances à venir !

Malgré toute l’envie d’Olga et de ses joueuses notre parcours dans le Trophée Coupe de France s’est terminé en demi-finale lors de ce week-end au Coteau.

En effet samedi nous étions opposés au Stade Poitevin en quart de finale et après 7 heures de déplacement, on peut le dire nous n’avons pas reconnu notre équipe d’habitude si entreprenante et surtout si adroite. Nous avons subi tout le match le dynamisme de Poitiers et nous ne nous en sommes sortis que grâce à l’expérience de nos joueuses cadres qui ont réussi des shoots essentiels au bon moment. A la décharge de nos joueuses l’équipe adverse était arrivée la veille et s’était sans doute bien préparée le matin, ce qui s’est vu sur le terrain. Au bout du compte on a laissé beaucoup d’énergie nerveuse et physique dans un match qui aurait dû être facile et bien sur on l’a payé le dimanche.

Dimanche, opposés à Strasbourg qui est premier de sa poule de NF2, l’opposition était d’un tout autre calibre. Nous avons rencontré une équipe parfaitement préparée physiquement et capable d’assurer une pression défensive intense pendant 40 minutes, avec 2 joueuses leader qui ont fait leur match et marqué quand nous sommes arrivés à les mettre en danger. De notre côté nous étions trop diminués physiquement pour répondre à un tel défi, le kiné qui accompagnait l’équipe adverse nous aurait été bien utile… Malgré cela nos joueuses avec beaucoup de fierté, après avoir touché le fond (-30 à la 26ème minute), n’ont pas baissé les bras et ont entamé une spectaculaire remontée, grâce à quelques adaptations défensives d’Olga et une prise de risque offensive réussie ; en entamant le dernier quart temps à –20, elles ont passé un 12 à 0 en 3 minutes, le match était relancé, malheureusement à 3 reprises dans la même possession nous avons eu la possibilité de revenir à –5 mais la chance n’a pas voulu nous sourire… On a terminé à –10.

Nous sommes très déçus pour Olga, ses joueuses, les amis, les parents et les membres du NCAB qui rêvaient de Bercy, mais on a touché du doigt que le haut niveau et les conquêtes de titre reposent sur plein de facteurs autres que la qualité technique d’une équipe. Nous avons mesuré l’engagement et les moyens de la SIG qui ira à Bercy pour la troisième année consécutive en espérant enfin décrocher cette coupe contre le premier de notre poule Laveyron et en comparant aux nôtres on se rend bien compte de la différence.

Néanmoins nous jouerons à fond notre chance, toujours contre Strasbourg, pour les 1/4 de finale du championnat de NF2 le samedi 3 mai à 20 heures à la salle Magnan où nous vous attendons tous en orange ou en noir pour soutenir notre équipe fanion dans ce qui sera le match de l’année ; en effet le vainqueur de ces 1/4 de finale accèdera à la NF1 et nos joueuses ainsi qu’Olga, après nous avoir donné beaucoup de plaisir tout au long de la saison et aussi une grande fierté, méritent que nous transformions Magnan en un grand chaudron orange pour que nos shooteuses s’enflamment et continuent de nous faire rêver…

A SAMEDI…

Henri
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TROPHEE COUPE DE FRANCE FEMININE
FINALE

Rencontre du 17/05/2008

14:30 US LAVEYRON / STRASBOURG ILLKIRCH-GRAFFENSTADE
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Philippe Breitenbucher : fier et content… en attendant Bercy

Les Bas-Rhinoises, qui viennent d’assurer leur montée en N1, s’attaquent à la finale du Trophée Coupe de France, samedi (14 h 30) face à Laveyron.

Les joueuses de la SIG ne sont visiblement pas fatiguées des efforts fournis tout au long de la saison. La preuve ? Elles viennent d’assurer leur montée en N1 grâce à leur victoire face à Nice, et ont dans la foulée décroché leur billet pour la finale de la Coupe du Crédit Mutuel du Bas-Rhin en s’imposant face à Gries-Oberhoffen. « Nous sommes fiers de ce que nous avons fait et contents d’avoir fait plaisir à nos supporters » , se réjouit Philippe Breitenbucher, entraîneur de l’équipe depuis 1992. « Le club a déjà évolué en N1, mais c’était il y a une quinzaine d’années… »
Les Alsaciennes ne vont cependant pas avoir beaucoup de temps pour savourer leur réussite. Car voilà que se profile la finale du Trophée Coupe de France, samedi (14 h 30) à Paris-Bercy, où elles se rendront pour la troisième année consécutive. « Il y a deux ans, lorsque nous avons perdu de deux points face à Perpignan, nous avons vraiment eu beaucoup de regrets. Nous avions l’impression que nous étions capables de battre cette équipe neuf fois sur dix, mais malheureusement, ce jour-là, nous en avons été incapables ! Je me rappelle notamment que nous avons raté 22 lancers francs sur 46… »

« Je ne suis pas superstitieux »

« L’année dernière, face à Ouistreham, nous avons pris notre petite revanche, même si nous avons perdu d’un point, parce que nous avons tenu tête à nos adversaires jusqu’à la fin » , note le coach.
Deux défaites de suite sur des écarts minimes : jamais deux sans trois ? « Ce n’est qu’un dicton. Et de toute façon, je ne suis pas superstitieux ! » , s’amuse Philippe Breitenbucher, bien décidé à avoir gain de cause cette fois-ci. « Le Trophée Coupe de France ne constituait pas notre priorité. Mais nous nous sommes pris au jeu » , explique l’entraîneur, dont les protégées, après avoir successivement battu Sainte-Savine (N3), Villeurbanne (N2) et Nice (N2), doivent désormais se mesurer à Laveyron (N2), elle aussi promue en N1.
« J’ai l’impression que cette équipe et la nôtre sont assez semblables : les Drômoises ont perdu une fois en championnat, nous trois fois ; elles viennent de mettre 38 points à Furdenheim, nous en avions mis 34… Ça va être difficile, mais c’est jouable. »
D’autant que les Bas-Rhinoises se rendront dans la capitale libérées de toute pression : « Tout ce qui nous arrive maintenant, ce n’est que du bonheur ! Nous sommes motivés et nous avons tout à gagner. La seule chose qui nous importe, quoi qu’il arrive, est de ne pas avoir de regrets. »

SIG : 4. Lucie Battaglia, 5. Marie-Noémie Privet, 6. Claire Nussbaumer, 7. Aline Fischbach, 8. Hélène Kuissu, 9. Maud Schultz, 10. Claire Terrin, 11. Audrey Kopp, 12. Camille Schappler, 13. Caroline Nestor, 14. Céline Sendner, 15. Pauline Schultz. Entr. : Philippe Breitenbucher, assisté de Jean-Claude Geyer.
Sandrine Pays - www.alsapresse.com
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La troisième... et la bonne ?

Les féminines de la SIG retrouvent Bercy, samedi, pour la troisième année consécutive. Contre Laveyron, autre futur pensionnaire de Nationale 1, les protégées de Philippe Breitenbucher veulent effacer le douloureux souvenir des deux finales perdues de justesse. Et, enfin, rapporter le Trophée Coupe de France en Alsace.
Le diaporama qui défile sur l'ordinateur portable de Jean-Claude Geyer, le fidèle lieutenant de Philippe Breitenbucher, est la dernière concession faite à la montée. Les images rappellent la liesse qui a suivi la victoire contre Nice en quart de finale des play-offs d'accession dans cette même salle de la rue de la Poste.

« Cette fois, on va la chercher »

Trois jours plus tard, le hall de la SIG a retrouvé son calme et Philippe Breitenbucher tout son sérieux pour diriger la première séance d'entraînement après l'allégresse. « On en a bien profité, mais maintenant, on se remet dans le sens de la marche et dans le dur , préconise l'entraîneur illkirchois. Il y a encore des choses à jouer et à gagner. Et on ne va pas les laisser en route ».
Au premier rang de ces échéances, la finale du Trophée Coupe de France, samedi, contre Laveyron. Et Philippe Breitenbucher ne connaît que trop bien le risque qu'il y a à se laisser bercer par une douce euphorie pour ne pas remobiliser tout son monde. « Une finale, ça se gagne ou ça se perd souvent sur des détails. Si on est en trop grande décompression, il nous manquera ce petit plus qui peut faire la différence » . Et la différence, la SIG est résolue à la faire, elle qui a fait de cette épreuve son autre priorité. « La montée, c'est la récompense d'un travail de longue haleine, de tout un staff, des dirigeants , dit le coach arrivé en 1992 lorsque l'équipe évoluait encore en N4. La Coupe, c'est plus un truc pour les joueuses » . Les Illkirchoises, qui ont par deux fois écrasé une petite larme à Paris, sont fermement décidées, cette fois, à soulever le trophée. « Cette coupe, ça fait deux ans qu'on la laisse là-bas. Cette fois, on va la chercher » , annonce Philippe Breitenbucher. Le coach avait d'ailleurs pris rendez-vous dès le mois de mai... 2007. Dans les vestiaires du Palais omnisports, quelques minutes après la défaite d'un point (66-67) contre Ouistreham, un an donc après le revers de deux points (67-69) face à Perpignan, il jurait de revenir cette année et d'aller en prolongations. Promesse - déjà en partie - tenue. Il sourit et complète : « Si les filles font le métier et qu'on gagne avant les prolongations, je ne leur en voudrai pas » . Mais battre Laveyron, autre formation à avoir son billet pour la N1 en poche depuis la punition (78-40) infligée samedi dernier à Furdenheim, ne sera pas simple. Le DVD de la victoire de « Fufu » à l'aller, une conversation avec Olga Tarasenko, la coach niçoise qui avait affronté les Drômoises en saison régulière, et un coup de fil à Michal Novak, l'entraîneur des demoiselles de l'Ackerland, ont permis à « Breit' » de cerner un peu plus les forces adverses.

« Pas grand chose à leur envier »
« C'est complet, doublé à tous les postes , dissèque le technicien alsacien. C'est sûrement plus costaud à l'intérieur, plus grand aussi, et ça joue un beau basket » . Mais une fois ces louanges égrenées, « je ne sais pas si on a grand-chose à leur envier , poursuit le coach. Si on arrive à se mettre en ordre de bataille et à rester dans l'intensité de samedi dernier, on aura notre chance » . Avec deux équipes aussi proches - Laveyron a perdu un match en championnat, la SIG trois -, la victoire pourrait bien s'offrir à celle qui saura le mieux gérer ses émotions et apprivoiser l'espace si particulier de l'arène parisienne. Et à ce petit jeu-là, la SIG part « avec un petit avantage » , huit joueuses ayant déjà disputé les deux finales précédentes. Pas négligeable. Reste à savoir si cela sera suffisant pour permettre à Jean-Claude Geyer d'étoffer sa galerie de photos...
R. Sch.- www.dna.fr
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SIG : Caro, atout maître

Arrivée en 2005 en provenance du Racing, Caroline Nestor, l’intérieure d’une SIG fraîchement promue en N 1, se prépare à jouer sa 3e finale consécutive de Trophée Coupe de France. En espérant faire mentir l’adage « jamais deux sans trois » à 14 h 30 à Bercy contre Laveyron.

C’est le sport qu’on aime. Samedi dernier, après la victoire de la SIG sur le Nice CAB (75-59), synonyme de montée en N 1 pour le club bas-rhinois, Illkirchoises et Niçoises ont festoyé ensemble. Une de ces troisièmes mi-temps qui prolongent les valeurs du sport hors du terrain, après une explication pourtant sans concession sur le parquet.
Dans une grosse ambiance, les filles de Philippe Breitenbucher ont dignement fêté l’accession. Parmi elles, Caroline Nestor , arrivée en 2005 après un maintien en Ligue et 11 saisons sous le maillot du Racing.
A l’époque, la femme du handballeur de la Robertsau, Raphaël, avait choisi la SIG et la N 2 pour se « mettre en retrait » du haut niveau. « Avec les départs de mes amies Nadège Drago et Claire Seigle, le groupe du Racing éclatait. Je me suis décidée le jour où Nadège m’a annoncé qu’elle était enceinte. J’aurais pu continuer en Ligue, mais je ne voulais pas repartir avec des joueuses que je ne connaissais pas. Venir à la SIG me permettait de passer de 5 à 3 entraînements par semaine, ce qui, compte tenu de mon emploi prenant aux assurances du Crédit mutuel au Wacken, n’était pas négligeable. »
Oui, mais voilà : trois ans plus tard, l’intérieure illkirchoise se prépare à renouer avec le haut niveau. « Quand j’ai signé à la SIG, je savais que j’allais m’y plaire, mais pas autant. Karen Monfrini, qui entraîne les minimes, avait joué avec moi en espoirs au RCS. C’est ma meilleure amie. Ici, le club fait toujours en fonction de nous, pas l’inverse. Les dirigeants, comme Michel Zaber, sont d’anciens basketteurs. Ça influe. J’ai toujours envie d’être là. »

« Nous ne partons pas favoris »

Une envie irrépressible qui ne va pas sans quelques tiraillements - elle le confie dans un sourire - avec son mari. « Le dimanche, Raphaël aime rester à la maison. Moi, j’ai toujours envie de venir à la salle regarder les autres équipes. Mais j’y renonce » , rigole-t-elle, suggérant que l’harmonie conjugale passe par quelques concessions.

Avant le final four de N2 dans une semaine à Saint-Etienne (1) , Caroline Nestor et la SIG disputeront à 14 h 30 à Bercy contre Laveyron, également promu en N 1, leur 3e finale consécutive de Trophée Coupe de France. Les deux premières se sont soldées par deux échecs de 2 points contre Perpignan en 2006 (67-69) et d’un contre Ouistreham en 2007 (66-67). Ouistreham que Laveyron et l’ancienne du Racing, Wahiba Aïssani, ont précisément humilié en demi-finale (77-42), comme elles ont humilié Furdenheim en quart retour de N2 (78-40). « A choisir entre le titre de champion de N2 et le Trophée, je choisis le Trophée, car nos deux premières finales nous ont laissé un goût d’inachevé » , poursuit C. Nestor, « Surtout la première. Si nous jouons dix fois contre Perpignan, nous gagnons neuf. Là, nous ne partons pas favoris. Laveyron sera soutenu par 1000 personnes, nous, par 200. Mais avec la montée en N 1 et à condition de nous maintenir, c’est la dernière fois que nous jouerons à Bercy et nous ne voulons pas passer à côté. Sur un match, tout est possible. J’avoue parfois penser à un troisième échec, parce que je suis une stressée de la vie (rires). Mais c’est la première fois que je vis une saison pareille, avec, en ligne de mire, le triplé parfait, montée, titre et Coupe de France. A 28 ans, c’est peut-être la dernière aussi. Je veux en profiter.»

(1) Les demi-finales opposeront le samedi 24 la SIG à Ifs (15 h) et Laveyron à l’US Valenciennes Olympic 2 (17 h 15). La finale a lieu le lendemain.
Stéphane Godin - www.alsapresse.com
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« Une grande famille »

Pour Caroline Nestor , la réussite de la SIG doit beaucoup à l’investissement de toutes les composantes du club. « La SIG est une grande famille. J’ai l’impression d’y avoir toujours joué. C’est super convivial tout en étant sérieux. Les filles sont toujours présentes et à l’heure aux entraînements. C’est là la réussite de ce club et ce qui lui permet de jouer sur les deux tableaux du championnat et du Trophée. Sans oublier le travail obscur, mais ô combien précieux des bénévoles. La stabilité paie. Certaines joueuses sont là depuis 5 ou 6 ans, voire depuis qu’elles sont gamines. Le groupe de 12 est très sain. Il monte en N 1 à la fin d’un cycle de trois ans. Monter la première année aurait été prématuré. L’an passé, le groupe était juste, en raison de la grossesse d’Audrey Kopp. Cette fois, avec l’arrivée de Céline (Sendner), en provenance du Racing, il avait les armes. L’accession a été préparée, mûrie. Elle arrive au meilleur moment. »
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la zone
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TROPHEE COUPE DE FRANCE FEMININE
FINALE
Rencontre du 17/05/2008

US LAVEYRON / STRASBOURG ILLKIRCH-GRAFFENSTADE: 61 - 62
=D> =D> =D>
french kiss
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Message par french kiss »

la zone a écrit :TROPHEE COUPE DE FRANCE FEMININE
FINALE
Rencontre du 17/05/2008

US LAVEYRON / STRASBOURG ILLKIRCH-GRAFFENSTADE: 61 - 62
=D> =D> =D>
Bravo!
il ne manque plus que le titre de champion de France NF2!...
la zone
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La SIG tient (enfin) son trophée

Laveyron - SIG 61-62.

Palais omnisport de Paris Bercy.
2000 spectateurs.
Arbitres : MM. Guedj et Borie.
Les quart-temps : 18-11, 19-26, 6-8, 18-17.
Laveyron : 21 paniers sur 59 tentés (dont 3 sur 12 à trois points), 16 lf sur 2. 47 rebonds. 25 fautes (exclusion pour de Verjuin à la 39e)
Ayi 9, Carmona 16, Ramos, Verjuin 4, Embareck 3, Forel 3, Rouat 12, Soubeyrand 6, M’Baye 1, Aissani 7.
SIG : 20 points sur 64 tentés (dont 4 sur 22 à trois points), 18 lf sur 31, 43 rebonds. 25 fautes (exclusion de Nestor, 38e et Privet, 39e)
Battaglia, Privet 12, Nussbaumer, Fischbach 10, Kuissu, M. Schultz 9, Terrin, Kopp 3, Nestor 10, Schmitt-Sendner 18.

« Notre bonheur est intense ».

L’entraîneur bas-rhinois, Philippe Breitenbucher, ne boude pas son plaisir. Oubliées les finales perdues de 2006 (contre Perpignan, 67-69) et 2007 (contre Ouistreham 66-67), la SIG vient de décrocher, hier à Bercy, le Trophée Coupe de France en venant à bout de l’US Laveyron (62-61) lors « d’un final dramatique » , dixit Philippe Breitenbucher.

Il reste un peu moins de cinq secondes à jouer dans cette finale du Trophée. La SIG mène 62-60. L’intérieure lavayronaise, Aurélie Carmona se retrouve sur la ligne des lancers francs. Elle réussit le premier. Mais rate le second. Céline Schmitt-Sendner prend le rebond et obtient une faute. Le banc et les supporters illkirchois exultent. Un temps mort est demandé par le coach drômois. Reprise . L’intérieure bas-rhinoise se présente à son tour sur la ligne des lancers francs. Elle rate les deux. Laveyron remonte le ballon. Mais Katia Florel déclenche son tir après le buzzer. La SIG tient (enfin) son trophée.
« On est allé le chercher avec les tripes » , dira après la rencontre Philippe Breitenbucher. « Avec notre orgueil » , complètera Céline Schmitt-Sendner. En effet, les Illkirchoises ont puisé au plus profond d’elles-mêmes pour s’imposer dans cette finale...
Guillaume Chassaing - www.alsapresse.com
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Reines en ce palais !

La SIG a vaincu ses démons. Battues sur le fil par Perpignan et Ouistreham les deux années précédentes en finale du Trophée Coupe de France, les Illkirchoises ont cette fois mieux négocié une fin de match crispante, hier après-midi à Bercy, pour terrasser Laveyron (62-61).

Les larmes qui perlent sur les joues de Caroline Nestor ont tout cette fois des sanglots du bonheur. L'intérieure illkirchoise étreint longuement Céline Schmitt-Sendner et toutes deux entrent dans la ronde formée par leurs coéquipières au milieu du parquet. Les protégées de Philippe Breitenbucher peuvent laisser exploser leur joie et communier avec les quelque 150 supporters à avoir fait le déplacement dans la capitale : après deux échecs en finale, la SIG décroche enfin le Trophée Coupe de France en battant Laveyron (62-61) !

« Une équipe de copines qui se respectent et prennent plaisir à jouer ensemble »

Battues par Perpignan (67-69) en 2006, puis par Ouistreham (66-67) en 2007, les Illkirchoises ont vaincu le signe indien, hier après-midi à Bercy, pour l'emporter à leur tour sur la plus ténue des marges, après un deuxième lancer manqué par Carmona à quatre secondes du terme et un dernier ballon confisqué dans la foulée par Céline Schmitt-Sendner.
Transfuge du RC Strasbourg à l'intersaison, l'intérieure ne dissimule pas sa fierté de faire partie de « cette équipe de copines qui se respectent, s'apprécient et prennent plaisir à jouer ensemble ».
Une semaine après avoir décroché la montée en N1, la SIG réussit donc un formidable doublé. Philippe Breitenbucher est aux anges : « C'est extraordinaire ! » , lâche le coach illkirchois qui, s'il s'était efforcé de « gommer les imperfections des autres années » , a pourtant vu resurgir « les fantômes du passé » en fin de rencontre, « quand on n'arrive pas à enfoncer le clou » . Son dernier temps mort, « Breit' » le prend alors « non pas pour parler basket, mais pour parler d'orgueil » . Ce superbe succès, Audrey Kopp et ses partenaires sont allées le chercher avec le coeur, « avec les tripes aussi » . Marie-Noémie Privet , secouée à chacune de ses incursions dans la raquette, peut témoigner de l'âpreté des débats. « Timorées » , les filles du président Luc Pfister ont été à la peine lors du premier quart d'heure, péchant par manque d'adresse et « excès de dribbles » . « On recherchait trop de solutions en première intention » , analyse coach Breitenbucher. Emmenées par Wahiba Aïssani, encore une ancienne du RCS, les Drômoises, qui avaient atomisé Ouistreham (77-42) en demi-finale de l'épreuve, s'étaient alors installées dans la rencontre. « A moins dix, moins douze, on savait qu'il n'y aurait pas de match retour. Et on a eu le mérite de ne rien lâcher, en jouant collectivement. Personne n'a essayé de prendre le match à son compte » , observe Céline Schmitt-Sendner, souveraine (18 pts, 12 rbds) dans le palais parisien. Solides défensivement, les Illkirchoises ont refait leur retard, mais sans parvenir à faire la différence. La conclusion a donc été affaire de nerfs. Ceux qui tiennent, ceux qui lâchent aussi. Et l'expérience accumulée lors des deux dénouements traumatisants s'est avérée précieuse pour « arracher la Coupe » , ajoute Philippe Breitenbucher, qui ne peut s'empêcher d'avoir « une pensée pour les anciennes joueuses, celles qui ne sont plus là et n'ont pas soulevé ce trophée ».

« On prend goût aux bonnes choses. Alors, on va aller chercher le titre ! »

Fier du travail accompli « depuis dix ans » - sept des joueuses qui ont foulé le parquet du POPB hier sont issues du centre de formation -, le coach de la SIG peut à présent rêver d'une autre consécration nationale, le week-end prochain dans le Forez. « On prend goût aux bonnes choses. Alors, puisqu'on est parvenu à se remobiliser pour Bercy, on se remobilisera pour le Final Four à Saint-Étienne. Et on va aller chercher le titre ! » . Les Illkirchoises ont cette année une inextinguible envie de coiffer toutes les couronnes. Sacrée équipe !
Régis Schneider - www.dna.fr

Laveyron 61 SIG 62

POPB. 500 spectateurs environ.
Arbitres : MM. Guedj et Borie.
Quart-temps : 18-11, 19-26 (mi-temps : 37-37), 6-8 (43-45), 18-17 (61-62).
- LAVEYRON : 21 paniers sur 59 tirs (36 %), dont 3 sur 12 à trois points (25 %), 16 LF sur 27 (59 %), 47 rebonds (Verjuin 13) dont 7 offensifs, 10 passes décisives (Aissani 4), 13 interceptions, 24 balles perdues, 25 fautes (Verjuin, 40e', éliminée). Ayi 9, Aissani 7, Rouat 12, Carmona 16, Verjuin 4, puis Ramos, Embareck 3, Florel 3, Soubeyrand 6, M'Baye 1.
- SIG : 20 paniers sur 64 tirs (31 %), dont 4 sur 22 à trois points (18 %), 18 LF sur 31 (58 %), 43 rebonds (Schmitt-Sendner 12) dont 10 offensifs, 10 passes décisives (Kopp 5), 16 interceptions, 19 balles perdues, 25 fautes (Nestor, 39e', Privet, 40e', éliminées). Kopp 3, Kuissu, Fischbach 10, Schmitt-Sendner 18, Nestor 10, puis Battaglia, Privet 12, Nussbaumer, M. Schultz 9, Terrin.

Schmitt-Sendner fait travailler ses vis à vis (5-4, 2e'), puis Fischbach, derrière l'arc, offre l'avantage à la SIG (6-7, 4e'). Mais les défenses prennent le pas sur les attaques : les Bas-Rhinoises dévissent au tir (3/16 dans ce quart) et Laveyron reste cinq minutes sans marquer. Aissani met fin à cette disette et les Drômoises, survoltées, passent un terrible 12-0 aux Illkirchoises (18-9, 10e'). Fin du 1er quart : 18-11. Malgré un bon passage de Privet - six points -, les Drômoises caracolent toujours en tête : 31-19 (15e') après une inspiration lointaine de Rouat. Schmitt-Sendner sonne la révolte, Nestor lui emboîte le pas - une interception et deux paniers bonifiés d'un lancer pour « Caro » - et l'inévitable Fischbach, à 6,25 m, parachève un 14-0 ( !) pour la SIG (31-33, 19e'). Schultz apporte son écot et, à la pause, tout reste à faire. Mi-temps : 37-37. Le mano à mano se poursuit. Mais à l'euphorie offensive du 2e quart (45 points marqués) succèdent dix minutes anémiques : 14 points seulement inscrits et 13 balles perdues pour les deux formations. Schmitt-Sendner - six points dans ce quart - et la SIG prennent bien un temps les devants (37-41, 23e'), mais Soubeyrand et Laveyron refusent de déposer les armes (43-43, 29e'). Le suspense reste entier... Fin du 3e quart : 43-45. Fischbach allume en périphérie (43-48, 31e'), Carmona replace Laveyron en tête (49-48, 24e'). La réponse est signée Schultz et Privet (49-53, 25e'). A 2'30" du buzzer, Carmona, encore, rétablit la parité (56-56). Laveyron manque trois lancers, Nestor rentre les siens (58-58, 39e'). A 60-62 et 4" à jouer, Carmona se présente sur la ligne de réparation. L'intérieure drômoise, qui en est à 10/11 après son premier lancer réussi, manque sa 2e tentative. Le camp illkirchois peut exulter : la SIG tient sa Coupe ! Fin du match : 61-62.
R. Sch. - www.dna.fr
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Indiscrétions -

SIGNES.
- Il y a des signes qui ne trompent pas. Avant le coup d'envoi de la finale contre Laveyron, Luc Pfister, le président illkirchois, n'avait pas manqué de relever que sa formation avait hérité d'autres vestiaires que ceux occupés lors des deux éditions précédentes. « Cette fois, on devrait gagner » , avait souri le « prési ». La suite lui a donné raison...

ÉMOTION.
- Roland Bliekast n'était pas le moins ému au coup de sifflet final à Bercy. Et c'est la larme au coin de l'oeil que le président de la Ligue d'Alsace de basket livrait ses premières impressions : « C'est grandiose ! Elles ont fait mentir l'adage qui affirme "jamais deux sans trois". Cela fait oublier la saison décevante des pros et relance le basket féminin en Alsace ».

RETROUVAILLES ?
- A l'occasion du Final Four du championnat de France de N2 féminine, le week-end prochain à Saint-Étienne, la SIG pourrait retrouver son adversaire malheureux de Bercy. Ce qui faisait dire à Étienne Faye, le coach de Laveyron : « On est venu, on a vu et... on a perdu. On va essayer d'en tirer les leçons ».

TOUTES ENSEMBLE.
- Seules dix Illkirchoises pouvaient figurer sur la feuille de match, mais Philippe Breitenbucher avait tenu à ce que ses 12 joueuses participent à la fête et prennent part à l'échauffement. Ce n'est qu'au tout dernier moment que le coach a écarté, la mort dans l'âme, Camille Schappler et Pauline Schultz.
www.dna.fr

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Spectateurs:
www.dna.fr :500 spectateurs environ
www.alsapresse.com :2000 spectateurs.

Tel Le Cid de Corneille ....
"Nous partîmes cinq cents; mais par un prompt renfort,
nous nous vîmes trois mille en arrivant au port"
.....(de Bercy!)

Quelle misère pour une salle pouvant accueillir plus de 13000 personnes!!!
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La SIG féminine à un tournant

Grandir sans se renier
Victorieuse du Trophée Coupe de France samedi, la SIG féminine s'est offert une belle vitrine avant de démarcher ses partenaires et constituer le budget nécessaire à la N1. Si le club illkirchois devra nécessairement franchir un palier, il n'entend pas vendre son âme, ni sacrifier son identité.
Il est encore trop tôt pour le dire. Mais le Trophée Coupe de France pourrait bien s'avérer être un placement rentable. « La victoire à Bercy est importante médiatiquement , note Luc Pfister, le président de la SIG amateurs. Le parcours en coupe, à la charge du club, nous a coûté cher (ndlr : 6 000 € en frais de logistique pour disputer le plateau quarts et demies au Coteau et la finale à Paris), mais cela va peut-être rapporter un peu d'argent derrière ». Venant d'un éminent cadre bancaire, le propos n'a que plus de crédit.
Aux quelque 150 supporters qui avaient rallié la capitale avant-hier pour soutenir leurs protégées contre Laveyron (62-61) s'étaient mêlés quelques élus et responsables politiques, « venus par amitié » , précise le président. Jean-Claude Haller, conseiller général, et Claude Froehly, premier adjoint au maire d'Illkirch et vice-président de la CUS en charge des sports, avaient notamment pris place dans les travées du POPB. Pour voir une SIG qui gagne et mesurer un peu plus l'engouement suscité par ce club. Or, le soutien des collectivités - ville, CUS, conseils régional et général - ne sera pas de trop pour aider la SIG à « franchir un palier » l'an prochain en N1.
Luc Pfister ne veut pas encore avancer de chiffres : « C'est un peu frais et il nous reste une finale à jouer. D'ailleurs, ne serait-ce que par superstition, on n'a pas tiré de plans sur la comète jusque-là ». Le président illkirchois a tout de même prévu d'empoigner son « bâton de pèlerin » pour frapper aux différentes portes.

Privilégier « l'affectif »
Pour exister en N1 à la rentrée, la SIG va en effet devoir revoir à la hausse son train de vie. « Se déplacer à Marseille, ce n'est pas comme jouer à Furdenheim ou à Mulhouse... » , reconnaît Luc Pfister. Et le budget actuel du club, estimé à 250 000 € pour 24 équipes, pourrait bien être celui des seules seniors féminines «une» en septembre. « Mourenx, qui descend en N1, annonce un budget de 700 000 €. Actuellement, on en est loin. Si on parvient à réunir le tiers de cette somme, on sera dans nos objectifs ».
Les subventions des collectivités - qui représentent environ 40% de la dotation actuelle - devraient augmenter, puisque établies sur la base d'un barème. Mais la SIG, qui perçoit encore une redevance des pros, devra aussi gonfler sa cagnotte avec des subsides privés. Et cela sans renier son statut amateur. Aujourd'hui, le club n'emploie que deux salariés : une secrétaire et la responsable du centre de formation. « Les joueuses ne sont pas salariées, nous ne pouvons qu'indemniser leurs frais. La kiné et les deux préparateurs techniques interviennent bénévolement. Pour la saison prochaine, ce sera la même chose » , prévient d'ailleurs Luc Pfister.
A la croisée des chemins, le club illkirchois entend faire sa mue en douceur, sans rien renier de ses principes, ni de son identité. Et cela vaut aussi pour le socle de la future équipe. « Nous avons la prétention de travailler sur l'affectif , insiste le président. Ce club, c'est une famille, les gens s'y sentent bien ». A la SIG depuis moins d'un an, Céline Schmitt-Sendner ne tarissait d'ailleurs pas d'éloges, sitôt la coupe en poche, pour louer cet état d'esprit .

Esprit du club
Club formateur, la SIG devrait donc conserver une grosse partie de son ossature « régionale » actuelle et incorporer seulement l'une ou l'autre nouvelle venue. « Et la première vertu qu'elles devront avoir, c'est d'adhérer à l'état d'esprit du club. Je ne veux pas de mercenaires » , dit le président qui ne fait pas d'éventuels renforts étrangers sa priorité. Plusieurs jeunes joueuses ont en tout cas déjà été « spontanément » proposées au club. Et il se murmure en coulisses que la prometteuse Jessica De Amorim (RCS) pourrait être intéressée par le challenge illkirchois. Mais là encore, il est un peu trop tôt pour le dire...

Régis Schneider - www.dna.fr
Modifié en dernier par la zone le lun. 19 mai 2008 10:10, modifié 2 fois.
GIB's
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Message par GIB's »

l' US LAVEYRON a perdu d'un point , mais a gagné sa notoriété et la reconnaissance de tous au niveau Basket national .

qui aurrait imaginer un jour voir un petit club d'une commune de 900 habitants disputer une FINALE de la Coupe De France a BERCY contre une équipe issue d'une mégapole de 500 000 habitants ?

Il faut être fier de cette équipe et de ces filles qui ont tout donné .

Merci aux joueuses , au staf , aux dirigeants et un peu a nous , les supporters .

La SIG a gagné une bataille bien préparée mais pas la guerre !
rendez vous en ordre de bataille samedi prochain a St etienne , pour les finales du championnat de France . \:D/
KOP 26
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Message par KOP 26 »

Bravo Laveyron =D> =D> =D> =D> =D> C'est énorme
Par rapport au match, c'est peut être dommage que quelques leaders offensifs habituel n'aient pas répondu présent ](*,) ](*,) ](*,) ](*,) ](*,)Il faut tout de même reconnaitre qu'il n'est pas facile de jouer dans une salle monstrueuse par sa taille et quelques absences de repères
Bref. C'est déjà magnifique d'avoir était présent ce jour dans ce lieu mythique et d'avoir pu se mesurer face à des grands clubs qui ont des moyens bien plus important. Il est utile de rappeler que Laveyron ne compte que 800 habitants. Franchement, félicitations =D> =D> =D> =D> =D>
Il faut également rappeler qu'au début de saison, le club ne devait pas jouer (laisser filer) cette compétition
Bravo les vertes =D> =D> =D> =D> =D>
Modifié en dernier par KOP 26 le mar. 20 mai 2008 8:13, modifié 2 fois.
girlplayeuse
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Message par girlplayeuse »

BRAVO BRAVO
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