coutournant a écrit :L'EDF a réalisé un véritable exploit, maintenant faut être objectif, l'Espagne a très mal préparé le match. Trop de confiance car ils mettaient 25pt à tout le monde à domicile, P.Gasol qui n'a jamais perdu contre la France, Marc qui avait encore la tête à la maternité, Pau qui ne s'est pas entraîné de la semaine etc + le mauvais coaching chronique d'Orenga, on a bénéficié de circonstances favorables...
Je ne dis pas ça pour dévaloriser la perf car si nos joueurs ne s'étaient pas transcendés, on aurait certainement pas gagné !
Cette victoire est fondatrice, elle scelle l'union de 3 générations exceptionnelle de joueurs
Sur le trop de confiance, je suis d’accord avec cette vision :
Le coaching d’Orenga et les situations des frères Gasol.
Mais sur la forme des circonstances favorables: non !
Un match à élimination directe se travaille à l’avance ; un CM à domicile aussi ; une polyvalence des joueurs en cas de faillite individuelle aussi.
Or qu’avons nous vu, d’un point de vue comportemental, depuis quelques années avec cette équipe d’Espagne ?
Beaucoup de vilains coups (allez, pas la peine de tourner autour du pot : la cravate de Rudy sur qui vous savez), beaucoup de chiqué et de cinéma (Navarro sur ses démarquages, Rubio sur son mouchage de nez par Heurtel …).
Des états d’âmes de quelques joueurs sur leurs temps de jeu, enfin je veux surtout parler d’un joueur (Ibaka) qui a publiquement émis de fortes réserves sur sa motivation à jouer pour l’Espagne.
Sans être à l’intérieur de cette équipe, j’ai le sentiment d’un certain décalage entre un groupe de stars et d’autres groupes rivés à des taches obscures. Les Claver, Abrines, Reyes ont-ils été aussi impliqués qu’ils auraient dû l’être ? Ibaka s’est-il vraiment senti comme le « futur » de ce pays qui n’est pas le sien ? Rodriguez et Calderon (à un degré moindre) vis à vis de Rubio.
Tout cela a nourri, auprès de leurs adversaires, une frustration importante; frustration décuplée par la presse avec des titres comme celui de MARCA.
En bref, si la naissance d’un petiot et une vilaine grippe ont mis sur le flanc l’une des plus fortes équipes de basket de tout les temps, c’est que ce soit-disant « colosse » était déjà bien malade. Et je refuse d’y croire. L’équipe de France a battu, à la régulière, l’Espagne. Le facteur psychologique étant sans aucun doute un élément majeur.