La Charité s'est armée pour réussir ses premiers pas en Nationale 2 et aspirer à viser mieux qu'un simple maintien.
Entre découverte de la Nationale 3 et de la Nationale 2, trois saisons se sont écoulées. Dans le temps qu'elle s'était fixée pour grandir, La Charité a su se structurer grâce au travail des dirigeants autour du président Henri Valès et ses joueurs ont franchi de nombreux paliers sur et en dehors du terrain sous la férule de l'ancien coach de ProA, Joël Delaby.
Bien que novice à ce niveau et « pas favorite » selon l'entraîneur, qui honore sa troisième et dernière année de contrat, elle ne part pas dans l'inconnu, comme lors de son passage en N3, et, au regard de son recrutement et de sa préparation, se révèle ambitieuse bien au-delà du maintien.
L'équipe. La Charité a conservé sa solide ossature (seuls Koumbou et Leroy sont partis) et l'a sérieusement renforcée par l'arrivée de quatre joueurs (Nélaton, Picardo, Soufou, Palenik) ayant évolué en N2, voire au-dessus.
Les recrues, qui se sont rapidement fondues dans le moule, doivent apporter, outre leurs qualités basket, leur expérience et leur « stabilité émotionnelle », un point crucial aux yeux de Joël Delaby.
« Nous devons gagner en maturité afin de développer notre jeu quelle que soit l'adversité et ne pas laisser filer des matches à notre portée, surtout lorsqu'ils seront serrés. »
« Pour cela, je compte sur tout le monde », rappelle l'entraîneur, qui s'agace d'entendre que certains éléments majeurs des précédentes saisons voient leur temps de jeu et leur influence diminués."
« Il n'y a pas de cinq idéal, martèle-t-il. Chacun doit être à 100 % dès qu'il entre sur le terrain, apporter ses qualités, sans sortir de son registre. Je n'ai pas un joueur pour faire basculer une rencontre, mais une équipe. Chacun doit se mettre au service du collectif. »
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