Résultats des matches du 01/06/2013
ALLIANCE DU BASKET CREUSOTIN - ENTENTE CHESNAY VERSAILLES 78 : 68 - 64
SAINTE SAVINE BASKET - CLUB SPORTIF GRAVENCHONNAIS : 72 - 70
FURDENHEIM A.C.S.L. - ACLPAB CALAIS :
20 - 0
ALLIANCE DU BASKET CREUSOTIN - ENTENTE CHESNAY VERSAILLES 78 : 68 - 64
Les Creusotines plus fortes que Versailles
Samedi 01 juin 2013 -
http://www.creusot-infos.com
Elles se sont imposées avec intensité ce samedi soir (68-64) dans leur salle Jean de Prat.
C'est l'A.B.Creusot qui prenait d'abord les devants, grâce notamment à deux paniers à trois points de Sévrine Chauvin et Aurélie Langlais. Cela dit, les joueuses de Versailles montraient que l'opposition allait être relevée. 18-18, tel était le score à la fin du premier quart-temps, grâce encore à un shoot à longue distance d'Aurélie Langlais.
Les adversaires du soir, assez physiques et adroites, faisaient alors un petit écart mais sans grande importance puisque les Creusotines, certes brouillonnes en début de deuxième quart temps, revenaient par un bon jeu de transition et rentraient aux vestiaires avec l'avantage au panneau d'affichage (39-37). Léger avantage mais important d'autant plus que la seconde mi-temps allait être plus intense et voir les deux équipes durcir leurs défenses. Celle de l'A.B.Creusot abaissait le taux de réussite de Versailles et, offensivement, le collectif retrouvait des relations extérieures-intérieures « payantes ». Des options qui étaient efficaces dans le défi imposé par Versailles. Un défi que les Creusotines remportaient au bout du suspens, notamment sur la ligne des lancers francs, sans craquer (68-64). Pour un dernier match de la saison très abouti malgré le peu d'enjeu... Vraiment dommage au vu de la prestation livrée ce samedi soir.
Les filles s’imposent face à Versailles (68-64)
le 02/06/2013 - Jean-Claude Pierrat -
http://www.lejsl.com
Anne Charlotte a été impériale samedi soir.
On savait que les joueuses de Guillaume Harant étaient capables de tout. En battant ce samedi soir de quatre points le leader de la poule F, à savoir Versailles, les Creusotines l’auront encore prouvé. Elles ont répondu présent au défi proposé et ont rebondi de belle manière en venant à bout d’une formation qui n’a rien lâché pendant les 40 minutes du match.
Pour résumer, hier, les Bourguignonnes ont réalisé un gros match, plein et d’une intensité rare, à l’image d’une Christel Dumas au four et au moulin samedi soir, tout comme Anne-Charlotte Quicque impressionnante en adresse (18 points) lors de cette ultime et 6e rencontre de play-off. Les Creusotines ont d’entrée affiché leurs intentions. Elles sont restées devant durant les cinq premières minutes de jeu avant de se faire remonter puis de se faire distancer (16 à 8 ).
Euphoriques
Mais en ce samedi, les filles du Pilon ont joué avec le cœur et leurs tripes. Elles se sont battues pour revenir à 18 partout à la pause. Malgré un temps de cafouillage dès la reprise et une baisse de régime qui profitera aux Parisiennes (28 à 21) après 14 minutes de jeu, les filles de Guillaume Harant se serreront les coudes pour une nouvelle fois revenir au score. Ici Anne-Charlotte sera précieuse à mi-distance (11 points) et permettra à son groupe de garder le contact à la mi-temps : 33 à 32.
Le troisième quart-temps sera du même tonneau et le mano à mano se durcira encore. Reprenant le 4e quart-temps à 54 à 54 les Creusotines euphoriques reprendront cependant rapidement l’avantage et ne se laisseront plus remonter, imposant leur jeu collectif pour terminer la course en tête sur le score de 68 à 64, score leur permettant de rentrer aux vestiaires la tête haute et sous les applaudissements.
SAINTE SAVINE BASKET - CLUB SPORTIF GRAVENCHONNAIS : 72 - 70
Sainte-Savine : un dénouement à en perdre la tête
Les Saviniennes ont accompli une saison exceptionnelle pour accéder à la Nationale 1. Leur succès samedi soir sur Gravenchon en a été un formidable condensé
Le match de la montée en N1 face à Gravenchon (72-70) a accouché samedi soir d'une soirée magique. Plongée au cœur de la folie savinienne :
« Incroyable », « Truc de fou », « Extraordinaire »… Samedi soir, joueuses, staff et dirigeants de Sainte-Savine Basket ont pu réviser leur dictionnaire de superlatifs.
Leur 22e victoire en 28 rencontres de championnat (phase régulière et play-off additionnés), certainement la plus improbable de la saison, les a envoyés au septième ciel, celui de la Nationale 1, par la grâce d'un tir à trois points de Jennifer Prat, juste avant le gong final. Ce fut le point de départ d'une farandole incontrôlée et incontrôlable, durant laquelle on aura vu Ludovic Lethenet sauter sans retenue dans les bras de son adjoint, Joachim Goncalves, et les Saviniennes porter leur meneuse épuisée jusqu'à leur banc de touche !
Ces scènes de joie indescriptibles n'auraient sans doute pas été aussi délirantes si Gravenchon avait tenu bon. L'accession du SSB se serait malgré tout produite puisque dans le même temps, Le Creusot s'était offert Versailles (68-64). Sainte-Savine pouvait donc se contenter de perdre de moins de dix points pour valider son billet. D'ailleurs, une minute avant le terme du match, l'environnement autour du parquet savait à quoi s'en tenir. « Mais seule la victoire est belle, objectait, avec raison, le président Éric Roulet. Si on avait dû notre montée au Creusot, la saveur n'aurait pas été la même. »
Refus de la défaite
Simplement, les coéquipières de Daniela Pavlendova, pourtant au creux de la vague lors de la seconde période, la voulaient tellement. « On n'a rien lâché, signalait Philomène Puissant, pendant que leur numéro 7 (l'ailière Héloïse Roussignol, 21 pts) rentrait tout à 3 points. C'est notre point fort, cette saison ». Mylène Condoris, précieuse dans le money-time en compagnie de la capitaine slovaque, ne disait pas autre chose : « Ce scénario, ça nous représente totalement ». Le SSB avait beau être une équipe neuve en début de saison, elle s'est vite construite à base de succès, étriqués, marqués au fer rouge du refus de la défaite.
« Depuis le départ, on a eu un nombre considérable de confrontations serrées, rebondissait Ludovic Lethenet. Et on en a gagné beaucoup. Ce groupe est tellement soudé ». Pour démonstration, une fois douchées et remises de leurs émotions, ses joueuses prolongeaient la soirée en allant fêter l'anniversaire de Philomène Puissant (25 ans). « Il y a une envie d'être ensemble, un esprit de corps qui n'existaient pas la saison dernière, poursuit le technicien aubois. Elles ont accepté de travailler pour avoir des résultats ».
Une faculté de résistance hors normes qui leur a fait renverser des montagnes, même lorsque les blessures et les absences professionnelles ou autres se sont accumulées, cet hiver ou en début de play-off.
Direction Final Four
« On a pris alors les matches un par un, atteste Amandine De Mel Binde. De toute façon, sans solidarité, on n'aurait pas pu aller bien loin ». La bande à Prat n'est pas encore en vacances puisqu'un Final Four regroupant les quatre clubs promus en N1 aura lieu le week-end qui vient à Tours. Sainte-Savine jouera le samedi contre Roquebrune (17 h) pour « bien représenter le département et la région », dixit Lethenet, sans réelle pression et pensant d'abord à savourer le moment présent. « Nous, quand on était en Nationale 3, ça nous allait déjà bien, confient en chœur Philomène Puissant et Coralie Jeandon, les deux joueuses du cru qui ont tout vécu depuis l'échelon régional. Pareil pour la N2. Alors, vous pensez, la N1...». Pas si « extraordinaire » que cela, finalement.
Clément BATTELIER - Publié le lundi 03 juin 2013 -
http://www.lest-eclair.fr
« Je n'ai pas réfléchi »
Publié le lundi 03 juin 2013 -
http://www.lest-eclair.fr
Jennifer Prat, emblème d'un SSB qui donne tout.
Le tableau d'affichage du gymnase Volbart affiche un compte à rebours de cinq secondes, pas plus, et Gravenchon tient de justesse l'avantage (69-70). À peine le temps de franchir le milieu de terrain et tenter le shoot de la dernière chance. À la réception de la remise en jeu, Amandine De Mel Binde raconte :
« Je subis une prise à deux. Je n'ai donc pas le choix et je fais la passe » . La balle échoue à Jennifer Prat, qui est donc chargée de la sentence. Mais va-t-elle avancer encore car, comme le rappelle Philomène Puissant,
« un panier à 2 points suffit », ou prendre le tir sans attendre ?
Trajectoire exquise
La réponse ne tarde pas à fuser, sous la forme d'une trajectoire incurvée absolument exquise.
« Je ne suis pas une fille débile, relaie Prat.
Seulement, si on voulait gagner, c'était la seule chose à faire. Je n'ai pas réfléchi ». Quitte à passer pour une « folle » aux yeux de son intérieure :
« Je me suis dirigée vers elle ensuite, en lui criant : ''Mais qu'est-ce que tu as fait ?'' ».
« Elle a eu surtout le cran de le faire », pointait à juste titre De Mel Binde. Qui, comme l'ensemble des joueuses, du staff et du public, est emportée par le vent de folie qui s'est subitement levé.
Jennifer Prat héroïne du grand soir - au point de s'écrouler physiquement à la fin -, cela conforte la portée symbolique d'une année fertile en rebondissements. À cause d'une opération de l'appendicite, la meneuse de Sainte-Savine avait manqué les trois précédentes rencontres de play-off. De toute évidence, elle ne voulait pas rater la dernière
C.B.
Touché par la non-accession de 2012, l'entraîneur Ludovic Lethenet : « Une vraie revanche sur la saison passée »
Ludovic, vous n'aviez sûrement pas prévu un tel film…
« Je savais que ça allait être très compliqué, eu égard à la défaite de l'aller (N.D.L.R. : 72-64)
. Mais cette semaine, les joueuses étaient très confiantes sur le fait de gagner ce match. Elles y sont parvenues au terme d'un scénario épique. On réalise une bonne entame, puis derrière, on subit leur excellente adresse à 3 points. Finalement, c'est ce panier au buzzer de Jennifer qui fait pencher la balance en notre faveur. En tout cas, cette montée, inespérée parce que l'équipe n'était pas taillée pour au début, est la récompense de beaucoup d'années de travail. »
Cette accession est aussi emplie de symboles à l'égard de la saison dernière…
« On avait connu, il est vrai, une énorme déception. Le débriefing qui avait suivi avec les dirigeants m'avait d'ailleurs personnellement marqué. Il y a eu une remise en question sur ma méthode, même si au bout du compte, elle n'a pas tellement changé. Quelque part, c'est une vraie revanche sur la saison passée. On peut maintenant tourner la page. »
Comment aborder désormais la Nationale 1 ?
« Ce sera un cran au-dessus en termes de jeu, ce sera plus intéressant. Il y aura beaucoup plus de qualité en face. Il nous faudra faire en sorte que notre salle soit toujours dure à prendre (sic),
comme ce soir (samedi) ».
Propos recueillis par C.B. - Publié le lundi 03 juin 2013 -
http://www.lest-eclair.fr