GEISPOLSHEIM
Le CJS et l'Université de Duke
Premier grand test pour nos Nationale 1 Féminines.
Hier à 16h, les SF1 ont affronté l'Université de Duke en match amical. L'occasion pour la troupe de Patrick Lazare de faire un premier test et se mesurer à l'une des meilleures université américaine. Egalement l'occasion de retrouver une Alsacienne : Allison VERNEREY.
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LE MATCH
Face à une équipe qui avait surclassé Franconville (107-48) puis longtemps lutté avec le quatrième du dernier championnat de France, Mondeville (79-88) cette semaine, les filles du CJS Geispsolsheim (NF1) ne partaient pas favorites hier. Surtout avec seulement quatre entraînements dans les jambes depuis leur reprise lundi. Il n’a pas fallu longtemps pour se rendre compte de l’écart de niveau entre les deux formations. Après deux minutes de jeu, le score était déjà à 14-2., puis de 71-10 à la pause. Meilleures dans tous les domaines, les Universitaires n’ont pas laissé la moindre chance à leurs hôtes pour un score final lourd.
« On n’est pas dans le même monde », résume Gisèle Kaerlé, la vice-présidente du club alsacien.
« Elles sont un voire deux crans au-dessus de nous », appuie le coach, Patrick Lazare, content
« de voir le chemin qu’il reste à parcourir à (son) équipe ».
T.G. - 20/08/2012 -
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CJS Geispolsheim 34 Duke 121
Complexe sportif de Geispolsheim.
300 spectateurs.
Arbitres :MM. Oliot et Madre.
Quart-temps : 2-39, 8-32, 12-28, 12-22.
CJS GEISPOLSHEIM : Clauss 3, Roehrig, Specq 2, Chemineau 2, Jehl 2, Ratzel 2, Zaroli 2, Denu 3, Dersoir 5, Vincen 6, Friedrich 4, Lux 3.
DUKE : Jones 13, Hoore 19, Gray 14, Johnson 10, Heckman 5, Liston 23, Peters 14, Frish, Vernerey 23
T.G. - 20/08/2012 -
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Allison Vernerey et son université de Duke disputaient un match amical hier à Geispolsheim
“Allie” prophète en son pays
Allison Vernerey a inscrit 23 points et pris 15 rebonds hier.
Le retour sur les parquets alsaciens d’Allison Vernerey a été accueilli comme il se doit. Près de 300 personnes ont pu voir à l’œuvre l’un des plus grands espoirs du basket français et sa prestigieuse université américaine, Duke.
Les étreintes, photographies et autres embrassades ont duré un moment. Et pour cause, toute la famille de la star de la journée était là pour ce moment unique. Allison Vernerey et son université américaine de Duke en terres alsaciennes, ça ne se produit pas tous les jours.
« Théoriquement, une tournée est possible tous les quatre ans, explique l’intéressé, 21 ans, en Caroline du Nord depuis 2009.
Le fait que je sois d’ici a lancé l’idée d’un tour en Europe et puis la coach (Joanne P. McCallie)
était déjà venue dans le coin au moment de me recruter donc c’était parfait ! »
Après la région parisienne pour un match à Franconville, la Normandie pour rencontrer Mondeville, et avant de rallier l’Italie, la prestigieuse université de Duke a donc posé ses valises dans le Haut-Rhin samedi. Sans oublier de faire un détour dans la famille de sa numéro 43.
« On a mangé chez moi le soir. Avec tout le staff, on a dû se mettre dehors », reprend Allison Vernerey, ravie de son escapade alsacienne marquée également par la rencontre d’hier après-midi face au CSJ Geispolsheim.
« Tout le monde est très content d’être là, confirme l’ancienne mulhousienne et illkirchoise.
À titre personnel, j’ai pu jouer contre Johanna Ratzel avec qui j’étais au collège. C’était cool et tous mes proches étaient dans les tribunes. »
« Je me plais énormément aux Etats-Unis, tout va bien là-bas »
Une habitude qu’elle avait perdue depuis son départ, baccalauréat en poche, pour Duke dans l’idée
« de vivre autre chose, d’apprendre l’anglais et de le combiner avec le basket ».
Trois ans plus tard, et à l’aune de sa quatrième et dernière année à “la Harvard du Sud”, là même où un certain “coach K” s’occupe de l’équipe masculine, la future titulaire d’un Bachelor en sciences économiques ne
« regrette pas du tout, au contraire ». « Je m’y plais énormément, j’ai rencontré énormément de gens, tout va bien là-bas », détaille-t-elle pour évoquer son parcours scolaire réussi mais aussi ses trois saisons en NCAA toutes stoppées avant le Final Four.
« On perd l’Elite 8 (sorte de quart de finale en un match)
à chaque fois. Ce n’est pas à quoi on aspire, on travaille pour faire mieux cette saison. »
Un avenir pas forcément lié au basket
À titre individuel, l’intérieure sort d’un exercice où son temps de jeu s’est réduit (15 minutes contre 18,6 les deux premières saisons). Sans que cela ne l’inquiète plus que cela, comme son avenir.
« Je suis comme beaucoup de gens de mon âge, je ne sais pas trop ce que je veux faire plus tard, dit-elle simplement.
J’essaie vraiment de ne pas me fixer et de profiter un maximum de ma dernière année à Duke. »
Après, elle se voit
« chercher du boulot ». Et donc ne pas poursuivre le basket ?
« J’ai plus d’aspirations à rentrer dans le monde professionnel mais rien n’est encore décidé . » La jeune fille ne veut se fermer aucune porte, qu’elle soit sportive ou non. Sauf peut être celle de l’équipe de France
« pour l’instant et pour mieux (se) concentrer sur la saison avec Duke ».
Au vu du niveau de jeu proposé hier par son équipe, celle-ci s’annonce plutôt bien.
Thibaut Gagnepain - 20/08/2012 -
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CV express
Née le 27 février 1991 à Saint-Maur-des-Fosses.
Intérieure, 1,93 m. Clubs successifs : Aix-en-Provence (99-00), Meyreuil (00-01), Stade Français (01-02), Aix-en-Provence (02-03), Mulhouse (03-08), SIG (08-09), Duke (depuis 2009).
Palmarès : médaillée d’argent à l’Euro juniors en 2009, championne d’Europe cadettes en 2007, championne de l’Atlantic Division Coast Conference en NCAA en 2010.
Thibaut Gagnepain - 20/08/2012 -
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