LIGUE 2 2018-2019

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basketbreton
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Re: LIGUE 2 2018-2019

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Ludivine Marie (HAINAUT BASKET),poste 4, 1m85 signe à Charnay
Patou
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Re: LIGUE 2 2018-2019

Message par Patou »

Charnay, Toulouse et Montbrison ont rejoint Angers.
Trois Belles étaient au programme le week-end dernier. Charnay et Toulouse se sont imposés sans trembler et Montbrison a encore réalisé une incroyable "remontada" !

. Charnay (1) - Rezé (8) : 87 – 50 (Charnay remporte la série 2-1).
À domicile, dans un match décisif, le CBBS ne s’est pas fait peur. Poussées par leur public, ses joueuses ont réalisé un match quasi-parfait : 51% de réussite aux tirs, 125 d’évaluation collective et un apport du banc conséquent (33pts). Peut-être un peu émoussées, après leur grosse victoire à domicile, les Rezéennes et Kani Kouyate (20pts) n’auront tenu qu’un seul quart-temps (19-13, 10ème) avant de voir s’envoler la tête de série N°1 de la saison.

. Toulouse (2) - Reims (7) : 84 – 57 (Toulouse remporte la série 2-1).
Même scénario à Toulouse. Après un premier quart accroché (21-14,10ème), le TMB déroulait son jeu et ne laissait aucune chance à Reims d’installer le sien : 31% aux tirs et 20 balles perdues pour les "Pétillantes" !
En sortie de banc, Svenja Greunke (18pts, 8 rebonds) et Maud Stervinou (15pts) terminent meilleures marqueuses de la rencontre. Le TMB rejoint Angers en demi-finale.

. Chartres (4) - Montbrison (5) : 63 – 65 (Montbrison remporte la série 2-1).
https://www.fibalivestats.com/u/FFBB/1143345/bs.html
Les Montbrisonnaises sont décidément les Reines du "come-back" !
Samedi soir, Joelly Belleka (18pts), Amina Njonjou (12pts) et le reste du groupe de Chartres, dominaient la première mi-temps (28-17, 20ème).
Les filles de Benoit Marty comptaient même 16 points d’avance dans le QT3 (33-17, 23ème) avant que le BCMF et Emilie Duvivier (20pts à 4/8 à 3pts) ne reviennent progressivement au score.
Avec quatre points les séparant (40-36) à l’entame du QT4, les deux équipes livraient un véritable duel offensif dans les 10 dernières minutes (23-29).
Dans une fin de match irrespirable, c’est finalement Olga Maznichenko auteur d'un double-double (19pts, 10rbds) et son équipe, qui s’imposaient et se qualifiaient en 1/2 finale de Ligue 2 pour la première fois dans l'histoire du club.
Le BCMF affrontera Charnay.


La joie des Montbrisonnaises sur le parquet de Chartres !
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Emilie Duvivier.
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Modifié en dernier par Patou le lun. 06 mai 2019 18:14, modifié 1 fois.
"L'esprit le plus pénétrant a besoin du secours du temps pour s'assurer par ses secondes pensées de la justesse des premières et acquérir, à l'instar de la nature, la maturité de ses productions !"
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Re: LIGUE 2 2018-2019

Message par RC Match-up »

Mélanie Devaux, la Capitaine du Charnay BBS, était notre invitée en ce mois de mai.
Retrouvez le podcast de cette interview ici: www.mixcloud.com/Match_up/match-up-mai-2019/

N'hésitez pas à rejoindre la page Facebook de l'émission: www.facebook.com/radio.cactus.match.up/
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. Charnay - Montbrison : 78 - 50 ! => https://www.fibalivestats.com/u/FFBB/1146628/
. Toulouse - Angers : 61 - 59 => https://www.fibalivestats.com/u/FFBB/1146629/
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La tâche s’annonçait ardue pour le BCMF sur le parquet de Charnay et elle le fût plus encore que prévu ! Les Foréziennes ont été battues de 28 points (78-50) après avoir perdu les quatre QT ! https://www.fibalivestats.com/u/FFBB/1146628/bs.html

Montbrison était mené dès le début du match (23-14, 10ème) avant que les locales, superbement emmenées par l’ancienne roannaise Laëtitia Guapo (meilleure évaluation du match : 24 et meilleure marqueuse : 22 pts), n'accentuent encore leur avance à la mi-temps (41-27).
Dans un match à sens unique, le CBBS infligeait un cinglant 22-9 à ses hôtes dans le QT3 pour compter 27 points d'avance à la 30ème (63-36) avant de remporter le QT4 (18-14) et la première manche de cette demi-finale des play-off.
Le BCMF devra montrer un tout autre visage devant son public (97 et 48 pour les évaluations collectives respectives !), ce samedi, pour pouvoir espérer disputer une Belle, mercredi prochain en Saône-et-Loire.
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Re: LIGUE 2 2018-2019

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Charnay s'impose (51-66) à Montbrison et rejoint Toulouse en Finale du Championnat !
Blessure à la cheville de Laure Belleville à 4'36" de la fin du match. https://www.fibalivestats.com/u/FFBB/1146529/bs.html

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ANGERS

Playoffs (demi-finales). Le couperet est tombé vendredi soir sur les Angevines, battues en deux matches serrés par Toulouse. L'heure est au bilan et à la projection sur le futur exercice.

Deux points d'écart à l'aller (61-59), trois au retour (68-71). Entre Toulouse et Angers, l'écart est donc infime mais à chaque fois, le TMB l'a emporté. Et ce n'est sans doute pas un hasard. Vendredi soir, David Gautier avait d'ailleurs estimé « logique » la qualification des Occitanes.

Alors

qu'a-t-il manqué à cette Ufab pourtant irréprochable dans l'engagement, pour forcer la décision ? Du talent ? « Pas forcément, répond le coach. On avait du talent, beaucoup. Du talent sur les qualités basket, d'adresse. Je pense que l'on n'avait en revanche pas assez de joueuses capables de maîtriser leurs émotions. » La défaillance aux lancers francs vendredi (9 sur 19) en est la parfaite illustration. « Dans les moments clés, on a tendance à avoir le bras qui tremble plutôt qu'à être ferme. »
Kelly Corre en renfort ?

Une fébrilité mentale à laquelle se greffe un manque de leadership. « Dans une équipe, il faut de tout, des suiveuses, des rigolotes, des leaders de vestiaires, poursuit David Gautier. Or, chez nous, ça manquait de personnalités, on avait peut-être trop de profils similaires. On a manqué de leaders dans le langage, la rébellion, des personnes qui sont capables de reprendre certaines joueuses quand il y a besoin à l'entraînement, que ce ne soit pas toujours le rôle du coach. Qui sachent emmener tout le monde sur le terrain. »

Un déficit de « complémentarité humaine » donc auquel l'entraîneur ajoute un manque de « complémentarité sur le parquet ».À l'image d'un secteur intérieur où « ça se marchait parfois un peu dessus ».

Autant de points qu'il faudra gommer pour espérer briller la saison prochaine. Avec forcément l'objectif de retrouver cette Ligue féminine quittée il y a deux ans. « Bien sûr que l'on est ambitieux et on va essayer de revenir plus fort mais le premier objectif, c'est de faire une équipe pour être capable de monter, rappelle David Gautier. Qu'il y ait une osmose, qu'il y ait des choses qui se passent entre les joueuses. Il faut donc d'abord bien réussir son recrutement. »

Et de ce côté-là, les choses avancent. Arrivée à la fin d'un cycle de deux ans, l'Ufab voit deux de ses cadres partir : Elise Prodhomme rejoint Aulnoye (L2F) et Lorraine Lokoka devrait poursuivre sa carrière en Ligue féminine. Le secteur intérieur, dans lequel cette dernière dut s'exprimer plus que prévu, sera d'ailleurs renouvelé de A à Z puisque Stephany Skrba, Shenita Landry, Joanne Lauvergne et Maelys Martinet ne seront plus Angevines à la reprise.

Six départs donc et autant d'arrivées programmées. Aucune n'a pour l'heure été officialisée. Mais selon nos informations, quatre sont en très bonne voie : l'arrière-meneuse Claire Parisi (20 ans ; 1,70 m) qui évoluait avec les Espoirs de Basket Landes (N2F) mais fit aussi trois apparitions en Ligue féminine ; la pivot tahïtienne Hereata Richmond (17 ans ; 1,91 m) actuellement au Centre Fédéral (LF2) ; l'intérieure Sarah Ousfar (25 ans ; 1,93 m) depuis plusieurs saisons à Reims (LF2) et l'ailière Kelly Corre (28 ans ; 1,78 m) qui portait cette année les couleurs de Nice (LF2) après plusieurs saisons à Landerneau. Son arrivée constituerait un renfort de choix tant sur un plan basket que sur le côté leadership.

Touty Gandega en discussions pour prolonger son bail en Anjou, il ne resterait plus que deux intérieures à enrôler. Deux joueuses à même d'apporter un réel impact dans la raquette. Restera ensuite à faire prendre la mayonnaise...
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Brito De Sousa, président de l'Ufab 49.

Recueilli par Emmanuel Esseul


Après l’élimination en demi-finales de Ligue 2 féminine par Toulouse, Brito De Sousa se confie. Le président de l’Ufab 49 revient sur la saison achevée et se projette sur la suivante.

Quel est votre regard sur la soirée de vendredi ? C’est forcément une désillusion…Le mot est peut-être un peu trop fort pour moi. La soirée d’hier (vendredi) est la confirmation de notre inconstance de toute la saison.

Cela veut dire que cette équipe n’était pas

taillée pour monter…On avait peut-être un effectif pour l’objectif du club (la montée, N.D.L.R.). Mais on n’a pas trouvé la clé pour que cet effectif - avec des noms, des joueuses de talent - puisse remplir l’objectif. On l’a vu tout au long de la saison où parfois c’était très bien, parfois, ce n’était pas terrible. Donc la défaite d’hier (vendredi) soir sonne plutôt comme la visibilité d’une équipe fragile.

À quoi est-ce lié. Est-ce une alchimie qui ne s’est pas créée ?Oui, je pense qu’il y a de ça. Je pense aussi que l’on était très friable dans les têtes. On n’a jamais pu confirmer notre basket. Quand on ne s’assoit pas sur un vrai savoir-faire sur un domaine collectif, on a du mal à se projeter. Cette équipe avait du mal à se projeter.

La montée sera de nouveau l’objectif la saison prochaine…C’est un impératif mais il faut rester humble. Même si dans une ville comme Angers, avec les infrastructures, l’investissement de la municipalité, celui des partenaires, on ne peut pas dire - et je ne dirai pas - que l’on joue la 3 ou la 4e place. On doit jouer la gagne. Maintenant, le niveau du championnat de Ligue 2 est en train de monter, on le voit. Il y a quand même trois, quatre, cinq équipes capables de se battre pour la montée et c’est bien pour le basket féminin. Parce que le niveau au-dessus aussi est en train de monter. On a globalement un championnat qui est vraiment intéressant. Notre objectif sera de remonter en Ligue féminine, c’est sûr, mais on ne sera pas tout seul. Il faut que l’on travaille sur l’alchimie, la complémentarité. Je pense que le recrutement est fait là pour obtenir notre objectif.

Justement sur ce côté recrutement, on sait que dans le basket féminin, les choses se déclenchent très tôt en général…(il coupe) C’est quelque chose d’ailleurs sur lequel je ne suis pas complètement opposé mais qui, je trouve, ne correspond pas du tout à la visibilité des clubs. On est un peu contraint et forcé.

Où en êtes-vous du recrutement, on a annoncé quelques noms…Oui que je n’ai pas confirmés. Il y a un conseil d’administration lundi, je souhaite lui donner la primeur. La confirmation des premières recrues ne viendra qu’après (N.D.L.R. : selon nos informations, quatre joueuses devraient rapidement l’être : l’arrière-meneuse Claire Parisi, l’ailière Kelly Corre, l’intérieure Sarah Ousfar et la jeune pivot Hereata Richmond. Resterait à trouver deux autres intérieures).
[Grosse désillusion pour les joueuses de l'Ufab vendredi soir, éliminées par Toulouse à l'issue de deux matches très serrés.]
Grosse désillusion pour les joueuses de l'Ufab vendredi soir, éliminées par Toulouse à l'issue de deux matches très serrés. | SÉBASTIEN AUBINAUD

Sur le plan du budget, qu’en sera-t-il la saison prochaine ?On sera sensiblement dans les mêmes eaux (environ 1 million d’euros) avec une ambition de se structurer un peu plus. Parce que le sport est dans une mouvance, avec une nouvelle loi qui devrait changer un peu la donne sur sa gouvernance. Je pense que la notion de territoire va être importante. Angers est une terre de basket, le Maine-et-Loire en est une. Je pense que la place forte du basket féminin doit s’inscrire à Angers. Il faut que l’on anticipe ce travail-là et que l’on se structure. Avec l’idée qu’à un moment ou un autre, le secteur professionnel devienne encore plus professionnel. Et que l’on garde notre centre de formation - c’est clé pour l’organisation - ainsi que le club amateur avec peut-être une organisation différente.

C’est-à-dire…L’idée est plutôt à un moment de réfléchir - mais il faut bien tout peser - si peut-être une société à objet sportif (SAOS) peut voir le jour. Il y a une forte concurrence en termes de sports sur nos terres, et il faut donc être armé avec des professionnels sur différents dossiers.

Avec un budget d’environ 1 million d’euros, où vous situez-vous en Ligue 2 féminine ?Quand on parle de budget club, ça englobe tout le club. Souvent, on parle de masse salariale de l’équipe 1. Dans les budgets clubs, on doit être dans les premiers mais ce n’est pas le cas dans les masses salariales de joueuses parce que l’on a un centre de formation qui nous coûte le même prix qu’un centre de formation en Ligue féminine. Mais c’est une volonté. Aujourd’hui, on est structuré pour la Ligue féminine mais pour l’heure, le sportif n’a pas rejoint la structure et il faut absolument que l’on arrive à prendre le bon wagon. Mais ce n’est pas facile quand il y a qu’une seule montée et qu’il y a 4-5 prétendants. J’ai plus de difficultés sur la non-montée de l’année dernière (N.D.L.R. : à Landerneau sur la belle) que cette année.

Un mot sur l’entreprise Marty…Marty nous rejoint en tant que partenaire principal sur les trois prochaines années, partenaire maillots. C’est une société ancrée dans son territoire et quand on leur a proposé, ils n’ont pas réfléchi très longtemps. Le basket est un domaine sur lequel ils travaillent beaucoup. Le sport féminin et le fait que l’on soit une équipe phare sur le territoire ont pesé aussi. Ils ont dit banco.
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Message par choletais »

basketbreton a écrit :Brito De Sousa, président de l'Ufab 49.

Recueilli par Emmanuel Esseul


Après l’élimination en demi-finales de Ligue 2 féminine par Toulouse, Brito De Sousa se confie. Le président de l’Ufab 49 revient sur la saison achevée et se projette sur la suivante.

Quel est votre regard sur la soirée de vendredi ? C’est forcément une désillusion…Le mot est peut-être un peu trop fort pour moi. La soirée d’hier (vendredi) est la confirmation de notre inconstance de toute la saison.

Cela veut dire que cette équipe n’était pas

taillée pour monter…On avait peut-être un effectif pour l’objectif du club (la montée, N.D.L.R.). Mais on n’a pas trouvé la clé pour que cet effectif - avec des noms, des joueuses de talent - puisse remplir l’objectif. On l’a vu tout au long de la saison où parfois c’était très bien, parfois, ce n’était pas terrible. Donc la défaite d’hier (vendredi) soir sonne plutôt comme la visibilité d’une équipe fragile.

À quoi est-ce lié. Est-ce une alchimie qui ne s’est pas créée ?Oui, je pense qu’il y a de ça. Je pense aussi que l’on était très friable dans les têtes. On n’a jamais pu confirmer notre basket. Quand on ne s’assoit pas sur un vrai savoir-faire sur un domaine collectif, on a du mal à se projeter. Cette équipe avait du mal à se projeter.

La montée sera de nouveau l’objectif la saison prochaine…C’est un impératif mais il faut rester humble. Même si dans une ville comme Angers, avec les infrastructures, l’investissement de la municipalité, celui des partenaires, on ne peut pas dire - et je ne dirai pas - que l’on joue la 3 ou la 4e place. On doit jouer la gagne. Maintenant, le niveau du championnat de Ligue 2 est en train de monter, on le voit. Il y a quand même trois, quatre, cinq équipes capables de se battre pour la montée et c’est bien pour le basket féminin. Parce que le niveau au-dessus aussi est en train de monter. On a globalement un championnat qui est vraiment intéressant. Notre objectif sera de remonter en Ligue féminine, c’est sûr, mais on ne sera pas tout seul. Il faut que l’on travaille sur l’alchimie, la complémentarité. Je pense que le recrutement est fait là pour obtenir notre objectif.

Justement sur ce côté recrutement, on sait que dans le basket féminin, les choses se déclenchent très tôt en général…(il coupe) C’est quelque chose d’ailleurs sur lequel je ne suis pas complètement opposé mais qui, je trouve, ne correspond pas du tout à la visibilité des clubs. On est un peu contraint et forcé.

Où en êtes-vous du recrutement, on a annoncé quelques noms…Oui que je n’ai pas confirmés. Il y a un conseil d’administration lundi, je souhaite lui donner la primeur. La confirmation des premières recrues ne viendra qu’après (N.D.L.R. : selon nos informations, quatre joueuses devraient rapidement l’être : l’arrière-meneuse Claire Parisi, l’ailière Kelly Corre, l’intérieure Sarah Ousfar et la jeune pivot Hereata Richmond. Resterait à trouver deux autres intérieures).
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Sur le plan du budget, qu’en sera-t-il la saison prochaine ?On sera sensiblement dans les mêmes eaux (environ 1 million d’euros) avec une ambition de se structurer un peu plus. Parce que le sport est dans une mouvance, avec une nouvelle loi qui devrait changer un peu la donne sur sa gouvernance. Je pense que la notion de territoire va être importante. Angers est une terre de basket, le Maine-et-Loire en est une. Je pense que la place forte du basket féminin doit s’inscrire à Angers. Il faut que l’on anticipe ce travail-là et que l’on se structure. Avec l’idée qu’à un moment ou un autre, le secteur professionnel devienne encore plus professionnel. Et que l’on garde notre centre de formation - c’est clé pour l’organisation - ainsi que le club amateur avec peut-être une organisation différente.

C’est-à-dire…L’idée est plutôt à un moment de réfléchir - mais il faut bien tout peser - si peut-être une société à objet sportif (SAOS) peut voir le jour. Il y a une forte concurrence en termes de sports sur nos terres, et il faut donc être armé avec des professionnels sur différents dossiers.

Avec un budget d’environ 1 million d’euros, où vous situez-vous en Ligue 2 féminine ?Quand on parle de budget club, ça englobe tout le club. Souvent, on parle de masse salariale de l’équipe 1. Dans les budgets clubs, on doit être dans les premiers mais ce n’est pas le cas dans les masses salariales de joueuses parce que l’on a un centre de formation qui nous coûte le même prix qu’un centre de formation en Ligue féminine. Mais c’est une volonté. Aujourd’hui, on est structuré pour la Ligue féminine mais pour l’heure, le sportif n’a pas rejoint la structure et il faut absolument que l’on arrive à prendre le bon wagon. Mais ce n’est pas facile quand il y a qu’une seule montée et qu’il y a 4-5 prétendants. J’ai plus de difficultés sur la non-montée de l’année dernière (N.D.L.R. : à Landerneau sur la belle) que cette année.

Un mot sur l’entreprise Marty…Marty nous rejoint en tant que partenaire principal sur les trois prochaines années, partenaire maillots. C’est une société ancrée dans son territoire et quand on leur a proposé, ils n’ont pas réfléchi très longtemps. Le basket est un domaine sur lequel ils travaillent beaucoup. Le sport féminin et le fait que l’on soit une équipe phare sur le territoire ont pesé aussi. Ils ont dit banco.
Et le respect de la presse?
Vous pourriez au moins cité le journal ou mettre un lien...
Patou
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Re: LIGUE 2 2018-2019

Message par Patou »

Shenita Landry et Angers se sont inclinées d’un rien, à l’aller comme au retour (61-59 puis 68-71) face à Toulouse, mais la réalité est là avec cette double défaite : le parcours des Angevines en play-off et leur saison se sont arrêtés là...

La tristesse se lisait sur les visages angevins comme elle transparaissait dans leur réaction :
. Touty Gandega, arrière-meneuse de l’Ufab : "Un match, c’est que le meilleur gagne et elles l’ont été. Ça a été dur pour nous mais elles ont été meilleures. Ça fait partie du jeu. On aurait vraiment aimé les pousser à jouer la Belle, mais c’est comme ça… On s’est tué toutes seules ! Rien que notre adresse aux lancers francs, ça rend fou ! Dans le troisième quart-temps, on les rentre, on est limite à +10. Quand on ne les met plus, ça change un match. Jensen et Strunc aussi, elles nous ont tuées à tous les niveaux : les drives, les tirs extérieurs, la provocation des fautes. On n’a rien su faire. Il y a de la tristesse, de perdre ainsi aux portes des finales… On aurait aimé aller en Finale comme l’an dernier… C’est triste, tout simplement". 

. Élise Prodhomme, arrière-ailière de l’Ufab : "Défensivement, on a peut-être un peu pêché, contrairement au match aller. On savait qu’il fallait les tenir en 60 points. Mais 70 points, c’est trop. On a loupé trop de lancers francs, on leur en a laissé trop… On a manqué trop de petites choses… On a manqué de sérénité sur la fin. On n’a pas su garder ce qui a marché lors du troisième quart-temps, on s’est précipité sur quelques tirs. Toulouse est resté très calme et serein. Elles ont su aller chercher les paniers au bon moment contrairement à nous. Dans ma tête, on ne pouvait pas finir aujourd’hui. Dans mon cas, avant le match, on se dit que ça peut être le dernier. Après huit ans ici, c’est encore plus compliqué. Mais une fois sur le terrain, je ne pensais plus à l’après, jusqu’au buzzer final je ne pensais qu’à gagner ce match. La fin est comme elle est, mais c’est difficile. Je suis attachée à ce maillot, à ce club… Je voulais autre chose… Les deux matchs se jouent à pas grand-chose. Sur le premier, on a des regrets, sur le second, moins, car on s’est battu, mais il y a de la tristesse. On n’a pas su tenir la distance. On a essayé de faire au mieux, on était concentré et toutes ensemble, mais ça n’a pas suffi. C’est trop dur pour l’instant. Je n’arrive même pas à me dire que je m’en vais… Il va falloir digérer…" (larmes).

. Shenita Landry, capitaine et intérieure de l’Ufab : "Ce n’est pas ce qu’on espérait, mais nous avons eu une très belle saison. C’était un match très intense, dans une chaude ambiance, mais je pense que dans le quatrième quart-temps, Isabelle Strunc a été très solide, elle a marqué des paniers très importants, et elle a fait la différence pour leur donner l’avantage. Mais je suis sûre que la saison prochaine, il faudra encore compter sur Angers". 

. Isis Arrondo, meneuse de l’Ufab : "L’adresse a fait la différence. Malheureusement, ça va, ça vient, il y a des jours avec et des jours sans. Mais malgré ça, il ne manque pas grand-chose au final. On s’était dit qu’il ne fallait pas que Toulouse score plus de 60 points… On a été trop permissives… On perd le premier match de deux points, celui-ci de trois, c’est cruel car ça se joue sur des détails. On a laissé trop de lancers francs et de paniers faciles. On ne peut pas gagner ainsi. Elles ne sont pas meilleures que nous. Si on perd en se disant qu’elles étaient au-dessus et qu’on n’avait pas d’autres solutions, okay. Mais là, on sait qu’il y avait moyen de faire quelque chose de mieux. Struncnous a fait mal sur les deux matchs et encore plus sur le deuxième. Jensen aussi. Elles ont été au rendez-vous, contrairement à nous. On n’avait absolument pas envisagé que la saison se termine maintenant. On était préparées pour aller à Toulouse, mercredi. C’était inconcevable que ça s’arrête chez nous. Mais on l'a compris tout de suite au buzzer final !". 
https://www.ouest-france.fr/

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Re: LIGUE 2 2018-2019

Message par Greenteam69 »

Je vois qu'Herminjard n'a pas joué le match 2 : choix du coach ? blessure ?

Concernant Angers, on se rend compte (pour ceux qui en doutaient) que remonter en LFB est loin d'être simple, même pour un club qui jouait l'Eurocup en 2016.
Verrouillé