LF2 - 2012-2013
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Re: LF2 - 2012-2013
Comment féminiser le sport français ?
Pas assez représentées dans les instances dirigeantes, pas assez médiatisées, et donc pas assez financées, les sportives françaises souffrent d'inégalités par rapport aux hommes. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, a précisé jeudi les mesures envisagées par le gouvernement pour améliorer cette situation. Elle s'est exprimée à l'occasion des premiers états généraux du sport féminin en équipe, organisés par la ville de Bourges et sa redoutable équipe de basketteuses, du 16 au 17 mai.
Parité dans les instances dirigeantes d'ici 2020.
La ministre présentera à la fin juin au conseil des ministres une loi-cadre sur les droits des femmes. S'il est adopté, ce texte obligera les fédérations sportives du pays à respecter la parité hommes-femmes au niveau de leurs comités directeurs. "Nous voulons que tous les sports se donnent les moyens d'attirer autant de filles que de garçons, explique la ministre. Et pour ce faire, une représentation équilibrée dans les instances de gouvernance est un levier important. A priori, la 'deadline' finale qui nous semble être la bonne est celles Jeux olympiques 2020. Mais nous espérons quand même que certaines fédérations n'attendront pas pour s'y mettre."
En cas de réticences, d'éventuelles sanctions sont à l'étude. "A présent, ce qui est imposé aux fédérations pour leurs instances dirigeantes, c'est un objectif de proportionnalité [en fonction du nombre de licenciés selon les sexes], qui n'a pas été respecté par tout le monde, loin s'en faut", déplore Najat Vallaud-Belkacem. D'ores et déjà, on peut noter que quelques disciplines comme la gymnastique et la natation donnent l'exemple en matière de parité.
Au sein d'une fédération sportive, le comité directeur joue un rôle-clé : il contribue à élire le président de la fédération en question. Et là aussi, la question de la parité se pose. Pour l'instant, rares sont les femmes à avoir déjà eu accès à un tel poste. lsabelle Spennato-Lamour, élue en mars à la tête de la Fédération française d'escrime (FFE), fait ainsi figure d'exception. L'épouse de Jean-François Lamour est actuellement la seule femme à présider l'une des 31 fédérations françaises de sports qui participent aux JO.
En 2011, le Sénat dressait un état des lieux, sur plus de cent sports, afin d'illustrer cette sous-représentation : "Les avancées restent très relatives : onze femmes sont aujourd'hui à la tête d'une fédération sportive. Elles représentent 15 % des cadres des fédérations, 15,5 % des conseillers techniques régionaux, 18,3 % des conseillers techniques nationaux, 11,1 % des entraîneurs nationaux et 5 % des DTN."
Du foot et du rugby féminins diffusés en clair.
La promotion du sport féminin passe aussi, évidemment, par les médias. Toujours dans le projet de loi-cadre, il est ainsi prévu d'"élargir les pouvoirs du CSA pour qu'il vérifie que chacune des télés respecte l'équité dans les images" représentant des sportives ou des sportifs, explique Najat Vallaud-Belkacem. Une compétence qui ne figure pas, à l'heure actuelle, dans les champs d'attribution du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
En concertation avec le ministère des sports – même si Valérie Fourneyron n'a pu se rendre dans le Cher, en raison d'un déplacement à Bruxelles –, Najat Vallaud-Belkacem a également indiqué la volonté gouvernementale d'intégrer des événements de football et de rugby féminins dans la liste française des rendez-vous sportifs considérés d'intérêt public – et donc obligatoirement diffusés en clair sur des chaînes publiques. Avec en ligne de mire les finales de Coupe du monde.
Le gouvernement attend désormais la réponse de la Commission européenne pour incorporer les footballeuses et les rugbywomen dans ce fameux décret TSF (télévision sans frontières) datant de 2004. Le texte, fixé à l'échelle européenne, comporte aujourd'hui 28 événements, dont 5 mixtes et à peine 5 uniquement féminins.
Attirer plus de pratiquantes.
Enfin, pour développer la pratique du sport féminin, le ministère des droits des femmes souhaiterait que chaque fédération sportive lui transmette, au plus tard à la fin de l'année 2013, "un plan de féminisation". En France, parmi les personnes à avoir une licence sportive, il n'y a en effet qu'un tiers de femmes.
"Il faut que les fédérations imaginent des campagnes de promotion pour les féminines, qu'elles favorisent l'activité des jeunes filles grâce à la formation, qu'elles prévoient pour les arbitres autant de filles que de garçons. Nous avons déjà identifié ces critères, mais nous sommes encore ouverts aux suggestions", précise la ministre.
Najat Vallaud-Belkacem ne s'est pas appuyée sur un texte législatif pour demander un tel plan, mais si les fédérations ne répondaient pas à l'appel, elle envisage de geler les sommes versées versées au nom de la féminisation du sport. "On voudrait conditionner ces subventions, car certaines fédérations les touchent alors qu'elles ne font rien pour", conclut-elle. Entre incitations, obligations et incantations, le sport féminin a encore du chemin à parcourir...
Adrien Pécout (Bourges - Envoyé spécial)
http://www.lemonde.fr/sport/
Pas assez représentées dans les instances dirigeantes, pas assez médiatisées, et donc pas assez financées, les sportives françaises souffrent d'inégalités par rapport aux hommes. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, a précisé jeudi les mesures envisagées par le gouvernement pour améliorer cette situation. Elle s'est exprimée à l'occasion des premiers états généraux du sport féminin en équipe, organisés par la ville de Bourges et sa redoutable équipe de basketteuses, du 16 au 17 mai.
Parité dans les instances dirigeantes d'ici 2020.
La ministre présentera à la fin juin au conseil des ministres une loi-cadre sur les droits des femmes. S'il est adopté, ce texte obligera les fédérations sportives du pays à respecter la parité hommes-femmes au niveau de leurs comités directeurs. "Nous voulons que tous les sports se donnent les moyens d'attirer autant de filles que de garçons, explique la ministre. Et pour ce faire, une représentation équilibrée dans les instances de gouvernance est un levier important. A priori, la 'deadline' finale qui nous semble être la bonne est celles Jeux olympiques 2020. Mais nous espérons quand même que certaines fédérations n'attendront pas pour s'y mettre."
En cas de réticences, d'éventuelles sanctions sont à l'étude. "A présent, ce qui est imposé aux fédérations pour leurs instances dirigeantes, c'est un objectif de proportionnalité [en fonction du nombre de licenciés selon les sexes], qui n'a pas été respecté par tout le monde, loin s'en faut", déplore Najat Vallaud-Belkacem. D'ores et déjà, on peut noter que quelques disciplines comme la gymnastique et la natation donnent l'exemple en matière de parité.
Au sein d'une fédération sportive, le comité directeur joue un rôle-clé : il contribue à élire le président de la fédération en question. Et là aussi, la question de la parité se pose. Pour l'instant, rares sont les femmes à avoir déjà eu accès à un tel poste. lsabelle Spennato-Lamour, élue en mars à la tête de la Fédération française d'escrime (FFE), fait ainsi figure d'exception. L'épouse de Jean-François Lamour est actuellement la seule femme à présider l'une des 31 fédérations françaises de sports qui participent aux JO.
En 2011, le Sénat dressait un état des lieux, sur plus de cent sports, afin d'illustrer cette sous-représentation : "Les avancées restent très relatives : onze femmes sont aujourd'hui à la tête d'une fédération sportive. Elles représentent 15 % des cadres des fédérations, 15,5 % des conseillers techniques régionaux, 18,3 % des conseillers techniques nationaux, 11,1 % des entraîneurs nationaux et 5 % des DTN."
Du foot et du rugby féminins diffusés en clair.
La promotion du sport féminin passe aussi, évidemment, par les médias. Toujours dans le projet de loi-cadre, il est ainsi prévu d'"élargir les pouvoirs du CSA pour qu'il vérifie que chacune des télés respecte l'équité dans les images" représentant des sportives ou des sportifs, explique Najat Vallaud-Belkacem. Une compétence qui ne figure pas, à l'heure actuelle, dans les champs d'attribution du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
En concertation avec le ministère des sports – même si Valérie Fourneyron n'a pu se rendre dans le Cher, en raison d'un déplacement à Bruxelles –, Najat Vallaud-Belkacem a également indiqué la volonté gouvernementale d'intégrer des événements de football et de rugby féminins dans la liste française des rendez-vous sportifs considérés d'intérêt public – et donc obligatoirement diffusés en clair sur des chaînes publiques. Avec en ligne de mire les finales de Coupe du monde.
Le gouvernement attend désormais la réponse de la Commission européenne pour incorporer les footballeuses et les rugbywomen dans ce fameux décret TSF (télévision sans frontières) datant de 2004. Le texte, fixé à l'échelle européenne, comporte aujourd'hui 28 événements, dont 5 mixtes et à peine 5 uniquement féminins.
Attirer plus de pratiquantes.
Enfin, pour développer la pratique du sport féminin, le ministère des droits des femmes souhaiterait que chaque fédération sportive lui transmette, au plus tard à la fin de l'année 2013, "un plan de féminisation". En France, parmi les personnes à avoir une licence sportive, il n'y a en effet qu'un tiers de femmes.
"Il faut que les fédérations imaginent des campagnes de promotion pour les féminines, qu'elles favorisent l'activité des jeunes filles grâce à la formation, qu'elles prévoient pour les arbitres autant de filles que de garçons. Nous avons déjà identifié ces critères, mais nous sommes encore ouverts aux suggestions", précise la ministre.
Najat Vallaud-Belkacem ne s'est pas appuyée sur un texte législatif pour demander un tel plan, mais si les fédérations ne répondaient pas à l'appel, elle envisage de geler les sommes versées versées au nom de la féminisation du sport. "On voudrait conditionner ces subventions, car certaines fédérations les touchent alors qu'elles ne font rien pour", conclut-elle. Entre incitations, obligations et incantations, le sport féminin a encore du chemin à parcourir...
Adrien Pécout (Bourges - Envoyé spécial)
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Re: LF2 - 2012-2013
Autre temps, autre vie, je reste attachée à ma chaine des Pyrénées (quelques mauvaises langues diront : Chienne des Pyrénées), j'ai surement déjà poussé comme tant d'autres un chariot de ballons mais mon plaisir je le prends ailleurs.Pardieu a écrit :Mirtille, ton ex-club a encore raté la montée en national cette année. T'intéresse pas de revenir dans la région pour remettre tout ça d'aplomb ?
Plutôt que de te contenter de pousser ton chariot de ballons à la mi-temps ...
Ne t'inquiète pas pour moi. Cordialement
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Re: LF2 - 2012-2013
Bon maintenant que tous clubs de L2 sont passés devant la DNCG, nous devrions en savoir un peu plus sur les futurs budgets
et les incidences des déficits (parfois cumulés).
et les incidences des déficits (parfois cumulés).
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Re: LF2 - 2012-2013
Guy BOILLON, président du PAB 13 revient sur la disparition de sa section professionnelle dans une interview donnée au quotidien La Marseillaise.
" A la fin de la saison 2011/2012, la Communauté du Pays d’Aix et la ville d’Aix-en-Provence avaient décidé de ne plus étiqueter le basket féminin comme sport de haut niveau. Nous avons ensuite reçu une diminution de 50% de nos subventions, soit 310 000 euros de moins.
Pour le justifier, elles ont évoqué la crise, mais aussi l’absence de résultats, de public, et de politique de formation, selon les termes employés.
Fin avril 2012, après une réunion avec le bureau directeur, nous avons décidé d’utiliser la marge financière dont le club disposait pour repartir pour une saison.
On voulait prouver notre capacité à rebondir, mais on est reparti dans des conditions très difficiles, avec un budget de moins d’un million d’euros, le plus petit de la LFB. On a relevé le pari, grâce à un recrutement qui, par mes relations en Australie, s’est avéré judicieux. On a recruté deux perles qui ont réalisé une saison exceptionnelle, en complétant avec des jeunes. L’entraîneur Bruno Blier a aussi fait du très bon travail. Mais depuis cette date on savait que, dans les conditions actuelles avec le peu d’aides et le contexte économique difficile, on aurait du mal à présenter une équipe pour la saison suivante. "
" On s’était rencontré avec nos comptables pour faire le bilan et on avait pris la décision de renoncer, car c’était tout bonnement impossible. Les clubs partent cette saison avec un budget de 1,2 millions d'€ au minimum (plus le fonds de réserve *), et nous nous arrivions péniblement à 700 000€.
(* cette saison, la LFB a décidé de demander aux clubs le versement de 4% de leur masse salariale pour constituer un fonds de réserve, ce qui est une bonne chose !)
Le 23 avril, le bureau a validé à l’unanimité la résiliation de la convention de délégation et donc les droits sportifs revenaient à la section amateurs du Pays d’Aix Basket ASPTT, présidée par Maurice Donati. "
" A la fin de la saison 2011/2012, la Communauté du Pays d’Aix et la ville d’Aix-en-Provence avaient décidé de ne plus étiqueter le basket féminin comme sport de haut niveau. Nous avons ensuite reçu une diminution de 50% de nos subventions, soit 310 000 euros de moins.
Pour le justifier, elles ont évoqué la crise, mais aussi l’absence de résultats, de public, et de politique de formation, selon les termes employés.
Fin avril 2012, après une réunion avec le bureau directeur, nous avons décidé d’utiliser la marge financière dont le club disposait pour repartir pour une saison.
On voulait prouver notre capacité à rebondir, mais on est reparti dans des conditions très difficiles, avec un budget de moins d’un million d’euros, le plus petit de la LFB. On a relevé le pari, grâce à un recrutement qui, par mes relations en Australie, s’est avéré judicieux. On a recruté deux perles qui ont réalisé une saison exceptionnelle, en complétant avec des jeunes. L’entraîneur Bruno Blier a aussi fait du très bon travail. Mais depuis cette date on savait que, dans les conditions actuelles avec le peu d’aides et le contexte économique difficile, on aurait du mal à présenter une équipe pour la saison suivante. "
" On s’était rencontré avec nos comptables pour faire le bilan et on avait pris la décision de renoncer, car c’était tout bonnement impossible. Les clubs partent cette saison avec un budget de 1,2 millions d'€ au minimum (plus le fonds de réserve *), et nous nous arrivions péniblement à 700 000€.
(* cette saison, la LFB a décidé de demander aux clubs le versement de 4% de leur masse salariale pour constituer un fonds de réserve, ce qui est une bonne chose !)
Le 23 avril, le bureau a validé à l’unanimité la résiliation de la convention de délégation et donc les droits sportifs revenaient à la section amateurs du Pays d’Aix Basket ASPTT, présidée par Maurice Donati. "
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Re: LF2 - 2012-2013
Les joueuses de Perpignan pourraient passer en quelques jours du carré final de LFB au niveau régional…
C’est en championnat régional que Perpignan pourrait atterrir. On devrait en savoir plus sur le devenir de la structure professionnelle du club dans les jours à venir.
Une telle rétrogradation mettrait alors sur le marché des joueuses de qualité ainsi que François Gomez...
https://www.facebook.com/patou.ferrari.3?ref=tn_tnmn
C’est en championnat régional que Perpignan pourrait atterrir. On devrait en savoir plus sur le devenir de la structure professionnelle du club dans les jours à venir.
Une telle rétrogradation mettrait alors sur le marché des joueuses de qualité ainsi que François Gomez...
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Re: LF2 - 2012-2013
communiqué original de la FFBB:
http://www.ffbb.com/_actu/page_m.php?d= ... tu&id=9638
27/05/2013
Décision du Bureau Fédéral : LFB et LF2
Le Bureau Fédéral, réuni le 24 mai 2013, a décidé de maintenir la Ligue Féminine de Basket et la Ligue Féminine 2 à 14 clubs pour la prochaine saison malgré les difficultés financières rencontrées par certains clubs dans ces deux divisions.
Il a également décidé de refuser toute dérogation à l’application stricte du règlement fédéral en faveur de l’Union Féminine Angers Basket 49. Sous réserve des décisions de la Commission de Contrôle de Gestion, le Pays d’Aix Basket ASPTT sera, suite à sa demande, engagé en Ligue Féminine 2, les clubs de Arras Pays d'Artois basket Féminin et Saint-Amand Hainaut Basket seront repêchés en LFB.
La Commission de Contrôle de Gestion a également sanctionné les clubs de Perpignan Basket et Lyon Basket Féminin en les relégant en championnat régional. Il est rappelé que chaque club a la possibilité de faire un recours.
http://www.ffbb.com/_actu/page_m.php?d= ... tu&id=9638
27/05/2013
Décision du Bureau Fédéral : LFB et LF2
Le Bureau Fédéral, réuni le 24 mai 2013, a décidé de maintenir la Ligue Féminine de Basket et la Ligue Féminine 2 à 14 clubs pour la prochaine saison malgré les difficultés financières rencontrées par certains clubs dans ces deux divisions.
Il a également décidé de refuser toute dérogation à l’application stricte du règlement fédéral en faveur de l’Union Féminine Angers Basket 49. Sous réserve des décisions de la Commission de Contrôle de Gestion, le Pays d’Aix Basket ASPTT sera, suite à sa demande, engagé en Ligue Féminine 2, les clubs de Arras Pays d'Artois basket Féminin et Saint-Amand Hainaut Basket seront repêchés en LFB.
La Commission de Contrôle de Gestion a également sanctionné les clubs de Perpignan Basket et Lyon Basket Féminin en les relégant en championnat régional. Il est rappelé que chaque club a la possibilité de faire un recours.
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Re: LF2 - 2012-2013
Certains s'étaient donc bien, imprudemment avancés, en ce qui concerne l'accession d'Angers en LFB !
Au regard de ce qui risque fort d'advenir de Perpignan, on ne peut que se réjouir de la décision du bureau fédéral.
Au regard de ce qui risque fort d'advenir de Perpignan, on ne peut que se réjouir de la décision du bureau fédéral.
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Re: LF2 - 2012-2013
Je ne comprends pas cette histoire qu'Angers n'aurait pas de centre de formation agréé. Quand on n'est pas (encore) en LFB on n'a pas un centre de formation agréé puisque que ce vocabulaire est réservé aux clubs de LFB. Angers a tout à fait les moyens de monter un centre de formation et de le faire agréer pour la saison prochaine et ils ont en plus les joueuses pour ne pas faire que de la figuration, leurs cadettes par exemple étaient à Bercy en ayant éliminé Mondeville, Bourges, Basket Landes, etc.
Quelqu'un a compris ce qui leur manque ?
Quelqu'un a compris ce qui leur manque ?
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Re: LF2 - 2012-2013
La FFBB a modifié vers le 20 juin de l'an dernier le cahier des charges pour monter en LFB, en incluant le fait que les clubs doivent avoir un centre de formation agréé.Pardieu a écrit :Je ne comprends pas cette histoire qu'Angers n'aurait pas de centre de formation agréé. Quand on n'est pas (encore) en LFB on n'a pas un centre de formation agréé puisque que ce vocabulaire est réservé aux clubs de LFB. Angers a tout à fait les moyens de monter un centre de formation et de le faire agréer pour la saison prochaine et ils ont en plus les joueuses pour ne pas faire que de la figuration, leurs cadettes par exemple étaient à Bercy en ayant éliminé Mondeville, Bourges, Basket Landes, etc.
Quelqu'un a compris ce qui leur manque ?
Pour faire agréé le centre de formation, il ne faut en équipe 2 que 2 joueuses de plus de 20 ans, or cette année l'UFAB en comptait à priori 4 dans son équipe de NF3, ce qui a empêché l'agrément du centre de formation en tant que tel par la FFBB.
Les bons résultats sportifs des jeunes de l'UFAB et de Chevrolier (championnes de France UNSS...) n'ont pas suffi aux élus du bureau fédéral pour accorder une dérogation au club.
A présent, Angers va, comme Perpignan et Lyon (ok pour d'autres raisons) se lancer dans une course administrative pour espérer obtenir une réponse favorable dans les semaines à venir.
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Re: LF2 - 2012-2013
... je pense à toutes ces joueuses. Cela nous montre que la gestion des clubs peut parfois "punir" des joueuses qui n'y sont pour rien. Je trouve ça triste.
Comme je trouve que les gens qui se réjouissent de ces événements sans demi-mesure à l'égard des autres et sans empathie sont tristes eux aussi.
Je me doute que ça ne doit pas être facile de prendre certaines décisions mais je suis un peu dubitatif car je trouve que où qu'on pose les yeux : forums, médias, réseaux sociaux, les raisons invoquées pour les descentes ou les montées ne sont jamais sportives. On finit par éluder totalement ce côté là. Que Aix, Lyon et Perpignan soit concerné par une "descente financière" est dommage car sportivement il faut le rappeler, ces équipes se maintenaient (j'élude volontairement le débat "si on triche avec les comptes forcément on est meilleur que l'autre") mais c'est justifié quand on voit la nouvelle rigueur de la Fédé. Mais quand des clubs sont en ballotage comme Arras et Le Hainault, clubs qui sportivement méritent de descendre, leur seul espoir repose sur...? Alors est-ce incohérent de les faire descendre ? Ils respectent le règlement administratif oui, mais ils ne respectent pas la loi du terrain. Est-ce, dans ce cas, incohérent de faire monter un club comme Angers (que je soutiens) qui sera aux normes en Septembre (ndlr Ouest France et Courrier de l'Ouest) ?
Je me doute que ça ne doit pas être simple, mais on a le droit de se poser la question. Perpignan s'il montre sa capacité de régler les problèmes financiers qu'il a eu, a-t-il plus le droit de rester qu'Angers qui a eu aussi des problèmes et que Arras et Le Hainault qui étaient censés descendre ? Et je parle au passé car au final la fédé ne s'intéresserait qu'au passé des clubs et pas à leur capacité à faire face au futur. C'est très voire trop compliqué !
En tout cas, nous, car plusieurs personnes m'ont aidé à écrire ceci avec leur connaissance basket, soutiendrons Angers qui aligne sportif, financier et formation. Quoiqu'on en dise. Et nous compatissons à l'attente et la tristesse des joueuses et bénévoles de tous les clubs. Nous ne sommes pas QUE chauvin ! Sûrement la douceur angevine qui déteint sur nous ...
Comme je trouve que les gens qui se réjouissent de ces événements sans demi-mesure à l'égard des autres et sans empathie sont tristes eux aussi.
Je me doute que ça ne doit pas être facile de prendre certaines décisions mais je suis un peu dubitatif car je trouve que où qu'on pose les yeux : forums, médias, réseaux sociaux, les raisons invoquées pour les descentes ou les montées ne sont jamais sportives. On finit par éluder totalement ce côté là. Que Aix, Lyon et Perpignan soit concerné par une "descente financière" est dommage car sportivement il faut le rappeler, ces équipes se maintenaient (j'élude volontairement le débat "si on triche avec les comptes forcément on est meilleur que l'autre") mais c'est justifié quand on voit la nouvelle rigueur de la Fédé. Mais quand des clubs sont en ballotage comme Arras et Le Hainault, clubs qui sportivement méritent de descendre, leur seul espoir repose sur...? Alors est-ce incohérent de les faire descendre ? Ils respectent le règlement administratif oui, mais ils ne respectent pas la loi du terrain. Est-ce, dans ce cas, incohérent de faire monter un club comme Angers (que je soutiens) qui sera aux normes en Septembre (ndlr Ouest France et Courrier de l'Ouest) ?
Je me doute que ça ne doit pas être simple, mais on a le droit de se poser la question. Perpignan s'il montre sa capacité de régler les problèmes financiers qu'il a eu, a-t-il plus le droit de rester qu'Angers qui a eu aussi des problèmes et que Arras et Le Hainault qui étaient censés descendre ? Et je parle au passé car au final la fédé ne s'intéresserait qu'au passé des clubs et pas à leur capacité à faire face au futur. C'est très voire trop compliqué !
En tout cas, nous, car plusieurs personnes m'ont aidé à écrire ceci avec leur connaissance basket, soutiendrons Angers qui aligne sportif, financier et formation. Quoiqu'on en dise. Et nous compatissons à l'attente et la tristesse des joueuses et bénévoles de tous les clubs. Nous ne sommes pas QUE chauvin ! Sûrement la douceur angevine qui déteint sur nous ...
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Re: LF2 - 2012-2013
Il y aurait une profonde injustice qu'Angers ne monte pas.
Sur le plan de l'éthique ce serait très grave.
Pour moi ce sont les textes fédéraux qui ne sont pas adaptés, c'est à eux de changer.
Sur le plan de l'éthique ce serait très grave.
Pour moi ce sont les textes fédéraux qui ne sont pas adaptés, c'est à eux de changer.
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Re: LF2 - 2012-2013
Il est sûr que si la seule raison du refus de la fédération en ce qui concerne Angers, est le fait que 2 ou 3 joueuses de plus de 20 ans ont joué cette saison en NF3, alors oui il s'agit d'une grosse injustice et cette situation semble ubuesque. En effet, l'Ufab a acquis son droit de monter en LFB sportivement et de plus en étant champion de France ! Bien sûr que ce n'était peut être pas écrit d'avance ! Le centre de formation peut très bien être fonctionnel en septembre , le budget n'est pas en cause apparemment. On espère vraiment que les recours vont être examinés honnêtement ,( mais de cela on ne doute absolument pas) car maintenir des équipes qui ont perdu le droit de jouer en LFB et ne pas faire monter des équipes qui l'ont mérité, cela pourrait paraitre très équivoque !
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Re: LF2 - 2012-2013
Bonjour a tous, il y a deja quelques temps que je vous li attentivement mais là je ne peux me retenir : dire qu'il faut modifier en permanence les obligations fédérales ça suffit !
Si les clubs ne respectent pas leurs obligations tant financières que sportives où est l'équité sur le terrain ?
Si je ne paie pas mes joueuses je peux recruter à outrance !
Si je ne juge pas utile d'investir dans un centre de formation j'ai plus de moyens et je peux recruter une ou deux joueuses un peu plus fortes.
Maintenant si tout le monde peux faire n'importe quoi alors ce n'est plus la peine d'avoir des régles et engageons nous en Ultimate Basket !!!!!
Si les clubs ne respectent pas leurs obligations tant financières que sportives où est l'équité sur le terrain ?
Si je ne paie pas mes joueuses je peux recruter à outrance !
Si je ne juge pas utile d'investir dans un centre de formation j'ai plus de moyens et je peux recruter une ou deux joueuses un peu plus fortes.
Maintenant si tout le monde peux faire n'importe quoi alors ce n'est plus la peine d'avoir des régles et engageons nous en Ultimate Basket !!!!!
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Re: LF2 - 2012-2013
Vous parlez d'Or "vieux basketteur" ! Votre grande sagesse est à louer !vieux basketteur a écrit :Bonjour à tous, il y a déjà quelques temps que je vous lis attentivement mais là je ne peux me retenir : dire qu'il faut modifier en permanence les obligations fédérales ça suffit !
Si les clubs ne respectent pas leurs obligations tant financières que sportives où est l'équité sur le terrain ?
Si je ne paie pas mes joueuses je peux recruter à outrance !
Si je ne juge pas utile d'investir dans un centre de formation j'ai plus de moyens et je peux recruter une ou deux joueuses un peu plus fortes.
Maintenant, si tout le monde peux faire n'importe quoi alors ce n'est plus la peine d'avoir des régles et engageons nous en Ultimate Basket !!!!!