LFB 2013-2014

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la zone
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Re: LFB 2013-2014

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MartialH
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Message par MartialH »

Interview de Rachid Méziane, entraîneur du Cavigal Nice Basket 06 : http://www.magsport06.fr/basket/eviter- ... sous-gorge
Lorys
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Re: LFB 2013-2014

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Villeneuve d'Ascq perdait tout le match (ou pratiquement) et ont rattrapé Basket Landes dans le money-time !
Lorys
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Re: LFB 2013-2014

Message par Lorys »

Résultats de la Journée 1 du 05 et 06 Octobre 2013
Samedi 05 Octobre 2013
TOULOUSE METROPOLE BASKET - USO MONDEVILLE BASKET 60 - 73
ESB Villeneuve d'Ascq LM - Basket Landes 62 - 58
Flammes Carolo Basket Ardennes ASPTT - Tarbes GESPE Bigorre 75 - 48
Bourges Basket - Angers - Union Féminine Basket 49 83 - 43

Dimanche 06 Octobre 2013
Union Hainaut - Nantes Rezé Basket 65 - 80
Basket Lattes Montpellier Agglomération - Cavigal Nice Basket 06 66 - 57
Arras Pays d'Artois Basket - FC Lyon 51 - 69
SJS
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Re: LFB 2013-2014

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Six entraineurs masculins de la LFB ont pourparlé du basket féminin. Venez et regardez les clips promo!
simon75
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Re: LFB 2013-2014

Message par simon75 »

Angers W -Lattes Montpellier W
Mondeville W -ESB Lille W
Nantes W -Charleville-Mezieres W
Tarbes GB W-Arras W
Union Hainaut W-Toulouse W

Montpellier devrait s'imposer plutot facilement a Angers.
Angers ne doit son salut qu'a la présence de ses 3 etrangères, ca manque de banc et de taille, une seule fille a 1m90, aucune a plus.

Mondeville devrait pouvoir s'imposer sur la lancé de son Open, mais en face se présente une equipe Lilloise très équilibré avec sa jeune star Emma MEESSEMAN produisant un basket admirable.
Ses retrouvailles avec sa coequipière de l'equipe Nationale de Belgique ie Julie Vanloo auteur d'une excellente production lors de l'Open sera a suivre.
Ce match s'annonce malgré tout fort indecis, au vu de la richesse de l'effectif Lillois et de sa profondeur de banc, le Lille +2.5 proposé par les bookmakers devrait pouvoir passer.
A noter les retrouvaille de Laetitia Kamba avec ses ancienne couleur, elle devrait nous sortir un gros match.

Coté Nantes vs Charleville, gros match en perspective avec 2 equipes qui ont reussi a effectuer un fort rercrutement.
La quadruplette de fille à plus de 1m90 coté Nantes devrait pouvoir faire la différence le tout bien emmené par Caroline Aubert sans oublier la force de percussion de la très précieuse Sarah chel.
Par contre lorsqu'il faudra aller jouer ses matchs a Bayard, rare seront les equipes qui pourront s'imposer la bas.

Tarbes devrait s'imposer dans son duel face a Arras qui a subit un gros coup dur lors de l'Open en perdant Anael Lardy sa meneuse de jeux sur et en dehors du terrain.
Coté Tarbes, le collectif n'a pas sembler huilé, en même temps l'equipe s'est quand même appauvri par rapport aux saison précédente, mais l'effet du quai de l'Ardour devrait pouvoir faire la différence.

Toulouse devrait se racheter de son piteux match lors de l'Open, et ce même sans Kirste Mann bléssée.
Coté Hainaut repeché de denrier instant, l'effectif est bien trop juste en quantité mais aussi en qualité.
Avec des filles comme Misura, Shedog, Knezevic ou Medenou il y a suffisament de fille coté Toulouse pour venir a bout des Hennuyères, Pauline Akonga la seule interieure capable de jouer a ce niveau en LFB sera une nouvelle fois bien seule dans la raquette.


Bon match a toutes et a tous. :D

PS: ca dort ou quoi, il sont ou les fans du basket féminin #-o
Lorys
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Re: LFB 2013-2014

Message par Lorys »

chuis pas fan mais je m'y intéresse un peu
Résultats de la Journée 2 du 11 et 12 octobre 2013

Vendredi 11 Octobre 2013
Cavigal Nice Basket 06 - Basket Landes 54 - 70
SASP Lyon Basket Féminin - Bourges Basket 52 - 64

Samedi 12 Octobre 2013
USO Mondeville Basket - ESB Villeneuve d'Ascq LM 56 - 70
Union Hainaut - Toulouse Métropole Basket 69 - 63
Angers - Union Féminine Basket 49 - Basket Lattes-Montpellier Agglomération 62 - 66
Tarbes GESPE Bigorre - Arras Pays d'Artois Basket 90 - 66
Nantes Rezé Basket - Flammes Carolo Basket Ardennes ASPTT 56 - 73
la zone
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Re: LFB 2013-2014

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SASP Lyon Basket Féminin - Bourges Basket 52 - 64

Article lu sur leberry.fr
Les Tango ont affiché une belle assurance, vendredi, à Lyon (64-52)
La fiche technique

Lyon (salle Mado-Bonnet). Tango Bourges Basket bat Lyon Basket Féminin 64-52 (10-16, 26-11, 14-11, 14-14).
Arbitrage de Fabien Bézanger et Guillaume Rambaud. 1.200 spectateurs environ.
LYON BASKET FÉMININ. 9 sur 50 (38 %) au tir, dont 4 sur 14 (29 %) à trois points ; 10 sur 11 (91 %) aux lancers. Rebonds : 23. Interceptions : 10. Passes décisives : 12. Contres : 2. Fautes : 25. Balles perdues : 18.
Marqueuses et temps de jeu. Bär 10 (24'34), Plagnard 3 (22'38), Dième 10 (27'28), Bass 15 (28'13), Plust 1 (11'44), Chevaugeon 5 (33'33), Sy Diop 6 (26'34), Podrug 2 (25'12). Coache : Marina Maljkovic.
TANGO BOURGES BASKET. 21 sur 52 (40 %) au tir, dont 4 sur 11 (36 %) à trois points ; 18 sur 23 (78 %) aux lancers. Rebonds : 34. Interceptions : 10. Passes décisives : 16. Contres : 2. Fautes : 13. Balles perdues : 22.
Marqueuses et temps de jeu. Bernies 0, Salagnac 15, Tchatchouang 8, Miyem 11, Dumerc 0, Van Grinsven 3, Joens 5, Tolo 10, Ndongue 4. Coache : Valérie Garnier.
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Les autres matchs :

A Angers -
Union Féminine Basket 49 - Basket Lattes-Montpellier Agglomération : 62 - 66
Montpellier peine
Il n’aura pas fallu attendre longtemps : dès la deuxième journée, on a eu la confirmation que rien ne serait simple pour personne.
Exemple avec Montpellier.
Pas à la noce lors de l’Open devant Nice, le vice-champion de France a dû batailler pour s’imposer dans la salle d’un autre promu, Angers. Qui mena jusqu’à la 32ème minute et fit plus que jeu égal au rebond.
Article sur lattesmontpellier-basket.com
Indemne, mais de peu!

ANGERS UFB : 62
LATTES MONTPELLIER : 66
Angers. Montpellier bat Angers 66- 62 (14-9, 18-13, 18-22, 12-22).
Angers. Cortinovis 2, Camille Aubert 15, Hejdova 18, Favre 0, Murphy 11, Prodhomme 6, Brossais 0, Lucet 3, Le Marrec 1, Sliscovic 6.
Montpellier. Brémont 7, Turcinovic 0, Tanqueray 11, Ciak 14, Robert 5, Skrela 19, Sacko 1, Basko-Melnbarde 7.

Difficile aussi pour les Nantaises, surprises dans leur salle par Charleville.
Là aussi, les luttes aériennes furent prépondérantes et Jacinta Monroe (20 points, 8 rebonds) fut décisive.
Article sur lunion.presse.fr
Les Flammes ont su «être patientes»

NANTES REZÉ : 56
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES : 73
Nantes. Charleville bat Nantes 73-56
(20-19, 17-17, 19-10, 18-10).
Nantes. Caroline Aubert 0, Stievenard 0, Francis 8, Michel 6, Arrondo 7, Andreyeva 5, Amant 11, Mandy 2, Hampton 17.
Charleville. Bouderra 14, Paugaite 12, Dimitrova 9, Monroe 20, Cata Chitiga 0, Anderson 9, Samson 0.

Villeneuve en impose
Tout comme le fut Elin Eldebrink, au sein d’une équipe de Villeneuve qui a confirmé être un gros morceau dans la salle de Mondeville. L’internationale suédoise a signé un double double (20 points, 10 rebonds) devant des Normandes réduites à 34 % de réussite au tir.
Article sur sportacaen.fr
Mondeville a tendu la joue

USO MONDEVILLE : 56
VILLENEUVE-D’ASCQ : 70
Mondeville. Villeneuve-d’Ascq bat Mondeville 70-56
(24-18, 23-14, 11-16, 12-8).
Mondeville. Gandega 2, Vanloo 6, Touré 4, Johannes 2, Bétis 0, Minte 3, Millavet 0, Dijon 14, Lassiter 13, Hurt 12.
Villeneuve-d’Ascq. Eldebrink 20, Lokoka 6 , Gomis-Halilovic 3 , Williams 9, Meesseman 9, Kamba 6, Sanni 11, Diawara 6.

Après sa piteuse sortie à l’Open, Tarbes a su réagir et c’est Arras qui en a fait les frais. Jovana Rad (20 points) et les Bigourdannes n’ont rien lâché et ont bénéficié d’une insolente réussite (71 % à deux points, 53 % à trois).
Article sur ladepeche.fr
Les Tarbaises se libèrent enfin!
Articles sur lavoixdunord.fr
Arras sèchement battu à Tarbes (90-66)
Arras sans Anaël Lardy à Tarbes

TARBES GB : 90
ARRAS PAYS D’ARTOIS : 66
Tarbes. Tarbes bat Arras 90-66
(29-18, 13-20, 17-16, 21-12).
Tarbes. Cousseins Smith 7, Morateur 2, Montgomery 14, Redmon 15, Gruszczynski 9, Tyutyundzhieva 0, Reghaïssia 11, Rad 21, Mazic 10.
Arras. Mendy 1, Touré 0, Dialdi Tabdi 0, Carmona 4, Michailova 6, Krawczyk 13, Mialoundama 0, Herrscher 12, Coulibaly 10, Evans 20.

Bon succès, enfin, pour Basket Landes chez le promu niçois
Articles de sudouest.fr
Basket Landes bat Nice : le coup de(s) jeune(s)
Les filles de Basket Landes en bus à Nice pour décoller
Basket Landes doit composer avec la grève des contrôleurs aériens

CAVIGAL NICE : 54
BASKET LANDES : 70
Nice. Basket Landes bat Nice 70-54
(15-18, 20-20, 21-10, 14-6).
Nice. Guapo 0, Paget 10, Sharp 6, Nayo 6, Nayo 0, Galliou 9, Montanana 9, Diallo 11, Senghor-Sy 3.
Basket Landes. Époupa 16, Guzman 10, Stepanova 4, Le Gluher 3, Barennes 0, Ayayi 19, Laborde 2, El Gargati 3, Page 13

et succès du Hainaut devant des Toulousaines peu efficaces aux lancers (61 %).
Article de ladepeche.fr
Toulouse n'y a pas cru

UNION HAINAUT : 69
TOULOUSE : 63
Saint-Amand-les-Eaux. Union Hainaut
bat Toulouse 69-63 (23-16, 10-16, 19-13, 17-18)
Hainaut. Basque 11, Sinacouty 0, Paul 5, Désir 0, Traoré 21, Garcia 4, Konteh 6, Dinalle 0, Barba 1, Akonga Nsimbo 21, Preiss 0.
Toulouse. Degorces 9, Misura 20, De Angelis 0, Médénou 6, Koné 2, Mané 4, Knezevic 4, Shegog 5, Ardon 3, Gaye 10.
(source : leberry.fr)
SJS
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nutz
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Message par nutz »

Interview de Valérie Garnier dans Le Berry

La fulgurante ascension d'une tacticienne hors pair
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Re: LFB 2013-2014

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Dossier extrait du Berry.fr
BOURGES

Entrez dans les annales!

RECORD. Les Tango ont l’occasion, cette saison, d’entrer dans les annales du sport français. Elles ne sont plus qu’à une longueur d’un record qu’on pensait lunaire : celui du nombre de titres de champion de France (13) sur lequel s’assoie encore le CUC. Les Demoiselles de Clermont vont devoir partager leur siège, si le Bourges Basket reste sur son trône une saison de plus.
RECRUTEMENT. Le Tango Bourges Basket, avec ses Braqueuses et ses recrues, est le grand favori à sa propre succession. L’équipe mise à la disposition de Valérie Garnier est certainement la plus outillée depuis des années.
CONCURRENCE. Le pronostic, comme toujours en sport, est aléatoire. Le schéma d’un Bourges seul favori est donc trop idyllique.
D’autres formations, comme Montpellier, Villeuneuve-d’Ascq, Nantes et autres Lyon et Basket Landes, peuvent faire que les Tango restent à une longueur du CUC.
__________________________________________________________________________________________________

Recrutement et objectifs d’une saison prometteuse
PIERRE FOSSET, PRÉSIDENT DEPUIS 1993 - Il veut des victoires ET du spectacle

Titre, victoire en Coupe de France, phase finale d’Euroligue : tel est le triple objectif fixé par le président Fosset.
Auquel il faut ajouter un autre : produire du jeu, faire le spectacle. Le recrutement fut aussi pensé pour ça.
AMBITION. Plus de 20 ans de présidence et toujours autant d’envie de voir se remplir l’armoire à trophées.

- Le jeu berruyer évolue vers plus de vitesse. Était-ce une volonté mise en place dès le recrutement ?
On avait fait des choix avec Valérie. Sur l’extérieur, il fallait densifier. On voulait Diandra Tchatchouang par exemple, même si personne ne nous croyait, elle y compris (rires). Moi je savais que Perpignan ça n’allait pas durer. J’avais donc
gardé une poire pour la soif côté finances. On avait pris Paoline Salagnac. C’est vrai qu’elles nous permettent de jouer plus vite.
Après, à l’intérieur, on n’a pas été content de Skrba. Elle était bonne à Montpellier. Chez nous, elle n’a pas fait grand-chose. Elle était bien en matches de préparation, mais dès qu’Endy est revenue, ça s’est cassé totalement. Et puis Emmeline avait fait une grosse saison mais a souffert en jouant beaucoup. On voulait donc aussi densifier le secteur
intérieur pour être plus compétitif encore.


-Pas facile… Oui, c’est vrai (rires), les résultats étaient là : champion de France et 3e de l’Euroligue.
On a densifié l’équipe, est-ce que c’est le bon plan ? On verra bien. Faire mieux, c’est jouer la finale de l’Euroligue. Y’a quand même des équipes plus fortes, même si on a construit un bel effectif. Sur le papier, on a une très belle équipe, mais la saison passée aussi, et on a eu plein de blessures. On verra donc au fil du temps…

-À l’intérieur, vous n’avez pas que densifié…
On est aussi monté en taille et en physique. Marianna Tolo est costaud, grande. Diandra, en n°4, est aussi une belle plante. On n’est pas Ekaterinbourg, mais on a un bel effectif.

-À part Ekaterinbourg, vous pouvez lutter avec tout le monde ?
Ça se joue avec les autres. Après si on arrive à rivaliser et qu’on retrouve en finale Ekaterinbourg avec 15 millions de
budget, on aura fait une très belle saison. Mais on n’en est pas là (rires).


Gagner la Coupe de France

-Justement, quels sont les objectifs de la saison ?
Gagner la Coupe de France…

-Après deux années de déceptions…(1)
C’est vrai, mais c’est surtout que si, avant, je m’en fichais peut-être un petit peu, là il y a une qualification directe en Euroligue pour le vainqueur (2). Après, l’idée est de conserver notre titre de champion de France et d’aller le plus loin possible en Euroligue.

- C’est-à-dire aller au moins en phase finale ?
Oui.

-Le recrutement a-t-il justement été fait pour se donner plus de garanties d’aller au Final eight ?
Oui, mais aussi dans l’idée de recruter jeune en prévision de l’ouverture du nouveau palais des sports dans deux ans. C’est une forme de renouvellement nécessaire, de préparation de l’avenir. D’autant que nous disposons aussi de quelques jeunes intéressantes au centre de formation : Élenga, Lauvergne, Berkani… On verra leur progression, mais l’idée est d’avoir une équipe très performante en 2015.

-Aller vers un jeu plus rapide était-il aussi un souhait pour proposer plus de spectacle ?
Complètement, si on a recruté ainsi, c’est pour avoir plus de spectacle tout en gagnant. L’effectif permet que les filles soient plus intenses en jouant moins. On l’a vu à l’Open quand Valérie a changé d’un coup tout son cinq. Bien sûr, quand on fait ça, on a plus de déchet, mais si c’est en en marquant 85 points par rencontre, les gens s’y retrouveront. Même si on gagne d’abord les matches en défense, je voulais un peu plus depuis des années. C’est difficile de faire entendre ça à un coach, mais les gens aiment voir marquer 80 points.

-On entend déjà que Bourges va mettre 30 points à tout le monde, que ce sera trop facile…
Nous, on veut donner de beaux matches aux gens. Si les autres veulent nous damer le pion, à eux de mettre une équipe
en place. D’autant que nous, on a l’Euroligue derrière. Pas question de se laisser tirer vers le bas, à nous, au contraire, de tirer les autres vers le haut. S’il y a une différence de 40 points, on met 40 points, dans le respect de l’adversaire et de nos échéances.


-De quels adversaires vous méfiez-vous ?
Villeneuve-d’Ascq est un ton au-dessus de la saison passée. Lyon présente un effectif stable confié à une excellente coache, Marina Maljkovic. Il faudra aussi faire attention à Basket Landes qui a de bonnes jeunes et a bien recruté. Sans compter Montpellier bien sûr.

-Plutôt confiant quand même à l’aube de cette saison ?
Oui, si le chat noir nous abandonne (3), je pense même qu’on va voir du beau basket.

(1) Défaite en finale en 2012. Élimination en quarts de finale, face à Lyon, à domicile, en 2013.
(2) Qualifiés pour l’Euroligue 2014/2015 : prioritairement le champion de France et le vainqueur de la Coupe.
(3) Bourges a accumulé les blessées depuis deux saisons.
Propos recueillis par Philippe Dessaigne - 17/10/2013 - leberry.fr
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INTÉRIEURES
Quand Emmeline Ndongue interviewe Endy Miyem, et vice versa

leberry.fr
Quand les joueuses du Bourges Basket s'interviewent entre elles [nouvelle vidéo]
Endy : « Cathy Melain, c’est un modèle »


Elles se côtoient depuis des années. Alors, nous leur avons demandé de jouer les journalistes, de s’interviewer l’une l’autre. Grand merci d’avoir joué le jeu.

- Emmeline : « Un deux trois… Est-ce que je fais genre la vraie journaliste ? Bonjour Endy, bienvenue à Une question pour une championne. Quelle est celle qu’on te pose toujours et dont tu as assez ?
Endy : J’hésite, il y en a pas mal qui sont assez embêtantes, voire récurrentes. La question bateau Est-ce que tu as mangé beaucoup de soupe quand tu étais petite ? Ce n’est pas la soupe qui m’a rendue aussi grande, c’est plutôt un héritage de mes parents, de mes ancêtres.

- Au contraire, quelle est la question que tu aimerais qu’on te pose ?
Peut-être qu’on me demande ce que j’aime dans la vie, ce qui me rend joyeuse, tout simplement pour que j’ai envie de vraiment répondre et que cette réponse me ressemble vraiment.

- Quelle est la joueuse qui a marqué ta carrière ?
Cathy Melain. Je n’ai pas pu connaître Yannick, mais j’ai eu la chance de jouer avec Cathy. Vraiment, c’est une fille extraordinaire, j’ai appris le basket aussi avec elle, c’est une coéquipière emblématique. Il y a eu des moments où je me suis dit 'elle est un peu dure quand même'. Et après, en y réfléchissant, elle avait totalement raison, et heureusement qu’elle était comme ça. J’aimerais aussi, à ma façon, pouvoir aider les jeunes qui arrivent comme elle l’a fait pour moi. C’est un modèle, et on devrait avoir dans chaque équipe une joueuse emblématique comme Cathy l’a été.

- Waouh ! Quelle déclaration d’amour, un truc de fou. Tu sais qu’elle ne saura plus où se mettre quand elle lira ça ! Passons à Valérie (*), coache à Bourges et chez les Bleues. Situation que tu as déjà vécue avec Pierre Vincent. Comment envisages-tu cette situation ?
Très sereinement. Le rôle le plus dur, c’est celui du coach. C’est plutôt Valérie qui a un peu la pression. L’équipe de France, c’est quelque chose d’énorme et je lui souhaite bon courage et bonne chance. C’est un avantage et un désavantage. Je travaille avec elle depuis deux ans, on se connaît et les relations seront plus simples, on se comprend rapidement. Bon vent à Pierre Vincent, il faut bien le citer. Et je ne doute pas du fait que tout va bien se passer en équipe de France.

« Boucler mon bachelor en un an »

- Quels sont tes meilleurs souvenirs en basket ?
Je vais manquer d’originalité, mais en premier je ne mettrai pas le titre 2009 mais les Jeux : il y a eu le résultat, inattendu, ce qui rend cette médaille encore plus belle, mais aussi cet événement tout simplement magnifique. Les Jeux, pour moi, c’était un rêve d’enfant, c’était quelque chose de génial, d’inimaginable. Ensuite, j’ai eu l’été pour digérer le dernier Euro, et je mettrai cette médaille d’argent. Bien sûr, il y a la déception, parce qu’on y allait pour l’or et rien que pour l’or. Mais à côté, il y a eu une vraie équipe, une ambiance, une alchimie, ce plaisir que j’ai eu à être en campagne avec ce groupe France, qui contient celles qui ont fait la prépa sans faire l’Euro. Ça reste gravé dans ma tête.

- Cette année, tu es à l’Estacom, encore. Avec un bachelor en préparation en communication, institution de crise. Félicitations pour ton BTS, mais tu vas gérer ça comment ?
Je ne sais pas trop encore. Je vais essayer de m’organiser. Pour le BTS, ça a été un peu compliqué de caler les périodes
de cours, les entraînements, le repos. Mais avec l’aide de mes professeurs j’ai bouclé le tout. J’ai réussi à me trouver un rythme de travail, je vais m’en servir pour avancer plus vite cette année et boucler ce bachelor en un an.


- Est-ce qu’il y a quelque chose que tu veux rajouter ?
Inviter tout le monde à venir nous soutenir tout au long de la saison, on vous accueille, ce sera un plaisir de partager cette saison avec nous toutes.
(*) Valérie Garnier, coache des Tango et des Bleues, qui a succédé dans ces deux fonctions à Pierre Vincent.
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Emmeline : « Qui veut voyager loin ménage sa monture… »

- Endy : « J’ai cru comprendre que tu étais à l’aube d’une nouvelle vie, bon, pas tout de suite, mais tu vas prendre ta retraite bientôt. Quelles sont les raisons qui te poussent à faire ce choix ?
Emmeline : Eh bien Endy, je suis vieille (rire). Ma retraite internationale, c’est fait. Je suis fatiguée, je commence à avoir du mal à enchaîner les saisons en club et en équipe de France. Si j’avais pu choisir, je ne ferais que l’équipe de France, mais il paraît qu’il faut s’entraîner toute la saison pour y être. Ensuite, j’envisage ma retraite dans quelque temps.
Il me reste deux ans de contrat avec Bourges, j’ai envie de passer à autre chose. Pour moi, le basket, ce n’est pas la vie et j’aimerais avoir une vie de famille. Il faut savoir passer à autre chose. Pour l’instant, ce n’est pas le sujet, mais je ne vois pas ma vie uniquement au travers du basket.


« Dans le domaine de la com… »

- Comment te vois-tu dans quatre cinq ans ?
J’aurai arrêté le basket, je serai mariée, j’espère que j’aurai fondé une famille, que j’aurai trouvé un boulot, j’ai fait les études pour. J’espère que mon expérience sera mise à profit afin de compléter les compétences d’une entreprise, dans le domaine de la com. Je me vois calme, posée, heureuse, prête à élever une petite famille.

- Tu parles de communication mais où sont passées tes envies de prof de maths ? Pourquoi ce changement radical ?
Parce que la loi a changé, ma chère Endy. J’ai toujours voulu être prof de maths mais maintenant il faut le niveau de la maîtrise pour passer le concours, il me manque donc trois années d’études et je ne me sens pas prête à les suivre. Mais je continue à adorer les maths. Je pense qu’il n’y a pas besoin d’un niveau Bac plus cinq pour enseigner les maths, il y a surtout besoin de pédagogie. Mais bon, visiblement…

- Quelle est la coéquipière qui t’a le plus marquée dans ta carrière ?
Il y en a je ne peux pas dire pourquoi, il y en a d’autres… non plus. Non sérieusement, je vais dire Yannick Souvré. Sans elle, je ne verrais pas le basket comme je le vois. J’y associe Cathy Melain. Quand on apprend le basket auprès de joueuses comme ça, on est armée pour toute une carrière. Ce sont de très, très, très grandes joueuses, avec qui j’ai eu l’honneur d’évoluer.

- J’aimerais avoir tes impressions sur cette nouvelle équipe du Bourges Basket 2013-2014.
Une bonne et belle équipe. On a repris depuis août, on s’est renforcé, avec des filles super. On s’entend bien, on sent que ça prend. Ce sont des filles intelligentes, qui comprennent le jeu et c’est de bon augure.

- Comment abordes-tu cette saison qui va être longue (*) ?
J’ai un problème personnel. L’an dernier, ma sœur m’a demandé quand se terminerait la saison, car elle va se marier. J’ai dit aux alentours du 15 mai, normalement. Depuis dix ans que je suis en Ligue, on n’a jamais fini après. Elle a planté son mariage le 24, donc quoi qu’il arrive, je l’annonce officiellement, j’irai au mariage de ma sœur (rire). Et un petit message pour Valérie et Jérôme : qui veut voyager loin ménage sa monture. Par conséquent, il faut mettre à profit la grande coupure que nous aurons pour les vacances de Noël. Il faudrait savoir, comment dirais-je, agrandir les plages de repos.
Propos recueillis par Hervé Le Fellic - 17/10:2013 - leberry.fr
(*) Elle se terminera le 25 mai si la finale du championnat va au troisième match.
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MENEUSES
Céline Dumerc vs Romane Bernies
Inside le gang du Sud-Ouest


- Céline : « En dix minutes c’est bouclé, avec le bêtisier et tout. Seule question que j’ai préparée : j’ai entendu dire que quand tu étais au centre de formation de Bourges, au Creps, tu avais deux posters dans ta chambre. J’aimerais que tu nous fasses partager cela.
Romane : Elle commence très fort ! J’en avais un grand, immense, une bouteille de bière, magnifique. Le deuxième, je ne me souviens plus bien (rire). Bon allez, je me lance, c’était un poster de… Céline Dumerc. Dur !

- Vous avez entendu, tout le monde a bien enregistré ?
Je ne regardais pas souvent les magazines spécialisés, mais pour une fois, il y avait un poster de basket féminin. Je n’attendais pas spécialement un poster de toi. J’ai honte, maintenant. Mais le poster de bière était plus beau, je tiens à le signaler. Et ton poster, je ne sais plus où je l’ai mis.

- Raconte-nous un peu ton été, ton championnat d’Europe des moins de vingt où vous aviez pour optique d’aller plus haut (*) ?
J’étais partie avec beaucoup d’ambitions, après une saison qui s’était bien passée. J’avais hâte de retrouver l’équipe de France, on voulait vraiment bien finir pour notre dernière année en jeunes. J’avais beaucoup d’envie et de motivation. Tout s’est très bien passé pendant la prépa. J’ai commencé le championnat d’Europe avec beaucoup d’ambitions et ça s’est arrêté très brusquement, en quart. Après, ça a été compliqué, même si on a accroché la cinquième place. J’étais dépitée, un peu ailleurs. J’ai joué pour profiter de ces derniers instants. C’était une bonne aventure humaine, mais par sur le terrain. Je n’étais pas satisfaite de ma performance, j’étais un peu déçue et j’ai essayé de vite passer à autre chose.

-Tu mets l’accent sur mon âge, je précise que je ne suis pas la plus vieille du groupe. Mais cette différence d’âge, est-ce que tu y penses, est-ce que ça te dérange ?
Ça ne me dérange plus du tout. Mais quand j’y repense, ma toute première année dans le groupe pro : j’étais vraiment la petite jeune, c’était dur. Je n’osais rien du tout, j’étais dans mon coin, je n’ouvrais pas ma bouche et c’était normal.

- Qu’est-ce qu’on était bien à cette époque-là…
J’arrivais juste. Là, j’ai senti la différence, énormément. Sur le terrain mais surtout en dehors. Au fur et à mesure, ça s’est mieux passé. L’année dernière, c’était vraiment bien. En plus, je n’étais pas la seule jeune, il y avait Christelle (Diallo, NDLR), Endy qui faisait la transition entre les vieilles et moi. Je me suis retrouvée. Bon, il faut en passer par là quand on est jeune, on regarde ce que les anciennes font, on apprend de leur expérience. Je suis chanceuse de pouvoir apprendre de vous toutes.

- Toi et moi, on est un peu du Sud-Ouest. Raconte-moi ce que tu aimes tant de chez nous, ce qui te manque le plus ici ?
Notre Sud-Ouest chéri… C’est une région très familiale. Je suis allée dans le Sud-Est cet été, je trouve que c’est à l’opposé : de l’artificiel, du strass, des paillettes, même si c’est beau. Notre Sud-Ouest a la chaleur du cœur. Oh, cette phrase elle est belle ! Chez nous, les gens sont chaleureux, il fait beau tout le temps. On a des paysages magnifiques, une gastronomie comme nulle part ailleurs. Il y a tout, la montagne, l’océan, les fêtes. Ici, à Bourges, ça manque un peu de vie…
(*) Les Bleuettes ont fini 5e.
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« Je n’aimerais pas avoir la vie de Tony »

- Romane : Est-ce que… Non, je vais changer. Est-ce que les vacances, un mois et quelque, t’ont fait du bien ?
Céline : On n’avait pas eu d’aussi longues vacances depuis longtemps. J’en ai bien profité, je suis partie aux quatre points du monde et ça m’a permis de revenir avec l’envie. Le basket m’avait manqué, et c’est une sensation que je n’avais pas éprouvée depuis longtemps. C’était tout bonus et j’espère que ça nous fera du bien sur le long terme. Ça a fait un bon break après la déception de l’Euro (*), ça a permis de se changer les idées.

- Maintenant, tu te fais vieille, on ne va pas se mentir. Tu dis revenir avec beaucoup d’envie, mais qu’est-ce que tu as encore à gagner ?
Elle n’est pas mal, ta question. C’est digne d’un journaliste. Bon, elle est nulle… Effectivement, l’an dernier, on a vécu une saison de malade, les blessures, les changements de joueuses. Et au final, de bons résultats, alors qu’on aurait pu se casser la figure plus d’une fois. J’avais très peu d’espoir quant à nos performances, avec tout ça. Au final, on a su se transcender et outre les trophées, on n’a pas baissé les bras ; on s’est retroussé les manches, en donnant tout. C’est l’état d’esprit qui m’anime. Quand tu es favori, ce n’est pas pareil. Quand tu es outsider, la joie est encore plus immense. Le titre de champion, ce fut encore meilleur que le précédent, parce qu’on ne s’y attendait pas. La manière dont on l’a décroché, c’était simplement énorme. Alors, pour cette saison, j’attends tout pareil… sans les aléas.

- Question un peu extra-basket : ça fait quoi d’être une star ? Est-ce que ça a changé le cours de ta vie, même si tu n’es pas Tony Parker ?
Forcément, j’en suis fière. Je pense surtout à ma famille, mes proches, qui en sont très fiers. Ce n’est pas quelque chose après quoi je courais, je n’ai pas commencé à faire du basket pour être connue. Le basket féminin n’a pas la médiatisation du foot, du basket masculin. Ça s’est fait pas naturellement, mais à l’insu de mon plein gré. Les Jeux ont été un événement magique pour toutes. Et on se rend compte que même la médiatisation d’un sport collectif passe par des individualités. Par mes performances, c’est moi qui ai été mise en valeur, mais c’est grâce à mes coéquipières, à mon coach, à tout un environnement. J’essaie de me recentrer dans un collectif, de ne pas tirer la couverture à moi. Ça ne m’a pas changée, pas changé le cours de ma vie. J’ai fait quelques plateaux télé, quelques rencontres, mais je vis de la même manière, à Bourges. Je n’aimerais pas avoir la vie de Tony Parker qui est sans cesse harcelé. Mais c’est sympa d’être reconnue pour ce que tu as fait.
Propos recueillis par Hervé Le Fellic - 17/10/2013 - leberry.fr
(*) Enfin, l’argent, quand même.
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ARRIÈRE
Paoline Salagnac est ravie de rejouer avec Bourges et de retrouver le public du Prado
Pao, son coeur bat si fort pour les Tango


Après deux ans à Tarbes, Paoline Salagnac retrouve avec « un grand plaisir » un club qui lui est cher et un public qu’elle aime tout autant. Que du bonheur pour Pao, dont le cœur bat si fort pour les Tango !
Elle a quitté le Prado en 2011, le titre de championne de France en poche, le cœur gros, parce qu’en deux ans à Bourges elle était devenue une figure du club tango, énormément appréciée du public berruyer.
Les supporters espéraient son retour, le club s’est rendu compte de son erreur en la faisant signer à nouveau. Pao Salagnac est de retour sous ces couleurs tango qu’elle aime plus que tout. Après deux années à Tarbes, où elle a pris une dimension encore supérieure. Elle a signé un bail de deux ans. Elle est ravie. Nous aussi !

« Pas un échec »

- Paoline, te voilà de retour à Bourges. Que vas-tu ressentir, samedi contre Nice, quand tu retrouveras le Prado sous le maillot tango ?
J’ai déjà revu les supporters lors des matchs amicaux et de l’Open. C’était un grand plaisir. Ce sera encore plus fort samedi de retrouver le Prado un soir de match. J’aurai un pincement au cœur de rejouer comme Berruyère. Mais j’aborderai ce match comme un autre. Comme il y en aura plein dans la saison. Pour le gagner. En donnant le maximum.

- Tu n’es pas du genre à te laisser submerger par les émotions…
Le fait de voir le Prado plein, mon retour, ça va me transcender. Mais il faut faire attention à ne pas y donner trop d’importance. C’est un retour. Mais pour moi, il a déjà eu lieu, même si je n’ai pas encore rejoué au Prado.

- Tu as une grosse cote de popularité auprès des fans. Ils devraient te réserver une belle ovation. Ils sont du reste nombreux à n’avoir pas compris pourquoi le club ne t’avait pas gardée. Comment l’as-tu vécu ?
Le club avait une vision différente pour l’équipe. C’était un choix. Je ne l’ai jamais mal vécu. J’ai eu de suite l’opportunité d’évoluer dans un autre grand club : Tarbes. Ce n’était pas un échec pour moi, mais une autre aventure.

- Honnêtement, pensais-tu revenir jouer un jour à Bourges ?
Non, pas forcément. Cela ne tenait pas à moi, mais je ne pensais pas que le club de Bourges me recontacterait, qu’ils (les dirigeants, le staff, ndlr) voudraient me revoir parmi eux. Pour ma part, la porte n’était pas fermée. J’ai découvert qu’elle n’était pas fermée non plus pour le Bourges Basket.

- Comment s’est concrétisé ce retour ?
Le club m’a contactée. Il m’a présenté son projet. Je le connaissais déjà : aller chercher des titres, jouer sur la scène européenne avec des ambitions. Quand on nous le propose, en tant que joueuse de haut niveau, on peut difficilement dire non. C’est ce que je recherchais. Un bon challenge à relever. J’ai signé un contrat de deux ans.

- Deux ans, c’était aussi la durée de ton premier passage à Bourges…
Oui mais, au final, j’ai eu l’impression que ça avait duré plus longtemps. Car je me suis de suite bien intégrée quand je suis arrivée. Les supporters m’ont aidée à me sentir comme chez moi. Je dis souvent que le Bourges Basket est mon club de cœur parce qu’il y a ici un esprit spécial, familial. On est tango ! Ça me touche. Et j’ai vécu des moments intenses à Bourges : la victoire en Coupe de France, notre titre (en 2011, face à Tarbes).

- Tu évoques ce titre 2011. C’était ton dernier match au Prado avec Bourges. Tu étais championne de France pour la première fois, mais tu quittais les Tango…
Je ne me souviens pas de cette finale comme mon dernier match ici. Pour moi, c’est que du bonheur et pas du tout un souvenir triste. Mon premier titre devant mon public ! J’étais heureuse de terminer la saison sur un titre et déjà prête à vivre une autre aventure. Je vivais cette finale à 200 %. Je n’avais qu’en envie : battre mon futur club, même si je savais que j’allais me faire chambrer en arrivant à Tarbes.

« Un honneur »

- Peu de joueuses sont revenues à Bourges après en être parties…
C’est un honneur d’avoir la chance de pouvoir rejouer sous les couleurs tango. Cela dit, ces deux années à Tarbes ont été plus que positives pour moi. Elles m’ont permis de progresser dans mon basket, de mettre en pratique ce que j’avais appris à Bourges. Ça m’a vraiment apporté pour mon jeu et pour ma personnalité.

- Tu attaques en tout cas le championnat sur des bases très élevées…
J’essaie de ne pas me poser de question et d’apporter ce que je peux à l’équipe. Il y a des jours où ça va bien marcher, d’autres moins bien. Je préfère qu’on gagne plutôt que je fasse un bon match. Pour moi, c’est la victoire avant tout !
Raphaël Rochette - leberry.fr - 17/10/2013
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AILIERE
L’Américaine Cathy Joens a retrouvé l’intégralité de ses moyens, après une saison presque blanche.
CJ comme tête d’affiche de Serial shooteuse, le retour...

Cathy Joens, sixième saison en France, quatrième sous le maillot tango, est une joueuse à part dans l’effectif berruyer. Elle est, même si d’autres ne sont pas dénuées de qualités dans ce domaine, la seule à être estampillée top scoreuse. Celle qu’on cherchera de préférence pour faire sauter le verrou adverse depuis les positions extérieures.
Les stats ne font que confirmer le rôle de l’Américaine, qui n’est pas la plus défensive du lot. Sur les trois dernières campagnes européennes, elle a été l’artilleuse numéro un de Bourges, à la moyenne de points par match. Oui, même la saison dernière.

Une saison en forme de mauvais feuilleton

Enfin, saison... Mauvais feuilleton plutôt. À peine le premier match amical terminé que la blessure est là : fracture de fatigue à un pied. Retour sur le parquet le 24 novembre contre Montpellier, clap final le 16 janvier contre les Turques de Tarsus. Douze matches et rideau !
« Ça a été long. C’est dur qu’être arrêtée aussi longtemps. J’ai essayé de jouer, mais la rechute m’a indiqué que ce n’était pas possible. C’est difficile. En plus, j’étais sur le banc alors que l’équipe avançait. Mais qu’on joue ou pas, quand votre équipe gagne, on est heureuse, car le groupe réussit. »

Elle fut, cet été, la première à revenir à Bourges. « J’étais prête à jouer, je n’avais plus de douleur, mais le club, c’est normal, voulait avoir des certitudes sur mes capacités. C’est logique, mais c’est difficile quand on a été arrêtée aussi longtemps de devoir patienter encore... »
Le feu vert médical est enfin tombé et Cathy a fait son grand retour. Si elle manque, logiquement, de compétition, elle n’a rien perdu de son adresse. « Le shoot, c’est ce que je travaille depuis des années, c’est une routine. Je bosse beaucoup. La gestuelle qui est devenue naturelle. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de jours sans. En revenant de blessure, je ne pars pas de zéro de ce point de vue. »

« Un plaisir de jouer dans un tel groupe »

C’est autour d’elle, au sein du groupe, que tout a changé ou presque. Cette saison, Bourges a un effectif incroyable, avec dix joueuses opérationnelles. Ça implique une répartition différente du temps de jeu. Et très clairement moins de minutes pour CJ, alors qu’on sait qu’un shooteur a nécessairement besoin... de jouer. « Je reviens dans un groupe bien différent du précédent. La saison dernière, on a eu beaucoup de problèmes. Là, il y a dix joueuses qui peuvent toutes apporter, avec des qualités différentes. Tolo était leader au score la saison dernière avec Aix, par exemple. On doit juste faire attention à nos ego, avancer ensemble, apporter à l’équipe. On est bâti comme une équipe championne. Les autres équipes ont sept, huit joueuses. Il y a beaucoup de talents, on va avoir un style de jeu différent. Chacune va jouer pour l’équipe, notre travail est de gagner. Peu importe si l’une ou l’autre met vingt points. Notre force, c’est le collectif et ça permet beaucoup de choses : on l’a vu, il y a deux saisons, avec le Rivas Madrid en finale de l’Euroligue, ou avec notre troisième place européenne la saison passée. C’est l’équipe la plus forte dans laquelle j’ai évolué. Il y a Ekater inbourg, Galatasaray... et nous, pour présenter un tel effectif. »

« Ça enlève de la pression finalement »

Et Cathy sait ce que ça implique : « Chacune, moi en particulier, a moins de temps de jeu. Ce n’est pas un problème. Il faut s’y préparer. On doit faire notre job, sur cinq ou vingt minutes. Ça enlève de la pression, finalement, car on n’a pas tout le poids de la rencontre sur les épaules. Et franchement, avoir sous le cercle Emmeline ou Marianna, c’est l’assurance d’avoir des rebonds, si on rate son shoot. On doit toutes être agressives, donner encore plus en défense, pour user l’adversaire. »
Du coup, pour l’ailière américaine, c’est « un plaisir de revenir dans un tel groupe, avec une façon différente de jouer au basket : on a juste à donner le meilleur de nous-mêmes. Chacune a faim de jeu. Vraiment, c’est facile d’évoluer dans ces conditions. »
Hervé Le Fellic - leberry.fr - 17/10/2013
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RECRUE
L’ailière internationale Diandra Tchatchouang est promise à un bel avenir
« J’ai commencé le basket à huit ans »


Diandra Tchatchouang, apparue en pleine lumière au dernier Euro, a rejoint le club tango. Elle devrait y prendre une nouvelle dimension.
Elle a été la révélation tricolore du dernier Euro, où Pierre Vincent, le sélectionneur, l’a systématiquement placée dans le cinq de départ, à l’aile. Les désordres financiers de Perpignan l’ont amenée à Bourges. Et personne ne s’en plaindra.

- Diandra, balayons d’abord ta jeune carrière. D’abord, quelles sont tes origines ?
Mes parents sont français, mais ils sont nés au Cameroun. J’ai découvert ce pays cet été, je n’y étais jamais allée. Mes parents sont arrivés en France à quinze ans pour ma mère et treize pour mon père.

- Il y a une tradition sportive, dans ta famille ?
On a tous fait du sport, pas forcément à haut niveau. Mes cousins faisaient du basket, c’est un peu une histoire de famille. Mes parents ont fait du hand, pas à un haut niveau. J’ai deux petits frères, une grande sœur et une petite sœur. Le petit fait du hand, la petite de la danse. D’ailleurs, j’ai également commencé par la danse. J’ai aussi fait du judo, mais les horaires ne collaient pas. J’ai commencé le basket à l’âge de huit ans à La Courneuve et ça m’a plu.

- Ensuite, filière classique, pôle, Insep.
J’y ai beaucoup de souvenirs. J’ai l’impression que c’est là-bas que j’ai grandi en tant que personne, que je suis devenue un peu plus mature. Au pôle, on rentre tous les weekends et tout est fait pour nous. À l’Insep, on est un peu plus livrés à nous-même et il faut faire sa place. C’est vraiment ce qui m’a fait mûrir. À la base, je jouais pour le plaisir. Mais quand on m’a parlé du pôle, qu’on m’a expliqué comment ça se passait, le système de détection, et que j’ai eu l’opportunité, j’ai pensé à faire de ce sport ma vie. En plus, quand j’étais encore à La Courneuve, je regardais les matches d’Euroligue à la télé ; Bourges, Valenciennes, ça m’a montré qu’on pouvait vivre du basket et ça m’a motivée.

- Tu y as noué aussi de belles relations.
Chez les Bleus, je connais bien Nicolas Batum, Alexis Ajinça et Joffrey Lauvergne, avec qui j’étais à l’Insep. Teddy Tamgo (*), c’est un ami, on se connaît depuis 2003, on était ensemble au pôle Île de France, on s’est retrouvés à l’Insep et depuis on est restés très proches. Cet été, j’ai été le voir à Moscou.

- Après l’Insep, direction les États-Unis.
Je ne voulais pas être joueuse de basket et arrêter mes études, parce que j’aime beaucoup l’école. Aux États-Unis, j’avais la possibilité de faire les deux : jouer à mon niveau tout en suivant des études supérieures avec des horaires aménagés. En Europe, on n’a pas cette chance, ou c’est plus dur. J’ai fait sciences politiques, la politique américaine. C’est l’histoire qui m’intéressait, c’était pour ma culture, je ne sais pas si je vais m’en servir pour ma future vie professionnelle. Et pour l’anglais, c’était impeccable.

« Bénéfique de me frotter à l’Euroligue »

- Retour en France, d’abord à Montpellier.
Je m’étais blessée aux États-Unis, avant le début de la saison donc. Je n’ai pas pu jouer avant décembre, et le reste de l’équipe était très fort. Mais bon, pour une première expérience professionnelle, c’était bien de se retrouver au milieu de toutes ces joueuses expérimentées. J’avais signé deux ans, et pour moi je restais. Fin avril, Valéry Demory a appelé mon agent pour dire qu’il voulait me prêter à un autre club, pour que je gagne du temps de jeu car il ne pouvait pas m’en offrir. J’ai dit ok je m’en vais, mais pas question d’un prêt. À ce moment-là,il y avait la possibilité d’aller à Perpignan, retrouver mon coach des années Insep, François Gomez. Sportivement, on a fait une bonne saison, en se qualifiait in extremis pour les play-off.On a connu des hauts et des bas, mais on a su rester solidaires. On s’entendait très bien, et avant que le club coule, rien ne devait changer. Mais il y a eu ensuite ces problèmes extra basket. C’est dommage pour ce club parce que si malgré tout on avait décidé de rester, c’est qu’il y avait des choses plus importantes que l’argent qui nous retenaient. Après, c’était clair pour moi : si ce n’était pas Perpignan, c’était Bourges. Ça va être bénéfique de me frotter à l’Euroligue.

- Malgré ton jeune âge, il paraît que tu as déjà pensé reconversion.
J’ai envie de devenir éducateur PJJ, protection judiciaire de la jeunesse, faire le relais entre les jeunes en difficulté et les services judiciaires, proposer des voies de reconversion. J’aime beaucoup ce qui est social, ça me correspond bien, je pense. Il faut passer un concours, puis il y a deux ans de formation. J’essaie de voir si je pourrais tout gérer, avec mon statut de sportive de haut niveau.
(*) L’athlète français est devenu champion du monde de triple saut à Moscou.
Propos recueillis par H. Le Fellic - leberry.fr - 17/10/2013
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POSTE 5
Le club berruyer a enfin pu attirer, à ce poste crucial, une joueuse référencée au plus haut niveau
Marianna Tolo serait-elle le grand pivot tant attendu au Prado ?

EFFICACE. Marianna Tolo sait se montrer précieuse au rebond comme au scoring.

Ben c’est pas dommage… Gageons que plus d’un supporter du Tango Bourges Basket a dû laisser échapper une vive exclamation de soulagement à l’annonce, l’été dernier, de la signature de Marianna Tolo.

Saison après saison, les fanas des Tango appelaient de leurs vœux l’arrivée d’une super poste 5. D’un pivot dominant. D’une joueuse à la fois grande (voire très grande), puissante et adroite sous le cercle adverse, dure et dissuasive en défense, capable d’étouffer sa (voire ses) rivale(s) d’en face. Bref, une nouvelle Ana Kotocova.

« Je sais que j’ai fait le bon choix »

Le président Fosset et son staff ont donc fini par trouver la perle rare : l’Australienne Marianna Tolo (24 ans, 1,96 m sous la toise), chipée au Pays d’Aix Basket.
Elle y tournait la saison dernière à 14,2 points et 6,8 rebonds par match, ce qui en fit sans conteste la meilleure joueuse étrangère de la Ligue.
« C’est Natalie Hurst, une compatriote et coéquipière en sélection australienne, qui m’avait incitée à signer à Aix. Je sortais de l’Australian Institute of sports (AIS), l’équivalent de votre Insep, puis de quatre saisons aux Canberra Capitals, en Ligue australienne. Aix, c’était le choix le plus sympa pour découvrir l’Europe ! »
Elle s’y est plu, Marianna, en Provence ! « Le club était très… fun. On s’entendait toutes super bien dans l’équipe. Il valait mieux, hein ? Parce que toute la saison, on l’a disputée à seulement sept joueuses pros, et trois très jeunes sur le banc. D’où notre irrégularité. On a réussi quelques coups superbes, mais parfois aussi on s’est plantées… Avec des postes doublés, on aurait pu faire mieux. »
Il faut croire que Marianna était également très attendue par ses coéquipières berruyères. Car elle s’est fondue illico dans le collectif tango. « J’ai énormément à apprendre en arrivant dans un tel club, c’est évident », convient-elle avec lucidité. « Tant à l’entraînement qu’en match, d’ailleurs ! Mais ça se passe vraiment au mieux. La preuve, c’est qu’on gagne, non ? On se sent devenir confiantes, notre basket s’améliore, on va devenir une très bonne équipe. »
La grande Australienne est aussi souriante et cool en coulisse qu’elle peut se montrer rugueuse, voire prédatrice dans la peinture. « Je sais que j’ai fait le bon choix en optant pour Bourges. L’été dernier, je suis retournée en Australie et j’ai appris qu’Aix avait de grosses difficultés financières. Très vite, plusieurs clubs français m’ont fait des propositions. Mais il n’y avait guère à hésiter… »
Car Marianna est naturellement impatiente de découvrir l’Euroligue. « C’est très gratifiant, excitant même, de jouer contre des superstars comme Taurasi, ou encore Sandrine Gruda ! Même si je sais bien que ça va être très dur, que ça va exiger énormément d’énergie et d’influx. »
C’est pour ça que les Tango ont embauché miss Tolo. Pour épauler et soulager une Emmeline Ndongue souvent bien seule lors des joutes européennes de très haut vol.
Notre Australienne y met d’ores et déjà tout son cœur. Se détend le soir, at home, devant ses séries télé favorites, « The Walking Dead et, pardessus tout, Breaking Bad, absolument génial » ! Et s’offre, parfois, « une petite balade en ville, mais j’ai encore tout à voir… »
Emmanuel Letreulle - leberry.fr - 17/10/2013
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RECRUE
À l’aile ou à l’intérieur, c’est Chatilla van Grinsven qui a emporté le morceau.
Un pari tango qui peut rapporter gros


À seulement 22 ans, l’internationale néerlandaise a signé cet été, à Bourges, son tout premier contrat professionnel. Et si c’était la trouvaille ?

Ses références en Ligue féminine ? Inexistantes. En Europe alors ? Idem.
Pour trouver trace de Chatilla van Grinsven sinon dans le concert international, du moins à haut niveau, il faut aller fouiner du côté du summer camp du Connecticut Sun, l’une des plus puissantes franchises de la WNBA. L’été dernier, le staff du Sun a testé l’intéressée, lors d’un seul et unique match de présaison, contre New York. Verdict : 6 points et deux rebonds en quinze minutes sur le parquet, une poignée de main et bye bye.
Mais ce qui ne l’a pas fait sur la côte Est a semblé convenir à la perfection à Pierre Fosset et à l’état-major du Tango Bourges Basket.

« Je viens à Bourges pour apprendre »

Le camp tango n’a pas été long à recruter cette grande fille toute simple, au sourire confondant et à l’évidente envie de bien faire. Qui, du haut de son 1,88 m, opère aussi bien à l’aile qu’à l’intérieur, dans le même registre qu’une Endy Miyem, disons. « Je viens ici, au Tango Bourges Basket, pour apprendre », dit-elle tout de
go. « Et j’ai beaucoup à apprendre, c’est évident. C’est d’ailleurs la principale raison de mon arrivée. Jo ( Johannah Leedham NDLR) m’a parlé du club l’été dernier, lorsqu’on s’est croisées en pré-saison au Connecticut Sun . Elle m’a raconté l’équipe, les joueuses, et surtout la façon dont on conçoit le basket à Bourges. Alors je suis venue parce que le club est très structuré, organisé avec beaucoup d’efficacité. C’est l’endroit idéal, en somme, pour qu’une joueuse comme moi puisse progresser. »
Chatilla (son prénom vient d’un petit coin d’Espagne que ses parents ont adoré) n’a pas tardé à s’atteler à la tâche.

Contre-attaque et bases défensives

À l’en croire, le jeu prôné par Valérie Garnier n’est pas si éloigné des canons du basket universitaire américain. « À Bourges aussi, on semble apprécier la contre-attaque. Et il y a surtout la défense, qui est à la base de tout. On sait toutes qu’on doit empêcher l’adversaire de scorer, le maintenir au plus petit score possible… » C’est outre-Atlantique que miss van Grinsven a appris le basket.

Issue d’une famille « très basket »

« Je suis née à Eindhoven, au sud des Pays-Bas. Mais j’ai étudié aux États-Unis, d’abord à Colorado-State (de 2008 à 2011, à 10,6 points et 6,4 rebonds de moyenne), puis à Saint Joseph College, à Philadelphie (jusqu’en 2013, pour 14,9 points et 10,4 rebonds). J’en suis sortie diplômée en économie et commerce international. »
Le basket l’a trouvée bien vite. Son père a été international au pays, sa sœur Samira joue en universitaires aux States et son petit frère Jamal (18 ans) se partage entre basket et polo.
« Mon impression pour l’heure », explique-t-elle avec conviction, « c’est que je suis au bon endroit au bon moment. L’équipe me semble déjà… étonnante. On se trouve toutes déjà très bien, la balle bouge comme elle doit bouger. Je suis si attentive à mon rôle et à tout ce qui se passe que je n’arrive presque pas à y croire, que je suis là au milieu de tant de si grandes joueuses ! » Toute à son bonheur flambant neuf, Chatilla a néanmoins trouvé le temps « de visiter les petites rues commerçantes de Bourges, avec mes parents, mais surtout la cathédrale, vraiment incroyable ! Il y a de la magie dans l’air en centre-ville, c’est si pittoresque, on a l’impression de voyager dans les pages d’un livre d’histoire. Les gens discutent beaucoup dans la rue, ça me fait rire de les voir avec une baguette de pain sous le bras, c’est comme une image de la France, on dirait… »
Quelques coéquipières (jamais de noms NDLR) l’ont initiée aux vins de la région. Avec modération. Car Chatilla van Grinsven, cœur pur hors du parquet, doit garder les idées claires, elle qui a choisi de se consacrer aux autres. Elle a fondé voici un an une association, Childrens Hope United Foundation
(*), qui s’efforce de venir en aide, « via l’éducation et le sport », aux orphelins marocains, notamment à Fez et Kenitra. « C’est très motivant, convient-elle, et ça m’apporte tant ! »
(*) Plus d’informations sur http://www.childrenshopeunited.org
Emmanuel Letreulle - leberry.fr - 17/10/2013
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ARRIÈRE
Après une adaptation éclair, l’hiver dernier, au poste de l’infortunée Frida Eldebrink
Jo Leedham la battante se donnera corps et âme, comme d’hab

COMBATIVITÉ. Toute la défense de Mondeville n’empêche pas Jo Leedham d’attaquer le cercle.

Avant même le démarrage de la saison, la première qu’elle disputera en entier sous la tunique du Tango Bourges Basket, Johannah Leedham a déjà laissé sa marque dans la saga du club.
L’arrière britannique peut en effet se targuer d’avoir réussi l’adaptation la plus rapide, et la plus complète, d’une pigiste médicale embauchée au Prado. C’était au mois de janvier, lorsqu’il fallait pallier dans l’urgence l’absence, pour le reste de la saison, de la recrue suédoise Frida Eldebrink.

Opérationnelle sitôt arrivée au club

Débarquée en catastrophe en Berry, celle que le Prado allait illico surnommer Jo se fondit en un éclair dans le collectif de Valérie Garnier. Lecture du jeu ? Optimale. QI basket ? De première bourre, a fortiori chez une joueuse à l’époque presque inconnue, et dont la sélection ne brille guère sur l’échiquier européen. Investissement ? Maximal, voire même un poil au-delà sur deux-trois actions par match, du genre à faire rugir de plaisir une salle entière.

Corps et âme

Car le basket selon Jo, c’est tout simple : « S’entraîner dur, bosser fort et jouer à fond ». Une ligne de conduite que la demoiselle se met à suivre sitôt qu’elle se retrouve sur un parquet. Du basket body and soul (corps et âme, en v.f.), pour reprendre le titre d’un des plus grands standards du jazz. Plus souvent qu’à son tour, Jo Leedham a boosté le jeu berruyer. En bien moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, l’arrière venue du royaume de Sa Très Gracieuse Majesté s’est imposée comme une pièce maîtresse du commando tango. Généreuse au combat, intraitable en défense, sans égale lorsqu’il faut gratter des ballons brûlants ou faire déjouer la vedette d’en face, Jo-le-super-joker tient sa place au rebond et sait, au besoin, rentrer les shoots qu’il faut.

Généreuse au combat

Bref, une bonne, une très bonne pioche. Et une joueuse qui, une fois finis ses rudes travaux en Tango, a porté à bout de bras une valeureuse, mais bien juste sélection britannique lors du dernier Euro.
« J’ai pu couper un peu avec le basket, après, explique-t-elle. Voir ma famille, et surtout accorder un peu de repos à mon organisme. Je ressens encore les effets de l’Euro, où il a fallu beaucoup donner. Disons que je me sens à 70 % de mes capacités. Ça va venir ! Car ce qui nous est proposé est très excitant. Nos recrues vont apporter énormément, comme Chatilla par exemple, que je connais bien pour avoir joué avec elle en WNBA (la pré-saison 2013, au Connecticut Sun NDLR). Elle est agressive, met beaucoup d’intensité dans le jeu… L’équipe est déjà forte, comme on l’a montré en matches de préparation. Le danger peut arriver d’un peu partout, ça nous sera très bénéfique cette saison. »
Au fil de laquelle notre Jo, comme toujours, donnera tout ce qu’elle a.
Emmanuel Letreulle - leberry.fr - 17/10/2013
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CLERMONT UC. La légende des Demoiselles

On pensait que personne n’égalerait ce record : treize titres de champion de France, dont douze consécutifs, pour une équipe qui est parvenue cinq fois en finale européenne. La magie de la retransmission sur petit écran des joutes contre le grand Daugawa Riga, dans les années 1970 - 1980, a fait entrer dans l’histoire du sport français les Demoiselles de Clermont, les Jackie Chazalon, Christine Dulac, Élisabeth Riffiod et autres Cathy Malfois (par la suite coache des Tango).
C’est ce monument que les Tango d’aujourd’hui peuvent rejoindre. Un piment supplémentaire pour une saison qui promet.
17/10/2013 - leberry.fr
Modifié en dernier par la zone le sam. 19 oct. 2013 10:59, modifié 1 fois.
SJS
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Re: LFB 2013-2014

Message par SJS »

Nandrolone
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Re: LFB 2013-2014

Message par Nandrolone »

La victoire de Lyon à Montpellier montre, à qui en doutait encore, que Buffard est une grosse tringle. Après, dans ce championnat, il y en a d'autres des tringles : au choix, Coeuret (vraiment mauvais), Garnier (pire que pire), etc. Merci Marina de venir relever le niveau ! Allez Lyon !
BFidf
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Re: LFB 2013-2014

Message par BFidf »

Nandrolone a écrit :La victoire de Lyon à Montpellier montre, à qui en doutait encore, que Buffard est une grosse tringle. Après, dans ce championnat, il y en a d'autres des tringles : au choix, Coeuret (vraiment mauvais), Garnier (pire que pire), etc. Merci Marina de venir relever le niveau ! Allez Lyon !
:shock: :shock: :shock: #-o #-o #-o

tu pourrais argumenter un peu ????
« Nous sommes conditionnés à croire que le succès est de travailler dur et d'avoir beaucoup d'argent.
La société ne croit pas que le succès est d'avoir une famille heureuse.»
Verrouillé