Le SLUC Nancy subit sa première défaite face à Evreux
Coup d’arrêt brutal pour le SLUC auteur d’un dernier quart temps cauchemardesque qu’il a perdu… 30-15 alors qu’il a mené logiquement pendant trois quart temps. Aïe, aïe, aïe…
Pour leur huitième match officiel, William Narace et les Nancéiens ont subi leur première défaite de la saison
Sans être adroit, mais étanche en défense et longtemps souverain au rebond grâce à Williams Narace, le SLUC avait 11 points d’avance (55-44) à l’issue de la troisième période.
Et pourtant, on le sentait venir ce hold-up à la sauce normande surtout lorsque Kevin Lavieille, bon et fidèle soldat de l’ALM, marqua cinq points consécutifs à l’entrée du dernier quart temps (55-49, 32e ).
En deux coups de cuillères à pot, les « traînards » de Fabrice Lefrancois, unis magnifiquement dans l’adversité et le sacrifice, venaient une nouvelle fois de rappeler qu’ils n’étaient pas prêts d’abdiquer, histoire de rafraîchir la mémoire des Nancéiens lorsque mardi dernier, le SLUC sur son petit nuage (+ 14 à 4 minutes de la fin) était retombé sur terre, en prenant en pleine poire un 11-0 en trois minutes.
C’est aussi le moment que choisit Scott, le meneur d’Evreux, étincelant tout au long du match, pour finir la rencontre sur un festival de shoots venus d’ailleurs (11 points dans le dernier quart temps) :
« je suis content pour lui. Et ça va lancer sa saison » soulignera son coach Fabrice Lefrançois qui buvait évidemment du petit-lait :
« une victoire à Nancy, c’est que du bonus ».
Le SLUC qui avait jusque-là, eut le mérite de tenir sa boutique, qui avait trouvé à défaut de Barrueta (moins 5 d’évaluation pour un 2/13), les drives d’Houmounou, les paniers sous le cercle de Vautier, les shoots primés de Cox, Braud et enfin Goods (63-58 à 4’20 de la fin) pour limiter la casse, se mit, subitement, à tout faire à l’envers.
Et soudain, panne générale
D’abord oublier de défendre, ensuite abandonner quelques rebonds offensifs malgré au final un… 19-7 pour Narace et ses copains. Et pour couronner le tout : deux ou trois décisions arbitrales qui firent bondir de colère les 4400 spectateurs.
La panne fut interminable. Plus de son, plus d’image pour un SLUC subitement à la dérive, qui giflé d’un 14-0 en 3’20, sembla KO, prenant au total 30 points dans le dernier quart temps alors qu’il n’en avait pris que 44 pendant les trois premiers.
On était prêt à demander le trou normand après trois quart temps pour réchauffer les cœurs, on a eu droit en fin de repas, au trou lorrain, si ce n’est que la mirabelle avait, hier soir, un goût amer.
Avant d’en arriver au triste scénario de cette première défaite de la saison en huit matchs officiels, le SLUC avait pourtant eu plusieurs fois l’occasion de faire le break.
D’abord avant la mi-temps sur des inspirations de Cox (25-11, 14e ) puis dans le final du troisième quart temps à la suite d’un panier sous le cercle de Var (53-41, 29e ). Mais à chaque fois, le SLUC qui cherchait vainement les points de Barrueta et Odiakosa en attaque, manqua de rigueur défensive pour réussir le stop gagnant et empêcher ainsi Scott mais aussi Bouquet de scorer. Si bien que le traînard d’Evreux resta accroché à la loco du SLUC, avant de la doubler en entrant en gare.
Pour le moins inattendu, le coup d’arrêt est brutal pour le SLUC qui va devoir vite se remettre sur les rails. La Pro B a comme Dallas, son univers impitoyable. Et pour rêver de Mickey en ces jours d’Halloween où Evreux joue volontiers la méchante sorcière, il faudra vite oublier mardi, cet infâme et inexplicable dernier quart temps.
L'Est Républicain
Ruphin Kayembe devrait être sur le parquet ce soir. 
