[ALM EVREUX] 2018-2019: Une déroute à Saint-Chamond pour terminer la saison

[cpavrai]

Peut être que c'est parce que Évreux est maladroix que Nancy gobe des rebonds off.

[scorpion27]

et oui .... voilà !! t'as trouvé l'ami

[Alexdu27]

Nancy - Evreux, épisode 3

Suite et fin de cette série de trois rencontres entre Evreux et Nancy, mardi 30 octobre 2018 (20 h). Les Eurois se sont inclinés sur leur parquet en Leaders Cup (75-78) il y a une semaine mais ont inversé la tendance samedi, en championnat (70-74).


Fabrice Lefrançois et ses joueurs vivent ensemble 24h/24 depuis vendredi

Samedi, les hommes de Fabrice Lefrançois ont réalisé une grosse performance en s’imposant à Nancy 74-70 lors de la troisième journée de Pro B. Une victoire de quatre points, c’est exactement ce qu’il faudra réitérer ce soir, toujours en Meurthe-et-Moselle, pour accéder à la demi-finale de la Leaders Cup. Mardi 23 octobre, lors du quart de finale aller, les Normands s’étaient, en effet, inclinés 78-75, sur leur parquet.

En l’espace de cinq jours, les Ebroïciens ont livré deux prestations assez similaires : un premier quart-temps équilibré, un deuxième dans lequel Nancy commence peu à peu à se détacher, un troisième où les Lorrains enfoncent le clou et, enfin, dix dernières minutes durant lesquelles les visiteurs retournent la situation, avec une remontée fulgurante. Sauf que cette fois, « notre réaction est arrivée plus tôt que mardi », souligne le coach. Et cela a payé. Ses joueurs - emmenés par un Antwan Scott éblouissant (26 points, 27 d’évaluation) - ont, de nouveau, fait preuve d’une « ténacité et d’une abnégation extraordinaire. Ils se battent, ils n’abandonnent jamais. » Autre point positif : « Nous avons commis beaucoup d’erreurs en attaque comme en défense, ce qui prouve que nous avons encore une vraie marge de progression. Du potentiel qui n’est pas exploité », relève Fabrice Lefrançois. Des fautes qui, toutefois, agacent l’entraîneur : « On doit être beaucoup plus disciplinés. »

C’est donc le mental et l’adresse (52, 6 % de réussite à deux points, contre 37, 8 % en face) qui ont sauvé les Eurois samedi. Car encore une fois, ils ont été dominés au rebond (42 dont 19 offensifs pour le SLUC contre 36 dont 7 offensifs pour l’ALM). Ils ont perdu plus de balles et ont réussi moins d’interceptions.

« Jouer le coup à fond »

Jusqu’alors invaincus depuis le début de la saison (deux victoires en championnat et cinq en Leaders Cup), les joueurs de Christian Monschau vont, à coup sûr, avoir l’esprit revanchard chez eux, ce soir. Après leur victoire, mardi, les Nancéiens restaient très prudents : « On n’a joué qu’une mi-temps d’un match qui dure 80 minutes. Et à la mi-temps on n’a pas l’avance que l’on espérait avoir. Mais même si on avait + 14, on ne serait pas plus rassuré car ça va très vite. Rien n’est acquis », notait Christian Monschau. Sur les deux derniers exercices, « on n’a pas eu l’adresse à trois points que l’on escomptait et que nous avons eu à certains moments auparavant. On n’est pas encore assez constant dans ce domaine. Mais ça l’adresse, ça va, ça vient... Le tout c’est de mieux gérer les possessions de balles, de ne pas se relâcher comme on a pu le faire par moments. »

Pour le coach de Nancy : « Se qualifier pour la demi-finale de la Leaders Cup est un vrai objectif, car chaque match est un objectif. Et c’est le cas pour tous les clubs, quoi qu’ils en disent. Ce tournoi est une compétition. Personne ne joue en dilettante, cela n’existe pas. En fonction du résultat, cela peut avoir moins de conséquences pour certains mais c’est tout. »
De leur côté, les Normands ont remporté ce qui apparaît, malgré tout, comme le plus important de cette série de trois rencontres, alors même qu’ils étaient loin d’être favoris : « C’est du bonus d’avoir gagné là-bas. Maintenant, notre priorité est de valider cette victoire par une autre à Aix, vendredi. C’est l’objectif de la semaine. En ce qui concerne la Leaders Cup : on va, bien sûr, essayer de jouer le coup à fond mais nous serons attendus au tournant, on s’y attend. » Ce calendrier particulier, et pas forcément très attractif au départ a, finalement, dévoilé un duel passionnant. Les deux équipes se connaissent presque par cœur et le match de ce soir sera, surtout, considéré comme une belle.

Paschal très incertain

Lorsqu’un joueur réintègre l’effectif de l’ALM, c’est un autre qui en sort. Depuis le début de la saison, les Ebroïciens doivent composer avec de nombreuses blessures. Mardi dernier, Ruphin Kayembe a suivi la rencontre depuis le banc à cause de douleurs à la cheville. Il a fait son retour samedi mais, deux jours avant, le pivot Fabien Paschal a pris un coup au niveau du genou à l’entraînement et a donc dû être mis au repos. Il ne devrait toujours pas être sur le terrain ce soir.

« Ils jouent aux cartes... »

Partis d’Evreux pour rejoindre Nancy vendredi midi, Théo Leon et ses coéquipiers vont, ensuite, enchaîner directement avec un déplacement à Aix-les-Bains pour le compte de la 4e journée de Pro B (match à 20 h, vendredi 2 novembre). En attendant le prochain départ, mercredi midi, ils s’entraînent deux fois par jour dans la préfecture de la Meurthe-et-Moselle. Par ailleurs, « ils jouent aux cartes, regardent des matches de basket et de foot... On ne peut pas trop se promener et je crois qu’ils trouvent le temps un peu long », souligne le coach qui, lui, en profite pour travailler. Son assistant Sylvain Grzanka et l’intendant du club, Adrien Papin, sont également du voyage. Et un kiné effectue des allers-retours pour s’occuper de l’équipe.
Enfin les Ebroïciens rentreront d’Aix juste après le match, dans la nuit de vendredi à samedi. C’est pourquoi un deuxième conducteur de car les rejoindra là-bas en train, afin de faire le grand voyage du retour dans la légalité.

Paris Normandie

Les échos venus d'ailleurs :

Maintenant, le SLUC doit aller au rebond !

Quatre jours après la première défaite du SLUC, on va pouvoir mesurer sa capacité à digérer les contre-performances et à apporter les corrections qui s’imposent. SLUC - Evreux, acte trois ! Avec une demi-finale en ligne de mire.


Mérédis Houmounou (ici face à l’Ebroïcien Théo Léon) et les Nancéiens doivent corriger le tir au lendemain de leur première défaite de la saison

Deux futurs adversaires qui peaufinent leur plan de bataille une veille de match, à la même heure, simplement séparés par deux portes : la scène n’est pas banale ! Tel est le petit jeu de cache-cache auquel se sont prêtés Nancéiens et Ébroïciens, ce lundi matin, à Gentilly. Christian Monschau et sa troupe dans l’espace Eisenbach, Fabrice Lefrançois et ses hommes dans l’annexe. Chacun misant évidemment sur l’absence de vice chez un adversaire pour lequel il eut été assez facile d’aller jeter un coup d’œil par le trou de la serrure.
Il faut dire qu’après deux face-à-face en cinq jours et un travail de scouting en bonne et due forme en amont, les entraîneurs n’ont plus tellement besoin d’investir dans l’espionnage industriel pour cerner les particularités des équipes. Dans ce genre d’enchaînement, comme c’est également le cas en play-offs, le quotidien est avant tout agrémenté de récupération et d’ajustements.

« Nos adversaires n’auront peut-être pas grand-chose à ajuster, dans la mesure où ils ont été dans les deux premiers matches jusqu’à la fin et qu’ils ont remporté le deuxième… », glisse malicieusement Christian Monschau. Le coach du SLUC insinuerait-il que le gros du travail lui est revenu, au lendemain de la première défaite de la saison concédée ce samedi (70-74) ?
« Une défaite, ce n’est jamais anecdotique », poursuit-il, « il faut s’en servir pour essayer de progresser. Sur notre première mi-temps, il n’y a pas eu grand-chose à jeter. Nous nous sommes créé de bons tirs, nous avons perdu peu de ballons et nous avons bien défendu. Mais nous n’avons pas su reproduire ce schéma en deuxième période. Et nous n’avions pas suffisamment de marge pour nous protéger d’un retour d’Évreux ».
Pourtant avertis quelques jours plus tôt en Normandie de la capacité de son adversaire à enclencher une « remontada », le SLUC a cette fois pris le boomerang en pleine poire (15-30 dans le dernier quart-temps). On peut imaginer que la nécessité de livrer un effort défensif continu pendant quarante minutes a été rappelée aux coéquipiers de Philippe Braud, depuis samedi soir. Voilà sans doute l’enseignement principal de l’acte 2 d’un triptyque contre Évreux qui a décidément bien du mal à choisir clairement son camp (+3 en Normandie, -4 à Gentilly). Ça promet…
Mais tournons très provisoirement la page du championnat pour rappeler que, ce mardi soir, le SLUC tentera de décrocher son billet pour les demi-finales de la Leaders Cup, qui seront disputées les 13 et 20 novembre prochains. Même si la coupe aux grandes oreilles (de Mickey) n’est pas la priorité du club, il serait regrettable de s’arrêter en si bon chemin. Avec un match couperet à la maison et trois petits points de panieaverage à protéger, le coup semble pour le moins jouable. Pour le SLUC, c’est l’heure d’aller au rebond !

L'Est Républicain

[Alexdu27]

Fin de parcours en Leaders Cup et de ce triptyque face à Nancy. Ayant un peu regardé le match, pas certain que l'ALM ait joué le coup. Et difficile de rivaliser quand l'arbitrage n'est pas à la hauteur. Notre secteur intérieur ayant été rapidement sanctionné. Kayembe et Lavieille éliminés. Paschal encore des douleurs aux genoux. Comme le dit Fabrice Lefrançois, le plus important était samedi dernier, et Evreux a pris ce match.

Sévère retour de flammes pour l’ALM Evreux

Malgré une bonne entame, l’ALM Evreux n’a pas été en mesure de rééditer sa performance de samedi dernier, en championnat. Elle a fini par exploser en vol (84-56). Au revoir la Leaders Cup.


Antwan Scott (ici face à Caen) et les Ebroïciens n’ont existé qu’un quart-temps hier soir à Nancy

Fabrice Lefrançois n’a évidemment pas attendu la troisième confrontation consécutive pour cerner l’importance de l’adresse extérieure dans le jeu des Lorrains. De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas. Dès l’entame, les coéquipiers de Kayembe ont articulé leur défense de façon à laisser un minimum de champ libre aux artilleurs adverses. Et comme Cox, Barrueta et Goods n’ont pas su profiter des rares fenêtres de tir, l’ALM Evreux a immédiatement récolté les fruits de son effort. D’autant plus que Bouquet et Scott ne se sont pas fait prier pour s’engouffrer dans les brèches de la défense nancéienne et que Booker a visé juste depuis la ligne des trois points (13-8, 5e ; 25-14, 11e). Une entrée en matière idéale, en quelque sorte.

Il faut dire que Nancy pouvait difficilement se porter plus mal. Les Lorrains ont réagi, en fermant enfin l’accès au cercle et en trouvant en Cox l’homme providentiel. Goudou-Sinha se chargeant, lui, de compenser en partie la maladresse des arrières en périphérie. L’ALM, qui se réfugiait de plus en plus derrière le shoot longue distance, sans réussite, allait traverser un énorme trou d’air. Lorsque Leon stoppa l’hémorragie à quelques secondes de la pause, Evreux restait sur un... 0-17 (30-20, 14e ; 30-37, 20e). Sévère retour de flamme !

Des fautes pénalisantes

Nettement moins fluide qu’en début de match, le jeu ébroïcien a ensuite continué de se déliter et s’est principalement reposé sur les fulgurances du duo Scott – Ho You Fat. Pas suffisant cependant pour perturber une équipe adverse qui avait retrouvé sa confiance, l’adresse à trois points du Cubain Barrueta et qui a progressivement rejeté Evreux dans les cordes, juché sur les épaules des trois jeunes, Goudou-Sinha, Vautier et Narace. A la fin du troisième quart-temps, le sort des Ebroïciens semblait déjà scellé (40-53, 25e ; 46-67, 30e).

Kayembe et Ho You Fat à quatre fautes, l’équipe de Fabrice Lefrançois n’avait plus les armes pour refaire son retard. Le gouffre était trop profond et le moral n’y était plus vraiment. Et même si Lavieille et ses copains n’ont jamais complètement lâché, Nancy a pu se contenter de gérer son matelas, en pensant déjà à la suite (51-75, 36e).

Ils ont dit

Fabrice Lefrançois (entraîneur d’Evreux) : « Nous avons fait un super premier quart-temps des deux côtés du terrain. Ensuite, nous avons laissé Nancy prendre confiance, sur des erreurs de notre part et aussi sur des erreurs d’arbitrage. Ce qui me gêne le plus, c’est le deuxième quart-temps, lorsque la bascule s’est faite... Mais l’objectif, c’était le match de samedi en championnat. Et celui-là, on l’a pris. »

Christian Monschau (entraîneur de Nancy) : « Après le premier quart-temps, nous avons été plus rigoureux, nous avons perdu moins de ballons. Il faut absolument que nous nous stabilisions en matière de gestion. Mais c’est un chantier qui va prendre un peu de temps. »

Paris Normandie

Les échos venus d'ailleurs :

Le SLUC qualifié et rassurant après son succès sur Evreux (84-56)

Cette fois, Evreux n’a pas résisté longtemps à l’efficacité nancéienne, parfaitement illustrée par le trio Goudou-Sinha, Vautier, Narace. Prochain rendez-vous avec la Leaders Cup, en demi-finale, face à Rouen


Bien que serré de près, Enzo Goudou-Sinha a su distiller de bons ballons à ses coéquipiers

A vos agendas ! Le SLUC a donc ajouté deux dates au programme de ses fans : les 13 et 20 novembre, Philippe Braud et ses copains défieront Rouen en demi-finale d’une Leaders Cup à laquelle ils finissent décidément par prendre goût (match aller en Normandie) et qui pourrait les mener au merveilleux pays de Disney, en février prochain.
Ça, c’est encore de la science-fiction. La réalité, palpable celle-là, c’est que l’équipe de Christian Monschau a parfaitement rectifié le tir hier, quatre jours après s’être pris les pieds dans le tapis d’un dernier quart-temps catastrophique, en championnat, face à cette même formation d’Evreux. Quant au petit avantage acquis la semaine dernière en Normandie (+3), il n’a jamais été d’actualité ce mardi, tant les Nancéiens se sont rapidement débarrassés de leurs adversaires.
D’ailleurs, on fera l’impasse sur le récit d’un quatrième quart-temps presque anecdotique, durant lequel le SLUC s’est contenté de gérer son épais matelas de sécurité (67-46, 30’; 75-51, 36’), tout en servant une petite part du gâteau aux deux gamins (Sattin et Ouatongo) qui passent leur semaine à l’entraînement, avec les pros.

Revoilà Barrueta !

Mais revenons au début du film. Et admettons qu’il a laissé l’assistance un brin sceptique. Lorsque Booker a planté son deuxième panier à trois points consécutif, les joueurs nancéiens ont entendu quelques sifflets tomber des tribunes (12-21, 10’). Ho, rien de bien méchant ! Juste une manière de manifester un mécontentement compréhensible à la lecture de certains chiffres (0 sur 5 à trois points et 5 balles perdues dans le premier acte). De son côté, Evreux avait tourné à plus de 69 % de réussite…
Dans la foulée d’un 2-12 contrariant (14-25, 11’), Christian Monschau a vite arrêté le jeu pour démarrer la machine au starter. Et tout a changé ! Le SLUC a sérieusement serré la vis en défense (9 points encaissés dans le deuxième quart-temps, 33 seulement lors des trois derniers). Pour revenir progressivement dans la roue d’Evreux, il a d’abord compté sur les coups de patte de Cox. Mais c’est en montant carrément sur les épaules des trois ex-champions de France espoirs, Goudou-Sinha, Vautier et Narace (39 points à eux trois), qu’il a infligé une fessée express aux Normands (20-30, 14’; 37-30, 20’). Vautier et Narace dans le rôle des ouvriers experts en peinture, Goudou-Sinha dans celui du chef de chantier distribuant généreusement les outils.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Barrueta, plutôt discret ces derniers jours, a enfin remis le nez à la fenêtre (16 points, 3 sur 5 à trois points). A nouveau, la défense et les espoirs d’une équipe ébroïcienne dont le jeu offensif s’est progressivement délité, se sont consumés comme un cigare sous les coups de feu du Cubain (47-40, 23’; 62-44, 29’).
Lorsque le jeune meneur du SLUC monta la jauge à +21 sur le buzzer du troisième quart-temps (67-46), l’affaire était entendue. Tout en assurant parfaitement le service minimum, les Nancéiens pouvaient commencer à penser à leur déplacement à Paris (dimanche, 17 h). KO et résigné, Evreux ne s’est pas privé d’en garder aussi sous la semelle dans la perspective du retour au championnat.

L'Est Républicain

[Alexdu27]

L’ALM Evreux veut bien finir son road trip

Fraîchement éliminés de la Leaders Cup, les Ebroïciens enchaînent avec la 4e journée de Pro B, ce soir (20 h), face à Aix/Maurienne. Objectif : valider la belle performance de samedi dernier contre Nancy.


Théo Leon jouera presque à domicile, ce soir, à Aix

Les matches se suivent mais ne se ressemblent pas pour les joueurs de l’ALM Evreux : tombeurs de Nancy, en championnat, samedi (74-70), en Meurthe-et-Moselle, ils n’ont quasiment pas vu le jour lors du quart de finale retour de la Leaders Cup, mardi, sur le parquet de ces mêmes Nancéiens.

Une défaite qui a entraîné l’élimination des Normands dans cette compétition. Qu’importe, les Eurois ont le sentiment du devoir accompli : « Notre priorité était le championnat. On a réussi à ramener cette grosse victoire, c’est le principal », souligne Fabrice Lefrançois, l’entraîneur de l’ALM. Dès dimanche, l’équipe avait l’esprit tourné vers le match de ce soir et dans l’idée de ne pas se « cramer » avant le déplacement à Aix-les-Bains. Car en l’absence de Fabien Paschal, blessé au genou depuis une semaine, le coach ne dispose plus que de neuf joueurs et ne tourne, essentiellement, qu’avec huit éléments. Arrivés directement de Nancy à Aix, les Ebroïciens ont eu droit à une petite séance de décrassage, à la sortie du car, mercredi soir. Après un entraînement hier matin, ils ont joué au golf l’après-midi, avant un nouvel entraînement, axé sur le shoot, hier soir.

Duel axé sur la défense

Avec deux victoires sur trois matches au compteur, les hommes de Fabrice Lefrançois réalisent un bon début de championnat, malgré les blessures à répétition. De son côté, Aix/Maurienne, a remporté sa première rencontre, à domicile, face à Chartres (103-95) mais a, ensuite, chuté contre deux « gros » : à Orléans (89-62), puis à Saint-Chamond (70-56). Les Savoyards entendent bien se relancer, sur ce deuxième match à la maison. En s’appuyant, notamment sur leur pivot américain, Brandon Peterson. « Un joueur qui connaît très bien la division et Evreux, puisque c’est un ancien de chez nous », note le coach normand. Steeve Ho You Fat et ses coéquipiers devront également se méfier du poste 2, D.J. Richardson - « un gros scoreur », de retour de blessure. « On sait que c’est une équipe qui défend fort et qui aime bien varier les types de défenses. Donc nous nous sommes préparés en fonction de cela. » Par ailleurs, « il n’est jamais facile de jouer dans cette salle. »

Une salle que Théo Leon, le natif de Chambéry, a beaucoup fréquentée.

Le meneur de l’ALM a évolué une saison à Aix/Maurienne (2014-2015). En outre, sa famille et ses amis habitent toujours sur place et les Eurois devraient donc avoir quelques supporters de leur côté ce soir...

Paris Normandie

[Alexdu27]

Ah la logique de la Pro B comme on l’aime. Taper Nancy et être battu par Aix. Magnifique dernier QT. Je commence à me questionner sur Booker. Putain, on ne doit jamais le perdre celui-là...

[candimax]

Ah la logique de la Pro B comme on l’aime. Taper Nancy et être battu par Aix. Magnifique dernier QT. Je commence à me questionner sur Booker. Putain, on ne doit jamais le perdre celui-là...

et que le coach laisse booker sur le terrain à la place de scott dans le money time , t'en penses quoi?

[Alexdu27]

Ah la logique de la Pro B comme on l’aime. Taper Nancy et être battu par Aix. Magnifique dernier QT. Je commence à me questionner sur Booker. Putain, on ne doit jamais le perdre celui-là...

et que le coach laisse booker sur le terrain à la place de scott dans le money time , t'en penses quoi?

Je n’avais pas les stats sous les yeux et j’ai cru qu’il était éliminé. Mais en fin de compte, non. J’ai pas du tout compris dès l’instant où il a fait sa rentrée pourquoi l’avoir banché aussi longtemps.

[globiboulga]

Ah la logique de la Pro B comme on l’aime. Taper Nancy et être battu par Aix. Magnifique dernier QT. Je commence à me questionner sur Booker. Putain, on ne doit jamais le perdre celui-là...

Ça veut dire quoi ta deuxième phrase au juste ???

[Alexdu27]

Ah la logique de la Pro B comme on l’aime. Taper Nancy et être battu par Aix. Magnifique dernier QT. Je commence à me questionner sur Booker. Putain, on ne doit jamais le perdre celui-là...

Ça veut dire quoi ta deuxième phrase au juste ???

Que la « logique budgétaire » ne nous aurait pas donné gagnant à Nancy mais que nous étions plus susceptible de l’emporter à Aix.

[globiboulga]

D'accord.

[adafan]

C'est pour ça que le sport reste beau dans un monde où tout s'achète...

[Jumpman73]

Le problème de votre équipe de ce que j'ai vu est l'inconstance.
Lorsque vous aurez trouvé cette régularité, et avec les retours de Reed et Dinal, vous aurez de quoi faire mal
Scott et Léon sont parfaitement complémentaires, c'est un duo de haut niveau.
Bouquet excellent pour faire le sale boulot, belle vision du jeu mais devrait plus oser.
Newson apporte une grosse présence défensive, pas encore à 100% mais c'est un bon coup.
À l'intérieur, Ho You Fat très bon. Kayembe dans une moindre mesure, très combatif toutefois.

Pourquoi ne pas conserver Newson et se séparer de Booker au retour de Reed?

[Alexdu27]

Le problème de votre équipe de ce que j'ai vu est l'inconstance.
Lorsque vous aurez trouvé cette régularité, et avec les retours de Reed et Dinal, vous aurez de quoi faire mal
Scott et Léon sont parfaitement complémentaires, c'est un duo de haut niveau.
Bouquet excellent pour faire le sale boulot, belle vision du jeu mais devrait plus oser.
Newson apporte une grosse présence défensive, pas encore à 100% mais c'est un bon coup.
À l'intérieur, Ho You Fat très bon. Kayembe dans une moindre mesure, très combatif toutefois.

Pourquoi ne pas conserver Newson et se séparer de Booker au retour de Reed?

Je pense comme toi que lorsque l'équipe récupérera Reed et Dinal, l'équipe sera mieux. Mais il faudra aussi un peu de temps pour qu'ils trouvent leurs repères sur le parquet. Mais hier soir, on a été catastrophique en défense. Le pourcentage à deux points d'Aix en dit long sur le sale boulot réalisé dans la raquette... Booker arrête pas de canarder à 3 points sans grosse réussite. Il est assez unidimensionnel. Je ne sais pas ce que pense le staff à son sujet.

Evreux n’a pas tenu la distance

Devant de six points à la 33e minute (69-75), les joueurs de l’ALM Evreux ont fini par céder en fin de match, hier soir, sur le parquet d’Aix/Maurienne (défaite 92-87). Ils affichent désormais un bilan de deux victoires pour deux défaites.


Fabrice Lefrançois et ses hommes ont livré un bon match hier soir, mais ils n’ont pas fait les bons choix dans le money-time

Les Ébroïciens s’attendaient à un match difficile face à une équipe revancharde, puisqu’Aix/Maurienne restait sur deux larges défaites en déplacement. Et dès les premières minutes, ils ont compris qu’ils allaient avoir droit à un match au couteau. Aucune des deux formations ne parvenait à poser les mains sur le match (7-7 puis 18-16) et quand l’une donnait l’impression d’y parvenir, elle oubliait de serrer la vis en défense.

Les locaux ont toutefois pu compter sur Petterson (9 pts, 3 rebonds) et Ogungbemi (8) et sur un pourcentage de réussite aux tirs très élevé (76,9 %, contre 47 % à Evreux) pour s’installer en tête à l’issue du premier quart-temps (24-18). Loin de se décourager, Evreux profitait des moindres erreurs savoyardes, grâce à Scott (7 pts, 4 rebonds, 2 fautes provoquées dans la période) et Ho You Fat (6 pts), ses deux principales menaces offensives, pour répondre à Atamna (6 pts, 2 passes) et Hernandez. Cela permettait aux Normands de bouleverser le rapport de force, et de rester dans le coup à la pause (37-35).

À la reprise chacun continuait à mettre du cœur et des nerfs. Corre (6 pts), Ogungbemi et Hernandez répondaient de la ligne ou en contre à des réussites primées de Scott, Kayembe (9 pts) 54-53 (27e) et à une interception victorieuse de Leon.

Evreux craque en fin de match

Cela n’empêchait pas l’ALM de prendre les commandes et d’aborder le quatrième quart-temps avec six longueurs d’avance (61-67, 30e). Un pécule intéressant, mais loin d’être suffisant pour contenir la révolte des locaux. Atamna et Richardson envoyaient deux missiles derrière l’arc, qui permettait aux Savoyards de refaire leur retard, petit à petit, malgré les efforts de Laveille à l’intérieur, et le tir primé de Booker en coin (75-77 puis 81-81).

Plus réaliste dans le money-time à l’image de Richardson (17 points dans le 4e quart) Aix/Maurienne remportait la bataille, au grand dam de Fabrice Lefrançois et ses hommes, qui n’ont pas démérité.

Paris Normandie

[teteil]

Concernant la défaite , elle est logique du fait de notre inconsistance et de l'etat de notre secteur intérieur.
Les lignes arrière commencent à etre pas mal avec Léon , Scott et bouquet sauf Booker , qui n'est clairement pas à la hauteur.
Après je ne sais pas si le remplacer par Newson lors du retour de Reed serait la solution car Newson n'est pas flamboyant et j'ai peur que ça fasse trop de joueur avec le mème profil.
Par contre on a une date pour le retour de Dinal car franchement ça va être commencer à être compliqué pour nos intérieurs notamment kayembe qui joue sur une jambe car il n'y a pas de rotation