[ALM EVREUX] 2017-2018: Drake Reed is back !

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Alexdu27
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Déplacement à Vichy-Clermont

Message par Alexdu27 »

ALM Evreux - Vichy/Clermont, la lutte des places

L’ALM Evreux poursuit sa remontée au classement et pointe, désormais à la 9e place, avec le même nombre de victoires (12) et de défaites (13) que son adversaire du soir, Vichy/Clermont.

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L’ailier ébroïcien Kevin Lavieille, 21 ans, ne cesse de progresser dans le groupe pro

Cinq victoires sur les six dernières rencontres. Depuis début mars, l’ALM Evreux est intraitable avec ses adversaires, qu’ils figurent dans le top 4 ou en milieu de tableau. Plus 32 points contre Saint-Chamond, +8 à Poitiers, +11 face à Fos-sur-Mer, +3 à Aix/Maurienne et +18 contre Denain, qu’ils soient à domicile ou à l’extérieur, qu’ils dominent tout au long de la partie ou que le match soit accroché de bout en bout, les Ebroïciens ne craquent pas. Seul Nancy les a fait chuter (73-63), le 17 mars.

Très mal embarqués à l’issue des trois premiers mois de championnat, avec une 17e et avant-dernière place au classement, les hommes de Fabrice Lefrançois remontent petit à petit et sont actuellement 9e (avec un match de moins). C’est-à-dire aux portes des play-offs. La rencontre de ce soir est, d’ailleurs, capitale dans cette course aux premières places. L’ALM et Vichy/Clermont (10e) sont à égalité au nombre de victoires et de défaites (12 et 13). Seul le panier-average joue en faveur des Normands. Les deux équipes ont autant de talents et ce sont sûrement l’engagement et la ténacité qui feront la différence. A l’aller, Evreux avait pris le dessus à domicile : victoire 91-76.

« Travail, dureté et investissement »

Pour la dureté, Fabrice Lefrançois peut compter sur son ailier Kevin Lavieille. Le jeune joueur d’1,98 m progresse de semaine en semaine dans ce championnat de Pro B, coaché par celui qui l’a formé. Mardi face à Denain, il a marqué 9 points, récupéré 6 rebonds et fait 2 passes décisives en à peine 17 minutes de jeu. Un temps qu’il a également mis à profit pour faire le ménage dans la raquette, puisqu’il est sorti pour cinq fautes. Peu importe le temps de jeu dont il dispose, à seulement 21 ans, Kevin Lavielle sait se mettre au service de l’équipe et opter pour les bons choix. Son comportement satisfait son entraîneur qui le connaît par cœur. « Je l’ai recruté pour le centre de formation, sur les conseils du club de Nétreville. Il avait 14 ans et seulement quelques mois de basket. Il était grand, sans être surdimensionné et venait du football. On savait qu’il y allait avoir du boulot au niveau de la technicité du basket mais il était doté d’une base solide : travail, dureté et investissement », se rappelle Fabrice Lefrançois. Au début, « ça a été un peu dur pour lui, avec la grosse charge de travail que la formation impliquait ». D’autant que physiquement, « il a tendance à se blesser mais il est tellement sérieux que cela n’arrive que très rarement. On a fait beaucoup de rééducation, de rééquilibrage physique. Sur le jeu, il progresse très vite. c’est une vraie éponge », souligne le coach. Ce dernier salue aussi son engagement sur le terrain : « Dès sa deuxième année chez nous, il jouait en N3. Il n’avait que 16 ans et, en face de lui, des joueurs seniors et expérimentés étaient étonnés par sa dureté en défense. » Kevin Lavieille intègre le groupe Pro B pour la saison 2015-2016, saison durant laquelle il ne joue quasiment pas. L’année suivante, nommé à la tête de l’équipe en février 2017, Fabrice Lefrançois commence un peu à responsabiliser le jeune ailier en le faisant entrer une vingtaine de minutes lors des matches de play-offs. Déjà à cette époque, « il avait un vrai impact sur le jeu de l’équipe ». Parallèlement, l’Ebroïcien perfectionne sa technique et, notamment, son shoot via un programme spécifique.

« On savait qu’il avait le niveau »

« Je sens que j’évolue dans le groupe. Je me donne, je ne me pose pas de question et je ne me mets pas de pression. J’essaye de me fondre dans le collectif et ça paye donc c’est bien », explique, avec un naturel déconcertant, le basketteur. Le joueur du cru a signé un contrat jusqu’à 2019 avec son club. Pour l’entraîneur, qui effectue, actuellement, sa 7e saison avec Kevin Lavieille, « cela se passe toujours aussi bien donc ce serait un plaisir de continuer avec lui ».

Un autre joueur eurois progresse à grande vitesse depuis le début de la saison : le pivot de 25 ans, Ruphin Kayembe (10,5 points de moyenne, 5,9 rebonds, 13,2 d’évaluation). Natif de Kinshasa, au Congo, il a été formé en Croatie, a évolué à Maribor, en Slovénie, avant d’arriver en France en 2015, à Challans (N1), puis à Souffelweyersheim en Nationale 1 également. « J’ai pris la responsabilité de le mettre dans le 5 car il avait réalisé une très bonne saison l’an dernier, notamment en Coupe de France contre Nancy. Il y a un gros écart entre la Pro B et la N1 mais on savait qu’il avait le niveau. Il continue d’apprendre et doit travailler sur sa régularité », indique le coach. Assez réservé en dehors du terrain, l’intérieur reste très humble : « Je ne sais pas si je suis devenu un vrai joueur de Pro B, ce sont plus les spectateurs qui disent cela. Moi je suis sur le terrain et je fais ce que j’ai à faire. Mais j’ai pas mal progressé au niveau de la communication », assure-t-il, visiblement épanoui au sein du club normand.

Paris-Normandie
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Tariq Abdul Wahad, formé à l'ALM et premier joueur français à avoir intégré la NBA
Alexdu27
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Match donné à la JAVCM

Message par Alexdu27 »

Défaite très frustrante sur le parquet de Vichy-Clermont.... Un match qu'on leur donne. Plus 9 au début du dernier QT et on prend 31 points, c'est pas possible. L'équipe a manqué de dureté et de lucidité, a commis quelques erreurs qui nous coûtent le match. Nous étions parfait pendant 3 quart-temps - même si elle est rentrée un peu mollement dans le match - et puis le dernier quart on encaisse 31 pions. On fait un joli match malgré tout. Le point positif est que le goal-average est en nôtre faveur.
L’ALM peut s’en vouloir

Longtemps à hauteur de Vichy/Clermont hier, l’ALM Evreux a finalement cédé en fin de match. La course aux play-offs sera serrée jusqu’au bout.

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Lefrançois, l’entraîneur ébroïcien, a souvent harangué ses joueurs, mais l’ALM repart d’Auvergne avec une défaite regrettable

Et Caleb Walker manqua sa dernière tentative, de trop loin, sur une dernière action partie du panier ébroïcien avec le terrain à remonter en 8 petites secondes pour trouver une dernière fois la faille devant une JAVCM replacée devant (92-89) au prix d’un effort énorme. Alors que l’ALM semblait l’avoir mise à sa main en fin de troisième quart-temps (61-68), sur un 18-0 infligé en 5 minutes !

À ce moment-là, M. Walker compilait 16 points. Il en rajoutera 8 autres sur les 10 dernières minutes, bien assortis à ses 7 passes, ses 7 rebonds et son 31 d’évaluation. Pas de quoi réduire, cependant, la prestation normande à un seul joueur, ses réussites et ses (rares) échecs.

Dans cette rencontre importante entre deux sérieux prétendants aux play-offs, partie sur un rythme élevé, malgré un panier initial de Koné, c’est bien l’ALM et d’abord Ho You Fat, qui ont donné le tempo au score.

Mais le premier coup de chaud allait être l’œuvre de la JAVCM. Menés (11-14, 5e), les Auvergnats profitaient alors d’une superbe séquence à trois points de ses artilleurs Denave, Mitchell et Smith pour nettement se dégager, sur un 15-0 (26-14, 8e). Mais en gérant mal, défensivement surtout, les deux dernières minutes, les locaux permettaient aux joueurs de Fabrice Lefrançois de réduire la moitié de leur retard à la première pause (26-20).

Ayant repris du « collant », le collectif ébroïcien, alors en version « A bis » face au cinq « B » de la JAVCM sut alors rester dans ses bonnes dispositions pour nuire au rendement de son homologue auvergnat. Et alternant pique sur pique par ce diable de Brooks bien relayé par ses acolytes Bouquet et Walker, il fit peser une vraie menace, même repoussé à +7 (33-26, 14e). Menace devenant même prise de commandes à deux minutes de la mi-temps (39-41).

Le rush ébroïcien

Le temps-mort de Vizade fut alors payant, à la vue de cette JAVCM usant soudain beaucoup mieux de la distribution et de la mobilité à l’intérieur pour ouvrir espaces vers le panier et, sur un 6-0, virer en tête aux 20 minutes (45-43, 20e).

Une JAVCM qui persista en début de troisième quart-temps, en étant la première à mettre fin à une longue séquence de précipitation.

Et puis, à +9 (59-50, 25e), la panne ! Complète, totale, offensivement, d’abord, avec un manque d’adresse total de loin et trop de cafouillage à l’intérieur pour s’offrir le cercle. Alors que pendant ce temps-là, sans s’affoler, bien dans son basket et ses plans de jeu, l’ALM, Walker en tête, commença à enquiller, compiler, déborder et s’éclater sur un énorme 18-0 auquel l’Auvergnat Koné, de près, ne mit fin qu’à deux secondes de la troisième pause (61-68).

Sept points d’avance et rapidement neuf sur un oubli intérieur sur Kayembe (61-70) : pas la mer à boire encore mais tout de même de quoi sérieusement effriter la confiance locale. Mais pas le sens du combat auvergnat. Qui batailla, se jeta d’abord au rebond, puis partout pour, après 3 minutes sur un shoot primé très pur de Smith, égaliser (72-72). Sauf que Walker était toujours là (76-78). Mais la JAVCM aussi, avec Koné d’un dunk monstrueux, puis Denave d’une perle derrière l’arc (83-78, 37e).

Les trois dernières minutes furent étouffantes des deux côtés, avec une dernière égalité à 86-86. À quoi tout cela se joua-t-il ? À une certaine frustration normande de ne pas avoir mieux su faire fructifier son avance, globalement, sans doute. À l’interception de l’intérieur auvergnat Bronchard, à mi-terrain, plus précisément aussi, amenant le panier de Koné qui figea l’écart, à 18 secondes de la fin, pour sceller le revers eurois (92-89).

« La défaite est pour nous »

Fabrice Lefrançois (entraîneur Evreux) : « C’est un match avec des regrets. On pouvait le prendre : on est à +9 (61-70) en début de quatrième quart-temps ! Ce n’est pas possible ! On n’est plus lucides. La défaite est pour nous. »

Guillaume Vizade (entraîneur JAVCM) : « C’était un match offensif avec de l’énergie défensive. Peu importent les conditions de ce match : on ne lâche pas, c’est tout. Et cela, c’est intéressant ! »

Paris Normandie
Les échos venus d'ailleurs :
Vichy-Clermont a fini par maîtriser Évreux

Scénario, rebondissements, suspense, intensité et... ambiance : le JAVCM - Évreux de ce samedi a donné un bel avant-goût de play-off. Ravivé par le succès auvergnat (92-89).

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L’intérieur métropolitain a effectué un match plein pour porter son équipe vers son treizième succès

Il fut un temps où la JAVCM, menée à l'aube des toutes dernières minutes ou en plein money-time alors qu'elle avait eu le match en mains, s'avérait incapable de revenir. Ce temps-là est visiblement révolu.

Elle peut perdre, bien sûr comme pas plus tard qu'il y a quatre jours à Fos, d'ailleurs. Une première depuis quasiment deux mois. Mais ce samedi, pour finalement s'en sortir ric-rac (92-89) face à une équipe d'Évreux qui l'aura jusqu'au bout malmenée, elle a confirmé, comme depuis plusieurs semaines, qu'elle savait désormais vraiment se faire violence en toutes circonstances pour faire basculer le sort d'une rencontre en sa faveur.

Une rencontre qui a vraiment donné envie de play-offs, partie sur un rythme élevé et malgré un panier initial de Koné, une ALM et Ho You Fat, notamment, qui donnaient le tempo au score. Mais à laquelle les Métropolitains offrirent son premier coup de chaud.

Menés 11-14 (5e), les hommes de Guillaume Vizade profitaient alors à plein d'une superbe séquence à trois-points de leurs artilleurs Denave (quel shoot énorme !), Mitchell et Smith (au milieu d'une belle série de trois tirs consécutifs) pour, sur un 15-0 net et sans bavure, nettement se dégager (26-14, 8e).

Dommage que la formation auvergnate ait alors mal géré, défensivement surtout, les deux dernières minutes. Car elles permirent aux joueurs de Fabrice Lefrançois d'avoir réduit la moitié de leur retard à la première pause (26-20).

Ayant repris du « collant », le collectif ébroïcien sut rester dans ses bonnes dispositions. Et, alternant pique sur pique par Brooks, bien relayé des acolytes Bouquet et Walker, les Normands de toujours firent peser une vraie menace, même repoussés à +7 (33-26, 14e). Menace devenant prise de commandes à deux minutes de la mi-temps (39-41).
Le temps-mort de Vizade fut alors payant, à la vue de cette JAVCM s'ouvrant de nouveau les espaces vers le panier pour virer en tête aux vingt minutes (45-43, 20e).

Elle sembla vite bien partie, aussi, la JAVCM, au troisième quart-temps, en étant la première à mettre fin à une drôle de séquence de précipitation. Mais une fois nantie d'un intéressant +9, 59-50 (25e), ce fut la panne !

Complète même ! Offensivement, d'abord, avec un manque d'adresse total de loin et trop de cafouillage à l'intérieur. Alors que pendant ce temps-là, Walker en tête, l'ALM commençait à enquiller. Puis à compiler, déborder pour finalement s'éclater sur un calvaire de 18-0 auquel Koné de près, ne mit fin qu'à deux secondes de la troisième pause (61-68).

Sept points et rapidement neuf sur un oubli intérieur sur Kayembe : de quoi effriter la confiance. Mais pas le sens du combat de la JAVCM. Qui, la Maison des Sports en soutien, batailla, batailla encore, se jeta au rebond, partout. Pour, en 3 minutes sur un shoot primé très pur de Smith égaliser (72-72). Walker était toujours là (76-78) mais Koné d'un dunk monstueux, puis Denave d'une perle derrière l'arc et +5 (83-78, 37e), aussi.

Les trois dernières minutes furent étouffantes avec une dernière égalité à 86-86. L'interception de Bronchard, à mi-terrain, fut alors sans doute, décisive amenant le panier de Koné qui figea l'écart, à 18 secondes de la fin (91-88).

La Montagne
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Soir de derby à Rouen

Message par Alexdu27 »

Evreux a une revanche à prendre contre Rouen

Dominés chez eux lors du match aller (74-88), les Ébroïciens comptent bien remettre les pendules à l’heure, ce soir au Kindarena.

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Le capitaine eurois Théo Leon (ici face au Rouennais Félix Michel) et ses coéquipiers n’ont pas oublié le match aller...

Le Kindarena devrait être le théâtre d’un bel affrontement ce soir, entre Rouen (10e) et Evreux (11e). Des équipes au coude-à-coude au classement, avec le même nombre de victoires (12) et de défaites (14) et qui ambitionnent, toutes deux, de jouer les play-offs à l’issue de la saison régulière.

« Des trajectoires opposées »

« Nous n’avons pas eu le même parcours que les Rouennais depuis le début de la saison. Ils ont mieux commencé que nous et ont eu plus difficultés en février, mars. Deux trajectoires opposées, même si Rouen sort de trois bons matches et est en confiance », souligne Fabrice Lefrançois, l’entraîneur de l’ALM Evreux. Alors que les Ebroïciens ne comptabilisaient que deux résultats positifs sur les neuf premières rencontres, les Seinomarins, en avaient déjà enregistré cinq. En revanche, les hommes d’Alexandre Ménard ont connu un gros passage à vide, début 2018, avec six défaites d’affilée, tandis que les Eurois engrangeaient les victoires à cette même période.

Un dernier match sur le fil

Les deux formations ont échoué de peu lors de la dernière journée : - 3 pour l’ALM à Vichy-Clermont (92-89) et -1 pour Rouen à Lille (70-69). Après avoir mené de 9 points dans le dernier quart-temps, Caleb Walker (par ailleurs auteur d’une énorme prestation, avec 24 points, 7 rebonds et autant de passes décisives) et ses coéquipiers ont craqué. Un match « qui laisse des regrets », avait réagi le coach, à l’issue de la rencontre. Même constat du côté des Rouennais qui avaient six longueurs d’avance à deux minutes de la fin.
« Ne pas avoir réussi à tuer le match alors que nous aurions pu, sur le coup c’est énervant. Mais on est tout de suite passé à autre chose, en se concentrant sur la prochaine rencontre. On veut effacer cette déception », précise Théo Leon, le capitaine d’Evreux.

Un derby où l'enjeu est double

« Un match contre Rouen, c’est toujours particulier, poursuit le meneur de 25 ans. Et cette fois, l’enjeu est double : outre un derby c’est aussi une course aux play-offs entre nous. » A l’aller, le 22 décembre, dans la capitale euroise, les visiteurs l’avaient emporté de 14 points (74-88). « Beaucoup de choses se sont passées depuis ce match... Et nous avons une revanche à prendre ! », indique Fabrice Lefrançois. Un sentiment partagé par ses joueurs : « On prépare toutes nos rencontres de la même façon, avec le même état d’esprit. Mais c’est sûr que nous n’avons pas oublié le match aller, durant lequel nous avons été dominés de bout en bout. C’est resté dans un coin de notre tête et nous sommes revanchards ! », reprend Théo Leon. Côté ambiance, les Ebroïciens comptent sur leurs supporters, afin de donner vie à la salle de 6 000 places.

Les joueurs clés

Le coach d’Evreux s’attend à « une partie difficile, accrochée ». Il se méfie plus particulièrement du meneur Ovidijus Varanauskas mais aussi de l’ailier Obi Emegano et de l’intérieur Amin Stevens, qui « marquent beaucoup ». A l’ALM, si Steeve Ho You Fat scorent moins depuis deux matches, le meneur Jerrold Brooks, l’arrière Caleb Walker et le pivot Ruphin Kayembe prennent le relais sans problème. Théo Leon, quant à lui, est précieux dans l’organisation du jeu collectif. Après deux saisons un peu compliquées, le joueur originaire de Chambéry, a retrouvé la confiance au sein du club ébroïcien et se montre très constant au fil des matches. « Rebondir à Évreux, en ayant autant de responsabilités et avec le bel objectif que nous nous sommes fixé, je ne pouvais pas rêver mieux », assure le meneur, « épanoui » dans sa mission.

L’ALM doit remporter 5 des 8 prochaines rencontres (dont 4 à domicile) pour atteindre les play-offs, le fameux objectif. Une estimation tendue qui laisse peu de marge d’erreur... Et surtout pas un soir de derby.

Kuksiks blessé

Lors de la réception de Denain, le 27 mars, l’ailier letton Rihards Kuksiks a reçu un coup au visage. Le joueur de 29 ans souffre d’une commotion cérébrale. Il n’avait pas encore repris l’entraînement mercredi et ne jouera pas ce soir.

Paris Normandie
Le Rouennais Dibo a saisi sa chance à Evreux

Rémi Dibo, l’intérieur du Rouen Métropole Basket, s’est révélé la saison passée avec l’ALM Evreux, après une formation américaine et des expériences en Angleterre et en N1.

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Depuis la saison passée, Rémi Dibo, l’intérieur du RMB, s’est fait une place en Pro B

Il tire encore la patte mais il entend bien se tenir debout contre Evreux, tout à l’heure au Kindarena. Victime d’une lésion à la cuisse (il ne veut pas dire laquelle) après avoir subi une béquille face à Quimper le 20 mars, Rémi Dibo, 26 ans, n’a pas envie de louper le derby. À l’aller, l’intérieur du Rouen Métropole Basket avait déjà dû renoncer à cause d’une entorse à la cheville. « Dans tous les cas, je serai là. Sur le terrain ou en soutien de mes coéquipiers. »

Dans son esprit, il n’est nullement question de parler de revanche sur l’ALM. Bien au contraire, le natif de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, n’oublie pas ce qu’il doit au club de l’Eure, le premier, en France, à lui avoir ouvert les portes du professionnalisme. À l’été 2016 lors d’un match de préparation, Rémi Dibo avait brillé contre l’ALM sous le maillot de Rueil avec lequel il s’entretenait. « Laurent Sciarra m’a proposé de venir comme sparring-partner. J’ai disputé quelques matches amicaux et j’ai signé pour la saison. Ça m’a permis de montrer ce que je savais faire sur le circuit français. »

Jusqu’alors, Rémi Dibo souffrait d’un cruel manque de reconnaissance. Formé au Mans, il avait disparu des radars depuis 2011 et son départ pour les Etats-Unis « pour se consacrer au basket ». D’abord avec les Thunderbirds de Casper College où il a évolué avec Jerrold Brooks, le meneur de jeu de l’ALM, puis avec les Mountaineers de West Virginia. « Je jouais au plus haut niveau de NCAA contre de futurs joueurs NBA comme Andrew Wiggins (Minnesota) et Marcus Smart (Boston). Portant, quand je suis revenu, j’ai eu du mal à me faire recruter. À l’époque, ce championnat n’était pas autant diffusé en France. »

« Qui m’aimera me prendra »

À l’été 2014, Rémi Dibo se rabat sur le championnat anglais (Worcester). En manque de temps de jeu, il rapplique en France dès février 2015, avec l’espoir de « piger » rapidement. Il patiente un an avant de décoller enfin, comme joker médical au Get Vosges en N1. Le voilà enfin intégré dans le circuit. « Dans le sport et dans la vie, c’est une question d’opportunité et de chance. Il faut savoir les saisir. Je crois que ma détermination et mon éthique de travail m’ont permis de percer. »

Révélé à Evreux la saison passé (11,2 points, 5,6 rebonds et 12,8 d’évaluation), Rémi Dibo confirme à Rouen qu’il tient la route en Pro B (9,7 points, 4,2 rebonds et 9,7 d’évaluation). « Les stats sont ce qu’elles sont mais dans un groupe, il faut aussi avoir quelqu’un qui sait ce qu’il veut et qui tire les autres vers le haut et pas vers le bas. Moi, je suis un homme avec du caractère. » Réputé pour son tempérament volcanique, l’intérieur parisien s’est assagi au RMB où le capitaine Varanauskas l’a choisi comme adjoint. « Par moments, il était bon de rappeler à Rémi qu’en tant que vice-capitaine, il se devait d’avoir une certaine image, confie son coach Alexandre Ménard, mais il a fait de gros efforts. Il transforme en motivation la frustration qu’il avait parfois. Quand il se sent responsabilisé, il se met au service du groupe. Sur le plan du jeu, il ne fuit pas ses responsabilités. Il se veut cadre et l’assume très bien. En fin de match, il a du sang froid et fait partie de ceux qui veulent le ballon. »

Dès ses premiers pas avec Rouen, Rémi Dibo a compris que ça allait « matcher ». « On est tous arrivés en forme. On a pu se trouver tout de suite, il n’y a pas eu de tension. Le coach a fait un très bon travail en recrutant des gars qui pouvaient coexister. On était tous sur la même longueur d’onde. Avec pour premier objectif de maintenir le club dans cette division. » Désormais, il regarde vers les play-offs qu’il a découverts au printemps 2017 avec l’ALM (demi-finaliste). « Il y a beaucoup plus d’intensité qu’en saison régulière. On est préparé car nous sommes une équipe très physique. Personne ne veut nous rencontrer. Une fois qu’on y sera, nous aurons toutes les cartes en main. »

En fin de contrat à Rouen, Rémi Dibo ne se fait pas de bile. « J’irai là où le basket m’emmènera. Je suis ouvert d’esprit. Qui m’aimera me prendra. »

Au moins préserver le point-average

À l’aller, le Rouen Métropole Basket avait frappé fort à la salle Jean-Fourré. Le 22 décembre, l’équipe d’Alexandre Ménard avait signé contre l’ALM Evreux son plus large succès de la saison à l’extérieur (74-88), porté par Emegano (22 points), Stevens et Varanauskas (14 chacun). « Depuis l’arrivée de Brooks, l’ALM n’est plus la même équipe, balaie immédiatement le coach du RMB. Elle a signé 9 victoires contre 5 défaites. C’est un rythme de « playoffable ». Ça lui a permis d’arrêter de se faire peur car c’était mal embarqué à un moment. Brooks a donné un souffle nouveau. C’est un meneur dominant qui remet les choses dans l’ordre. Il est difficilement maîtrisable, on va essayer de l’user, de faire en sorte qu’il ait moins d’impact sur le jeu mais il n’est pas la seule arme, il y a aussi Walker et Ho You Fat qui est dans une grande forme ces derniers temps. »

Alors que Dibo (cuisse) et Williams (genou) ont été éprouvés ces derniers temps, le RMB a l’intention de jouer sa carte défensive. « Il faut qu’on reste sur la même lignée que nos trois derniers matches : nous avons lâché 75 points devant Quimper, 67 face à Charleville et 70 à Lille. C’est ce qui nous a permis d’exister dans ce championnat. Ça nous permet de courir et de multiplier les possessions. »
Qualifié de « match charnière » par Alexandre Ménard, ce derby entre le 10e et le 11e (12 victoires chacun) risque de coûter cher au battu. « Si ça doit mal tourner pour nous, il faudra surveiller le point-average, ce que nous avons déjà fait à Poitiers et contre Aix/Maurienne. Quand on ne peut plus gagner, on ne doit plus prendre de risque et être dans la gestion. »

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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Soir de derby à Rouen

Message par LEON »

nouveau derby entre le Rouen Métropole Basket et l'ALM Evreux
https://www.tendanceouest.com/actualite ... vreux.html
Alexdu27
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Tombé du ciel...

Message par Alexdu27 »

-30 ? Vous êtes sérieux les gars ? Une centaine de supporters font le déplacement pour voir une humiliation ? Merci de ne pas avoir respecté le maillot, le club, de vous en être moqué de ce derby, car certains rigolaient à la mi-temps ou lors des temps-morts. "Ah oui on veut notre revanche, on n'a pas oublié le match aller"... Que des paroles ! Vous n'avez pas retenu la leçon du match aller ? Faut croire que non ! Comment pouvez-vous laisser Emegano seul ? Comment laisser Stevens inscrire 24 points en 2nde mi-temps ? Tous les supporters se sont sentis bafoués... Je retiens la combativité de Kevin Lavieille et de Théo Léon, le reste, no comment. Je n'implique pas Sirutavicius dedans car il revient de blessure. Les vacances seront plus tôt que d'habitude =D>
Rouen balaie Evreux

Déjà largement victorieux à l’aller (88-74), le Rouen Métropole Basket a fait totalement exploser l’ALM Evreux hier soir au Kindarena (103-73), prenant ainsi une grosse option sur son voisin pour les play-offs.

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Emmanuel Monceau a fait beaucoup de mal aux Ebroïciens hier soir, des deux côtés du terrain

Il n’y a pas eu de match hier au Kindarena qui a fait recette pour le derby entre le RMB et l’ALM. Lancés comme des avions depuis plusieurs semaines, les Eurois ont été cloués au sol par les Seinomarins (103-73) qui avaient connu un trou d’air au début de la phase retour.

Les Rouennais ont pris feu dans le deuxième quart-temps qu’ils ont survolé dans tous les secteurs (35-11). Ils ont effacé un retard de 4 points (12e) et ont atteint la pause avec 22 unités d’avance, portés par un formidable Monceau (14 points à 5/6 dont 2/2 à trois points) et un toujours aussi bouillant Emegano (17 points à la mi-temps). Tous étaient au diapason, aux aguets en défense et disposés à partager le ballon en attaque, à l’instar de Stevens, pas du tout à son affaire devant le cercle en première période (4 points, 28 au final !). Discret dans le scoring comme à son habitude (2 points), Michel a mené son équipe de main de maître, éclipsant son capitaine, le Lituanien Varanauskas, notamment par sa capacité à museler Brooks. En deuxième mi-temps, les Rouennais n’ont jamais cédé à la facilité et déroulé leur jeu avec application (30 passes, 135 d’évaluation), interdisant tout espoir de retour à des Eurois emportés par un ouragan dévastateur.

Déjà vainqueur à l’aller (88-74), le RMB se replace dans la course au play-offs, revient à hauteur de Vichy et Denain (8e et 9e) qui joueront ce soir à Blois et Nancy. Pour l’ALM, ça se complique grandement. En perdant deux fois contre Rouen, une première depuis 2003-2004, il va devoir réaliser un quasi sans faute pour rattraper les trois échappés.

Des paniers de puncheurs

Les Rouennais avaient d’emblée manifesté leur détermination, portés par un Emegano en tenue de soirée (9 points dans le premier quart-temps). Le problème, c’est que l’arrière nigérian était alors le seul à alimenter le score, juste avec le concours de Varanauskas. Le RMB avait beau canarder, rien ne voulait faire mouche (5/19, 26 % dans les dix premières minutes). Stevens était poissard comme jamais (0/7). Si bien que l’avance initiale fondait comme du beurre au soleil et que l’ALM se portait en tête en fin de période, sur des shoots lointains de Ho You Fat et de Brooks (12-14, 10e). Sous l’impulsion de Michel, le RMB recollait sur des paniers de puncheurs de Bassoumba et Monceau et prenait carrément son envol sur des inspirations d’Emegano. Stevens se libérait enfin, en deuxième rideau sur un rebond offensif et sur une remise en jeu de l’ALM qu’il interceptait avec rage (28-18, 15e). En moins de six minutes, le RMB passait un 23-2 aux Ebroïciens (35-18, 18e), totalement impuissants, d’un côté du terrain comme de l’autre. Leurs attaques se concluaient par d’innombrables pertes de balles. Défensivement, ils étaient tous dépassés par la solidité de Monceau sur lequel ils rebondissaient comme des balles de flipper. L’ailier du RMB était tout autant inspiré au-delà de la ligne des 6,75 m, sans pour autant abandonner son labeur défensif. Leon en faisait les frais en voulant l’attaquer de front. Les Seinomarins s’envolaient (47-25, 20e) pendant que les Eurois ne savaient plus où ils habitaient, à l’image de Ho You Fat qui loupait un dunk (19e), entraînant un peu plus son pourcentage de réussite vers le bas (1/8). Pas un seul joueur de l’ALM ne dépassait les 4 d’évaluation, 17 collectivement contre 60 pour son adversaire.

Et son calvaire se prolongeait en début de deuxième période quand le tandem Emegano-Monceau déroulait à trois points (57-29, 24e). Brooks et Walker avaient beau aligner quelques missiles, le RMB répliquait dans la foulée, notamment par Stevens qui commençait à peser dans la raquette où il arrachait quantité de fautes (65-41, 28e). Le pivot US continuait de se gaver dans l’ultime quart-temps. Il est vrai que c’était trop facile pour lui puisque l’ALM avait abdiqué depuis des lustres.

« On a été très cohérents »

Alexandre Ménard (entraîneur de Rouen) : « Honnêtement, je n’étais pas très fier avant le match car notre semaine de travail avait été très compliquée avec de nombreux blessés. On a fait une seule fois du 5 contre 5, jeudi pendant une heure. On a géré les petits bobos de Manu (Monceau), Rémi (Dibo) et Desmond (Williams). Nous avons gardé nos principes défensifs. On a été très cohérents, comme lors des trois matches précédents. Les garçons appliquent à 95 % ce qu’on leur demande et en plus, ils amènent de l’intensité. À Lille déjà, c’était fantastique, on aurait dû prendre la victoire (défaite d’un point). Nous avons essayé de tourner cette frustration en extra-motivation. »

Fabrice Lefrançois (entraîneur d’Evreux) : « Le deuxième quart-temps nous met dedans. Dans le premier, on était dans les clous défensivement. Et puis, ça s’est arrêté d’un coup avec des pertes de balles sur des pertes de balle. On a passé notre temps à donner du jeu rapide à Rouen qui a pris confiance. Sachant qu’Emegano avait déjà commencé la partie en mettant des gros shoots. Rouen a été valeureux mais pourquoi avons-nous perdu notre lucidité à ce moment-là ? Cette semaine, on a senti qu’il y avait une espèce de nervosité négative. Ce soir, ça a été le même film que sur le derby aller, alors que nous avons changé l’approche mentale. Les gars sont inhibés, énervés et ils baissent la tête au moindre truc. »

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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Tombé du ciel...

Message par Alexdu27 »

Diaporama Rouen-Evreux
Des Rouennais chauds comme la braise

Félix Michel, Obi Emegano et Emmanuel Monceau ont porté l’accélération décisive lors de la victoire éclatante du Rouen Métropole Basket devant l’ALM Evreux (103-73), vendredi au Kindarena.

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Face à Evreux, Félix Michel a fait briller ses coéquipiers (7 passes)

C’est une barre symbolique que Rouen n’avait plus franchie depuis mars 2013 face au Portel (102-94). Certes, il l’avait allégrement dépassée un an plus tard devant Boulazac (108-104) mais c’était au bénéfice d’une prolongation qui fausse la donne. Vendredi, le RMB a collé 103 points dans la vue de l’ALM Evreux, qu’il aura donc dominé à l’aller (88-74) comme au retour, une « performance » qu’il n’avait accomplie qu’une fois depuis qu’ils se croisent en Pro B, en 2003-2004 lors de la première année du club seinomarin à ce niveau. Les Rouennais se sont littéralement envolés dans le deuxième quart-temps (35-11) lorsque Félix Michel, Obi Emegano et Emmanuel Monceau ont sorti le grand jeu.

Felix Michel

Pas sûr que la notion de derby ait émoustillé ses partenaires. Félix Michel, lui en revanche, mesure pleinement la valeur du succès. « Je baigne dedans depuis que je suis tout petit. » Le meneur de jeu auxiliaire du RMB a lancé la machine dans le deuxième quart-temps. D’abord en harcelant Brooks, son homologue. « Depuis quelque temps, Félix est chargé de marquer les gros meneurs, Rowland de Charleville et Acker à Lille, explique le coach Alexandre Ménard. On l’a remis dès le début de la 2e mi-temps pour repartir sur une base défensive et tout de suite confirmer notre domination. »

Félix Michel n’est pas seulement une sangsue, il a aussi l’art de faire briller ses partenaires (7 passes). « J’ai toujours pensé à l’équipe avant moi et à la passe avant le tir. C’est mon fonds de commerce. »

Alexandre Ménard est presque interloqué par tant d’altruisme. « C’est le seul joueur que je connaisse qui n’est pas obnubilé par le panier. C’est fantastique. Il fait don de son corps et de sa personne. Je sais qu’il ronge un peu son frein car la saison passée il a été exposé en raison de la faiblesse de Derrick Colter. » L’intéressé refuse de confirmer mais il se dit qu’il pourrait tout bonnement stopper sa carrière en fin de saison, à 22 ans, pour se consacrer à ses études.

Obi Emegano

L’arrière du RMB gagne à être connu. Ce n’est pas sa compagne américaine Micha Hancock, volleyeuse professionnelle en Italie, qui dira le contraire. Présente depuis quelques jours à Rouen, elle s’est pâmée devant le festival général du Nigérian (24 points à 10/18 et 30 d’évaluation) et plus spécialement quand il a donné un coup de booster dans le deuxième quart-temps (8 points), dans la lignée de ses prestations contre Charleville (30 pts) et Quimper (26). « C’est un très joli joueur », observe Fabrice Lefrançois, le coach de l’ALM. Peu en veine à l’intérieur où il aime charcuter ses adversaires (1/4), le Nigérian de 24 ans a en revanche été d’une précision clinique sur les tirs extérieurs, notamment dans la zone intermédiaire (6/7). « Il sait qu’il a ma confiance et qu’il est bon dès lors qu’il commence par se concentrer sur la défense, souligne Alexandre Ménard, presque ébahi par ses neuf passes. Quand un scoreur nourrit ses partenaires de la sorte, ça devient un très grand joueur. Il est en train de marquer de son empreinte ce championnat, surtout sur la phase retour. »

Emmanuel Monceau

« C’est une bête physique », proclame Félix Michel à propos de l’ailier rouennais. Plusieurs Ebroïciens ont essayé de l’envoyer bouler et ils se sont fracassés contre un mur tapissé de tatouages. Débauché l’été dernier de Challans (N1), Emmanuel Monceau, 22 ans, s’est donné pour objectif d’être l’un des tout meilleurs défenseurs de Pro B. Encore sous contrat avec le RMB en 2018-2019, il en prend le chemin. « Ça fait plusieurs matches où il est missionné pour contenir le meilleur adversaire dans les ailes, rappelle le coach du RMB. Il prend ça à cœur. Ce genre de joueur est très précieux. » Dans le deuxième quart-temps, l’ailier a surtout fait feu de tout bois en attaque (14 points), un domaine dans lequel il a encore beaucoup à apprendre. « Quand il a mis ses deux shoots à trois points, ça a mis un coup derrière la calebasse de l’ALM, estime Alexandre Ménard. Ces derniers temps, il n’a pas pu travailler beaucoup à cause de ses blessures (béquille à la cuisse notamment) mais il est revenu à la salle pour shooter. Il sait que c’est un de ses axes de progression. » Fabrice Lefrançois reconnaît qu’il n’avait pas anticipé cette mise à feu. « Il nous a fait beaucoup de mal. Il nous colle trois shoots à trois points alors qu’il tournait à 17% à sur la saison. »

Lefrançois: « il va falloir cinq victoires »

Heureusement pour l’ALM Evreux que l’accession de Caen en Pro B cette saison a élargi la notion de derby régional. Victorieuse des promus (79-70), elle a en effet perdu ses moyens face à ses rivaux historiques, le RMB et Saint-Thomas Le Havre qui ont empoché le match l’aller comme le retour. En lui infligeant notamment trois revers humiliants sur des écarts allant de 14 à 30 points. Fabrice Lefrançois, le coach de l’ALM, espère d’ailleurs que son équipe saura rebondir ces prochaines semaines comme elle l’avait fait après la gifle que lui avait infligé Saint-Tho à domicile début février (61-90). « Derrière, on avait enchaîné les victoires (cinq en six journées). »

Pour envisager sérieusement les play-offs, l’ALM va devoir cravacher, face à trois équipes de tête (Orléans, Lille, Roanne) et quatre qui luttent pour le maintien (Charleville, Nantes, Quimper et Caen). « Il va falloir cinq victoires, prédit le coach eurois. Il faut se pencher sur ce match contre Rouen pour savoir comment on peut présenter des visages opposés du jour au lendemain. On a gagné le match du maintien contre Denain et on a calé depuis qu’on a basculé en mode play-offs (contre Vichy et Rouen). »

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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Réception d'Orléans

Message par Alexdu27 »

Evreux ne laisse rien transpirer

Même s’ils ont sans doute été touchés mentalement par leur déroute la semaine passée, face à Rouen, les Ébroïciens ont choisi de ne rien laisser paraître avant la venue, ce soir, d’Orléans.

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« Rien n’est fini, il faut s’accrocher. On fera les comptes à l’issue de la saison régulière », lance un Fabrice Lefrançois persuadé qu’une qualification en play-offs est toujours possible

La raclée prise, il y a une semaine à Rouen (103-73) ? C’est du passé ! Bien sûr, au lendemain de cette soirée funeste, les Eurois avaient encore un peu mal à la tête mais, a priori, la douleur s’est vite estompée. « On était encore affecté personnellement et collectivement lorsqu’on a repris le chemin de l’entraînement, mais on s’est rapidement remis au travail, explique Théo Leon, le capitaine de l’ALM. On a pris un coup de pied aux fesses et, d’une certaine manière, ça nous a permis de repartir sur des bases plus positives. »

Alors que dans certains clubs pareille claque aurait sans doute eu des conséquences néfastes sur l’ambiance régnant dans l’équipe, à Evreux, bizarrement, il semble qu’elle ait permis de mettre un terme aux chamailleries qui avaient présidé à la préparation du derby. « On a essayé de trouver des solutions, de mettre en place des méthodes de travail pour remédier à cela, précise Fabrice Lefrançois, le coach ébroïcien. Durant la semaine, avant le déplacement à Rouen, il y avait beaucoup d’excitation lors des séances, une tension que nous n’avions pas connue avant. C’était sans doute l’expression d’une certaine fébrilité. »

Qui s’est matérialisée par une entame de match compliquée. « Dans le premier quart, on a manqué trois ou quatre tirs, seuls sous le cercle, qui nous auraient permis d’être à +8, peste le technicien eurois. Quant au deuxième quart, il a été apocalyptique. À partir de là, il n’y avait plus grand-chose à espérer. On a perdu logiquement. »

« La Pro B, c’est un marathon »

Conséquence de cette débâcle, l’ALM a été éjecté du top 8 (ou 9 selon la place à laquelle Denain, déjà qualifié, terminera) et pour qu’elle y revienne, d’ici la fin du championnat, il va lui falloir cravacher. « La saison dernière, c’était aussi tendu. Il nous fallait deux victoires lors des deux derniers matches et également compter sur les résultats des autres. Finalement, c’est passé. La Pro B, c’est un marathon. »

Leon ne dit pas autre chose. « Au basket, tout peut arriver, insiste le meneur de jeu amicaliste. Quand on regarde le classement, on s’aperçoit qu’on n’est pas loin. » En tout cas, moins loin qu’il y a deux mois. « Il y a huit matches, on comptait trois victoires de retard sur la dernière équipe qualifiée et on en a récupéré deux, appuie Lefrançois. Bien sûr, la situation n’est pas idéale, mais il reste sept rencontres. On ne peut pas faire de pronostic. Si nous battons Orléans et que Vichy/Clermont s’impose à Rouen, tout sera relancé. Rien n’est fini, il faut s’accrocher. On fera les comptes à l’issue de la saison régulière. »

Le capitaine de l’ALM est sur la même longueur d’onde. « Il faut qu’on se concentre sur notre jeu, qu’on se fasse plaisir sur le terrain et on soit performant, affirme-t-il. Ce n’est qu’à la fin du championnat qu’il faudra regarder où nous sommes. »

La défaite à Vichy/Clermont (92-89) et la déroute contre le RMB ne semblent donc pas avoir plombé le moral d’une formation dont on peine pourtant à croire, au regard de son calendrier notamment (Evreux va devoir, entre autres, se frotter à Orléans, Lille et Roanne) qu’elle parviendra à remonter la pente. Mais après tout, il y a trois mois, on doutait bien de la capacité de cette formation à rester en Pro B...

Kuksiks encore absent

Victime d’une commotion cérébrale lors de la venue de Denain (le 27 mars) et forfait contre Rouen, Rihards Kuksiks est toujours à l’arrêt. C’est donc Gytis Sirutavicius qui officiera encore, à l’aile, face à Orléans.

Orléans supporte mal la pression

La Pro A, Orléans s’y voyait peut-être déjà. Fort de ses dix victoires lors des dix premières journées, d’un effectif hors norme, l’OLB s’est peut-être projeté un peu trop tôt vers la montée et... a chuté. Les hommes de Germain Castano ont en effet subi plusieurs revers inattendus (à Charleville, à domicile face à Nancy, à Aix/Maurienne), si bien que Blois est revenu sur eux à vitesse grand v (3 victoires de retard, 10e j. ; 2 victoires de retard, 15e j. ; 1 victoire de retard, 19e j.). Sous pression, les Jaune et Noir ont eu l’occasion de se donner de l’air, lors du sommet de Pro B, mais ils ont alors totalement déjoué. Dans leur salle, ils ont subi la loi d’une équipe de Blois survoltée (81-98). Passés du statut de chassés à celui de chasseurs, les Orléanais ne sont pas pour autant parvenus à retrouver le niveau de jeu qui leur avait permis d’écraser, jusqu’à décembre, toutes les équipes qui se présentaient. « Ils ont un peu de mal depuis la finale de la Leaders Cup qu’ils ont perdu face à Denain (98-87), précise le coach Fabrice Lefrançois. Ceci dit, ça reste une très grosse équipe, expérimentée. Il y a beaucoup de talent, notamment au niveau offensif, avec Mc Alarney et Sommerville pour ne citer qu’eux. Orléans n’a pas la meilleure attaque du championnat (87,1 pts marqués en moyenne par match) par hasard, c’est une formation capable de faire des cartons. »
Le coach ébroïcien le sait mieux que quiconque puisque l’ALM avait totalement explosé lors du match aller (104-81). « Oui, mais nous n’avons plus le même groupe, souligne Théo Leon, le capitaine amicaliste. Désormais, nous disposons de dix joueurs interchangeables, ce qui n’était pas le cas avant. Cela devrait nous permettre de rivaliser avec Orléans, une équipe qui dispose d’une grosse profondeur de banc. D’une certaine manière, ce rendez-vous est un bon test pour nous. »

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Les échos venus d'ailleurs :
L’OLB à Evreux en terrain connu

Orléans Loiret Basket a déjà rencontré l’ALM Evreux à cinq reprises cette saison (pour quatre victoires et une défaite). C’est une équipe qui lui réussit plutôt bien. Alors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

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Alex Abreu (avec le ballon) et Marcellus Sommerville (à gauche) ont réussi à déjouer le piège Charleville, vendredi dernier. Mais, attention à Evreux, ce soir, qui a tout d’un match piège également

Ils ne se quittent plus, les Ébroïciens et les Orléanais ! C'est la sixième fois qu'ils vont s'affronter cette saison. Et l'OLB serait bien inspiré de s'imposer dans l'Eure, ce soir. Pour garder la pression sur Blois (qui a un match plutôt facile à Quimper) en vue de la montée directe en ProA. Et sur Roanne (qui a un match compliqué à Saint-Chamond) en vue d'éventuels play-offs. Bref, la pression est aussi sur les Orléanais. Mais, ils en ont l'habitude. Il va surtout falloir oublier la première mi-temps de vendredi dernier contre Charleville-Mézières où c'était opération portes ouvertes en défense. À Evreux, il faudra débuter fort. « Ils ont besoin de victoires pour faire les play-offs et ils viennent d'en prendre 30 (dans le derby, à Rouen) », lance le coach Germain Castano. « Ils vont nous attendre comme des malades. Et ils sont solides à domicile. Avant de parler du résultat, je veux parler du contenu. Est-ce que dans la dureté, on est capable de réitérer la deuxième mi-temps de Charleville ? »

« C'est mental à 80 % »

Oui, parce qu'il ne faut pas oublier que ses joueurs restent sur 20 dernières minutes où ils ont annihilé la pauvre lanterne rouge : « Mais il faut toujours mettre les joueurs sur le qui-vive », explique l'entraîneur de l'OLB. « On est à la fin de la compétition. Tout le monde a six, sept mois dans les pattes. Tout le monde a quelque chose à jouer : ne pas descendre, accrocher les play-offs, voire plus haut… C'est mental à 80 %. On sait ce qu'on doit faire au niveau basket. Maintenant la question qu'on peut se poser, c'est : "qu'est-ce qu'on a envie de mettre sur le terrain ?" Tout ce qu'on a déjà fait, il ne faut pas le prendre comme un acquis. Aujourd'hui, ça ne compte plus. Il faut se remettre au charbon. Il faut montrer à tout le monde qu'on est prêt à affronter les play-offs éventuels et la fin de saison. »

À Evreux, Jerrold Brooks et Caleb Walker vont se dresser face à l'OLB. Aux coéquipiers d'un Loïc Akono (revenu aux affaires) de continuer à engranger les victoires avant de recevoir Poitiers puis Nantes.

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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Réception d'Orléans

Message par candimax »

3em défaite consécutive, au revoir les play off!!!!!

rouen nous avait laminé, orléans nous a dominé, on a de bon joueurs mais pas de super joueurs

L'attitude de tout le club me révolte!!!!

-Les supporters, qui disent " walker et brooks heureusement qu'ils sont là, car ceux sont les seuls qui peuvent mettre 20pts dans un match" je suis d'accord mais combien on en prend avec leur défense fantome?, 25, 30? au final ils nous font pas gagner de mach


et l'attitude envers bouquet, qui est en manque flagrant de confiance au shoot à jean fourré( car a l'exterieur, c'est un autre damien), le gars se fait sifflé si il refuse un shoot et se fait sifflé quand il envoie un saucisson!!! Le role des supporters, c'est d'encourager et motiver ses troupes

-le club dans son ensemble, je lis dans la presse que le président rostol ainsi que le maire lefranc, sont venus piquer une petite gueulante et que dans le meme temps on autorise walker à rentrer aux states voir son bébé!!!

on nous annonce que l'on continu de viser les PO, on joue Orléans( le plus bel effectif de proB) et on laisse partir Walker, de plus juste apres la débacle rouennaise!!!

ou est le professionalisme du joueur?

-les joueurs ont fait se qu'ils peuvent avec leurs moyens face à orléans, sur ce match je leur reproche rien

-Le coach, que se passe t'il avec bangura? kayembé hier soir etait totalement à la ramasse (tout comme à rouen et comme souvent) pourquoi ne pas mettre soriah sur le terrain? (ga pourra pas etre pire), de plus il est trop permissif avec ses 2 us, qui font ce qu'ils veulent sur le terrain


ET ENFIN UN ENORME COUP DE GUEULE CONTRE L'ARBITRAGE QUI EST DRAMATIQUE

un moment la lnb va devoir se pencher sur le sujet, car mettre 2,3,4 ou meme 5 arbitres sur le terrain ne changera rein tant qu'ils seront mauvais

hier soir cela à encore était le cas, comment les arbitres n'ont pas pu voir cette action où akono est pris en tenaille à 3 mettre de la ligne et qu'il se retrouve au final le long de la ligne sans avoir dribbler!!!!!!

comment peuvent ils mettre une antisportive sur une faute sur perte de balle alors qu'il y a au moins 3 mecs en position défensive

comment ils n'ont pas vu que bouquet à été balancé hors du terrain alors qu'un des 3 est à 2 metres de l'action


Orléans etait plus fort et meilleur et mérite sa victoire sans aucune contestation, mais les arbitres ont eu des coups de sifflets plus que douteux dans des moments charnieres du match


croyait moi messieurs les arbitres et dirigeants de la lnb, les gros clubs n'ont pas besoin de vous pour gagner des matchs


derniere chose : a ton des nouvelles de Daniel, le clown du club qui a fait un malaise à la fin du match?
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Les vacances approchent...

Message par bboyeure »

Candimax, 95% d'accord sauf pour le cas Bouquet. C'est lui que se met la pression tout seul, ralentit le jeux a chaque prise de balle, n'attaque que TRES rarement le cercle malgres c'est capacité physique, mentalement je pense que c'est compliqué. Tout cela est bien dommage car il peut apporté plus.

Le cas Walker, je trouve cela également inadmissible en période de course aux play off. Certe le coté humain du club est excellent mais là, ça manque de professionnalisme. Car je pense qu'hier avec lui et un arbitrage correct cela aurait pu le faire.

Maintenant les arbitres ont était zéro du début à la fin, Candimax à tout dit a ce sujet.

La saison est plié à mon avis, alors avec qui peut ont repartir la saison prochaine d’après vous?
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Les vacances approchent...

Message par Alexdu27 »

Si la victoire d'Orléans est méritée, l'ALM n'a rien lâché malgré l'absence de Caleb Walker. Un manque de rotation, de fraîcheur et surtout d'un capital de points et de rebonds pénalisant qui nous aurait fait du bien. Avec Caleb cela aurait été un autre match et pourquoi pas une autre issue. Mais avec des si... D'ailleurs à ce propos, je suis d'accord pour dire que Walker aurait pu partir aujourd'hui et revenir quelques jours après. Il y a 10 jours de pause entre le match d'hier et le prochain. Manque de professionnalisme pour le coup. Surtout que c'était un match très important. Dans le 3e QT, l'équipe balbutie son basket, le manque de fluidité était flagrant, aucune solution ne se présentait, c'est super frustrant. Sans compter que l'on s'est fait manger aux rebonds, même si les petits hommes en gris n'ont pas beaucoup sifflé en dessous. Facile de jouer des coudes ou de s'appuyer sur nos joueurs pour choper les rebonds. L'arbitrage a été très médiocre hier soir. Beaucoup de coups de sifflets incompréhensibles, pas toujours en notre faveur mais bon.... Bref, les playoffs sont désormais un fantasme.

Pour te répondre candimax, il me semble qu'il doit y avoir un malaise entre le coach et Soriah Bangura, je ne vois pas d'autres explications.
Qu'est ce que le président et le maire ont dit dans la presse ? C'est dans quel média ?
Evreux a fini par craquer

Privée de Walker, l’ALM a fini par lâcher face aux rotations et à l’adresse d’Orléans (68-85).

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Les joueurs de l’ALM n’ont pas abdiqué hier face à Orléans, mais ils ont payé leur manque de rotations, en seconde période

Lorsque Mbida a scoré (43-53, 28e), après une énorme bataille à l’intérieur, Leon, le capitaine ébroïcien, a compris. Il a senti que sa formation allait perdre la guerre, alors même qu’elle avait tous les atouts, ou presque, dans les mains pour, si ce n’est plier la partie, enfoncer une équipe visiteuse fébrile. Juste après la pause, l’ALM a eu plusieurs fois eu l’occasion d’accroître son avantage (38-37, 22e), malheureusement elle a failli. Bouquet, Brooks ou encore Ho You Fat ont manqué le cercle et l’OLB en a profité pour repartir. Pour reprendre ses distances (39-45, 25e), bien aidé en cela par le manque d’adresse d’Evreux donc, mais aussi une défense soudainement apathique. « Quand on ne trouve pas de solution en attaque, c’est difficile de défendre ensuite, explique Ho You Fat. On ne savait plus trop comment jouer. Damien (Bouquet), par exemple, a eu plusieurs fois la balle, mais n’avait pas de solution car plus personne ne bougeait. On a arrêté de jouer. On était dans l’analyse et plus dans l’effort. » Résultat, le trio Mc Alarney-Curier-Sommerville a enchaîné les tirs et l’écart a subitement grandi (51-61, 30e). Trop pour espérer quoi que ce soit face à ce genre d’équipe « On a essayé de revenir, tempère Lefrançois, le coach de l’ALM. Ils ont mis des gros tirs. » Comme celui de Curier qui, après avoir rebondi sur le haut du panneau, est retombé comme une pierre dans l’arceau ! Un coup du sort qui, contrairement à ce qui s’était passé en première période, a cette fois définitivement plombé le moral des locaux (68-85).

Car, oui, en première mi-temps, les Amicalistes ont également dû composer avec la réussite insolente des joueurs d’Orléans. De près, de loin, les hommes de Castano ont artillé et ont tout de suite pris les devants (1-10, 3e).

Manque de rotations

Mais, plutôt que de se désunir, comme ce fut le cas une semaine avant à Rouen (défaite 73-103), les Ébroïciens ont enfilé le bleu de chauffe et ça a été payant. Pas immédiatement, mais au fil du temps. Plus concentrés en défense, plus costauds au rebond et surtout portés par un Ho You Fat impressionnant, les Eurois se sont d’abord remis dans le match (11-16, 10e).

Ensuite, ils se sont accrochés lorsque l’OLB a remis les gaz et sont restés à distance (18-27, 14e). Enfin, ils ont accéléré à la fin du deuxième quart. « Lorsque tu fais une entame de match comme la nôtre, il faut rester concentré, peste Akono, le meneur orléanais. Là, on a encaissé un 10-0 juste avant la mi-temps et ça nous a fait mal. » D’autant plus mal que, dès le début de la seconde période, l’ALM est revenue à la charge et est même passée devant (38-37, 22e). C’est là, malheureusement, qu’elle a perdu les pédales, la faute au manque de rotations (Walker reparti momentanément aux Etats-Unis pour des raisons personnelles était absent) et à l’adresse d’Orléans.

« On a manqué de confiance »

Fabrice Lefrançois (entraîneur d’Evreux) : « On avait demandé aux joueurs de combattre à chaque instant et de prendre du plaisir. Dans les attitudes, on a répondu présent, mais on a manqué de confiance. Et puis, on a été sanctionné au rebond offensif, c’est là que l’absence de Walker nous a fait mal. Mais bon, je suis persuadé qu’on peut faire une grosse série d’ici la fin de la saison. Il ne faut pas calculer. »

Steeve Ho You Fat (intérieur d’Evreux) : « On a été meilleur que face à Rouen. En l’absence de Walker, il fallait qu’on travaille autrement, qu’on soit plus patient. On l’a plutôt bien fait et c’est au niveau du mental qu’on a flanché car il y a eu des coups de sifflet difficile à digérer. »

Germain Castano (entraîneur d’Orléans) : « C’est du travail bien fait, on a fait un match sérieux. On voulait bien défendre et trois quart-temps sur quatre, on prend moins de vingt points. Ce qu’on a réussi à faire avec deux petits sur le terrain m’a plu. Notre entame de troisième quart a été intéressante et on a réussi à mettre la main sur le match. On a été dans le contrôle sur la fin. Je suis content car c’est une vraie victoire collective, tout le monde a pris ses responsabilités. »

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Les échos venus d'ailleurs :
Du travail vite fait bien fait !

Les Orléanais n’ont jamais tremblé, hier à Evreux, et tenu leur rang. Grâce à une grosse défense les trois-quarts du match, ils ont annihilé les espoirs ébroïciens.

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Encore une fois très adroit, Kyle McAlarney a été un des grands artisans de la belle victoire orléanaise sur Steeve Ho You Fat et l’ALM Evreux

Il fallait aller la chercher cette victoire. Et les hommes de Germain Castano l'ont bien fait, hier à Evreux. La défaite de Roanne à Saint-Chamond leur permet aussi de prendre un peu d'avance. « C'est du travail plutôt bien fait », se satisfaisait le coach orléanais. « On encaisse moins de 20 points sur trois quarts-temps, c'est positif. On a quand même eu la mainmise sur le match. On était assez dans le contrôle sur la fin. Et c'est une vraie victoire collective. »

Les Orléanais débutaient leur match comme des morts de faim. Concentrés, appliqués et adroits (1-10, 3 e). Le fait qu'Evreux jouait, au dernier moment, sans son meilleur marqueur Caleb Walker aidait grandement, évidemment.

En attendant, l'OLB gérait son match en mettant des stops en défense. Heureusement, parce que l'attaque n'était, pour une fois, pas très flamboyante. (9-16, 9 e). Ensuite, Orléans gardait un petit matelas d'avance (22-32, 17 e). Mais, côté ALM, poussé par son public bruyant, on ne se décourageait pas et on revenait à seulement un point (36-37). En marquant 25 points à l'OLB qui avait baissé sa garde dans ce deuxième quart-tempsæ La constance n'est vraiment pas la qualité première de cet OLB 2017-2018. Sauf pour un certain Kyle McAlarney qui, comme il le fait depuis 5 ans à Orléans, plantait des banderilles de loin pour permettre à son équipe de résister à la furia jaune et de reprendre son avance (43-53, 28 e). Mbida n'était pas pour rien non plus dans cette embellie orléanaise. En défense comme en attaque, il apportait sa hargne incroyable. Et il en fallait dans ce match. Parce que les Ébroïciens la voulaient leur place en play-offs. Mais, Miralem Halilovic leur mettait la tête sous l'eau avec ce petit shoot au buzzer (51-61, 30 e).

Avec un peu de chance

Ils étaient dans leur match les joueurs de l'OLB et la chance leur souriait. Sur un 3 points de Gaylor Curier, le ballon touchait le haut du plexiglas avant de retomber dans le panier ! 58-71 (33 e), c'était le plus gros écart de la rencontre. Alex Abreu tombait ensuite, se relevait avec le ballon, passait pour Curier qui claquait un énorme dunk ligne de fond (62-77, 36 e). C'en était trop pour Evreux. Qui capitulait. Les Orléanais, le devoir accompli, pouvaient dès lors penser à Poitiers. Qui viendra mardi au palais des sports.

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Dum's
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Les vacances approchent...

Message par Dum's »

Bonjour,
Supporters de l'OLB, nous étions au match vendredi soir.
Je ne sais pas si la présence de Walker aurait changé quelquechose pour vous (je ne crois pas car en définitif, ça se joue toujours à 5 :mrgreen:, et nous le saurons jamais) mais Orleans a clairement verrouillé le match défensivement, ce qui nous faisait défaut depuis quelques temps déjà. D'un autre côté, nous sommes moins efficaces offensivement car nos 2 joueurs (axe 1-5) qui faisaient la réussite du début de saison sont moins bien, Abreu est blessé, et Halilovic est fatigué. En ce qui concerne les arbitres, on est d'accord, ils ont été très mauvais... mais regardez le match de nouveau et vous verrez qu'ils ont beaucoup sifflés contre l'OLB (19), moins contre l'ALM (13) et franchement, on s'est senti réellement volé de ce côté là!
Honnêtement, sans rentrer dans les détails, je pense qu'ils n'ont pas favorisé l'OLB, bien au contraire... mais les supporters ne sont pas toujours objectifs :wink:
Bonne fin de saison à vous.
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Les vacances approchent...

Message par candimax »

bboyeure a écrit :
La saison est plié à mon avis, alors avec qui peut ont repartir la saison prochaine d’après vous?

steeve et damien ont signé 2 ans me semble t'il

mais le seul que je garde est théo, avec peut etre kuskis
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Les vacances approchent...

Message par Alexdu27 »

candimax a écrit :
bboyeure a écrit :
La saison est plié à mon avis, alors avec qui peut ont repartir la saison prochaine d’après vous?

steeve et damien ont signé 2 ans me semble t'il

mais le seul que je garde est théo, avec peut etre kuskis
Kevin Lavieille est sous-contrat jusqu'en 2019
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: Les vacances approchent...

Message par poirijer »

Alexdu27 a écrit :Kevin Lavieille est sous-contrat jusqu'en 2019
Tant mieux, il progresse réellement et prend de l'épaisseur dans le jeu ces derniers temps
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Re: [ALM EVREUX] 2017-2018: A Charleville pour rester dans la course au PO

Message par Alexdu27 »

Evreux croit encore aux play-offs

L’ALM Evreux se déplace chez la lanterne rouge, Charleville-Mézières, ce soir. Un match pour tenter de se rassurer et d’accrocher les neuf premières places, après trois défaites consécutives.

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Ce soir, Damien Bouquet va retrouver son ancien club, Charleville-Mézières

« Continuer de développer notre attaque en proposant d’autres alternatives, en se créant des situations de shoot. » L’heure n’est pas à l’affolement ni à la résignation, dans la salle Jean-Fourré mais bel est bien au travail. L’entraîneur, Fabrice Lefrançois et ses joueurs en sont persuadés : leur sort est encore entre leurs mains. Actuellement 11e, deux victoires derrière Rouen (dernière équipe qualifiée pour les play-off pour l’instant), ils assurent que leur objectif est encore atteignable. « Tout peut aller très vite. Il y a 8 matches de cela, Rouen avait trois victoires d’avance sur nous et quatre journées plus tard, nous étions à +1. La saison dernière est également un bon exemple : à deux journées de la fin de la saison, il nous manquait deux victoires et nous avons tout de même réussi à nous qualifier pour les play-off. Et Nantes a connu le même phénomène. Donc il ne faut vraiment pas calculer et nous pourrons avoir de bonnes surprises », assure le coach ébroïcien. Dès lors, pour ces six dernières rencontres, l’entraîneur ne veut pas entendre parler de pression mais plutôt « d’envie de performer à chaque rencontre. »

Ne pas se faire piéger

Une envie partagée par tous et à coup sûr par Damien Bouquet qui va retrouver son ancien club ce soir. L’ailier de 23 ans, originaire de Bourgogne, a démarré sa carrière de basketteur professionnel à Charleville-Mézières. « J’y suis resté deux ans, de 2015 à 2017 et je garde de très bons souvenirs de cette période », précise-t-il. Durant sa première saison, « on jouait le maintien, dans une nouvelle salle. On a réussi et l’année suivante, nous avions réalisé un parcours exceptionnel en terminant 5e, c’était même un résultat historique pour le club je crois. Il y avait eu un vrai engouement de la part des supporters, notamment lors des play-offs, c’était sympa », poursuit le joueur. Cette saison, en revanche, Charleville est en très mauvaise posture et occupe la dernière place du classement avec seulement six victoires pour 22 défaites. « C’est dur, surtout juste après une telle année. »

Sur le parquet des Ardennes, Damien Bouquet retrouvera deux joueurs qu’il a côtoyés mais ne fera aucun cadeau à ses anciens coéquipiers. Après d’excellentes prestations en Leaders Cup, l’Ebroïcien a connu un début de championnat compliqué, avec des blessures à la cheville et une adresse en dents de scie.

Depuis la trêve hivernale, « je me sens mieux, j’apporte plus d’énergie et ce dont l’équipe a besoin », souligne l’ailier.

De l’énergie, les Eurois en auront grandement besoin ce soir car Charleville - qu’ils avaient battu 84-81 à l’aller - n’est pas encore condamné à la relégation et joue l’une de ses dernières cartes (si ce n’est la dernière) à domicile. Outre les résultats sportifs, le club connaît aussi d’importants problèmes financiers. La semaine dernière, le président a même annoncé être dans l’obligation de se séparer de plusieurs salariés. Face à cette situation, « c’est quitte ou double au niveau des joueurs », estime Fabrice Lefrançois. Que les Carolomacériens soient résignés ou révoltés, les Normands tenteront, en tout cas, d’anéantir leurs espoirs. Attentoin à ne pas se faire piéger par la lanterne rouge.

Sirativicius de nouveau blessé

Décidément, c’est une saison noire pour Gytis Sirutavicius. Tout juste remis d’une grosse entorse à la cheville qui l’avait éloigné des terrains pendant de longs mois, l’ailier Lituanien s’est blessé à la main. Il a dû se faire recoudre et ne sera pas de retour avant deux semaines minimum.

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