[ALM EVREUX] 2016-2017: Fin de saison

[Alexdu27]

« L’une de mes pires saisons », admet Lamine Kante

Lamine Kante, l’ailier d’Evreux, reconnaît que son rendement personnel est aussi décevant que la dynamique actuelle de son équipe - sept victoires en neuf journées - est excitante


Capable de quelques coups de chaud de temps à autre, Lamine Kante a aussi terminé 15 de ses 21 matches de championnat avec l’ALM à moins de 10 d’évaluation. Le Français espère avoir encore le temps de sauver son bilan

Tendre un micro ou présenter un bloc-notes et un stylo devant Lamine Kante promet généralement un échange un peu moins ordinaire que les autres. L’ailier français parle comme il dégaine derrière l’arc. Sans filtre. Les mauvaises langues diront que Kante parle mieux qu’il ne joue cette année, même si le natif de Courbevoie a livré vendredi dernier l’une de ses meilleures performances des six derniers mois (13 pts, 7 rbds, 4 pds, 17 d’éval), contre Boulogne-sur-Mer (86-76). Sans être dramatique (8,1 pts, 3,5 rbds, 7,5 d’éval en 23 mn), sa saison s’avère toutefois loin des attentes placées en l’ancien joueur de Poitiers, Boulogne, Denain, Cholet, Limoges ou encore Monaco.

Sept victoires lors des neuf dernières journées, dont trois d’affilée, on n’arrête plus Evreux !

Lamine Kante : « C’est vrai qu’on est en forme. Dommage qu’on ait loupé le match à domicile contre Poitiers (90-92, le 24 mars). Mais on est effectivement sur un petit nuage. Si ça pouvait continuer comme ça... »

L’ALM est désormais cinquième. Si on vous avait dit ça il y a quelques mois...

« J’ai vu ça, c’est nickel ! Comparé à notre début de saison... Mais il y a tellement de surprises dans ce championnat. Il suffit qu’on perde trois matches de suite et on peut retomber à la 10e ou 11e place. »

Votre remontée au classement correspond au changement d’entraîneur.

« Ouais, ouais, mais bon... Je dirais que c’est plus mental qu’autre chose. Peut-être que la manière de faire de Laurent (Sciarra) n’était pas toujours la bonne, mais il nous a quand même apporté des choses. Je sais que les gens n’ont pas une bonne image de lui, mais ce n’est pas une mauvaise personne, hein. »

Vous avez pourtant eu maille à partir avec lui...

« La vérité, c’est que Laurent comptait beaucoup sur moi. Du coup, quand je me suis blessé, il était très déçu. Il a alors dit certaines choses dans le journal. Là, je n’étais pas content car tout n’était pas vrai. Mais après, c’était oublié. Laurent, c’était comme mon pote. En dehors du terrain, je lui parlais comme je parle à Bastien (Pinault) ou à Samir (Mekdad). Il était beaucoup sur mon dos, il me disait de venir shooter le matin, mais c’était pour mon bien, pas pour me faire chier. »

« Fabrice nous donne envie de nous battre »

Qu’est-ce qu’a changé Fabrice Lefrançois ?

« Fabrice, je pense qu’il a changé l’humeur. L’envie, il nous donne envie de nous battre. Il nous a redonné confiance en nous. »

Et tactiquement ?

« Il est fort, rien à dire. Des coaches, j’en ai eu dans ma carrière, et pour réussir ce qu’il fait avec une équipe qu’il n’a même pas choisie, ce n’est pas le hasard. Il prouve qu’il méritait largement d’avoir sa chance. En plus, c’est un bon gars. Franchement, tout se passe nickel. »

C’est un peu moins le cas de votre saison personnelle.

« Pfff... Franchement, je crois que c’est l’une de mes pires saisons. J’essaye de donner le meilleur à chaque match mais... Bon, ce n’est pas encore fini, il reste des matches, j’espère m’améliorer. Mais c’est vrai que j’aurais aimé dominer bien plus que ça. »

Votre carrière entière n’est-elle pas parsemée de regrets ?

« Oui, j’en ai beaucoup. Par exemple, rien à voir, mais j’aurais aimé partir aux Etats-Unis étant jeune. J’en ai eu l’occasion, mais j’avais peur. Moi, quand je ne connais pas, j’ai peur de l’inconnu. Il y a ça, et puis je pense aussi que je n’aurais jamais dû quitter Cholet (en 2014, pour revenir à Poitiers). Le problème, c’est que je voulais tout, tout de suite. Je n’ai pas su être patient. J’espère apprendre encore de mes erreurs aujourd’hui. Même si, à 30 ans, il ne faut plus perdre de temps... »

Nourrissez-vous encore quelques rêves de basketteur ?

« Oui, j’aimerais refaire une bonne saison en Pro A. Et pourquoi pas partir à l’étranger, découvrir l’Europe. »

Que garderez-vous d’Evreux ?

« Evreux, c’est un peu comme Poitiers, c’est très famille. Avant d’arriver, je pensais que c’était plus chacun dans son coin, qu’il fallait juste bien faire son boulot. Alors que dès que j’ai eu des difficultés, j’ai pu compter sur le président (André Rostol), Elsa (Toffin-Danflous). Ils ont toujours été derrière moi, toujours. »

Le meilleur remerciement serait de qualifier l’ALM en play-offs.

« C’est sûr. Et sincèrement, si on arrive à se qualifier, je pense qu’on va faire quelque chose. On sent que nos adversaires commencent à avoir peur de nous. »

La saison de Lamine Kante à Evreux n’est donc pas encore totalement ratée.

« Pas encore. Mais il va falloir se bouger le cul (rires). »

En Provence pour un exploit

Ce soir, les Ebroïciens auront l’honneur d’être reçus au palais des sports de Marseille, où Fos Provence Basket a pris l’habitude de délocaliser certaines de ses rencontres depuis quelques années. Le problème pour les joueurs de l’ALM, c’est que l’équipe de Rémi Giuitta qu'elle se produise à la Halle Parsemain de Fos-sur-Mer ou à la « capitale », deux endroits où elle draine à peu près autant d’amateurs de basket (environ 1 500), celle-ci est pratiquement injouable à domicile cette saison. Douze victoires en treize matches, pour une seule petite défaite de trois points contre Bourg-en-Bresse (72-75, le 24 janvier). De quoi mesurer l’ampleur du défi qui attend Samir Mekdad, de retour à l’entraînement hier (talon), et ses partenaires.
« Plus qu’un défi de taille, j’y vois surtout un excellent moyen de voir où nous en sommes dans notre progression, considère Fabrice Lefrançois. Jusqu’à présent, nous sommes plutôt cohérents à l’extérieur, où nous restons quand même sur deux victoires en trois matches, au Havre et à Blois, qui ne sont pas des petits. Nous allons voir si nous sommes capables de passer l’étape du dessus. » « Pour moi, l’exploit, nous l’avons fait à l’aller en stoppant la série de Fos », avance de son côté Lamine Kante. Le 23 décembre, l’ALM avait en effet été la première formation à faire chuter le leader de l’époque, au soir de la 12e journée. « Je ne vois donc pas pourquoi nous ne pourrions pas les battre de nouveau chez eux », ajoute l’ailier. Si plusieurs joueurs sont annoncés incertains dans le camp provençal (Obasohan, Vebobe, Hernandez), Giuitta pourra compter avec sa dernière recrue, l’intérieur bahaméen Jaraun Burrows, crédité de 22 points et 10 rebonds de moyenne ces derniers mois en D2 israëlienne.

Paris Normandie

[Alexdu27]

Ridicule messieurs ! Ridicule ! Mouillez le maillot bordel !

[candimax]

ce soir, j'ai honte

je n'ai regardé qu'un seul qt, et ce fut de trop

je ne supporte plus dibo, pourquoi cette starlette qui ne veut pas defendre joue t il autant, serieux

le retour en normandie va etre long pour lefrancois, j'espere qu'il va leur rentré dedans, comme quoi tout n'etait pas la faute de sciarra!!!!

[Alexdu27]

Comme toi candimax, j'ai vraiment honte ce soir, les joueurs n'ont eu aucun respect du maillot, une humiliation comme rarement vu.
Putain les mecs sont dans les meilleurs conditions possibles, en arrivant hier en début d'après-midi, se balade le soir sur le vieux port etc... Pour ça ?
Je n'ai pas d'autre mot ce soir... Je suis dégoûté !

[Alexdu27]

Les caincains préfèrent aller boite de nuit à Marseille après le match plutôt que de se remettre en question...

Fos refroidit l’ALM Evreux

Alors qu’ils restaient sur 9 victoires lors de leurs 12 derniers matches, les joueurs de l’ALM Evreux se sont lourdement inclinés hier soir au Palais des Sports de Marseille contre Fos-sur-Mer, le deuxième du championnat (108-73).


Corin Henry (ici face à Saint-Quentin) et les Ebroïciens ont bu la tasse hier soir face à Fos

Les Ebroïciens n’ont pas vu le jour dans le sud. Comme bon nombre d’équipes cette saison, la troupe de Fabrice Lefrançois a subi la loi d’une impressionnante formation de Fos Provence Basket, intraitable à Fos-sur-Mer comme à Marseille à l’occasion de ses matches délocalisés au Palais des Sports (une seule défaite à domicile cette saison, contre Bourg-en-Bresse).

Hier, il n’y a tout simplement pas eu de match en terre phocéeene. Les Eurois n’ont rien pu faire face à l’armada « Black & Yellow », créditée, comme souvent, d’une entame exceptionnelle. Les vagues fosséennes ont débordé le 5 majeur habituel de l’ALM Evreux, notamment en contre-attaque et à 3 points à l’image du 3/3 derrière l’arc de Derrick Obasohan pour débuter (16-4).

Evreux est déjà K.-O. debout mais le plus dur est à venir avec un cinglant 14-0 encaissé en moins de 5 minutes en début de deuxième quart-temps, un trou normand comme on n’en fait plus !

La défense ébroïcienne est alors mise au supplice. Tout y passe : Loïc Akono plante deux paniers à 3 points de suite, et même le capitaine, Mamadou Dia, 39 ans, s’offre un dunk en contre-attaque ! L’écart grandit inexorablement jusqu’à +29 peu avant la pause sur deux lancers de Gaillou (51-22). Avec 10 d’évaluation collective contre 76 pour l’adversaire, la formation ébroïcienne est déjà hors course au repos (53-24).

Au retour des vestiaires, le trio Henry-Dibo-Pinault tente bien de sauver les apparences en faisant jeu égal au troisième quart-temps mais les deux paniers à 3 points de Pinault, héros du match aller, sont rapidement rendus par Gaillou et Desroses.

Un quatrième quart-temps mieux géré

Le troisième acte se termine alors sur un score ahurissant de 87-48, laissant seulement à l’ALM la possibilité de s’offrir un bon entraînement de 10 minutes au cours de la dernière période.

Cet ultime quart-temps permet à Walker à 3 points, Beye et Dibo, à l’intérieur, de briller. Mais cette soirée marseillaise doit être oubliée très vite. Comme en témoignent les sautes d’humeur de Kante et d’Henry, sanctionnées par une faute technique chacun après le repos. Seule satisfaction pour les Eurois (il fallait bien en trouver une), la formation normande a réussi à remporter le quatrième quart-temps en limitant Fos-sur-Mer à 21 points. On se console comme on peut !

Les coéquipiers de Corin Henry ont désormais 10 jours pour se remettre de cette douche froide avant la réception de Denain (le mardi 25 avril à 20 h).

« On a pris une leçon »

Fabrice Lefrançois (entraîneur de l’ALM Evreux) : « Je n’ai pas envie d’accabler mes joueurs, j’ai plutôt envie de repartir à la guerre avec eux. On a pris une leçon de basket, c’est une évidence. Fos a imposé son jeu, et a récité un basket très propre. On savait de quoi ils étaient capables, ils avaient à cœur de se racheter de leur dernier match et du match aller. Après, on n’a clairement pas répondu présent dans l’investissement individuel et collectif. Or on a besoin de notre collectif pour exister. On a eu des situations ouvertes en début de match, qu’on n’a pas su concrétiser, et lorsqu’en face on a un Derrick Obasohan comme ça, on le paie cash. »

Rémi Giuitta (entraîneur de Fos) : « Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Quand on produit 148 d’évaluation collective, 33 passes décisives, 63 % de réussite au tir. Ça reflète bien le match qu’on a produit et surtout notre intensité défensive. On a réussi à faire déjouer cette équipe d’Evreux et on a pu dérouler ensuite. J’ai beaucoup aimé la défense, laisser Evreux à 24 points à la pause, c’est plutôt positif. On a aussi réussi à bien contenir Corin Henry dans la création du jeu, il a eu du mal à trouver ses intérieurs aussi... »

Paris Normandie

[candimax]

marrant giuitta qui dit qu'ils ont bien contenu henry, car il n'a pas su trouver ses interieurs,

je ne savais pas que l'on jouait avec nos interieurs!!!!!!

[Alexdu27]

Bravo à la N3 pour leur belle saison ! Ils terminent 3e à une victoire de Poissy, le leader. S'il y avait eu montée, le club aurait eu les moyens ?

Retour sur la débâcle de vendredi soir:

Un match à oublier pour Evreux

Les ébroïciens ont livré un non-match dans le Sud et ont dix jours pour préparer le prochain rendez-vous, à la maison contre Denain



« On n’a pas du tout répondu dans l’investissement individuel et collectif, or on a besoin de ça pour exister. On a pris une leçon de basket, il n’y a pas eu photo. On n’a pas respecté le process, le résultat n’est que logique ». Les mots de Fabrice Lefrançois sont durs mais résument bien la soirée cauchemar vécue par l’ALM, battue 108-73 au Palais des Sports de Marseille vendredi. Relégués à 29 points peu avant la pause, les Eurois ont manqué leur entame et l’ont payé cash face à une formation obnubilée par la course à la première place livrée avec Bourg-en-Bresse, solide leader.

« Il y a eu le 14-0 en début de 2e quart, mais dès l’entame on n’y était pas, c’est plus un ensemble, ils ont déroulé pendant 40 minutes. »

Lefrançois : « repartir au combat »

Pour autant, malgré cette débâcle, Évreux n’a pas à rougir. Le plus dur a été fait avec les 9 précédents succès sur leurs 12 derniers matchs, il reste maintenant un dernier coup de collier à donner pour assurer une place en play-offs, ce qui était encore loin d’être évident il y a quelques mois de cela. « Je n’ai pas envie d’accabler mes joueurs, poursuit le successeur de Laurent Sciarra, motivé à l’idée de passer rapidement à autre chose. J’ai plutôt envie de repartir au combat avec eux, avec le couteau entre les dents dès la semaine prochaine à l’entraînement, il n’y a pas de souci par rapport à ça. »

Denain, c'est loin

Pour Rémi Dibo, meilleur marqueur de l’ALM (17pts, 5rbds), « l’écart représente notre approche du match, ils avaient à cœur de gagner à la maison et par rapport au match aller (12e journée). Ils étaient invaincus à ce moment, on savait qu’ils allaient être motivés. Ils ont su faire les efforts défensifs en face, ont trouvé les extra pass, du jeu de transition fait la différence tout le match. De notre côté on s’est réfugié dans des actions individuelles ». Même s’il s’est montré à son avantage sur la fin de match, l’objectif pour l’effectif ébroïcien est également de passer à autre chose. « Il y avait un tel écart qu’à la fin, il n’y avait plus trop d’enjeu, et on n’avait plus rien à perdre. »

Le but est simple, oublier ce « very bad trip » dans le Sud et préparer la suite, dans dix jours après la pause Coupe de France, avec la réception de Denain. « Notre objectif est de faire les play-offs. Fos joue la montée directe, on a vu la différence. Il reste six matches, cette défaite n’est pas une fin en soi, l’important c’est de rebondir au plus vite, contre Denain au prochain match. »

Paris Normandie

[scorpion27]

Triste prestation de l'équipe Vendredi à Fos.
Pourquoi Dibo joue t il autant alors qu'il ne respecte pas le maillot en ne défendant pas ? c'est l'interrogation d'un d'içi......... bein parce qu'il est le seul poste 4 dans cette équipe et qu'il pense être "arrivé" ....... en proB grâce à un pauvre coach qui a déjà été remercié. Aucun respect du club , juste le souçi de trouver un autre contrat pour l'année prochaine. Je parle pas du Gros KANTE ... fainéant comme pas deux !! pour qui c'est la pire saison ??? il a du déjà oublié toutes les précédentes ... Poitiers, Limoges etc ............. ce mec est un pur IMPOSTEUR comme le coach qu'il a fait venir d'ailleurs. Putain mais que cette saison se termine vite et que Fabrice sache reconnaître les vrais pour l'année prochaine. Et que DEDE dégage aussi .... ça épargnera au public des désillusions. Ridicule ce type ....... comment on peut être président d'un club de basket sans rien connaître à ce sport ?? !!

[Alexdu27]

Evreux s’est refait une santé

Les Ébroïciens ont profité d’un trou d’une dizaine de jours dans leur calendrier pour recharger les batteries avant la venue, ce soir, de Denain, un concurrent direct dans la course aux play-offs.


Samir Mekdad, le capitaine de l’ALM, a mis à profit la mini-trêve pour soigner une blessure au talon qui le gênait depuis plusieurs semaines

Éreintée, après neuf mois de compétition, et touchée psychologiquement, après son dernier match face à Fos-sur-Mer (défaite 108-73), l’ALM s’est servie du break de dix jours, séparant son déplacement dans le Sud de la réception de Denain, pour se refaire une santé.

Aussi bien physique...

Le moins que l’on puisse dire, c’est que, cette saison, l’ALM n’a pas été épargnée par les pépins physiques. La totalité du groupe, ou presque, a été touchée par les blessures et cela a fatalement eu des conséquences sur le rendement des Amicalistes. Voilà pourquoi, après la rencontre face à Fos-sur-Mer, Fabrice Lefrançois, l’entraîneur ébroïcien, a donné plusieurs jours de repos à son effectif. « On a arrêté le vendredi et on a repris uniquement le mercredi suivant, précise le coach eurois. Les gars ont tout de même neuf mois de basket dans les pattes et, comme tout le monde, ils ont besoin de souffler un peu. »

Notamment ceux qui accusaient le coup ces dernières semaines et qui ont profité de cette coupure pour se retaper. « Personnellement, ça m’a permis de soigner les petits bobos, en particulier la blessure que j’avais au talon, explique en souriant Samir Mekdad, le capitaine d’Evreux. Ça va beaucoup mieux, même si je ne suis pas encore totalement remis. » Et il n’est pas le seul dans ce cas puisque Kévin Corre, absent depuis des lustres (ischio jambier), est toujours amoindri. « Il a vu plusieurs spécialistes, mais personne ne sait ce qu’il a réellement, soupire Lefrançois. Il se soigne pour un truc et derrière il y a des dommages collatéraux. Ça m’embête pour lui car c’est un mec bien. » Un sentiment partagé par Mekdad. « Je suis dégoûté pour l’homme, car il n’a pas pu montrer ce qu’il valait, souligne l’arrière amicaliste. J’espère qu’il se remettra et que ce petit break lui aura aussi fait du bien. » Autant de bien qu’au reste de l’équipe « Il n’y a pas de pépin, on n’a pas été obligé d’individualiser le travail physique. Tout le monde est opérationnel », conclut Lefrançois.

... que mentale

Depuis le début de la saison, les Normands ont toujours réussi à repartir de l’avant après une défaite, mais celle concédée face à Fos-sur-Mer a laissé des traces. Plus que le revers en lui-même, c’est la manière et l’écart final (-35) qui ont touché les partenaires de Mekdad. « Prendre un tel éclat, ça pique, mais Fos-sur-Mer est une des meilleures formations du championnat, tempère le numéro 7 de l’ALM. Et puis, depuis le début de la saison, on souffle le chaud et le froid, du coup, mentalement, c’est compliqué. Cette mini-trêve est donc bien tombée, car elle nous a permis de nous vider la tête. » Pour repartir pied au plancher. « Visiblement, ce groupe a besoin de prendre une claque, de temps en temps, pour repartir de l’avant, analyse Lefrançois. Ça avait déjà été le cas après le match face à Poitiers (défaite 90-92) où, dans la foulée, les joueurs s’étaient à nouveau énormément investis (Evreux avait alors enchaîné trois succès). Là, ils ont tous été vexés par ce revers et, lorsqu’on s’est retrouvé, j’ai senti qu’ils mettaient beaucoup plus d’intensité lors des entraînements. »

Une bonne nouvelle, puisque l’ALM va entrer, ce soir, face à Denain, dans la dernière ligne droite du championnat. « Tout va se jouer au mental, estime Mekdad. Mais, j’ai le sentiment que les gars sont motivés, qu’ils ont envie. » Envie de terminer dans le top 8, l’objectif affiché, en début d’exercice, par les dirigeants amicalistes. Des décideurs qui n’ont pas mis la pression à leur équipe, mais qui auraient sans doute du mal à accepter que celle-ci vienne à manquer sa cible. La tension risque donc de monter à mesure que le nombre de places en play-offs va se réduire. Or, l’effectif ébroïcien n’a pas l’habitude des atmosphères électriques. « C’est vrai que le groupe est relativement inexpérimenté, concède Lefrançois. C’est pour cette raison que, depuis ma prise de fonction, je ne parle jamais de résultat. Ce qui compte, c’est ce qu’on est capable de mettre sur la table pour aller chercher la victoire. »

Denain déjoue les pronostics

Chaque année, c’est la même rengaine. Avant que la compétition ne débute, tout le monde y va de son pronostic et personne ne place Denain dans le top 8. Seulement, chaque saison, le club nordiste parvient, malgré des moyens inférieurs à ceux des grosses cylindrées, à se mêler à la lutte pour les play-offs et même parfois à y participer. L’exercice 2016-2017 n’échappe pas à la règle puisque, à six journées de la fin, les hommes de Jean-Christophe Prat sont en embuscade (9e, 14 v, 14 d), à une victoire seulement d’Evreux. « C’est une très bonne équipe, prévient Fabrice Lefrançois, le coach ébroïcien. C’est une des seules formations de la division à disposer d’un roster de onze joueurs (dix depuis la blessure de Wallez), onze éléments capables d’avoir un impact. Et dans le lot, il y a des gars comme Darnell Harris, qui a un CV pro A, ou encore Kyle Spain, un mec dominant en pro B, capable, à n’importe quel moment, de changer le cours d’un match. En outre, il y a Jérôme Cazenobe au poste 5 et, lui aussi, c’est du costaud. Ça s’annonce donc compliqué. » Même son de cloche du côté de Samir Mekdad. « C’est une formation vraiment bien armée, souligne le capitaine de l’ALM. C’est une équipe très dangereuse. En plus, ils sont juste derrière nous au classement et ils seront forcément motivés car, en cas de succès, ils pourraient revenir à notre hauteur. » Inversement, en cas de victoire, Evreux pourrait écarter, peut-être définitivement, les Nordistes de la course au top 8. « On va voir ça. On sait que ça va être serré, mais on est meilleur à domicile qu’à l’extérieur, notamment parce qu’on a le soutien du public. » Les locaux partiront donc avec un léger avantage, mais quand on connaît la capacité de Denain à déjouer les pronostics...

Paris Normandie

Les échos venus d'ailleurs:

Voltaire regarde vers le haut avec un droit à l’erreur limité


Terry Tarpey et Denain ont six finales pour accéder aux play-offs

Money time ! À six matches de la fin, hormis le leader Bourg, Denain ne va rencontrer que des concurrents pour les playoffs. Tous avec une victoire de plus ou de moins, deux pour Charleville. Le verdict sera donc implacable sur la valeur des Denaisiens, 9e, qui stationnent pour le moment à la porte (les équipes classées de 2 à 8 et Roanne vainqueur de la Leaders Cup, sont qualifiées). « Je préfère notre calendrier plutôt que de jouer des équipes qui jouent leur survie. Le basket ne ment pas. On saura ce qu’on vaut contre des équipes qui ont l’ambition de disputer les play-offs », assure Jean-Christophe Prat qui a fixé à 18 victoires le minimum pour les play-offs.

« Le basket ne ment pas »

Pour l’occasion, Denain va récupérer Kyle Spain après quasiment cinq semaines (quatre matches) sans compétition si on ne comptabilise pas ses 9 minutes contre Aix-Maurienne. « On est content de le retrouver. On va voir s’il tient l’enchaînement Évreux-Le Havre (mardi et vendredi). Si ça passe, ça ira jusqu’au bout. » Voilà un casse-tête en moins pour le technicien denaisien, toujours privé d’Antoine Wallez. Son entorse du genou semble malgré tout évoluer favorablement et il pourrait même se retrouver sur le banc vendredi. Le jeu de chaises musicales sera donc moins compliqué pour Jean-Christophe Prat, qui a dû composer contre Nantes et Saint-Quentin avec des postes 3 (Abouo, Tarpey et même Harley) obligés de se transformer en « golgoth » à l’intérieur. Denain a bien négocié cette mue face à l’équipe hyper athlétique de Nantes. Il faudra renouveler l’exploit contre des Ebroïciens impressionnants à la maison : 6 victoires sur leurs 7 derniers matches et 90 points inscrits en moyenne. « Ça va être intéressant. On s’est bien entraînés, il y a eu beaucoup de concentration. Avec ce qu’il a vécu, le groupe peut jouer quelque chose. » Première réponse à Évreux.

La Voix du Nord

[Alexdu27]

L'ALM nous devait une revanche après le -35 en cité phocéenne. Et elle fût ! Si le match n'était pas parfait, un peu brouillon, des arbitres à côté de la plaque (personne ne me contredira dessus), Evreux a fait un match solide face à la meilleure défense de Pro B rappelons le, en étant agressif en défense - même si on s'est fait avoir sur certaines P&R - et en ne ''paniquant" pas quand Denain est revenu à 4-5 points en fin de 3e QT.
Un Corin Henry au four et au moulin, leader dans toutes les catégories statistiques - à quand une prolongation ? Mais globalement c'est toute l'équipe qui est à féliciter En parlant de prolongation, celle de Fabrice Lefrançois est en bonne voie et ce pour 3 ans. Une bonne nouvelle !
En face Terry Tarpey est un joueur qui me plait beaucoup que je suis depuis le début de l'année, le potentiel est là, ça se sent. Un bon physique, du QI basket, un joli shoot. Harris et Spain, transparent hier soir. Le 1er a loupé tout ce qu'il entreprenait, le 2nd revenait de blessure et encore juste (il a pas un peu forci d'ailleurs ?). Inquiétude autour de Racine, blessé au genou à la dernière seconde de la mi-temps.

Diaporama Evreux - Denain

Evreux fonce vers les play-offs

En s’imposant face à Denain (86-72), hier soir, l’ALM a fait un pas important en direction des play-offs.


Bastien Pinault a franchi la barre des 500 points en saison régulière de Pro B hier soir face à Denain

C’est évidemment encore loin d’être joué, mais l’affaire est plutôt bien engagée. Hier soir, Evreux a en effet consolidé sa huitième place au classement puisqu’il compte désormais deux victoires d’avance sur Nantes (9e). Dans le même temps, les Ébroïciens ont écarté Denain (86-72) qui espérait bien, à la salle Omnisports, se rapprocher du top 8. La preuve ? Dans le sillage d’un Tarpey incandescent, l’équipe nordiste a démarré la rencontre tambour battant, alors que, de son côté, l’ALM était ensommeillée. En particulier en attaque, où les Ébroïciens ont multiplié les pertes de balle du fait de la pression exercée sur eux par une défense visiteuse ultra-agressive. Heureusement, les Eurois ont également sorti les barbelés et Denain n’a pas pu s’envoler. Les hommes de Lefrançois se sont accrochés (18-18, 10e), grâce notamment à un Pinault inspiré, avant de prendre les commandes sous la houlette de Walker. En pénétration, le plus souvent, l’arrière US a fait exploser l’arrière-garde de « Voltaire » et derrière ses partenaires ont suivi. Tout spécialement Henry qui a permis à l’ALM de rejoindre les vestiaires avec une confortable avance (41-32), sous les applaudissements du public. Un public qui s’est à nouveau enthousiasmé dès le début du second acte, car ses protégés n’ont pas baissé de rythme.

Kanté relance Evreux

À peine revenus sur le parquet, ils ont sauté à la gorge de leurs adversaires, en témoigne cet énorme contre d’Anagonye sur Abouo. Un Anagonye qui ne s’est pas contenté de défendre. Non. À l’opposé, le mastodonte eurois a également réalisé quelques beaux gestes, si bien qu’Evreux a totalement décroché les Nordistes (51-37, 24e). Le match était à sens unique mais, soudainement, les Amicalistes ont perdu le fil.

Ils ont notamment laissé Cazenobe s’engouffrer dans leur raquette. Physique, mais aussi très technique, le pivot en a profité pour redonner espoir à sa formation (51-45, 26e). Comme derrière, Tarpey a enfumé la défense ébroïcienne, Denain est revenu sur les talons des locaux (55-51, 30e). Et alors que, dans les tribunes, les aficionados commençaient à penser que l’ALM allait finir par se faire reprendre, Kante a planté son premier missile (34e). Un tir à trois points qui a eu le don de relancer Evreux et spécialement Henry qui a, une nouvelle fois, montré son savoir-faire lorsqu’il s’agit de plier une partie. Lancé comme une bombe, sur chaque possession, le meneur américain a provoqué les fautes adverses et donné encore un peu plus d’ampleur au succès de son équipe (86-72). Une victoire qui permet à l’ALM de s’installer durablement dans le top 8.

Lefrançois prolongé ?

Contrairement à la saison dernière, les dirigeants de l’ALM pourraient bien ne pas avoir à chercher un nouveau coach durant l’intersaison. André Rostol, le président du club eurois, parle en effet depuis quelque temps d’une prolongation de contrat avec Fabrice Lefrançois. « Pour l’instant, on discute avec les dirigeants sur un contrat de 3 ans, précise le coach amicaliste. J’ai envie de travailler sur du long terme et je me projette déjà sur la saison prochaine. »

« Prendre une autre dimension »

Fabrice Lefrançois (entraîneur d’Evreux) : « Denain est la meilleure défense de la division et, malgré ça, on marque 86 points. Si on arrive à prendre conscience de nos points forts et à améliorer nos points faibles, on peut prendre une autre dimension. On a toujours trouvé des solutions, même lorsqu’ils sont revenus. »

Lamine Kanté (ailier d’Evreux) : « On voulait bien entamer la rencontre, malheureusement on n’y est pas parvenu. Mais derrière, on a réussi à revenir et on a plutôt bien contrôlé la rencontre d’une manière générale. »

Jean-Christophe Prat (entraîneur de Denain) : « On n’a pas joué. Globalement, ce n’est pas Evreux qui a gagné, mais nous qui avons perdu. On leur a donné la victoire. C’était Noël. C’est une rencontre qu’il va falloir oublier. On a perdu 19 ballons et, là-dessus, ils ont scoré 27 points. On peut perdre, mais en étant soi-même. On est la meilleure défense de la ligue et ce soir on prend 86 points. »

Paris Normandie

Les échos venus d'ailleurs:

Denain s’incline à Évreux et s’éloigne des play-off

Payant son manque de constance face à des Normands souverains, le club nordiste perd gros dans la course aux play-off. À cinq journées de la fin, Denain se retrouve à deux points de Boulazac, Poitiers et de l’ALM Évreux, avec le goal-average particulier favorable pour les normands.


Benoît Gillet et ses partenaires s’attendaient à une rencontre délicate à Évreux...

Déjà en panne de solutions à l’aller (65-75), la formation de Jean-Christophe Prat n’a pas été plus en réussite, ce mardi, manquant un peu de tout pour espérer une issue favorable. Et pourtant, le début de match s’annonçait sous les meilleurs auspices avec un 6-0 d’entrée de jeu. Portée par la réussite de Tarpey à trois points, la formation denaisienne maintenait le cap (9-16, 7e). Prolifique à domicile avec plus de 90 points en moyenne, l’ALM commençait à trouver sa cadence (23-20, 12e).
L’entrée de Kyle Spain donnait dans un premier temps un nouveau souffle à sa formation par un premier tir réussi et un rebond défensif dans la foulée. Mais c’était surtout le duo Abouo-Harley qui permettait de surnager (27-26, 15e). Alors que les visiteurs s’accrochaient tant bien que mal, ils avaient nettement plus de mal à s’octroyer des munitions pour limiter les dégâts (41-32, 20e).

Panne d’efficacité à trois points

Repartant sur des bases identiques, l’ALM continuait à ébranler la défense nordiste, clairement à la recherche de son second souffle (51-37, 23e). Celui-ci se trouvait dans les mains de Cazenobe qui, par trois éclairs consécutifs, remettait sa formation dans le droit chemin (51-45, 27e). Ce fut au tour de Terry Harpey de prendre ses responsabilités pour confirmer leur regain de forme (55-50, 29e).
Si la problématique de leur manque d’efficacité à trois points végétait encore dans la salle Jean-Fourré (7/23 au total), les Nordistes pouvaient compter sur la réussite de leur secteur intérieur pour faire illusion (61-56, 34e). Tentant de désamorcer la bombe en changeant son cinq majeur, Jean-Christophe Prat était à cours de solutions (72-58, 35e), voyant du même coup le Top 8 s’éloigner un peu plus.

La Voix du Nord

[Retord]

Merci Alex et bonne fin de saison à l'ALM

[Alexdu27]

De rien Retord

L’Ebroïcien Ricmonds Vilde refait surface

Précieux contre Denain, mardi, Ricmonds Vilde retrouve peu à peu le niveau qui était le sien en début de saison.


Ricmonds Vilde, l’intérieur de l’ALM EVreux, n’a pas été épargné par les blessures cette saison

Cette fois, il n’a pas manqué de dunk ou de double pas. Il n’a pas non plus laissé son adversaire direct faire la loi dans la raquette ou laissé en route un rebond qui lui tendait les bras. Mardi soir, face à Denain (86-72), Ricmonds Vilde (2,11 m, 26 ans) s’est montré efficace et cela faisait un moment qu’on ne l’avait pas vu comme ça. « Il a répondu présent, confirme Fabrice Lefrançois, le coach de l’ALM. Il a fait ce que je lui avais demandé. Pourtant, ce n’était pas évident pour lui car il a évolué en 4 (ailier fort), ce qui n’est pas forcément son poste de prédilection. En plus, il a été confronté à des adversaires plus petits, rapides, comme Abouo ou Spain. On est à la recherche de sérénité sur le back-up du poste 4, car Rémi (Dibo) joue beaucoup et ça serait bien de le protéger un peu. »

Pivot de formation, Vilde va-t-il, dès lors, devoir s’habituer à jouer loin du cercle ? « Pour l’instant. On a un jeu à quatre au large et c’est pour ça qu’il s’est retrouvé, mardi, avec un tir à trois points dans le corner (qu’il a mis). Le souci, c’est que le groupe n’a pas l’habitude de jouer avec lui à ce poste. Sans vouloir l’incriminer plus que les autres, lorsqu’il a été sur le parquet, au niveau collectif, il y a eu beaucoup moins de liant. Notamment parce qu’il n’a pas vraiment d’automatismes. » Ou plutôt, parce qu’il n’en a plus. « J’ai joué au poste d’ailier fort lorsque j’étais au College, aux Etats-Unis (SMU, Houston Baptist), indique le numéro 10 amicaliste. Le coach considérait que j’étais assez rapide pour tenir ce rôle. Puis, les choses ont évolué et j’ai été replacé au poste de pivot en raison de ma taille. » C’est d’ailleurs pour tenir ce rôle que l’ALM l’a recruté. Un recrutement tardif (en septembre), sans conséquence, néanmoins, sur ses débuts en Pro B. Le natif de Riga (Lettonie) a en effet réalisé une entame de championnat correcte (8,2 pts, 6 rbs, 9,3 d’éval’en 23 mn de moyenne par match). Seulement, lorsqu’il a commencé à trouver sa vitesse de croisière, son épaule a lâché.

Placardisé, à deux doigts d’être coupé

« Il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter au basket pratiqué ici, explique Vilde. Malheureusement, alors que j’étais en train de trouver mes repères, je me suis blessé. J’ai été arrêté deux mois. » Evreux a donc cherché un pivot susceptible de compenser cette perte et a jeté son dévolu sur Aloysius Anagonye. « Je m’y attendais, c’est le jeu. Ce n’est pas comme si j’avais été absent deux semaines. » Et pas comme si, non plus, Anagonye n’avait pas performé. Durant sa pige, l’ancien du Paris/Levallois et de Boulogne-sur-Mer a changé le visage de l’ALM, si bien que les dirigeants ont fini par le prolonger. Arrivé avec un statut de starter, Vilde s’est retrouvé placardisé. Relégué sur le banc, parfois même en tribunes (en raison du règlement concernant les joueurs étrangers), le Letton a vécu une véritable traversée du désert (le public l’a parfois sifflé), il a même failli être coupé. Finalement conservé, il a bossé comme un damné pour retrouver sa place mais, cette fois, c’est son mollet qui a craqué. « Il a vécu des moments délicats, appuie Pape Beye. Ça n’a rien changé à sa façon d’être. C’est agréable de s’entraîner avec lui, de jouer contre lui. Je suis content qu’il ait retrouvé toutes ses facultés et un peu de temps de jeu. »

En 4 donc. « C’est compliqué en termes d’effectif, souligne Lefrançois. Sur douze joueurs, avec les jeunes, on est quasiment à six intérieurs. On ne peut pas toujours faire en sorte que tout le monde ait son spot. C’est difficile pour lui, mais il s’accroche. » Et s’adapte, sans rechigner. « Je n’ai aucune raison de me plaindre, insiste Vilde. Je ne suis plus cantonné à un seul poste comme lorsque Laurent (Sciarra) coachait l’équipe. En match, mais aussi à l’entraînement, je joue sur les postes 4-5 et ça me convient. J’essaye de m’adapter. Après tout, ça reste du basket. »

Evreux y est presque

Encore deux victoires et le tour sera joué. L’ALM sera qualifiée pour les play-offs, un petit miracle au regard de la manière dont l’exercice 2016-2017 s’est déroulé. Evreux a en effet connu une campagne on ne peut plus difficile, une campagne marquée par un changement d’entraîneur (Fabrice Lefrançois a remplacé Laurent Sciarra début mars) et une kyrielle de blessés. Rien d’étonnant donc, à ce qu’à l’entraînement, cette semaine, les Amicalistes arborent un large sourire et ce même si l’affaire n’est pas encore emballée. « On n’est pas loin, mais ce n’est pas fait, insiste le coach ébroïcien. On verra comment les choses vont se dérouler et notamment lors de notre prochain rendez-vous à Charleville. » Une formation qui, depuis le début de saison, n’a que très rarement quitté le top 4, les Eurois s’attendent donc à un déplacement compliqué. « Ça ne va pas être facile, confirme Pape Beye. C’est une équipe qui a pas mal de joueurs d’expérience. Je pense, en particulier, à Koné qui est le meilleur rebondeur du championnat (9,5 prises en moyenne par match), sur lequel ils s’appuient beaucoup. Ils ont aussi de très bons éléments à l’extérieur, comme Brown par exemple. Mais, si on fait abstraction du match contre Fos-sur-Mer (défaite 108-75), on est plutôt sur une bonne dynamique. » Ce qui n’est pas forcément le cas de l’Étoile. « Ils vivent une seconde phase un peu moins sereine mais, à domicile, ils ont battu Bourg-en-Bresse et ils ont mis une taule, il y a deux semaines, à Saint-Quentin, souligne Lefrançois. Maintenant, si on arrive à rester concentré sur le cheminement, je pense qu’on a une carte à jouer. » Dès lors, l’ALM n’aurait plus qu’à composter son billet pour les play-offs, contre Lille (le 5 mai), à Jean-Fourré.

Paris Normandie

[bboyeure]

Qui était sur le banc avec Nunez mardi soir?

[Alexdu27]

Qui était sur le banc avec Nunez mardi soir?

Apparemment ce serait le cousin de Caleb Walker

[candimax]

je n'ai pas vu le match mais 96 points encaissés ce n'est pas normal, je reste convaincu que certains joueurs preferent faire gonfler leurs stats offensives (pour attirer un futur contrat) plutot que de s'investir à 200% en défense pour le bénéfice de l'équipe