[ALM EVREUX] 2016-2017: Fin de saison

[spirit of v]

A.Nunez n'a joué que 6 mns Vendredi dernier.
Donc ce soir, quel choix "d'étrangers " ?

[Alexdu27]

Nunez n'avait joué que 6 minutes vendredi dernier car Dibo avait été performant (27 d'évaluation en 34 minutes) et d'après le PN, il est de nouveau sur la feuille de match, ce soir. C'est Vilde qui sera dans les ''tribunes''.

[spirit of v]

Ok ,Merci.

[JGuice]

je propose n'joya + paschal + pope + lebrun contre henry c'est ok pour vous ?

[mpc27]

je propose n'joya + paschal + pope + lebrun contre henry c'est ok pour vous ?

C'est certain que quand il joue libéré comme cela, il est injouable et va beaucoup trop vite :. Tu ne préfères pas beye ou anagonye à la place?

[JGuice]

sois pas vache je prends le plus petit !
jamais vu ça, même en 15 ans de proa, bon derrière c'est un poil limité mais quelle énergie (y compris le coach) !!

et bravo à vos supporters !

[poirijer]

Rien que pour avoir vu Henry jouer à ce niveau je ne suis pas déçu d'avoir fait la route jusqu'au docks .
Le gars fait 80 d'éval sur les deux derniers matchs et Hier il plie le match sur un 3 points énoorme, il est couillu le gars!
On perd largement la bataille du rebond c'est ce qui fait que l'on ne récupère pas le point-average. Mais bon je vais pas faire la fine bouche car il y a 1 mois on ne se voyait pas aussi haut dans le classement.
J'aimerais également voir davantage NUNEZ sur le terrain parce que ce gars la il apporte beaucoup en défense et dans l'intensité, on verra par la suite.

[Alexdu27]

Victoire amplement méritée de l'ALM qui a mené tout le match. Une défaite aurait été un vrai hold-up pour Le Havre. Belle défense de nos joueurs, qui ont montré une certaine agressivité - dans le bon sens - faisant déjouer le STB. Passe dans les tribunes, tirs forcés à longue distance ou encore le ballon qui échappait des mains... Et donc du jeu rapide pour Evreux avec des coups d'éclats de Henry. Clairement, il envoie un signe à Laurent Sciarra depuis son départ (39 d'éval contre le SQBB, 41 hier !) et vit la démission de celui-ci comme un soulagement. En fin de match Odiakosa enchaîne les tirs intérieurs et Greene inscrit un gros 3 points dans le corner pour revenir à -2 à 1'15 de la fin. Mais Henry va sceller le match sur un 3 points ''step back'' avant une nouvelle interception (7 au total - un record LNB cette saison ?). Côté havrais, grosse prestation du duo Morin/Odiakosa qui a largement dominé l'ALM aux rebonds et c'est bien ça qui a permit au STB de rester en vie... J'ai bien aimé le match de Walker, qui a fait un match correct en attaque mais surtout qui a bien défendu sur Bernard King Mais plus globalement, toute l'équipe est à féliciter !
Il n'y avait pas un niveau de jeu énorme mais côté Evreux, il y avait plus d'envie, un peu plus d'euphorie, du jeu rapide.
Dommage que ce derby ait eu lieu un mardi soir car pour avoir fait le déplacement, cela n'a pas attiré la foule et ça s'est ressenti au niveau de l'ambiance Les supporters ébroiciens se sont fait entendre !

L’ALM Evreux fait plier Saint-Thomas

Déjà monstrueux une semaine plus tôt contre Saint-Quentin, le petit meneur de l’ALM Evreux a remis ça hier sur le parquet du Havre, qu’il a malmené de bout en bout et estoqué en fin de match (78-83).


Corin Henry (35 points, 41 d’évaluation) a fait des misères à Saint-Thomas hier soir aux Docks Océane

S’il fallait une preuve supplémentaire que Corin Henry avait accueilli avec un certain soulagement, pour ne pas dire plus, la récente démission de Laurent Sciarra, le meneur américain d’Evreux l’a apportée hier soir, sur le parquet du Havre. Déjà étincelant lors du premier rendez-vous de l’ère post-Sciarra (31 pts, 39 d’évaluation), lors de la démonstration de son équipe contre Saint-Quentin (99-66), le meneur de poche, vilipendé (verbalement) par son ex-entraîneur à la mi-temps du match à Roanne le 10 février, a une nouvelle fois affolé les compteurs en Seine-Maritime, de façon même encore plus époustouflante (35 pts à 6/8 à 3 pts, 4 rbds, 5 pd, 7 int, 9 ftes provoquées, 41 d’éval).

Et encore, ces chiffres ne disent rien du rôle joué par le natif de New York dans le money-time. A 40 secondes du buzzer, et alors que son homologue Greene venait de ramener Saint-Thomas à deux unités (78-80), le meneur US dégoupilla à son tour avec un sang -froid déconcertant en coin, avant d’annihiler l’ultime possession havraise, scellant avec cette interception la deuxième victoire en autant de match de son nouveau coach, Fabrice Lefrançois, la troisième de suite au total, qui est également la cinquième sur les six derniers matches pour Evreux (78-83). Le phénomène de la soirée laissait par la même occasion ses adversaires à leurs interrogations, eux qui ont concédé hier leur troisième revers de suite à la maison, le cinquième lors des sept dernières échéances.

L’ALM n’a jamais lâché les commandes

Déjà que l’opération portes ouvertes aux femmes vêtues de rose et la notion – très relative – de derby n’avaient pas déplacé les foules (un mardi soir, certes), on n’ose imaginer ce qu’il en sera pour la venue de Boulogne-sur-Mer dans dix jours...

Avant cela, King et ses partenaires se rendront à Fos-sur-Mer samedi, et il est à souhaiter pour eux qu’ils trouvent d’ici-là la clé pour ne plus démarrer leurs rencontres à l’envers. Ce qu’ils firent une fois encore hier, laissant l’initiative à des Ebroïciens loin d’être extraordinaires, mais dans l’ensemble plus cohérents. A eux l’impression de solidarité défensive, à eux les séquences de jeu rapide, à eux, surtout, les coups de génie de l’étincelant Corin Henry, déjà auteur de 20 points au repos. Durant ces vingt premières, c’était plutôt passes dans les balustrades, retour en zone et mains qui glissent dans le camp d’en face. Les joueurs de Jean-Manuel Sousa se contentaient alors de bombarder à distance, ce que leur domination aux rebonds (27 à 15) leur permettait de faire à outrance (16 tentatives). Du coup, quand Pope (1/3), Lebrun (0/2) et King (0/3) voyaient trouble, l’ALM en profitait pour se détacher (25-34, 15e). Mais quand Greene réglait enfin la mire (x3), il suffisait de trois minutes à son équipe pour recoller (38-39). Et même, ô miracle, pour s’offrir plusieurs munitions pour prendre pour la première fois les commandes. Toutes gaspillées.

L’occasion allait toutefois se représenter pour les Havrais en milieu de troisième quart-temps (50-51, 24e). Ce fut cette fois au tour de Lebrun d’envoyer un... airball depuis la ligne des 6,75 m, mésaventure que l’ailier du STB ne fut toutefois pas le seul à connaître au cours d’un affrontement parfois au ras des pâquerettes en termes de niveau de jeu. Evidemment, les visiteurs n’allaient pas attendre que leurs hôtes saisissent enfin l’occasion pour remettre un coup de collier (+10, 52-62, 27e). Ils se dirigeaient alors tout droit vers un succès que seul le refus de la défaite d’Odiakosa (7 pts de suite dans les dernières minutes) aurait pu empêcher. Mais il était écrit que cette soirée serait celle du roi Henry.

« On se crée une identité »

Fabrice Lefrançois (entraîneur d’Evreux) : « Ce que je retiens, avant le résultat, c’est ce qu’on propose. Je pense que c’est cohérent, que les joueurs répondent aux consignes. Il y a un investissement collectif important et je pense surtout qu’on est en train de se créer une identité. C’est ce qui me rend assez fier. Tout n’est pas encore parfait, notamment offensivement, mais j’aime cet état d’esprit. Et à partir de là, on peut faire plein de choses. On peut aller très loin ensemble. Henry ? Je pense qu’il se sent bien, il prend de l’énergie en défense. On voit d’abord les stats offensives, mais c’est surtout l’énergie qu’il met en défense qui me plaît. Pour l’instant, ça se passe bien, on est sur un joli enchaînement, ça me convient (sourire). »

Jean-Manuel Sousa (entraîneur du Havre) : « Si on savait pourquoi on joue avec le frein à main à domicile, on l’aurait déjà desserré. On joue avec une chape de plomb sur les épaules, on ne se lâche pas, on ne prend pas plaisir à jouer ensemble. Résultat, on prend 83 points, et même quand on revient à -3 ou -4, on ne sent pas l’équipe capable de renverser le match, alors qu’on avait tout pour le faire. On fait des choix individuels au lieu de rester dans le collectif, on rate les shoots qu’il ne faut pas rater, on perd les balles qu’il ne faut pas perdre. On fait 9/30 à 3 points, plus 20 ballons perdus, avec une telle différence aux lancers francs (22 à 12) et en encaissant 83 points, c’est déjà un miracle de finir à -5. »

Paris Normandie

[Alexdu27]

L’ALM Evreux tout sourire

Victorieuse du derby aux Docks Océane (78-83), l’équipe euroise a remporté son deuxième match en cinq jours avec Fabrice Lefrançois à sa tête. Tous les signaux semblent actuellement au vert dans la maison ébroïcienne.


Après son récital, le meneur de l’ALM Corin Henry avait tout le loisir de célébrer cette nouvelle victoire avec la poignée de supporters ébroïciens présents aux Docks Océane

On peut donc présenter le même bilan au classement et éprouver des sentiments diamétralement opposés. En s’imposant en toute logique sur le parquet du Havre, mardi soir (78-83), l’ALM Evreux est en effet revenue à la hauteur de son voisin seinomarin (11 v, 10 d), plongeant ce dernier dans un doute profond (lire ci-dessous). À l’inverse, le climat est au beau fixe au sein du club du président Rostol, vainqueur de cinq de ses six derniers rendez-vous.

Débuts de rêve pour Lefrançois. « Du coup, je vais pouvoir négocier un contrat de quinze ans avec le club », s’amusait en conférence de presse d’après-match un Fabrice Lefrançois tout sourire après avoir remporté, en l’espace de cinq jours, ses deux premiers matches en tant qu’entraîneur pro. Avant de redevenir un peu plus sérieux : « Il faut garder les pieds sur terre. Ça se passe bien, ç’aurait pu se passer différemment. J’ai une chance, c’est que le groupe répond aux attentes. »

Un peu plus tôt, le successeur de Laurent Sciarra s’était déjà gondolé en entendant Lamine Kante expliquer que le nouvel entraîneur apportait au groupe son « petit côté gai ». « Heu, c’est un peu bizarre comme phrase, l’arrêta alors son coach dans un éclat de rire général. Dis plutôt son enthousiasme. » « On va dire ça alors, reprenait l’ailier français au moment de décrypter la patte du jeune technicien (33 ans la semaine prochaine). Ce qui a changé ? La cohésion de l’équipe. On est plus ensemble, il y a plus de joie. On se fait plaisir sur le terrain, je pense que ça se voit. Cette symbiose, c’est ce qui fait la différence. » Un état d’esprit retrouvé qui pourrait mener les Ebroïciens « très loin » d’après leur coach. Et déjà leur permettre de ramener à la raison une équipe de Saint-Chamond actuellement en pleine euphorie (5 victoires de suite), demain soir, à la salle omnisports ?

Henry le magnifique

Lamine Kante ne manque pas de le reconnaître : aussi solidaires et investis qu’ils ont pu l’être en terre havraise, jamais lui et ses partenaires n’auraient probablement raflé la mise sans la présence dans leurs rangs d’un petit bonhomme d’1,78 m. « Il était super chaud, il a confirmé son match de folie contre Saint-Quentin. Pfff, c’est juste magnifique ce qu’il a fait, je n’ai pas de mots, tout le monde l’a vu. Heureusement qu’il était là. »

À lui seul, Corin Henry s’est chargé d’inscrire 35 des 83 points de son équipe, compilant 41 de ses 96 points d’évaluation. Et comme le natif de New York avait déjà tout fracassé cinq jours plus tôt contre Saint-Quentin (31 pts/39 d’éval), le voici nanti des deux meilleures évaluations de la saison en Pro B (le Roannais et ex-Ebroïcien Burton n’étant monté « qu’à » 38). Tombé à 10 d’évaluation moyenne entre les 9e et 19e journées, le lutin de l’ALM revit littéralement depuis le départ de Sciarra. « Je pense qu’il se sent bien », glisse tout en euphémisme Lefrançois, qui se languit de voir ce que pourrait donner son duel avec l’ancien de la maison B.A. Walker, demain soir. « Un vrai choc de styles entre deux bons gars avec lesquels il est agréable de travailler. » Surtout avec Henry, en ce moment.

Paris Normandie

[Alexdu27]

Pourquoi Evreux va mieux

Au bord de la crise de nerfs il y a encore quinze jours, l’ALM a depuis retrouvé son calme et gagné face à Saint-Quentin puis Le Havre. Décryptage avant la réception, ce soir, de Saint-Chamond.


Pape Beye et ses partenaires adhèrent à la méthode de travail ainsi qu’au projet de jeu proposés par Fabrice Lefrançois

Alors qu’il y a seulement deux semaines l’ALM Evreux n’était pas loin de la panne sèche, elle carbure à nouveau au super. Voici pourquoi.

Parce que le management a changé

À en croire les Ébroïciens, ce n’est pas tant le niveau d’exigence de Laurent Sciarra qui leur posait problème que la manière dont il s’y prenait avec eux. « J’ai joué pour Nikola Antic, à Châlons/Reims, et il était beaucoup plus dur que Laurent, explique Pape Beye. Un jour, par exemple, j’ai perdu une lentille de contact juste avant un match. Derrière, je n’ai pas joué car il a estimé que ce n’était pas professionnel. On était loin de ça avec Laurent. » Sciarra n’était peut-être en effet pas aussi pointilleux que son homologue serbe, il était en revanche beaucoup plus « hardcore » dans sa communication.

On ne reviendra pas ici sur les échauffourées qui ont éclaté, à plusieurs reprises, entre le coach de l’ALM et certains joueurs, mais force est de constater que sa façon de faire n’était sans doute pas la mieux adaptée. « C’est sa communication qui posait problème, confirme l’intérieur ébroïcien. On a tout entendu sur nous, notamment dans la presse. Le souci, c’est que même si les messages qu’il envoyait n’étaient pas méchants, la façon dont il les délivrait ne passait pas avec certains gars. » Des joueurs qui ont donc accueilli avec soulagement l’arrivée de Fabrice Lefrançois. « Personnellement, je n’avais pas de problème avec Sciarra, précise Beye. Maintenant, c’est vrai que Fabrice est un formateur et que ce n’est pas sans incidence. À l’entraînement, par exemple, Laurent était plutôt directif or, certains ont certes besoin qu’on leur montre les choses, mais d’autres ont juste besoin qu’on leur parle. J’ai l’impression que la manière dont Fabrice fonctionne est plus adaptée au groupe. »

Qu’en pense le nouveau technicien eurois ? « Ça ne fait qu’une dizaine de jours que je travaille avec eux, donc je ne maîtrise pas encore tout, répond Lefrançois. Mais, comme je l’avais dit dès ma prise de fonction, je ne suis pas moins exigeant que mon prédécesseur, j’essaye juste de faire passer les choses par le discours et le dialogue. » « Fab est un peu plus à l’écoute que Laurent, certifie Samir Mekdad, le capitaine ébroïcien. Du coup, j’ai le sentiment que ça va mieux. »

Parce que le style de jeu a évolué

Lorsqu’il a pris les rênes de l’ALM, Lefrançois n’a pas tenté de révolutionner le jeu de sa formation. Non, le nouveau coach d’Evreux a simplement cherché à le faire évoluer, à l’adapter aux caractéristiques de ses joueurs. « Offensivement, on penche toujours vers l’extérieur, mais il y a plus de mouvement, souligne Beye. On court beaucoup plus. » « On a également plus de liberté dans le jeu, souligne Mekdad. C’est moins strict, moins précis que ce que voulait Laurent. » Résultat ? Ça fonctionne (91 points marqués en moyenne sur les deux derniers matches). « Je ne veux pas mettre les joueurs dans des cases, explique Lefrançois. Ce n’est pas comme sur une Playstation où tu appuies sur croix et tu es sûr que le mec va faire tel truc. L’idée c’est de favoriser la prise d’initiative, mais toujours dans un cadre collectif. » Même chose en défense, secteur où les Amicalistes sont également productifs. « Tout le monde fait des efforts pour faire des stops, il y a eu un petit déclic, juge Beye. L’équipe passe avant tout le reste. » Et puisque les résultats suivent. « Après le match contre Saint-Quentin, un joueur m’a dit qu’il avait envie de repartir sur le terrain, qu’il avait trop envie de jouer, raconte Lefrançois. Il y a de l’enthousiasme et beaucoup de signaux positifs. Les joueurs ont pris des engagements quand je suis arrivé, ils les tiennent. Ils prennent conscience de leur capacité à agir comme un groupe. S’ils se prennent au jeu, ils vont pouvoir se fixer d’autres objectifs. » Comme une place dans le top 4 ? « On était 13e il y a quelques matches et là nous sommes 7e, rappelle Beye. On peut prolonger notre série, monter dans la hiérarchie. Ce serait un bon moyen d’effacer ce qui a été dit sur nous. »

Paris Normandie

Les échos venus d'ailleurs:

À qui va profiter la confiance ?

Saint-Chamond veut poursuivre sa belle série de victoires pour se mettre à l’abri le plus tôt possible. Mais contre Évreux, en pleine euphorie, la partie s’annonce serrée.


Saint-Chamond devra encore jouer en mode guerrier, à l’image de Guy Landry Edi, pour créer l’exploit à Evreux

C’était fin janvier. À Saint-Chamond, tout le monde faisait grise mine. Météo glaciale, moral à l’avenant. Après avoir mené tout le match, l’équipe venait de s’incliner sur son parquet 78-83, poussée en prolongation par Évreux. Ce soir-là, les Couramiauds pointaient seuls en queue de classement. On craignait alors de vivre une deuxième partie de saison galère. Ce fut, finalement, le début de la renaissance. La suite, on la connaît. Cinq succès d’affilée, contre de grosses pointures, qui donnent un tour nouveau à la fin de saison. Et qui ont remis les sourires au goût du jour.

Choc de dynamiques

Aujourd’hui 13e , Saint-Chamond refuse de tirer des plans sur la comète. Deux victoires seulement séparent Boulazac, 8e , de Vichy-Clermont 18e ! « On veut continuer sur cette lancée pour s’éloigner le plus loin possible de cette zone rouge », prévient Romain Tillon, le coach assistant.

Contre Évreux, 7e (11/10), pris aussi dans une spirale ascendante, le choc promet. Fabrice Lefrançois, qui a remplacé Laurent Sciarra à la tête de l’ALM, s’attend à « un très joli match. On est méfiant par rapport à Saint-Chamond qui reste sur cinq victoires, avec de gros écarts. C’est une équipe en pleine confiance. » Tout comme cette formation normande, qui a remporté ses trois derniers matches, avec un meneur américain, Corin Henry, en pleine euphorie (35 et 31 pts les deux derniers) : « Cette efficacité offensive, ça veut dire que le collectif répond présent pour le mettre dans de bonnes situations ».

Voilà les Saint-Chamonais prévenus : « On devra être capable de diminuer son rendement, confie Romain Tillon. Il ne faudra pas le laisser s’enflammer dans une salle chaude. Et en attaque, on devra réussir à imposer notre jeu. » L’entraîneur normand ne dit pas autre chose : « L’équipe qui gardera le plus son identité l’emportera ».

Celle qui gérera le mieux la fatigue aura aussi une carte à jouer. Avec le rapprochement des matches, l’état de fraîcheur sera capital. Saint-Chamond a privilégié la récupération après le match contre Boulazac. Et avec quelques certitudes en poche, les Couramiauds peuvent voyager un peu plus sereins.

Le Progrès

[Alexdu27]

Et bien pour répondre au titre du Progrès d'hier, la confiance profita à l'ALM ! Il y a un mois et demi, le match aller avait tourné en notre faveur et pourtant ce duel opposait deux équipes très mal en point. Saint-Chamond lanterne rouge et Evreux 14 ou 15e... Mais qui aurait cru que ce match, hier, allait opposer deux des équipes en forme du moment ? Personne... La 1ère mi-temps d'Evreux était vraiment de haut niveau, il y avait de bonnes attaques, de belles défenses - même si les visiteurs ont loupé beaucoup trop de paniers faciles - et l'adresse était au rendez-vous (7/15 à 3 points). Résultat: 45-24 avec un dernier triple de Dibo sur le buzzer après une interception de l'homme fort du moment, Henry.
En revanche, en seconde mi-temps, on a laissé la défense au vestiaire. 57 points encaissés, les ligériens ont joué leur jeu, à l'image de Gombauld qui a montré tout son talent. Pour son retour à l'ALM, B.A, a été transparent... Je veux bien admettre que ce relâchement ait dû aussi à la fatigue car 3 matchs en une semaine, c'est pas évident. On a eu du déchet sur la ligne (14/26), ce qui n'est pas une habitude chez nous et on a perdu un peu plus de balles alors qu'on en perdait peu lors des derniers matchs. La fatigue y joue, c'est certain. C'est dommage de s'être fait un peu peur sur la fin parce que le score aurait dû être plus large.
Il y a toujours ce problème de rebonds et cette incapacité à trouver des solutions offensives pour nos intérieurs. Il y a un petit peu de frustration chez quelques joueurs... Quoiqu'il en soit la dynamique est super intéressante !
A noter, la présence de Laurent Sciarra dans les tribunes...

[candimax]

quelles sont nos solutions offensives interieurs? aucune beye malgres toute sa bonne volonté n'est pas une assurance tout risque, dès qu'il a le ballon, tout le monde se demande quelle connerie va t'il faire, Anagonye est une super tour de controle defensivement, mais offensivement c'est le néant, meme en match up (en début de match) avec BA en défense sur lui à 1 metre du panier, il a cherché la passe au lieu d'attaquer le cercle,
Nunez n'est pas un interieur et dibo est plus souvent planté derriere l'arc que dans la peinture

[Alexdu27]

Les échos venus d'ailleurs:

Saint-Chamond, la tête à l’envers


Pour la première fois cette saison, BA Walker termine avec une note négative

Rien ne s’est déroulé comme prévu, vendredi, à Évreux. Ballons qui fuient le cercle, glissent des mains, passes qui dévissent… Un vrai festival de maladresses qu’une révolte tardive, en fin de match, n’a pas suffi à contrecarrer.

Le temps des regrets

Le mal était fait depuis longtemps. « J’ai raté au moins cinq lay-up », pestait Guy Landry Edi, pourtant auteur de 16 points mais seulement 8 d’évaluation. Comme le symbole d’une équipe trop brouillonne pour espérer inquiéter Évreux. « On a très très mal commencé la rencontre, raté beaucoup de lay-up, concédait l’ailier franco-ivoirien, Commencer à 13-0 face à une équipe chaud bouillant, c’est compliqué. On n’a pas suivi le plan de jeu du coach. » Repoussés à 13 points au bout de 4 minutes, à 21 à la mi-temps (45-24), les Couramiauds ont compté jusqu’à 22 unités de débours (56-34, 25e ). Ils partaient de bien trop loin pour forcer le destin, même s’ils recollent à 30 secondes de la fin (87-81). « On revient avec l’énergie du désespoir. On ne peut avoir que des regrets », lâche Alain Thinet.

Les Ligériens ont beaucoup tenté pour peu de réussite (33/75, soit 44 % d’adresse). Pire, ils ont pris des rebonds (45 dont 16 offensifs) qui n’ont pas servi à grand-chose (21/44 dans la raquette). À l’image de BA Walker, qui termine à -2 d’évaluation, contre son ancien club, Saint-Chamond a failli. Et son coach ne se cherche pas d’excuse. Fatigue, coups de sifflets litigieux, excès de confiance ? Il balaye tout d’un revers : « Pour se maintenir, il va falloir faire des matches d’une autre qualité. C’est un rappel à l’ordre. Évreux a joué à son niveau. Nous avons joué en dessous de ce qu’on a produit précédemment. Il va falloir s’en servir pour rebondir ».

Rien de grave, pour l’heure, au classement puisque les Saint-Chamonais possèdent encore un succès d’avance sur les relégables. Un avertissement sans frais. Mais il ne faudra pas traîner sur le chemin du maintien, martèle le coach : « Il faut qu’on retrouve un niveau de jeu qui soit digne si on veut rester en Pro B ».

Le Progrès

« On a produit de la bouillie de basket »


« On a frôlé le ridicule » assène Alain Thinet

Alain Thinet, coach du SCBVG

« On a produit de la bouillie de basket. On est ridicules à la mi-temps. En deuxième, on est actifs mais ce n’est pas du basket construit. On revient à l’énergie. Ce n’est pas suffisant même s’il y a une réaction. On restait sur une prestation qui était cohérente, relativement bien construite et propre des deux côtés du terrain. Ce soir, on n’arrête rien. On encaisse 90 points. 20 points à chaque quart-temps. On frôle le ridicule. On rate des choses dessous. On ne peut pas s’accrocher et rester dans le match en ratant des choses comme ça. La fatigue, c’est une fausse excuse. Tout le monde a joué le même nombre de matches. On fait un mauvais départ. On ne met pas les paniers faciles. Evreux s’installe et a été agressif dans le bon terme. On a subi, on n’a jamais pu vraiment dérouler notre basket. »

« On a réussi à les faire déjouer »

Fabrice Lefrançois, coach d’Evreux

« On a fait une première mi-temps de qualité. On a montré qu’il n’y avait pas juste Henry qui jouait au basket à Evreux. Il termine à 10 passes. On finit à 23 passes décisives, ce qui montre que le collectif est installé. Je suis vraiment satisfait. Il y a eu beaucoup de fatigue en deuxième mi-temps qui ne reflète pas notre état d’esprit ni notre qualité de jeu. On a arrêté d’avancer sur eux. On a laissé des espaces. J’avais beaucoup de craintes avant le match même si je savais que c’était possible. Je pense qu’on a réussi à les faire déjouer parce qu’on a avancé sur eux. Les gars ont besoin de récupérer maintenant ».

Le Progrès

[Retord]

car pour avoir fait le déplacement

Est ce que tu fais celui de samedi ?

[Alexdu27]

car pour avoir fait le déplacement

Est ce que tu fais celui de samedi ?

Et non malheureusement... J'aurai adoré ! Il me tarde de revoir Ekinox Bon le vainqueur paie son coup ?