[ALM EVREUX] 2016-2017: Fin de saison

[poirijer]

http://www.bebasket.fr/championnat-pro- ... enain.html

[Alexdu27]

Pour Evreux, il est temps que la saison se termine

Torpillée par une partie de l’effectif, qui n’en finit plus de ruminer sa frustration, l’ALM, quasiment éliminée de la course aux play-offs, après ses défaites face à Lille puis Rouen, est au bord de l’implosion.


Lamine Kante, l’ailier de l’ALM, a été pris dans un imbroglio à Rouen mardi soir

On croyait déjà avoir tout vu cette saison. Eh bien... Non ! Après les absences injustifiées (au retour des vacances), les blessures diplomatiques, les retards à l’entraînement et autres plaisanteries du même type (les changements d’appartement par exemple), on a eu le droit, mardi soir à Rouen (l’ALM s’est inclinée 80-85), à un énième dérapage. Une sortie de route même. Un événement lourd de conséquence puisque selon Fabrice Lefrançois, « sans les comportements à la con, on aurait sans doute remporté la rencontre ». Ou pas... Ce qui est sûr, en revanche, c’est que lorsque Lamine Kante a quitté ses camarades (au début du deuxième quart), sans raison apparente, son équipe avait pris l’avantage (27-22, 11e). « On avait préparé des choses et ça a plutôt bien fonctionné. Par rapport au match face à Lille, c’était mieux. »

Effectivement. Sauf que cette sortie prématurée de l’ailier ébroïcien a mis le technicien eurois dans l’embarras. « Je n’ai pas compris ce qui s’est passé, souffle Lefrançois. Lamine avait un peu mal au dos le matin. D’accord. Mais ce qui s’est passé le soir, c’est juste pas possible. » Et ce d’autant plus qu’après avoir quitté le parquet, Kante s’est isolé. La tête sous sa serviette, le regard dans le vide, il s’est totalement désintéressé du match. Alors que s’est-il passé dans la tête de Kante ? « En fait, il y a eu un quiproquo, répond Elsa Toffin-Danflous, la DG de l’ALM. Lamine est sorti et lorsqu’il a voulu revenir, il s’est aperçu qu’il y avait déjà cinq joueurs sur le terrain. Le problème, c’est que Fabrice n’avait pas demandé de changement. » Conclusion : un joueur est donc entré de lui-même sur le parquet.

« Si vous saviez ce que j’ai sur le cœur »

Chez les Ébroïciens et en particulier sur le banc. « Lorsque j’effectue des rotations, tout s’arrête, répond Lefrançois. Le mec qui entre n’est pas content parce qu’il n’était pas dans le cinq et celui qui sort n’est pas content d’être remplacé. Les états d’âme, les ego prennent le dessus. » Et le collectif explose. « Peut-être que ça saute aux yeux des gens maintenant, mais c’est comme ça depuis le début, souligne Pape Beye. Certaines choses se sont installées et, même si Fabrice a tenté de rectifier le tir, elles sont toujours là. Après, on cible l’attitude des remplaçants, mais c’est parce qu’il n’y a qu’eux qu’on regarde. » Possible. Difficile néanmoins de faire abstraction des visages (fermés) et de l’attitude de certains joueurs. On pense notamment à Samir Mekdad. Rayonnant en début d’exercice et qui est aujourd’hui dans le « bad ». « Je ne sais pas faire semblant, explique-t-il. Si vous saviez ce que j’ai sur le cœur. J’en ai ras le bol. Je sais que je ne suis pas le meilleur joueur du monde. Je sais que j’ai plein de défauts, mais c’est difficile de rester sur le banc, de ne pas pouvoir aider l’équipe. C’est frustrant de ne jouer que quelques minutes et de sortir à la moindre erreur. D’autres en font également, pourtant ils restent sur le parquet. Je veux bien être au service du collectif, mais il y a des choses qui me dépassent. Je suis frustré et je pense que Lamine, si on parle de lui, l’est tout autant. Mais bon, c’est comme ça, je me dis qu’il ne reste que deux matches. »

Avant que tout le monde ou presque (Bastien Pinault pourrait rester) ne plie bagage. Ne se sépare pour, compte tenu des tensions qui traversent le groupe, ne jamais se revoir. « Il n’y a pas eu de grosse dispute entre nous, mais c’est clair qu’on ne va pas sortir ensemble après les matches. » C’est d’ailleurs peut-être, en partie, de là que vient le mal. « On n’a pas besoin de s’aimer pour jouer correctement au basket, tempère le coach d’Evreux. Si tu fais bien les choses sur le terrain, il n’y a pas de souci. Après, c’est vrai que, lorsqu’il y a une notion de famille, tu peux aller loin. » En play-offs, par exemple. Malheureusement l’ALM n’en prend pas le chemin. « Pour se qualifier, il faudra prendre les deux derniers matches, prévient Beye. Il faut qu’on arrive à mettre de côté tous les problèmes, sinon on n’y arrivera pas. » Pas question de souhaiter malheur aux Ébroïciens, mais si c’est pour revivre, en play-offs, le même genre d’embrouilles qu’à Rouen, on se demande s’il ne serait pas préférable, pour le club et son image, qu’ils s’arrêtent là.

Vichy/Clermont joue sa survie

On a bien cru un moment qu’ils n’y arriveraient pas. Qu’à force de flirter avec la zone rouge, ils finiraient par descendre alors qu’au moment de la fusion des deux clubs (Vichy et Clermont) l’objectif était de rejoindre, à terme, la Pro A. Pour l’accession en élite, il faudra repasser, mais pour le maintien, les Auvergnats devraient en revanche remplir leur contrat. À la rue, ou presque, il y a de ça un mois et demi (18e, 8 v, 16 d), les hommes de Guillaume Vizade sont en effet parvenus à redresser la barre (5 v, 3 d) et il ne leur manque désormais plus qu’une victoire pour être sûr de ne pas descendre d’un étage. Un succès qu’ils ont bien l’intention d’obtenir ce soir à Évreux, face à une formation qui rame depuis deux matches (voir ci-dessus). « Au-delà de la dynamique des deux équipes, Vichy/Clermont s’appuie sur un groupe de douze joueurs professionnels, alors que nous, on joue à huit ou neuf, souligne Pape Beye, l’intérieur de l’ALM. Leur coach fait beaucoup tourner et c’est comme ça qu’ils usent l’adversaire. Mais bon, depuis le début de la saison, il n’y a guère qu’une ou deux fois où nous avons été dominés. Nous avons les moyens de nous imposer. » Sans doute, mais pour ça, il faudra que l’ALM offre un autre visage que celui qu’elle a montré face à Lille (60-67), puis à Rouen (80-85). « On a perdu deux matches importants, mais, selon moi, on peut encore faire les play-offs, insiste le numéro 13. Il ne faut pas qu’on se prenne la tête car, à ce stade de la saison, ça ne sert à rien. Il faut juste qu’on se concentre sur l’objectif, sans oublier que Vichy/Clermont va venir chez nous pour assurer son maintien. » Une donnée qu’à Evreux, tout le monde semble avoir parfaitement intégrée. « Il va falloir qu’on se batte, prévient Samir Mekdad. Si on joue de la même façon que lors de nos dernières sorties, on n’aura aucune chance. »

Paris Normandie

[mpc27]

juste une question ? Kevin Corre est il porté disparu?

[spirit of v]

@mpc27
Non,il n'a pas voulu rentrer parce qu'il n'était pas dans le 5 ...

[dragons rouges]

bonjour ÉVREUX.
Rémy VALIN annoncé à DENAIN.
vous en pensez quoi, est ce un bonne chose pour nous.

[Stoppé]

Un beau chantier s'annonce pour la prochaine saison...
Tout était prévisible avec les joueurs que Sciarra avait recruté, il y a un tel déficit de neurones que cela pouvait se terminer que de cette façon!!!
Vous avez l'opportunité de renouveler un très bon coach, il faut le laisser construire l'équipe avec des joueurs qui correspondent à son état d'esprit.
Je garderais Pinault qui a beaucoup progressé, Beye et Lavieille...Voir Henry? Pour le reste!!!

[bboyeure]

Pour ma part je garde, Pinault,Walker,Lavieille bien sur et peut etre Henry.....

[Alexdu27]

Avant de penser à la saison prochaine, il reste un match important à disputer dans quelques jours à Boulazac. Belle victoire, hier, face à Vichy-Clermont malgré une fin de match un peu compliqué mais globalement le match a été bien géré par l'équipe. Excellent match de Kévin Lavieille qui rentabilise parfaitement son temps de jeu. S'il manque de qualité athlétique, il compense par une belle palette technique, de belles passes, un bon placement sous les panneaux pour prendre des rebonds et scorer. C'est un joueur intelligent ! Mon MVP sur ce match
Bronchard et Ware ont été excellents. Record à 3 pts de paniers inscrits et tentés pour le premier, record de points pour le second.
La semaine prochaine, victoire impérative au Palio !

[candimax]

franchement alex, meme s'ils se qualifient pour les PO je n'irai pas les voir

ils ne méritent que notre mépris tout comme ils nous méprisent quand tu vois que seul anagony a salué les supporters ebroiciens a rouen
donc moi aussi je me projette deja sur la saison prochaine

[Alexdu27]

Malheureusement l'attitude de certains joueurs cette année est déplorable, je te rejoins sur ce point candimax.
Après nous n'avons pas notre destin en main pour la qualification en playoffs mais je veux y croire car je suis plutôt de nature optimiste

[Alexdu27]

Les échos venus d'ailleurs:

Tout se jouera lors de la dernière journée

Vichy-Clermont s’est laissé emporter par le jeu rapide d’Évreux, ce vendredi, et s’est logiquement incliné (86-81), en dépit d’un sursaut d’orgueil en toute fin de match. Le maintien se jouera donc à Clermont, vendredi prochain, contre Blois.


Jarryd Cole et ses coéquipiers ont été gênés par l’agressivité défensive des normands

« On avait deux finales à jouer pour le maintien. On vient d'en perdre une. Il faut gagner l'autre à la maison. » Guillaume Vizade avait le visage fermé, ce vendredi soir, à l'issue de la défaite de son équipe à Évreux (86-81). Une défaite dont le scénario l'irritait davantage que le score. « On a joué le jeu de notre adversaire », regrettait-il, en écho aux propos similaires tenus par son capitaine, Lessort quelques minutes plus tôt.

Mais retour à l'avant-match. L'échauffement avait livré une première information : David Denave, touché à un talon, était absent. Le staff ayant choisi de ne prendre aucun risque en vue de la dernière journée, les « jaune et rouge » allaient donc devoir se passer de leur arrière, particulièrement performant mardi contre Roanne. Un coup dur.

Mais ils pouvaient compter sur Bronchard qui, comme souvent, donnait le ton pour son équipe avec deux paniers dont un primé et une passe décisive pour Morency. Tout ça en 3 minutes. Mais Évreux ne s'en laissait pas conter et restait au contact, puis prenait l'avantage sur un shoot longue distance de Dibo (14-11, 6e).

S'ensuivait un chassé-croisé et des attaques qui faisaient systématiquement mouche. Un jeu rapide dans lequel Guillaume Vizade ne voulait surtout pas que son équipe soit entraînée. Le coach auvergnat faisait rentrer El Amrani, de retour de blessure, pour durcir la défense, puis lançait Doucouré et Looby. Tous les deux se jetaient joyeusement dans la bataille. Le géant américain y allait de son dunk, imité par l'ailier bondissant dans son plus pur style : je traverse tout le terrain et je dévore le cercle. Résultat des courses : la JAVCM bouclait le premier quart-temps en tête (22-23). Mais la suite se gâtait. Vichy-Clermont se lançait subitement dans un concours de maladresse. Tout y passait : lancers francs manqués (50 % de réussite seulement en première mi-temps), balles perdues (5 en 10 minutes), actions précipitées, contre-attaques mal conclues, marcher…

Pas de miracle « à la Lilloise »

En dépit de cette gabegie, les Auvergnats étaient tout heureux de recoller au score face à une équipe normande surtout portée par ses arrières, Walker, Pinault et Henry (36-36, 18e). Mais à l'image de ce quart-temps à oublier, la JAVCM ratait les dernières secondes de cette première mi-temps et rentrait aux vestiaires avec 3 points de retard (38-41, 20e), après en avoir compté jusqu'à 6.

Les choses ne s'arrangeaient pas vraiment au retour sur le parquet. Les Auvergnats s'entêtaient derrière l'arc de cercle, là où leur adresse laissait vraiment à désirer (3 sur 15 en 30 minutes). Pour la première fois depuis sa défaite à Bourg, l'équipe perdait son basket, ne trouvant pas les solutions en attaque face à la défense agressive normande et souffrant d'une inefficacité tenace. À force, l'ALM saisissait l'occasion et creusait un écart important (63-49, 30e). 14 points à combler en 10 minutes : la tâche s'annonçait compliquée.

Trop, même pour cette JAVCM qui avait retrouvé la confiance dans sa série de 5 succès en 7 matchs. Et pourtant, elle a bien failli nous faire croire au miracle en revenant, grâce à une adresse enfin retrouvée derrière l'arc de cercle, à 2 points de son adversaire sur un tir primé de Ware à 16 secondes de la fin (83-81). Mais une anti-sportive pas évidente sifflée par les arbitres sonnait le glas des espoirs auvergnats, déjà bien douchés par la vivacité de ce diable d'Henry et son adresse aux lancers francs (86-81).

La Montagne

[Alexdu27]

A noter que Coca-Cola parrainait le match de vendredi. Une première dans l'histoire de la Pro B. C'était un « test » qui pourrait peut-être à terme devenir une habitude. On peut logiquement imaginer à l'avenir que Coca devienne sponsor de l'ALM, ce qui serait un gros coup et donc plus d'argent pour le club. Le responsable national des événements spéciaux de la société ne veut pas d'un "simple one shot" et veut désormais représenter d'autres disciplines - comme le basket donc - moins médiatisées. L'ALM et Coca, main dans la main à l'avenir ?

Evreux entretient l’espoir

L’ALM Evreux s’est logiquement imposée, hier soir, face à Vichy/Clermont (86-81) et conserve donc, ainsi, une infime chance de disputer les play-offs.


Corin Henry a montré la voie du succès à l’ALM Evreux hier soir face à Vichy/Clermont

L’intervention d’André Rostol n’aura donc pas été vaine. Tancés par leur président, après leur défaite face à Rouen (80-85), les Amicalistes ont retrouvé, face à Vichy/Clermont, un peu de verve. Tout spécialement dans le troisième quart, période durant laquelle ils ont totalement asphyxié les Auvergnats. Hyperagressifs en défense, à l’image de Lavieille, ils ont interdit l’accès à leur cercle et obligé les visiteurs à canarder à tout va. Une tactique payante puisque, maladroits au possible (3/15 à 3 pts, à la 30e), les hommes de Vizade ont peu à peu perdu le fil du match.

Tout le contraire des Ébroïciens qui, poussés par leur public, ont profité de leur domination au rebond pour enchaîner les contre-attaque. Des mouvements conclus, la plupart du temps, par le duo Mekdad-Walker et qui ont permis à l’ALM de créer l’écart (63-49, 30e). Un avantage que les locaux ont tenté de faire fructifier dès le début du dernier acte, mais ils ne sont pas parvenus à porter l’estocade. Pire, emmené par un Ware inspiré à longue distance, Vichy/Clermont est revenu petit à petit dans le match (73-60, 34e ; 78-70, 38e). Surpris par ce retour express, Evreux s’est alors mis à déjouer (pertes de balle) et Ware (à 3 points) a permis aux siens de recoller à seulement trente secondes de la fin (78-75). Trente secondes interminables puisque si Beye, d’un dunk rageur, avait cru donner la victoire à sa formation, Bronchard (au-delà des 6,75 m) a entretenu le suspense. Pas longtemps car Henry, aux lancers, a donné la victoire (86-81) à l’ALM.

Lavieille,le facteur X

Un succès logique, qui va peut-être permettre aux Ébroïciens de retrouver la sérénité qu’ils avaient perdue ces dernières semaines. Ces derniers jours même et c’est peut-être ce qui explique l’entame plus que poussive des joueurs de Lefrançois. Trop tendres défensivement, ils ont laissé Bronchard dégoupiller, si bien queVichy/Clermont a logiquement pris les rênes du match (4-9, 3e). Un temps seulement car Henry est rapidement sorti de sa boîte.

À longue distance, à mi-distance, le petit meneur US a déchiré l’arrière-garde visiteuse et remis ses camarades dans l’axe (16-13, 6e). Le souci, c’est que si l’ALM a trouvé son rythme offensivement, elle n’a pas réussi à stopper les Auvergnats. Spécialement Doucouré, qui a transpercé à plusieurs reprises la défense locale (22-23, 10e). Un secteur du jeu où les Amicalistes ont également pêché dans le deuxième quart. Résultat, Vichy/Clermont en a profité pour limiter la casse (43-41, 20e). Et puis, Lavieille est entré. Il a fait le ménage sous les paniers, pris des rebonds (7) et joué un rôle majeur dans le succès eurois (86-81). Une victoire synonyme d’espoir...

Lefrançois ? Une question d'heures...

Fabrice Lefrançois devrait parapher un nouveau contrat de 3 ans dans les prochaines heures. Le jeune entraîneur a en effet rencontré ses dirigeants jeudi et les deux parties sont, a priori, tombées d’accord.

« Je suis satisfait du match »

Fabrice Lefrançois (entraîneur d’Evreux) : « Je suis satisfait du match, même si on peut améliorer la gestion des derniers instants. On a été sérieux face à une très belle équipe de Vichy/Clermont. On va pouvoir aller jouer un truc à Boulazac, la semaine prochaine. On va y aller en mission commando et on verra bien. »

Kevin Lavieille (intérieur d’Evreux) : « Il faut qu’on gagne à Boulazac. Si on se qualifie pour les play-offs, les gens oublieront ce qui s’est passé ces dernières semaines. Là, tout le monde s’est remobilisé et on a fait un joli match. »

Guillaume Vizade (entraîneur de Vichy/Clermont) : « Les joueurs se sont donné les moyens de revenir et de jouer leur chance jusqu’à la dernière seconde. Mais, on s’est trompé de match ce soir. On s’est calqué sur le rythme d’Evreux, or on sait que si on les laisse jouer en contre-attaque, c’est tout de suite compliqué. »

Paris Normandie

Le 2nd article:

Lavieille sort de sa boite

Auteur d’une entrée remarquée et remarquable, Kevin Lavieille a joué un rôle majeur dans le succès d’Evreux, vendredi soir, face à Vichy/Clermont (86-81).


Avec 6 points, 7 rebonds et 16 d’évaluation, Kévin Lavieille a réalisé, face à Vichy/Clermont, son meilleur match de la saison

Dès son entrée en jeu, à la fin de la première période, Kevin Lavieille (20 ans) a distribué des claques. En particulier à Bronchard, avec qui il a livré une véritable bataille. « C’est un guerrier, souligne le numéro 15 de l’ALM. Il a de l’expérience, un peu de vice. Mais c’est un gars qui a un bon état d’esprit. On s’est rendu les coups. »

Car le jeune homme aime la bagarre et c’est ce qui a poussé Fabrice Lefrançois à le lancer dans le cinq dès le début du troisième quart. « Les quatre minutes qu’il avait jouées dans le deuxième avaient déjà été intéressantes, souligne l’entraîneur de l’ALM. Certes, il avait pris deux fautes, mais c’est parce qu’il s’était sacrifié pour éviter des paniers faciles. »

Une attitude louée par Lefrançois. « C’est le joueur qui me ressemble le plus en termes de valeurs, insiste le technicien eurois. C’est un soldat, un combattant. Je suis très content de son entrée, il a prouvé qu’il pouvait jouer à ce niveau-là. » Mais aussi avoir une influence sur ses coéquipiers puisque, dès qu’il a mis les pieds sur le parquet, Evreux a offert un tout autre visage. Plutôt permissifs en défense, jusque-là, les Ébroïciens ont suivi le mouvement initié par leur camarade.

« Il a bonifié notre jeu »

Harcelés sur chaque possession, éjectés de la raquette, les Auvergnats se sont alors mis à déjouer et ont totalement explosé durant le troisième acte (remporté 22-11 par Evreux). « C’est clair qu’il a bonifié notre jeu, notamment en termes d’impact, juge Lefrançois. Il a apporté de la dureté en défense. Je n’ai pas le souvenir qu’il ait perdu un seul duel ce soir (vendredi). Mais attention, il n’a pas fait que ça. »

Lavieille ne s’est effectivement pas contenté de défendre. D’ordinaire plutôt timide sous le panier adverse (1,2 pt, en moyenne par match), le jeune homme a, cette fois, également montré ce dont il était capable en attaque (6 pts, 3/4 aux tirs, 2 pds). « C’est un garçon intelligent. Les deux paniers qu’il met sous le cercle, c’est parce qu’il est là au bon moment. Il n’a pas de grosses qualités athlétiques, mais il compense par son sens du placement. Et puis, il a aussi mis un petit tir extérieur, ce qui prouve qu’il est en train de progresser dans ce domaine. Bref, il a été performant (7 rebonds, 16 d’évaluation). » Et c’est pourquoi il est resté sur le parquet, y compris dans le money-time. « Ça fait plaisir de terminer une rencontre, s’enthousiasme l’intéressé. Fabrice m’avait dit, en début de semaine, que je serai le back-up du poste 4. Donc, je m’attendais à jouer. Après, la configuration du match et les fautes qu’a pris Rémi (Dibo) ont fait que j’ai eu plus de 20 minutes (NDLR : 21). »

Contre 6, en moyenne, depuis le début du championnat... « J’aurais peut-être dû l’utiliser un peu plus avant, admet l’entraîneur amicaliste. Lors de notre déplacement à Rouen, par exemple, je me suis posé la question à peu près 53 fois. À chaque fois, j’ai trouvé une raison pour me dire que ce n’était peut-être pas le bon moment pour lui. Quand on a craqué, dans le quatrième quart, j’ai pensé que ça ne serait pas lui rendre service que de le faire entrer dans ces conditions. Mais, j’aurais peut-être dû essayer. » Pas grave, Lavieille n’en a pas pris ombrage. « J’apprends au quotidien et si je peux gratter des minutes le week-end, c’est très bien, explique en souriant le natif de Colombes. Je prends ce que le coach me donne. »

Un entraîneur qu’il connaît depuis son arrivée, il y a 6 ans, à Jean-Fourré et avec qui il poursuivra peut-être, la saison prochaine, son apprentissage. « Mon souhait, c’est de jouer, appuie Lavieille. Après, on verra si le club me propose quelque chose. Pour le moment, il faut terminer le championnat et se qualifier pour les play-offs. On va tout faire pour s’imposer à Boulazac. »

Paris Normandie

[mom$]

L'heure des comptes

[scorpion27]

Pour ma part je garde, Pinault,Walker,Lavieille bien sur et peut etre Henry.....

N'oublie pas Pape BEYE .......... ne serait ce que pour son état d'esprit !! Lui au moins respecte le maillot !!

[scorpion27]

bonjour ÉVREUX.
Rémy VALIN annoncé à DENAIN.
vous en pensez quoi, est ce un bonne chose pour nous.

Rémy VALIN est un vrai coach de club. Fidèle et dévoué. Amoureux de ce sport et tellement pédagogue. Idéal pour un club de pro B qui veut construire du solide pour son avenir. Personnellement, je trouve qu'il manque à Evreux. J'espère que pour l'Alm Evreux, Fabrice LEFRANCOIS sera aussi fidèle, sachant qu'il a lui aussi beaucoup de qualité.