Pro A - 22e journée : Cholet – SIG, ce soir (20h)
Retour à l’ordinaire
Auréolée de sa victoire en Leaders Cup, la SIG va devoir replonger les mains dans le cambouis, ce soir dans les Mauges, face à une équipe choletaise en quête de rachat. Le retour sur terre s’annonce ardu.
Ça y est. La Leaders Cup fait désormais partie des murs. Dans les bureaux de la SIG, au Rhenus Sport, le premier trophée remporté depuis 2005 est encore bien en évidence sur une table centrale.
Mais le staff et les employés la contournent désormais sans plus prêter attention à l’objet doré placé dessus, celui que Louis Campbell agrippait de toutes ses forces dimanche dernier.
Sortie renforcée du monde merveilleux et féerique de Disneyland, la troupe de Vincent Collet va de toute façon vite reprendre pied dans la réalité âpre du quotidien. À ce titre, la virée à Cholet permettra d’accélérer le processus, en chassant d’un vigoureux coup de balai les poussières d’étoile qui pourraient encore scintiller au-dessus des têtes alsaciennes.
« Ce que je redoute en premier lieu, c’est nous-mêmes »
Dans le Maine-et-Loire, c’est le basket du terroir qui prévaut, sans chichis ni flonflons. Les fidèles du “CB” qui se rendent en procession à la Meilleraie veulent voir du labeur et de la sueur, du dévouement et de l’engagement. Ces derniers temps, ils repartent souvent déçus…
« Il n’est jamais facile d’aller gagner à Cholet, rappelle le technicien de la SIG. La salle est toujours pleine et chaude, même si le public doit souffrir cette saison. Je le trouve d’ailleurs assez indulgent… »
Sportivement, l’équipe de Laurent Buffard – qui compte deux ex-Strasbourgeois dans ses rangs, Nicolas De Jong et Chris Oliver – ne fait d’ailleurs plus peur à personne. Coincée au quinzième rang, entre Rouen et Orléans, elle reste sur une vilaine série de six défaites en championnat.
Signe que rien ne tourne rond dans les Mauges, un nouveau joueur, Kevin Jones, fera ses débuts ce soir. Le pivot américain passé par les Philippines vient remplacer Michael Wright. Le vétéran dont la pige n’aura même pas duré un mois devait pallier le renvoi de Zachery Peacock, qui s’était illustré en se battant avec un coéquipier…
Bref, en temps normal, la SIG devrait conforter sans sourciller sa place de leader, à travers un huitième succès consécutif.
« Cholet sera forcément dans la réaction, prévient Vincent Collet. Vu leurs stats, et notamment leur déficit en défense, ils ne peuvent pas rivaliser sur la durée. On ne sent pas réellement de volonté collective. Mais un déclic ponctuel est toujours possible. En outre, ils ont eu dix jours pour préparer leur coup. Cela rééquilibre les débats. Mais au-delà du contexte, ce que je redoute en premier lieu, c’est nous-mêmes. »
« Pianoter pour trouver les bons hommes »
Le sélectionneur national craint ainsi une décompression après l’éprouvant tournoi du week-end dernier. « Même quand tu la gagnes, la Leaders Cup te laisse à plat, tant physiquement que mentalement, précise-t-il. On s’est seulement remis au boulot jeudi. J’ai insisté sur l’importance de laisser derrière soi ce premier trophée pour mieux partir à la conquête du suivant. Mais on constate souvent un temps de latence. C’est humain. »
Histoire de ne pas tomber dans le piège choletais, Collet entend s’appuyer sur « ceux qui seront prêts à relever le défi ». Le coach pense notamment à Tadija Dragicevic, Tony Dobbins et Ali Traoré, qui n’ont pas trop brillé à Disneyland, le dernier nommé étant malade. Voire à Romain Duport, tout juste revenu dans le groupe.
« Il me faudra pianoter pour trouver les bons hommes », sourit ainsi Vincent Collet, qui ne se fait pas une montagne de ce déplacement. « La rencontre la plus importante sera celle de mardi à Denain, en quart de finale de la Coupe de France, conclut-il. Si on gagne, on ne sera plus qu’à un match d’une nouvelle finale. »
La SIG prend goût aux trophées. Et si elle s’impose ce soir à Cholet, elle sera assurée de présenter celui de Disneyland à son public, samedi prochain contre Paris, en seul leader de la Pro A. Une raison supplémentaire pour faire l’effort nécessaire au fin fond du Maine-et-Loire, loin du strass et des paillettes de Mickey.
(http://www.dna.fr/sports/2015/02/28/ret ... -ordinaire)
[SIG] 2014-2015 : PROA : Jamais deux sans trois...
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Re: [SIG] 2014-2015 : PROA : déplacement à Cholet
Bravo pour votre victoire, vous nous avez joué au bon moment. 
RIP Cholet Basket...
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françois67
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Re: [SIG] 2014-2015 : PROA : déplacement à Cholet
BASKET-BALL - Pro A, 22e journée : la SIG s’impose à Cholet (52-67) et réalise le grand huit
C’est du sérieux
Hier dans les Mauges, la SIG n’a assurément pas réalisé son meilleur match de la saison. Mais les Strasbourgeois ont mis le sérieux nécessaire pour dompter Cholet et signer un huitième succès de rang en Pro A. Que demander de plus ?
Avaient-ils encore un peu la tête dans les étoiles ? Cette question-là, Vincent Collet se l’était légitimement posée avant de rallier Cholet, une semaine après le week-end faste de Disneyland, conclu dans l’euphorie par le gain de la Leaders Cup.
A vrai dire, c’est la seule crainte que le technicien strasbourgeois pouvait formuler. Sans vouloir faire injure à une équipe choletaise en grande souffrance, désormais plus préoccupée par son maintien que par une qualification en play-offs, le leader du championnat n’avait à se méfier que de lui-même, d’un éventuel excès de confiance ou d’un relâchement coupable.
Le début de match, abordé un peu par-dessus la jambe par Antoine Diot et les siens, confirme la menace. D’autant que Nick Minnerath, l’ailier-fort américain de Cholet aux tatouages de mauvais garçon, se met à enquiller les points de près comme de loin, pour un total de dix-huit.
La cabane n’est pas tombée sur le chien
Quant à Kevin Jones, le dernier arrivé au pays des Mauges, il gobe les ballons ¬– douze rebonds ¬– à tour de bras.
Mais, contrairement au XV de France un peu plus tôt face au pays de Galles, la cabane n’est pas tombée sur le chien, pour reprendre l’énigmatique expression de Pierre Albaladejo. Au contraire, les Strasbourgeois, dans le sillage d’un Bangaly Fofana « au-dessus du lot dans l’abattage défensif mais aussi sur le front offensif, ce qui est plus rare pour lui», aux dires du coach, les Strasbourgeois ont fini par montrer les crocs.
« On a été très maladroits, la victoire a mis du temps à se dessiner, mais on a fait preuve de suffisamment de sérieux pour aller la chercher », analyse Vincent Collet, qui illustre son propos à travers cette statistique pas banale : « On a mis un seul tir à trois points, œuvre d’Axel Toupane. Certes, on n’a pris que douze tirs, mais quand même. On n’est pas loin du record en la matière… »
Encore un peu étourdie, à l’image de ses hommes de base Antoine Diot, Jérémy Leloup et Ali Traoré, la SIG a trouvé son inspiration et sa force sur le banc. « Toupane, Fofana mais aussi Dobbins nous ont boostés, poursuit Collet. Ils nous ont permis de reprendre nos esprits, face à une équipe choletaise qui défendait beaucoup plus fort que d’habitude.»
De fait, la SIG a pu se permettre de gâcher de nombreuses munitions sur le wagon de ballons perdus par le CB. Elle a même pu laisser son adversaire revenir sur ses talons à trois reprises, avant de passer une petite accélération. La dernière, dans le money-time, s’est apparentée à une démonstration de force.
« Une référence en Europe »
« Strasbourg n’a pas la meilleure défense de Pro A pour rien, reconnaît Laurent Buffard, l’entraîneur choletais. Mais son jeu de passe est aussi exceptionnel. Il y a toujours un joueur ‘’ouvert’’, ce qui prouve que le collectif est très bon. Pour moi, c’est une référence en France, et même en Europe. »
Hier soir, la SIG ne méritait pas autant de compliments. Elle se contente de ce huitième succès consécutif, qui assoit un peu plus sa place de leader. D’autant que Limoges, un troisième en perdition, a pris un bel éclat à Paris (92-66).
« C’est une bonne opération, conclut Vincent Collet. C’est surtout une autre victoire à l’extérieur. Quand tu gagnes onze matches sur douze en déplacement, ça se ressent au classement. »
(http://www.dna.fr/sports/2015/03/01/c-est-du-serieux)
(http://sigbasket.fr/2015/02/retour-reussi/)
C’est du sérieux
Hier dans les Mauges, la SIG n’a assurément pas réalisé son meilleur match de la saison. Mais les Strasbourgeois ont mis le sérieux nécessaire pour dompter Cholet et signer un huitième succès de rang en Pro A. Que demander de plus ?
Avaient-ils encore un peu la tête dans les étoiles ? Cette question-là, Vincent Collet se l’était légitimement posée avant de rallier Cholet, une semaine après le week-end faste de Disneyland, conclu dans l’euphorie par le gain de la Leaders Cup.
A vrai dire, c’est la seule crainte que le technicien strasbourgeois pouvait formuler. Sans vouloir faire injure à une équipe choletaise en grande souffrance, désormais plus préoccupée par son maintien que par une qualification en play-offs, le leader du championnat n’avait à se méfier que de lui-même, d’un éventuel excès de confiance ou d’un relâchement coupable.
Le début de match, abordé un peu par-dessus la jambe par Antoine Diot et les siens, confirme la menace. D’autant que Nick Minnerath, l’ailier-fort américain de Cholet aux tatouages de mauvais garçon, se met à enquiller les points de près comme de loin, pour un total de dix-huit.
La cabane n’est pas tombée sur le chien
Quant à Kevin Jones, le dernier arrivé au pays des Mauges, il gobe les ballons ¬– douze rebonds ¬– à tour de bras.
Mais, contrairement au XV de France un peu plus tôt face au pays de Galles, la cabane n’est pas tombée sur le chien, pour reprendre l’énigmatique expression de Pierre Albaladejo. Au contraire, les Strasbourgeois, dans le sillage d’un Bangaly Fofana « au-dessus du lot dans l’abattage défensif mais aussi sur le front offensif, ce qui est plus rare pour lui», aux dires du coach, les Strasbourgeois ont fini par montrer les crocs.
« On a été très maladroits, la victoire a mis du temps à se dessiner, mais on a fait preuve de suffisamment de sérieux pour aller la chercher », analyse Vincent Collet, qui illustre son propos à travers cette statistique pas banale : « On a mis un seul tir à trois points, œuvre d’Axel Toupane. Certes, on n’a pris que douze tirs, mais quand même. On n’est pas loin du record en la matière… »
Encore un peu étourdie, à l’image de ses hommes de base Antoine Diot, Jérémy Leloup et Ali Traoré, la SIG a trouvé son inspiration et sa force sur le banc. « Toupane, Fofana mais aussi Dobbins nous ont boostés, poursuit Collet. Ils nous ont permis de reprendre nos esprits, face à une équipe choletaise qui défendait beaucoup plus fort que d’habitude.»
De fait, la SIG a pu se permettre de gâcher de nombreuses munitions sur le wagon de ballons perdus par le CB. Elle a même pu laisser son adversaire revenir sur ses talons à trois reprises, avant de passer une petite accélération. La dernière, dans le money-time, s’est apparentée à une démonstration de force.
« Une référence en Europe »
« Strasbourg n’a pas la meilleure défense de Pro A pour rien, reconnaît Laurent Buffard, l’entraîneur choletais. Mais son jeu de passe est aussi exceptionnel. Il y a toujours un joueur ‘’ouvert’’, ce qui prouve que le collectif est très bon. Pour moi, c’est une référence en France, et même en Europe. »
Hier soir, la SIG ne méritait pas autant de compliments. Elle se contente de ce huitième succès consécutif, qui assoit un peu plus sa place de leader. D’autant que Limoges, un troisième en perdition, a pris un bel éclat à Paris (92-66).
« C’est une bonne opération, conclut Vincent Collet. C’est surtout une autre victoire à l’extérieur. Quand tu gagnes onze matches sur douze en déplacement, ça se ressent au classement. »
(http://www.dna.fr/sports/2015/03/01/c-est-du-serieux)
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Re: [SIG] 2014-2015 : PROA : victoire 67-52 !!!
Basket-ball - Pro A, 22e journée : après la victoire de la SIG à Cholet (52-67)
Bangaly grandit
Meilleur Strasbourgeois samedi soir à Cholet, Bangaly Fofana étoffe son jeu. Reconnu pour ses qualités défensives, le pivot commence aussi à peser en attaque. Une tendance à confirmer dès demain en Coupe de France, à Denain.
Quand Bangaly Fofana est apparu pour la première fois sur le parquet de la Meilleraie, samedi soir, au relais d’Ali Traoré, la SIG bafouillait son basket et les Choletais se promenaient sans rencontrer la moindre opposition (10-4, 3e ’). Et puis soudain, le rideau est tombé avec fracas.
« L’abattage de Bangaly est dissuasif sous le panier, indique Vincent Collet. Il fait déjà deux mètres treize, mais avec ses deux mètres trente d’envergure, c’est une forêt défensive qui pousse devant les adversaires. Son profil est très intéressant, parce que c’est un grand avec une mobilité de petit. »
Trois minutes après son entrée en jeu, Strasbourg a passé neuf points au CB sans en concéder le moindre (10-13, 6e ’).
Collet : « Je crois beaucoup en lui »
La « forêt » Fofana se referme sur l’équipe des Mauges, mais pas seulement. Le longiligne pivot au sourire éclatant contourne les troncs adverses, quand il ne vole pas au-dessus de leur cime – il est à créditer de quatre dunks – et fait preuve d’efficacité de l’autre côté du parquet.
Aux cinq points inscrits dans ce premier quart-temps, le n°21 de la SIG en ajoute huit par la suite, pour un total de treize qui fait de lui le meilleur marqueur alsacien. Le tout sans le moindre déchet au tir. Six sur six, cela vaut bien les félicitations du professeur.
« C’était l’homme du match, indique son entraîneur. Au travail défensif qu’il abat habituellement, il a ajouté une grosse présence au rebond et confirmé ses progrès en attaque. »
« En termes de statistiques, c’est mon meilleur match de la saison, dit celui qui est né à Paris voilà bientôt vingt-six ans. En défense, j’arrive à me débrouiller grâce à mon énergie. Et en attaque, j’essaye de plus me lâcher. »
Loin de l’image renvoyée en début de saison, celle d’un joueur « emprunté sous le panier et qui avait du mal à la finition, même sur des actions faciles », aux dires de son coach, le joueur formé à Villeurbanne a donc franchi un palier.
Le travail au quotidien, acharné le concernant, semble payer. « C’est un de ceux qui en fait le plus, apprécie Collet. À l’entraînement, il ne rechigne jamais à la tâche. On travaille beaucoup avec lui sur les appuis et les “attraper” de ballon. Il avait tendance à le garder trop bas, à hauteur de hanches. Du coup, sa taille ne lui servait à rien. »
« Si j’en fais beaucoup, c’est parce que je suis celui qui en a le plus besoin, précise l’intéressé. J’ai longtemps joué au foot et je ne suis arrivé au basket qu’à l’âge de seize ans, grâce à un pote de lycée qui m’a emmené au club de Charenton. Ça fait bientôt dix ans que je suis basketteur, mais j’ai du retard à rattraper par rapport aux autres. »
La grande “brindille” que Collet avait déjà prise sous son aile à l’Asvel voilà sept ans a donc pris du volume.
« À l’époque, il était quasiment débutant, rappelle le technicien. Je suis content de la façon dont il avance et je crois beaucoup en lui. À son âge, il a encore deux ans pour vraiment progresser. Par certains aspects, il me fait penser à Rudy Gobert, même si ce dernier est un peu plus costaud, depuis qu’il a traversé l’Atlantique. » La comparaison avec le jeune pivot français qui fait son trou aux Utah Jazz est flatteuse. Elle déclenche un large sourire sur le visage de Fofana : « Oui, comme moi, Gobert a encore une marge de progression, sauf qu’il est en NBA… Moi, je n’ai pas d’objectifs à long terme. Si ce n’est d’être plus régulier, dans la performance et les stats. »
« Monter sur le terrain en étant à fond »
Après sa prestation aboutie à Cholet, Bangaly Fofana a l’occasion de confirmer dès demain à Denain (Pro B), en quart de finale de la Coupe de France. Une rencontre que le leader de l’élite aborde en grandissime favori.
« Eux, ils n’auront rien à perdre, je m’attends à un gros match, tempère Fofana. À nous d’être sérieux. Moi, je ne vais pas réfléchir plus que ça. Je vais monter sur le terrain en étant à fond. »
Une stratégie qui peut paraître minimaliste mais qui porte ses fruits. À force de travail, sans se prendre la tête, qu’il a de plus en plus chevelue, Bangaly Fofana grandit. Nul ne sait encore où il s’arrêtera.
(http://www.dna.fr/sports/2015/03/02/bangaly-grandit)
Bangaly grandit
Meilleur Strasbourgeois samedi soir à Cholet, Bangaly Fofana étoffe son jeu. Reconnu pour ses qualités défensives, le pivot commence aussi à peser en attaque. Une tendance à confirmer dès demain en Coupe de France, à Denain.
Quand Bangaly Fofana est apparu pour la première fois sur le parquet de la Meilleraie, samedi soir, au relais d’Ali Traoré, la SIG bafouillait son basket et les Choletais se promenaient sans rencontrer la moindre opposition (10-4, 3e ’). Et puis soudain, le rideau est tombé avec fracas.
« L’abattage de Bangaly est dissuasif sous le panier, indique Vincent Collet. Il fait déjà deux mètres treize, mais avec ses deux mètres trente d’envergure, c’est une forêt défensive qui pousse devant les adversaires. Son profil est très intéressant, parce que c’est un grand avec une mobilité de petit. »
Trois minutes après son entrée en jeu, Strasbourg a passé neuf points au CB sans en concéder le moindre (10-13, 6e ’).
Collet : « Je crois beaucoup en lui »
La « forêt » Fofana se referme sur l’équipe des Mauges, mais pas seulement. Le longiligne pivot au sourire éclatant contourne les troncs adverses, quand il ne vole pas au-dessus de leur cime – il est à créditer de quatre dunks – et fait preuve d’efficacité de l’autre côté du parquet.
Aux cinq points inscrits dans ce premier quart-temps, le n°21 de la SIG en ajoute huit par la suite, pour un total de treize qui fait de lui le meilleur marqueur alsacien. Le tout sans le moindre déchet au tir. Six sur six, cela vaut bien les félicitations du professeur.
« C’était l’homme du match, indique son entraîneur. Au travail défensif qu’il abat habituellement, il a ajouté une grosse présence au rebond et confirmé ses progrès en attaque. »
« En termes de statistiques, c’est mon meilleur match de la saison, dit celui qui est né à Paris voilà bientôt vingt-six ans. En défense, j’arrive à me débrouiller grâce à mon énergie. Et en attaque, j’essaye de plus me lâcher. »
Loin de l’image renvoyée en début de saison, celle d’un joueur « emprunté sous le panier et qui avait du mal à la finition, même sur des actions faciles », aux dires de son coach, le joueur formé à Villeurbanne a donc franchi un palier.
Le travail au quotidien, acharné le concernant, semble payer. « C’est un de ceux qui en fait le plus, apprécie Collet. À l’entraînement, il ne rechigne jamais à la tâche. On travaille beaucoup avec lui sur les appuis et les “attraper” de ballon. Il avait tendance à le garder trop bas, à hauteur de hanches. Du coup, sa taille ne lui servait à rien. »
« Si j’en fais beaucoup, c’est parce que je suis celui qui en a le plus besoin, précise l’intéressé. J’ai longtemps joué au foot et je ne suis arrivé au basket qu’à l’âge de seize ans, grâce à un pote de lycée qui m’a emmené au club de Charenton. Ça fait bientôt dix ans que je suis basketteur, mais j’ai du retard à rattraper par rapport aux autres. »
La grande “brindille” que Collet avait déjà prise sous son aile à l’Asvel voilà sept ans a donc pris du volume.
« À l’époque, il était quasiment débutant, rappelle le technicien. Je suis content de la façon dont il avance et je crois beaucoup en lui. À son âge, il a encore deux ans pour vraiment progresser. Par certains aspects, il me fait penser à Rudy Gobert, même si ce dernier est un peu plus costaud, depuis qu’il a traversé l’Atlantique. » La comparaison avec le jeune pivot français qui fait son trou aux Utah Jazz est flatteuse. Elle déclenche un large sourire sur le visage de Fofana : « Oui, comme moi, Gobert a encore une marge de progression, sauf qu’il est en NBA… Moi, je n’ai pas d’objectifs à long terme. Si ce n’est d’être plus régulier, dans la performance et les stats. »
« Monter sur le terrain en étant à fond »
Après sa prestation aboutie à Cholet, Bangaly Fofana a l’occasion de confirmer dès demain à Denain (Pro B), en quart de finale de la Coupe de France. Une rencontre que le leader de l’élite aborde en grandissime favori.
« Eux, ils n’auront rien à perdre, je m’attends à un gros match, tempère Fofana. À nous d’être sérieux. Moi, je ne vais pas réfléchir plus que ça. Je vais monter sur le terrain en étant à fond. »
Une stratégie qui peut paraître minimaliste mais qui porte ses fruits. À force de travail, sans se prendre la tête, qu’il a de plus en plus chevelue, Bangaly Fofana grandit. Nul ne sait encore où il s’arrêtera.
(http://www.dna.fr/sports/2015/03/02/bangaly-grandit)
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matthdu59
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Re: [SIG] 2014-2015 : PROA : victoire 67-52 !!!
Effectivement on a rien à perdre, et on est déjà très heureux d'accueillir la belle équipe de la SIG
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françois67
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Re: [SIG] 2014-2015 : PROA : victoire 67-52 !!!
merci bon matchmatthdu59 a écrit :Effectivement on a rien à perdre, et on est déjà très heureux d'accueillir la belle équipe de la SIG
Sérieux exigé
Dans sa quête de trophées, la SIG joue une partie décisive ce mardi (20h) à Denain, 5e de ProB, pour se rapprocher à un match de la finale de la Coupe de France. Archi-favoris, les Strasbourgeois devront éviter l’excès de confiance. L’obstacle devrait être alors logiquement franchi…
Vincent Collet a visionné plusieurs rencontres de Denain, club historique dans un fief du Nord qu’on ne présente plus. Et il y a vu « du talent, bien sûr, mais aussi une vraie équipe qui peut se sublimer. Qui se passe la balle, qui est jeune et qui vit bien ». Non pas que le coach alsacien redoute particulièrement ce déplacement, mais il est tout simplement « conscient des dangers qui nous attendent ». Car s’il regarde de près les rencontres en vidéo, « cela nous renseigne sur les systèmes, mais pas sur leur niveau de jeu. Car ils seront mardi trois fois plus forts… » Et si Ouattara, leur top scoreur, culmine à 9,4pts en moyenne, impressionne davantage par ses qualités physique que par son adresse, le 11e, Giffa, cumule 5,1pts marqués par match. Un ensemble très homogène, on le voit.
« Le match de leur vie »
Car à Denain, Sacha Giffa l’a confié à sigbasket, « ce sera la fête ». « Il faut s’attendre à un match difficile. Ils joueront le match de leur vie en terme d’énergie. Ils auront une pression positive… Et on sera confronté à une véritable résistance », continue le technicien de la SIG. Ravis d’être invités à pareil festin, comblés de recevoir le leader de la ProA, récent vainqueur de la… Leaders Cup, les joueurs de Jean-Christophe Prat ont aussi des arguments à faire valoir. Cinquième du classement après une surprenante défaite à domicile contre Lille samedi, elle est en revanche, deuxième aux passes décisives, troisième aux rebonds, quatrième défense et sixième attaque. Avec aussi quelques pépites… « Cazenobe (NDLR : 2e joueur le plus adroit à 2 pts avec 65,7%), l’ancien de Souffel, a vraiment progressé, Gillet (NDLR : 3e joueur le plus adroit à 3 pts avec 46,3%, 4 sur 6 samedi dans l’exercice) est un bon shooteur, Henri Kahudi défend dur, Bing est un solide poste 4, Ouattara et Fofana sont de bonnes surprises », souligne Collet.
« Être nous-mêmes »
Malgré tout, on ne comprendrait pas que la SIG trébuche sur cette marche après en avoir escaladé tant d’autres, bien plus hautes dans l’hexagone et sur le Vieux continent, « surtout par rapport aux enjeux, quand l’objectif se rapproche… » Pour le coach alsacien, la recette est simple : « être nous-mêmes… » Imposer à une équipe de ProB une défense qu’elle ne rencontre pas souvent en face d’elle, une organisation de jeu sans faille, même si son attaque, « souffreteuse », est encore très perfectible. « Avec trois paniers extérieurs comme ce fut le cas à Cholet, on ne gagne qu’en étant très consistant en défense. Mais il faudra bien aussi retrouver confiance et réussite… », espère-t-il. Sans oublier le contrecoup physique de la Leaders Cup, qui pourrait bien surgir. « L’entraînement a été léger, ce lundi matin, car plusieurs joueurs se sont senti fatigués, au retour de Cholet, le plus pénible des déplacements de ProA. Et déjà, il faut repartir… », souligne Vincent Collet. Avec un Tadija Dragićević absent du Rhenus pour cause de soucis digestifs, mais qui sera du voyage. « Le manque d’énergie, c’est ce que je redoute le plus. Or, il nous en faudra pour sortir de ce guêpier ».
Rôdé à ces enchaînements, on peut faire confiance au groupe alsacien. Avant de s’offrir quatre rencontres à domicile lors des cinq prochains matches (Paris-Levallois, Chalon, Le Mans et Boulogne pour un seul déplacement à Limoges), la SIG serait bien inspirée de rallier le dernier carré de la Coupe de France. Le printemps n’en sera que plus excitant…
Jean-Claude Frey
(http://sigbasket.fr/2015/03/serieux-exige/)
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Re: [SIG] 2014-2015 : CDF : 1/4 à Denain !!!
on est en demis, dans la douleur mais l'essentiel est fait 
http://sigbasket.fr/2015/03/la-sig-dans ... ier-carre/
http://sigbasket.fr/2015/03/la-sig-dans ... ier-carre/
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Re: [SIG] 2014-2015 : CDF : on est en demi !!!
Très, très beau match.
Vos joueurs sont sympathiques et accessibles, merci à eux.
Et bonne chance pour la suite de la saison.
Je ne vous cache pas que pour nous ce match est un peu une victoire.
Vos joueurs sont sympathiques et accessibles, merci à eux.
Et bonne chance pour la suite de la saison.
Je ne vous cache pas que pour nous ce match est un peu une victoire.
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Re: [SIG] 2014-2015 : CDF : on est en demi !!!
merci et bonne continuation à vous, Collet vous rend hommage dans la presse du jourmatthdu59 a écrit :Très, très beau match.
Vos joueurs sont sympathiques et accessibles, merci à eux.
Et bonne chance pour la suite de la saison.
Je ne vous cache pas que pour nous ce match est un peu une victoire.
basket-ball - Coupe de France (quart de finale) : la SIG s’impose à Denain (69-73)
Une demi-satisfaction
Les Strasbourgeois ont dû cravacher, hier soir, avant de faire entendre raison à Denain (69-73) et se hisser en demi-finale de la Coupe de France. Dans le Nord, certains d’entre eux ont paru tirer la langue.
Il y aurait matière à se faire mousser. En empochant le quart de finale de la Coupe de France qui l’opposait hier soir à Denain (69-73), la SIG a porté à treize succès sa série actuelle sur la scène hexagonale (huit en championnat, trois en Leaders Cup et deux en Coupe).
Personne n’a fait aussi bien cette année – le dernier revers enregistré contre une équipe française remonte au 22 décembre, à Nanterre - et cette invincibilité en dit long sur la domination exercée actuellement par la troupe de Vincent Collet.
C’est aussi la faute à Voltaire
Il y aurait donc matière à se faire mousser avec cette demie en main, mais le contenu de ce quart de finale ne le permet pas entièrement. Et ça, c’est aussi la faute à Voltaire. Au Palais des sports Jean-Degros, ainsi baptisé en l’honneur du mythique meneur nordiste, mis à l’honneur avant le coup d’envoi, Denain a été géant et opposé une farouche résistance aux sociétaires de ProA qui ont dû patienter jusque dans les dernières minutes avant d’enlever la mise.
« Il fallait se sortir les tripes sur ce match-là, sinon on en prenait cinquante, sourit Sacha Giffa. Strasbourg, c’est l’équipe qu’on aime regarder à la télé, avec une belle identité française. On a essayé de les gêner le plus possible et on peut être fiers. » Résultat des courses, Denain a rentré plus de la moitié de ses tirs, alors que la SIG ne consent généralement que 40% de réussite à ses adversaires.
A l’instar de Jérôme Cazenobe, auteur d’une première mi-temps « exceptionnelle », la jeunesse du Hainaut a joué crânement sa chance. « S’il n’avait pas eu de respect pour Ali (Traoré) , il n’aurait pas autant élevé son niveau, observe Vincent Collet au sujet de la prestation de l’ex-pivot de Souffel. Mais si tu n’as que l’envie et l’énergie, tu ne peux pas faire ça. Ils ont aussi cherché des solutions propres dans le collectif. »
Si le duel à distance entre les Howard (William et Matt) et les Fofana (Vafessa et Bangaly) a tourné, dans le money-time, à l’avantage des Strasbourgeois, qui intègrent donc le dernier carré de l’épreuve pour la première fois depuis 2009. Certains d’entre eux ont paru quelque peu émoussés, à l’image d’un Louis Campbell sur les rotules (-3 d’évaluation). La répétition des efforts finit inévitablement par laisser des traces.
Au surlendemain de leur périple victorieux jusqu’à Cholet, les Alsaciens ont en effet disputé leur… 46e match de la saison, tour préliminaire de l’Euroligue inclus. « J’ai des joueurs fatigués, mais ça ne doit pas constituer une excuse, a tranché Collet. La première raison de ce match accroché, c’est la prestation acharnée de notre adversaire. Il a fallu qu’à la fin, on trouve des actions justes. On a affronté une équipe de ProA ce soir (hier).»
«Vincent est un coach qui m’inspire»
Jean-Christophe Prat y est également allé de son hommage à l’attention de son tombeur. « Vincent est un coach qui m’inspire. Son équipe joue sacrément bien au basket. J’avais regardé leurs trois matches de Leaders Cup et contre Dijon, il y a une séquence de cinq minutes où la balle est toujours en mouvement et où les seuls dribbles sont pour driver et aller au panier. »
A Denain, il n’y a eu que la demie, pas le panache, mais peu importe au fond. Antoine Diot et ses coéquipiers ne sont plus, ce matin, qu’à quarante minutes d’une nouvelle finale et à quatre-vingt de leur deuxième trophée de la saison.
(http://www.dna.fr/sports/2015/03/04/long-a-se-dessiner)
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françois67
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Re: [SIG] 2014-2015 : CDF : on est en demi !!!
Basket-ball - Coupe de France (quart de finale) : après la victoire de la SIG à Denain (69-73)
Paul la bombe
À Denain, mardi, Paul Lacombe a apporté son énergie à une équipe qui en avait bien besoin. L’arrière de la SIG a aussi offert une alternative intéressante à la mène.
C’était un vrai match de Coupe. Indécis, accroché, contre un adversaire n’ayant rien à perdre. Et si les Alsaciens ont fini par sortir indemnes du coupe-gorge denaisien, ils le doivent notamment à la solide performance de Paul Lacombe.
Cette rencontre-là, la SIG ne l’a sans doute pas abordée avec toute l’intensité nécessaire. C’est en tout cas l’avis de l’ e nergizer maison. « On y est allé un peu trop facile, confie, sans langue de bois, le meilleur Strasbourgeois avant-hier. Peut-être qu’on les a pris un peu de haut en se disant que c’est une Pro B, et que ça finirait par passer. »
« On y est allé un peu trop facile »
Paul Lacombe a initié le réveil visiteur dans le deuxième acte. Une fois n’est pas coutume, le travailleur de l’ombre a pris une bonne partie de la lumière. « C’est mon rôle, quand je rentre sur le terrain à ce moment-là, de mettre de l’énergie. En ce moment, je me sens bien et j’ai ce peps qui peut aider l’équipe. Mardi, ça a “reboosté” tout le monde, même si je n’étais pas seul. Tony (Dobbins) a très bien défendu et relancé la machine. »
Les deux back-up ont en tout cas parfaitement suppléé des titulaires apparus à bout de souffle, à l’instar d’un Louis Campbell dans le dur. « On a pas mal enchaîné et certains n’ont plus trop de jambes. Mais la force de notre équipe réside aussi dans la capacité à trouver des relais. »
Crédité de la meilleure évaluation alsacienne (16) avec Ali Traoré, “Paulo” a de surcroît dépanné avec bonheur à la mène. Dans le dernier quart-temps, c’est à lui que Vincent Collet a confié les clefs du camion. « J’ai su lire leur défense, qui n’était pas trop agressive, mais plutôt en protection, ce qui me convient bien. Et j’ai su trouver Bangaly (Fofana) plusieurs fois. »
Entre les deux anciens Villeurbannais, les automatismes ne datent pas d’hier. « Je le connais depuis longtemps et ça compte. À un moment donné, je lui ai envoyé une balle quasiment les yeux fermés, à la louche. On faisait déjà ça en espoirs il y a cinq ans. »
Ce statut de meneur intérimaire, l’international A’ l’envisage en tout cas avec un plaisir non dissimulé. « Dans le basket moderne, c’est important de savoir jouer sur deux postes et celui-ci me plaît beaucoup. Quand tu es meneur, mine de rien, tu as des responsabilités, tu as le ballon, il ne s’agit pas d’en faire n’importe quoi. En début d’année, j’avais un peu de mal, j’étais sous pression. Aujourd’hui, je suis plus relâché. Souvent, Vincent m’aligne avec Axel (Toupane) et Tony dans les deuxièmes quart-temps et je me sens bien avec eux sur le terrain. On se trouve en défense, on peut accentuer les lignes de passe parce que le copain sera derrière. Et dans cette configuration, je vais avoir un peu plus de responsabilités en attaque… même si je sais qu’il ne faut pas que j’en fasse trop et que je m’enflamme (sourire). »
En totalisant 15 points (à 6/9), dont dix en première période lorsque la SIG était en souffrance, assortis de cinq passes, le natif de Vénissieux a réalisé « l’un de (ses) meilleurs matches en carrière sur le plan offensif » et contribué à hisser les siens dans le dernier carré de la Coupe de France. Une demi-finale de Coupe, le combo strasbourgeois en a déjà disputé – et perdu – une avec l’Asvel face au Paris-Levallois. Cette fois-ci, il est déterminé à aller au bout. « On a une équipe pour la jouer… et pour la gagner. »
Avec un Paul “La bombe” à ce niveau-là, la SIG peut en effet l’envisager fortement
(http://www.dna.fr/sports/2015/03/05/paul-la-bombe)
Bravo à lui
http://sigbasket.fr/2015/03/luidgy-lapo ... rance-u20/
Paul la bombe
À Denain, mardi, Paul Lacombe a apporté son énergie à une équipe qui en avait bien besoin. L’arrière de la SIG a aussi offert une alternative intéressante à la mène.
C’était un vrai match de Coupe. Indécis, accroché, contre un adversaire n’ayant rien à perdre. Et si les Alsaciens ont fini par sortir indemnes du coupe-gorge denaisien, ils le doivent notamment à la solide performance de Paul Lacombe.
Cette rencontre-là, la SIG ne l’a sans doute pas abordée avec toute l’intensité nécessaire. C’est en tout cas l’avis de l’ e nergizer maison. « On y est allé un peu trop facile, confie, sans langue de bois, le meilleur Strasbourgeois avant-hier. Peut-être qu’on les a pris un peu de haut en se disant que c’est une Pro B, et que ça finirait par passer. »
« On y est allé un peu trop facile »
Paul Lacombe a initié le réveil visiteur dans le deuxième acte. Une fois n’est pas coutume, le travailleur de l’ombre a pris une bonne partie de la lumière. « C’est mon rôle, quand je rentre sur le terrain à ce moment-là, de mettre de l’énergie. En ce moment, je me sens bien et j’ai ce peps qui peut aider l’équipe. Mardi, ça a “reboosté” tout le monde, même si je n’étais pas seul. Tony (Dobbins) a très bien défendu et relancé la machine. »
Les deux back-up ont en tout cas parfaitement suppléé des titulaires apparus à bout de souffle, à l’instar d’un Louis Campbell dans le dur. « On a pas mal enchaîné et certains n’ont plus trop de jambes. Mais la force de notre équipe réside aussi dans la capacité à trouver des relais. »
Crédité de la meilleure évaluation alsacienne (16) avec Ali Traoré, “Paulo” a de surcroît dépanné avec bonheur à la mène. Dans le dernier quart-temps, c’est à lui que Vincent Collet a confié les clefs du camion. « J’ai su lire leur défense, qui n’était pas trop agressive, mais plutôt en protection, ce qui me convient bien. Et j’ai su trouver Bangaly (Fofana) plusieurs fois. »
Entre les deux anciens Villeurbannais, les automatismes ne datent pas d’hier. « Je le connais depuis longtemps et ça compte. À un moment donné, je lui ai envoyé une balle quasiment les yeux fermés, à la louche. On faisait déjà ça en espoirs il y a cinq ans. »
Ce statut de meneur intérimaire, l’international A’ l’envisage en tout cas avec un plaisir non dissimulé. « Dans le basket moderne, c’est important de savoir jouer sur deux postes et celui-ci me plaît beaucoup. Quand tu es meneur, mine de rien, tu as des responsabilités, tu as le ballon, il ne s’agit pas d’en faire n’importe quoi. En début d’année, j’avais un peu de mal, j’étais sous pression. Aujourd’hui, je suis plus relâché. Souvent, Vincent m’aligne avec Axel (Toupane) et Tony dans les deuxièmes quart-temps et je me sens bien avec eux sur le terrain. On se trouve en défense, on peut accentuer les lignes de passe parce que le copain sera derrière. Et dans cette configuration, je vais avoir un peu plus de responsabilités en attaque… même si je sais qu’il ne faut pas que j’en fasse trop et que je m’enflamme (sourire). »
En totalisant 15 points (à 6/9), dont dix en première période lorsque la SIG était en souffrance, assortis de cinq passes, le natif de Vénissieux a réalisé « l’un de (ses) meilleurs matches en carrière sur le plan offensif » et contribué à hisser les siens dans le dernier carré de la Coupe de France. Une demi-finale de Coupe, le combo strasbourgeois en a déjà disputé – et perdu – une avec l’Asvel face au Paris-Levallois. Cette fois-ci, il est déterminé à aller au bout. « On a une équipe pour la jouer… et pour la gagner. »
Avec un Paul “La bombe” à ce niveau-là, la SIG peut en effet l’envisager fortement
(http://www.dna.fr/sports/2015/03/05/paul-la-bombe)
Bravo à lui
http://sigbasket.fr/2015/03/luidgy-lapo ... rance-u20/
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Re: [SIG] 2014-2015 : PROA : réception du PL !!!
Bon réception du PL demain soir avant quelques jours de repos bien mérités. J'avoue redouter ce match, la fatigue étant importante chez pas mal de nos cadres. Pourtant la salle sera quasi pleine et le trophée de la Leader's cup sera présenté.
Je ne pourrai pas assister au match hélas....
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Re: [SIG] 2014-2015 : PROA : réception du PL !!!
Fait plaisir celle-là, les gars ont bien mérité leur break
http://sigbasket.fr/2015/03/un-tres-solide-leader/
http://www.dna.fr/sports/2015/03/08/par-tous-les-etats
https://vimeo.com/121593618
http://sigbasket.fr/2015/03/un-tres-solide-leader/
http://www.dna.fr/sports/2015/03/08/par-tous-les-etats
https://vimeo.com/121593618
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Re: [SIG] 2014-2015 : PROA : victoire 89-80 !!!
ProA - 23e journée : après la victoire de la SIG face au Paris-Levallois (89-80)
Leloup, mise aux points
Jérémy Leloup a porté la SIG en attaque face au Paris-Levallois et rendu sa meilleure copie de la saison dans ce secteur (18 points). L’ailier strasbourgeois, comme ses coéquipiers, peut désormais goûter à un repos bien mérité.
Son panier primé dans le corner , en réponse à l’ouverture du score signée Blake Schilb, a donné le ton d’une soirée faste. Samedi, Jérémy Leloup avait « de bonnes sensations » et cela s’est traduit au tableau d’affichage.
L’ailier de la SIG restait sur plusieurs sorties en demi-teinte sur le plan offensif. « Je n’étais pas trop en réussite, concède l’intéressé, rentré au Mans hier afin de se ressourcer en famille. Il y a des jours comme ça, des périodes plus ou moins longues même, où on ne met pas dedans. Mais bon, j’ai essayé de faire mon job en défense. Et même quand je ne marquais pas, mon adversaire ne marquait pas non plus. »
La période de vaches maigres de l’ancien Dijonnais n’a toutefois pas trop porté à conséquence, la SIG continuant à engranger les succès. « On sait que si les “tauliers” passent au travers, on trouvera des solutions ailleurs, indique Jérémy Leloup. Lorsque je ne mettais pas, d’autres joueurs ont apporté offensivement, je pense à Paul (Lacombe) , Axel (Toupane) ou Tony (Dobbins) notamment. »
« L’adresse, ça reste aléatoire, on ne choisit jamais »
Samedi, et quand bien même il ne faisait pas une fixation sur son cas personnel, question de maturité et d’expérience, “Da Wolf” a remis les choses au point. Aux points même, puisqu’il en a inscrit 18 contre le Paris-Levallois, son plus gros total de la saison en à peine 22 minutes sur le parquet.
En un seul match, le numéro 9 strasbourgeois a rentré autant de paniers – six en huit tentatives – qu’au cours des quatre rendez-vous de Pro A qui ont précédé ce festin (six donc en… 24 tentatives). « L’adresse, ça reste aléatoire, on ne choisit jamais, estime le MVP de la rencontre, crédité d’une évaluation de 23, là encore son pic cette saison. Mais bon, c’est vrai qu’on joue aussi au basket pour mettre quelques paniers. »
Dans son sillage, c’est d’ailleurs toute l’équipe strasbourgeoise qui a trouvé des solutions en attaque, alors qu’elle avait tendance à piocher dans ce secteur ces temps-ci. « On a vraiment bien fait bouger leur défense, estime le fer de lance rouge et blanc avant-hier. Quand le jeu est bien amené, le joueur décalé ressent aussi moins d’hésitation. »
Cette réussite retrouvée a permis à la SIG de résister au rush final du Paris-Levallois, un retour orchestré par un Dionte Christmas intenable (23 points, dont 15 dans le quatrième quart-temps), et de conforter sa place de leader de Pro A. « On est un exemple d’irrégularité. Mais en dépit d’une adresse qu’on peut qualifier de suspecte, on est premier du championnat, c’est plutôt encourageant », sourit l’ alsacian sniper.
Une coupure salvatrice
Le joueur formé au Mans et ses coéquipiers vont, à présent, pouvoir goûter à un repos bien mérité. Ces quatre jours sans basket ont été accueillis avec un plaisir non dissimulé. « Il était temps que cette coupure arrive, le corps en a besoin. Ça va régénérer les organismes, nous permettre de nous vider la tête, souffle Jérémy Leloup. Ça fait du bien de temps à autre de ne pas aller à la salle, ça permet aussi de prévenir la lassitude qui pourrait survenir. On va en profiter pleinement. »
De quoi être... d’attaque pour la venue de Chalon-sur-Saône mardi prochain. Mais de ça, il sera toujours temps de reparler.
(http://www.dna.fr/sports/2015/03/09/lel ... aux-points)
Leloup, mise aux points
Jérémy Leloup a porté la SIG en attaque face au Paris-Levallois et rendu sa meilleure copie de la saison dans ce secteur (18 points). L’ailier strasbourgeois, comme ses coéquipiers, peut désormais goûter à un repos bien mérité.
Son panier primé dans le corner , en réponse à l’ouverture du score signée Blake Schilb, a donné le ton d’une soirée faste. Samedi, Jérémy Leloup avait « de bonnes sensations » et cela s’est traduit au tableau d’affichage.
L’ailier de la SIG restait sur plusieurs sorties en demi-teinte sur le plan offensif. « Je n’étais pas trop en réussite, concède l’intéressé, rentré au Mans hier afin de se ressourcer en famille. Il y a des jours comme ça, des périodes plus ou moins longues même, où on ne met pas dedans. Mais bon, j’ai essayé de faire mon job en défense. Et même quand je ne marquais pas, mon adversaire ne marquait pas non plus. »
La période de vaches maigres de l’ancien Dijonnais n’a toutefois pas trop porté à conséquence, la SIG continuant à engranger les succès. « On sait que si les “tauliers” passent au travers, on trouvera des solutions ailleurs, indique Jérémy Leloup. Lorsque je ne mettais pas, d’autres joueurs ont apporté offensivement, je pense à Paul (Lacombe) , Axel (Toupane) ou Tony (Dobbins) notamment. »
« L’adresse, ça reste aléatoire, on ne choisit jamais »
Samedi, et quand bien même il ne faisait pas une fixation sur son cas personnel, question de maturité et d’expérience, “Da Wolf” a remis les choses au point. Aux points même, puisqu’il en a inscrit 18 contre le Paris-Levallois, son plus gros total de la saison en à peine 22 minutes sur le parquet.
En un seul match, le numéro 9 strasbourgeois a rentré autant de paniers – six en huit tentatives – qu’au cours des quatre rendez-vous de Pro A qui ont précédé ce festin (six donc en… 24 tentatives). « L’adresse, ça reste aléatoire, on ne choisit jamais, estime le MVP de la rencontre, crédité d’une évaluation de 23, là encore son pic cette saison. Mais bon, c’est vrai qu’on joue aussi au basket pour mettre quelques paniers. »
Dans son sillage, c’est d’ailleurs toute l’équipe strasbourgeoise qui a trouvé des solutions en attaque, alors qu’elle avait tendance à piocher dans ce secteur ces temps-ci. « On a vraiment bien fait bouger leur défense, estime le fer de lance rouge et blanc avant-hier. Quand le jeu est bien amené, le joueur décalé ressent aussi moins d’hésitation. »
Cette réussite retrouvée a permis à la SIG de résister au rush final du Paris-Levallois, un retour orchestré par un Dionte Christmas intenable (23 points, dont 15 dans le quatrième quart-temps), et de conforter sa place de leader de Pro A. « On est un exemple d’irrégularité. Mais en dépit d’une adresse qu’on peut qualifier de suspecte, on est premier du championnat, c’est plutôt encourageant », sourit l’ alsacian sniper.
Une coupure salvatrice
Le joueur formé au Mans et ses coéquipiers vont, à présent, pouvoir goûter à un repos bien mérité. Ces quatre jours sans basket ont été accueillis avec un plaisir non dissimulé. « Il était temps que cette coupure arrive, le corps en a besoin. Ça va régénérer les organismes, nous permettre de nous vider la tête, souffle Jérémy Leloup. Ça fait du bien de temps à autre de ne pas aller à la salle, ça permet aussi de prévenir la lassitude qui pourrait survenir. On va en profiter pleinement. »
De quoi être... d’attaque pour la venue de Chalon-sur-Saône mardi prochain. Mais de ça, il sera toujours temps de reparler.
(http://www.dna.fr/sports/2015/03/09/lel ... aux-points)